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Maladies infectieuses

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Vous voyez en consultation un patient de 36 ans sans antécédent particulier, pour un 4ème épisode de douleurs sous orbitaires droites, fébriles. et cette image de la fosse nasale droite en nasofibroscopie au niveau du cornet moyen. Que vous fait suggérer cet aspect? a. Il faut suspecter une sinusite maxillaire aiguë b. Il faut suspecter une sinusite frontale aiguë c. Il existe une balle fongique dans la fosse nasale d. On visualise du pus au méat moyen e. L'origine dentaire peut être la cause de ce problème récurrent

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il faut suspecter une sinusite maxillaire aiguë d'origine dentaire devant la répétition de sinusite du même côté. On visualse une fosse nasale droite avec du pus au niveau du méat moyen, à la partie latérale du cornet moyen. Les balles fungiques sont généralement dans le sinus et rarement dans les fosses nasales avec un aspect solide de pseudo calcifications.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Concernant l'organisation des bactéries en biofilms, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s)? a. Le mode d'organisation en biofilm concerne 10% des bactéries dans la nature b. Le développement d'un biofilm débute toujours au contact d'une surface c. Les échanges de gènes entre bactéries sont diminués à cause de la matrice polysaccharidique d. L' action des antibiotiques est diminuée à l'intérieur d'un biofilm e. Différentes espèces microbiennes peuvent cohabiter au sein d'un même biofilm

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A faux: on estime que ce mode d'organisation concerne au moins 90% bactéries dans la nature C faux: au contraire, le transfert horizontal de gènes est favorisé à l'intérieur d'un biofilm

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Parmi les items suivants concernant l’hépatite A, indiquez celui(ceux) qui est(sont) juste(s). a. Elle est due à un virus à ARN non cytopathogène b. Elle passe à la chronicité dans 5% des cas c. L’ictère s’accompagne habituellement d’urines claires et de selles foncées d. La transmission est exclusivement oro-fécale e. Elle est prévenue par un vaccin vivant atténué nécessitant 2 injections

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A. Oui, les virus des hépatites sont considérés comme non cytopathogène. C'est la réponse immune qui est responsable des lésions hépatiques. B. Jamais! C. C'est le contraire (urines foncées et selles décolorées) E. Vaccin inactivé

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Parmi les propositions suivantes concernant les endocardites bactériennes, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. Elles sont majoritairement dues à des entérobactéries b. Les végétations sont constituées d'amas fibrino-plaquettaires et d'agents infectieux c. La bicuspidie aortique est considérée comme une cardiopathie à haut risque d'endocardite infectieuse d. Une endocardite bactérienne doit être évoquée en présence d'un accident vasculaire cérébral fébrile e. Une échocardiographie cardiaque normale élimine le diagnostic

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A. Non! Staph/strepto/entérocoque C. Cf tableau 149-2 page 76 E. Non, la sensibilité de l'échocardiographie (ETT et ETO) n'est pas de 100%

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Parmi les propositions suivantes concernant l'amoxicilline, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. Sa structure chimique inclut un cycle bêta-lactame b. Elle agit en inhibant la synthèse de la paroi bactérienne c. Elle est exclusivement utilisable par voie intra-veineuse d. Elle constitue le traitement de 1ère intention de la pneumonie à pneumocoque e. Elle est indiquée au cours d'une infection à staphylocoque méti-R

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, C. Bonne biodisponibilité par voie orale E. Résistance croisée des staphylocoque méti-R à l'ensemble des bêta-lactamines (sauf la ceftaroline)

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Quelle(s) est(sont) la(les) caractéristique(s) du liquide céphalo-rachidien au cours des méningo-encéphalites herpétiques ? a. hypoglycorachie b. formule lymphocytaire c. hyperprotéinorachie élevée (>1g/L) d. formule panachée e. li

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le LCR d'une méningo-encéphalite herpétique est un liquide clair, pouvant être de formule lymphocytaire le plus souvent, mais aussi panaché. Il y a une normoglycorachie et une hyperprotéinorachie modérée (0,4-1g/L).

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Parmi les situations suivantes, indiquez celle(s) considérée(s) comme un facteur de risque de complication en cas d’infection urinaire. a. diabète insulino-dépendant b. sténose urétérale c. âge de 60 ans d. sexe masculin e. insuffisance rénale chronique (clairance<50 ml/mn)

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, C Age de plus de 65 ans avec 3 critères de fragilité ou âge de plus de 75 ans E. Insuffisance rénale chronique avec clairance < 30 ml/mn

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Vous êtes de garde aux urgences et vous recevez Alice, 13 mois, sans antécédents notables, amenée par son papa pour crise tonicoclonique convulsive généralisée ayant duré 5 minutes, et ayant cédé spontanément. Elle tousse et a de la fièvre depuis la veille. A son arrivée, la température d'Alice est de 39°C, et elle présente un examen clinique strictement normal. Quelle(s) est(sont) votre (vos) hypothèse(s)? a. hématome sous-dural aigü b. crise fébrile complexe c. méningite bactérienne d. crise fébrile simple e. syndrome de west

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Une crise fébrile (ou crise convulsive hyperthermique - CCH) est définie comme une crise convulsive occasionnelle survenant en climat fébrile chez un nourrisson ou un enfant âgé le plus souvent de 1 à 3 ans, dont le développement psychomoteur est normal ; en dehors de toute atteinte infectieuse (ou non) du SNC. Les CCH dites simples surviennent entre 1 et 5 ans, sont brèves (<15min), généralisées, sans déficit post critique, avec un examen clinique normal, chez un enfant n'ayant pas d'antécédent neurologique.

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Vous étés le médecin généraliste de Me P, 85 ans, patiente vivant en EHPAD depuis son AVC il y a 1 an. Elle n'a pas de troubles mnésiques mais est grabataire. Alors que vous êtes à l'EHPAD pour une visite à un autre de vos patients, l'infirmière vous interpelle. Elle trouvait que Me P avait des urines nauséabondes alors elle a réalisé un ECBU, la patiente ne se plaignait de rien. La laboratoire a faxé les resultats de cet ECBU samedi (présence de Klebsiella oxytoca BLSE), le medecin coordinateur de l'EHPAD a prescrit de la ceftriaxone 1 g en sous-cutanée en attendant les résultats de l'antibiogramme. Ce jour l'antibiogramme est disponible: la bactérie est donc resistante aux penicillines, sensible à la ceftriaxone, resistante aux fluoroquinolones et sensible au cotrimoxazole. Que faites -vous? (une ou plusieurs réponses possibles) a. Vous félicitez l'IDE de son initiative b. Vous poursuivez la ceftriaxone c. Vous remplacez la ceftriaxone par du cotrimoxazole ayant moins d'impact sur le microbiote d. Vous allez voir la patiente pour interroger et l'examiner e. vous stoppez l'antibiotherapie

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Ici le tableau est celui d'une bacteriurie asymptomatique. (ce que vous confirmerez en allant voir la patiente). Les urines nauséabondes NE SONT PAS un signe d'infection urinaire, la patient ici est capable de se plaindre, son comportement n'a pas changé donc PAS de signes d'infection urinaire= PAS d'ECBU. Pas d'indication à une ATB therapie , quelque soit l'ATB (il n'existe pas d'ATB "gentil" pour le microbiote TOUS ont un effet donc il faut les utiliser quand il y a une indication. Seules indications ATB en cas de BA= grossesse et geste sur le tractus urinaire.

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La résistance acquise aux antibiotiques d'origine plasmidique: a. Est transmissible d'une bactérie à une autre b. Peut concerner simultanément plusieurs familles d'antibiotiques c. Peut concerner également les métaux lourds d. Peut concerner les antiseptiques e. Peut concerner les mycobactéries

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La résistance aux antiseptiques n'est pas d'origine plasmidique. La résistance aux antibiotiques chez les Mycobactéries est d'origine chromosomique.

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Parmi les infections suivantes, indiquez celle(s) pour laquelle(lesquelles) un traitement par la pénicilline G est indiqué. a. Syphilis primaire b. Urétrite gonococcique c. Erysipèle de jambe d. Fièvre Q e. Fièvre boutonneuse méditerranéenne

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, D et E. Indications de traitement par doxycycline C. La pénicilline G est une alternative à l'amoxicilline (avantage: spectre plus étroit, donc moins d'impact écologique) A. Indication de traitement par benzathine benzylpénicilline (péni G retard par voie intra-musculaire)

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Pour faire le diagnostic de coqueluche chez un jeune nourrisson de 3 mois. Assertions justes ? a. Faire la sérologie spécifique avec les IgM. b. La PCR sur aspiration nasopharyngée est l'examen clé c. La radiographie est typique lorsqu'elle montre un syndrome interstitiel d. Les quintes, et la reprise en chant du coq sont l'apanage à cet âge de la vie e. La monocytose sur l'hémogramme est caractéristique

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, la sérologie coqueluche (quelle que soit la technique utilisée) n'est pas recommandée en France (sensibilité et spécificité insuffisantes).Elle n'est pas remboursée. La radiographie pulmonaire est normale. La reprise en chant du coq est l'apanage de l'enfant plus grand : les nourrissons présentent des quintes atypiques, avec bradycardie, et apnées. L'hyperlymphocytose est typique, mais elle peut être absente dans les formes modérées.

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Guillaume, 7 ans, est amené par ses parents aux urgences à 17h car il n'arrive plus à marcher. A l'interrogatoire, il est fébrile à 37.8°C depuis 9h du matin. A l'examen clinique des membres inférieurs vous notez une raideur importante de la hanche droite qui est "bloquée" avec un flessum de 50° et dont la tentative de mobilisation est très douloureuse. Quels examens préconisez-vous en urgence ? a. IRM de hanche b. Radiographie du bassin de face et de la hanche droite de profil c. Scintigraphie osseuse d. Echographie de la hanche droite e. Bilan biologique inflammatoire (NFS, CRP)

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L’infection ostéoarticulaire (arthrite septique et/ou ostéomyélite), doit être suspectée devant une impotence fonctionnelle aiguë d'un membre en climat fébrile. Le bilan sanguin inflammatoire est indiqué. L’échographie de hanche confirme le diagnostic d’’arthrite et recherche un abcès sous périosté en cas d’ostéomyélite. La radiographie de bassin et de hanche est habituellement normale à un stade précoce d’ostéomyélite mais elle est utuile à ce stade car elle recherche d’autres anomalies dans le cadre du diagnostic différentiel (fracture, tumeur). L’IRM confirmera (second temps) et précisera ultérieurement le diagnostic.

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Mr M (65 ans) est accompagnateur de Pêche au Gabon, il s'agit d'un expatrié. Vous avez fait le diagnostic d'accès palustre à Plasmodium falciparum. La parasitémie à 7%. Quelle est votre attitude? a. Transfert en réanimation b. Transfert en Maladies Infectieuses et Tropicales c. Instauration d'un traitement par quinine IV d. Instauration d'un traitement par artésunate IV e. Instauration d'un traitement per os par athéméter/luméfantrine'L

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'ictère et une parasitémie supérieure à 4 % sont des signes d'accès graves à plasmodium falciparum. Le traitement recommandé même chez la femme enceinte est l'artésunate IV.

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Parmi les propositions suivantes concernant l'infection chez l'asplénique, indiquez la(les) proposition(s) juste(s). a. L'asplénie se définit par l'absence anatomique de rate (congénitale ou post-chirurgicale le plus souvent) b. L'asplénie expose à des infections invasives graves à bactéries encapsulées c. Une antibiothérapie par céphalosporine de 3ème génération (ceftriaxone) est indiquée de façon probabiliste et urgente en cas de fièvre inexpliquée d. Le diagnostic d'aspergillose est à évoquer de façon prioritaire en cas de fièvre prolongée e. Une vaccination contre l'Haemophilus influenzae et le méningocoque est indiquée chez l'asplénique

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A. Non. Possibilité d'asplénie fonctionnelle (drépanocytose) B. Pneumocoque, H. influenzae, méningocoque D. Non, ce n'est pas le terrain (surtout chez le neutropénique) E. Contre le pneumocoque également

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Parmi les signes suivants, indiquez celui(ceux) évocateur(s) d’une urétrite masculine. a. Ecoulement méatique spontané b. Brûlures mictionnelles c. Fièvre (>38,5°C) d. Adénopathie inguinale e. Gros testicule indolore

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Pas de fièvre au cours d'une urétrite. Une adénopathie inguinale doit évoquer une infection associée (syphilis+). Gros testicule indolore=plutôt cancer...

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À propos des vaccins, la(les) quelle(s) de ces propositions est(sont) exacte(s) ? a. le vaccin de la varicelle est un vaccin vivant atténué b. les vaccins polysaccharidiques non conjugués éliminent le portage c. les vaccins polysaccharidiques conjugués sont contre-indiqués chez l’immunodéprimé d. l’adjonction d’aluminium est à l’origine d’une atteinte sévère: la myofasciite à macrophages e. l’adjonction d’aluminium permet d’augmenter l’efficacité des vaccins inertes

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, le vaccin anti-varicelleux est un vaccin vivant atténué, comme le vaccin anti-zona, le vaccin combiné rougeole oreillons rubéole, la fièvre jaune, le BCG, le rotavirus et le vaccin anti-grippal intra-nasal (non disponible en France) les vaccins polysaccharidiques non conjugués ne permettent pas la suppression du portage, qui est plus facilement obtenue avec les vaccins conjugués seuls les vaccins vivants sont contre-indiqués dans certains types d'immunosupression (biothérapie, corticothérapie à forte dose, VIH avec CD4 < 200, transplantation d'organe, chimiothérapie immunosuppressive ...) l'existence même de la myofasciite à macrophage est très discutée, son étiologie l'est encore plus (critères de la maladie discutables, absence de validité externe, tous les malades étant suivis par une même équipe publiant sur le sujet, résultats retirés de publication pour suspicion de fraude ...) l'aluminium est utilisé comme adjuvant depuis 1926 permettant une amélioration franche de la réponse immunitaire (pour en savoir plus : http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2013/10/adjuvants-vaccinaux-rapport-ANM1.pdf )

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Vous recevez en consultation Laura, une petite fille de 4 ans. Elle n'a pas d'antécédent particulier. Elle a eu ses derniers vaccins à 12 mois (ROR et méningocoque C). Les parents vous expliquent qu'elle a eu de la fièvre à 40 °C pendant 3 jours avec une toux et une conjonctivite. Depuis hier elle commence à avoir des boutons derrière les oreilles, par contre elle a un peu moins de fièvre. Lors de votre examen, vous retrouvez une conjonctivite bilatérale, une rhinorrhée. Sur le plan cutané vous retrouvez une éruption cutanée maculo-papuleuse. Vous supectez une rougeole. Quelle(s) est (sont), parmi les suivantes, la(les) proposition(s) juste(s)? a. Une confirmation paraclinique de la rougeole est indispensable Collège de pédiatrie 2017. Chapitre 39 p. 437 OUI car il s'agit d'une maladie à déclaration obligatoire. diagnostic par PCR salive ou sérum recherche d'IgM spécifique (salive, sérum) dosage IgG sur 2 prélèvements: recherche d'une séroconversion b. Il manque une dose vaccin ROR à Laura Collège de pédiatrie 2017. Chapitre 39/43 p. 436 oui le schéma vaccinal pour le ROR est de deux doses entre 12 et 18 mois - 1ère dose à 12 mois - 2ème dose entre 16 et 18 mois c. Il manque deux doses de ROR à Laura Collège de pédiatrie 2017. Chapitre 39/43 p. 436 le schéma vaccinal pour le ROR est de deux doses entre 12 et 18 mois - 1ère dose à 12 mois - 2ème dose entre 16 et 18 mois d. Aucune éviction scolaire n'est requise Collège de pédiatrie 2017. Chapitre 39 p. 438-439 l'éviction scolaire requise est de 5 jours après le début de l'éruption. Recherche systématique d'autres cas. e. Il s'agit d'une maladie à déclaration obligatoire

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Collège de pédiatrie 2017. Chapitre 39 p. 436-437 Il s'agit de la rougeole. Avec une phase d'invasion: fièvre élevée, catarrhe oculorespiratoire (conjoncitivite, rhinorrhée, toux) qui dure 2 à 4 jours. Puis une phase éruptive: exanthème maculopapuleux (non prurigineux, respectant des intervalles de peau saine, début derrière les oreilles puis extension vers la face et le reste du corps). Régression en 5 à 6 jours.

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Parmi les vaccins suivants, quels sont ceux qui sont vivants (ou atténués) ? a. vaccin papillomavirus humain (HPV) b. Vaccin coqueluche c. Vaccin rougeole d. vaccin rubéole e. vaccin rotavirus

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les vaccins atténués sont constitués d'agents infectieux entiers (virus ou bactéries) dont la virulence est réduite après mutation (vaccins vivants ou atténués). Ils se multiplient ainsi dans l'organisme pour augmenter la réponse immunitaire (en augmentant ainsi la quantité d'antigène présentée au système immunitaire) mais sous une forme peu ou pas virulente. Les vaccins atténués du calendrier actuel sont ; BCG, rougeole, oreillons, rubéole. Le vaccin rotavirus est également un vaccin vivant atténué. Sa recommandation au calendrier vaccinal a été suspendue en France en 2016.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Un enfant de 5 ans est emmené aux urgences par ses parents pour fièvre à 39,5°C. Il est de retour du Mali depuis 15 jours. Vous suspectez un paludisme. Quel(s) critère(s) de gravité recherchez-vous ? a. hyperglycémie > 2 g/l b. polyurie c. hyperleucocytose > 25000 /mm3 d. acidose métabolique e. ictère

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Réponses : page 477 FAUX, hypoglycémie < 2,2 mmol/l (page 477) FAUX, oligurie (insuffisance rénale avec diurèse < 12 ml/kg/j) FAUX VRAI bicar < 15 mmol/l, pH < 7,35 VRAI

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Concernant le paludisme, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ? a. un accès palustre grave doit être traité par quinine IV en 1ère intention b. un accès palustre simple à P. vivax peut être traité par chloroquine c. un accès palustre grave peut se compliquer de rupture de rate spontanée d. le suivi de la parasitémie s’effectue à J3, J7 et J28 e. la chimioprophylaxie anti-palustre est facultative pour les séjours dans les grandes villes africaines

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La présence d’un ou plusieurs signes de gravité clinico-biologiques impose l’avis d’un réanimateur et un traitement par artésunate IV. Les accès palustres simples à P. vivax et P. ovale peuvent être traités par chloroquine (à éviter si séjour en zone de résistance à la chloroquine) ou par les dérivés de l’artémisinine. Après un accès palustre grave (traité par artésunate), il existe un risque d’hémolyse retardée et le suivi recommandé s’effectue donc à J3, J7, J14, J21 et J28.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Un jeune homme de 17 ans consulte pour une fièvre associée à une asthénie très intense évoluant depuis 2 semaines. Parmi les signes cliniques ou biologiques suivants, indiquez celui(ceux) évocateur(s) d’une mononucléose infectieuse. a. Angine pseudo-membraneuse b. Exanthème maculo-papuleux lors d’une prescription d’amoxicilline c. Adénopathie jugulo-carotidienne isolée et indolore (4 cm de grand axe) d. Présence de monocytes activés sur le frottis sanguin e. Cytolyse hépatique (4-5 fois la normale)

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, D. Ce sont des lymphocytes T activés (syndrome mononucléosique) E. Hépatite présente dans 80% des cas

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Citez les mesures ayant prouvé leur efficacité pour diminuer le risque d’infection du site opératoire (ISO), une ou plusieurs réponses possibles a. Au moins une douche pré-opératoire b. Antibioprophylaxie pour toute intervention chirurgicale c. rasage des poils plutôt que tonte d. Désinfection de la peau saine avec antiseptique alcoolique e. Surveillance des infections du site opératoire

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Toutes les mesures ne sont pas efficaces certaines même peuvent augenter le risque d'ISO (cf rasage)

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Quels examens proposez-vous au partenaire d'un patient chez qui vous venez de diagnostiquer une infection par le VIH? a. Charge virale VIH b. Test combiné ELISA (sérologie et Ag p24) c. Western Blot VIH d. Test rapide d'orientation diagnostique VIH e. Dosage des lymphocytes CD4

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Nous sommes ici dans une situation à risque. Il faut donc réaliser un test combiné et répeter celui-ci 6 semaines après en cas de négativité.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Parmi les caractéristiques suivantes, laquelle(lesquelles) s’applique(nt) au chancre syphilitique? a. Il survient en moyenne 6 semaines après le contage b. Il est douloureux c. Il est à fond induré d. Il peut être asymptomatique e. Son traitement repose sur la ceftriaxone par voie intra-musculaire

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A 3 semaines B Indolore D Oui, notamment dans les formes extra-génitales (anale, pharyngée) E Péni G retard

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A propos des infections ostéo-articulaires, quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes est (sont) exacte(s)? a. la rifampicine est un antibiotique à bonne pénétration osseuse b. la durée de traitement des infections de prothèse est de 6 semaines c. la rifampicine a une activité anti biofilm d. en cas d’infection aigue post opératoire (<4 semaines), un lavage articulaire avec changement des pièces mobiles est recommandé e. Cutibacterium acnes peut être responsable d’infection de prothèse d’épaule

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La durée de traitement des infections de prothèses ostéo-articulaires est de 12 semaines.

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Un enfant de 7 ans se présente aux urgences pédiatriques pour une angine érythématopultacée. A l'accueil, il est fébrile à 38,7°C. Il se plaint d'une odynophagie. Il a des petites adénopathies cervicales bilatérales infra-centimétriques. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s)? a. Vous réalisez de façon systématique un test de diagnostic rapide streptococcique b. Vous réalisez un test de diagnostic rapide streptococcique si le score de MacIsaac est supérieur à 2 c. Vous prescrivez un traitement par amoxicilline en 1ère intention si le test de diagnostic rapide streptococcique est positif d. Vous prescrivez un traitement antibiotique car l'enfant est symptomatique e. Vous évoquez un phlegmon péri-amygdalien devant un bombement du pilier antérieur de l'amygdale

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Collège de pédiatrie 2017, chap 31 p. 346-348 le score de MacIsaac n'est pas validé chez l'enfant Un TDR streptococcique est indispensable pour affirmer l'origine bactérienne de l'angine chez l'enfant de plus de 3 ans. Chez les enfants de moins de 3 ans, l'angine est le plus fréquemment d'origine virale. Le TDR streptococcique est simple à réaliser, il s'agit d'un écouvillonnage sur la face interne des amygdales. Le phlegmon péri-amygdalien est une complication. A dépister devant une odynophagie importante avec un trismus et une otalgie. Le prise en charge est hospitalière avec une antibiothérapie IV +/- drainage chirurgical.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

Parmi les propositions suivantes sur les spondylodiscites bactériennes, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. Il s'agit d'une infection le plus souvent hématogène b. La fièvre est présente dans 50% des cas c. Le rachis dorsal est le plus souvent concerné d. L'absence de syndrome inflammatoire biologique élimine le diagnostic e. Le Scanner rachidien est l'examen de 1ère intention à visée diagnostique

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, C. Rachis lombaire (50% des cas) D. Le syndrome inflammatoire est insconstant E. IRM+ TDM en cas de contre-indication à l'IRM

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Une femme de 25 ans, sans antécédent, consulte pour un deuxième épisode de cystite aiguë. Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. Cette cystite peut évoluer dans 10-20% des cas vers une pyélonéphrite aiguë b. Un ECBU doit être effectué avant traitement c. Un traitement par fosfomycine trométamol est recommandé d. Un traitement par pivmécillinam en prise unique est indiqué e. Une fluoroquinolone est recommandé car cette classe d'antibiotique a une bonne biodisponibilité par voie orale

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A. Evolution rare vers la PNA B. Non, bandelette... D. Traitement de 5 jours E. Pas dans cette indication (impact sur le microbiote intestinal+)

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Mme P, 67 ans est hospitalisée dans votre service de cardiologie pour la prise en charge d'une endocardite infectieuse précoce, 6 mois après un remplacement valvulaire aortique par bioprothèse. Il s'agit d'une endocardite nosocomiale sur matériel, vous débutez donc en probabiliste un traitement par vancomycine et gentamicine par voie intraveineuse. Me P se traite habituellement à l'homéopathie et a très peur des effets secondaires des médicaments. Elle vous demande quels sont les effets secondaires possibles de ce traitement. Quelles sont les propositions vraies que vous pouvez délivrer à la patiente? a. Les deux antibiotiques sont néphrotoxiques b. La gentamicine est à l'origine du red man syndrome c. La toxicité des aminosides sera monitorée par le taux résiduel d. La toxicité des glycopeptides sera monitorée par le taux résiduel e. Une ototoxicité irréversible est possible avec les deux antibiotiques

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, les effets secondaires classiques sont à connaitre et à prevenir Red man syndrome: ES lié à l'injection trop rapide de vancomycine (effet de molécule et non de classe non présent avec la teicoplanine) taux residuel: toxicité pour les aminosides qui sont des ATB dose dependante. Taux residuel de glycopeptide= efficacité car ATB temps dependant

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A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Une jeune homme de 21 ans consulte son médecin traitant pour un tableau d'adénopathies cervicales bilatérales. Son bilan biologique met en évidence 10 000 GB par mm3, dont 50 % de lymphocytes, 35 % de neutrophiles, 15 % de grands lymphocytes hyperbasophiles. Quels examens biologiques sont utiles pour faire le bilan de ce syndrome mononucléosique? a. Sérologie CMV b. MNI-test c. Sérologie VIH d. Sérologie Toxoplasmose e. PCR EBV

A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'étiologie la plus fréquente est EBV donc MNI-test systématique. Par contre la PCR n'est pas nécessaire. Bien entendu sérologie VIH systématique, la toxoplasmose pourrait se discuter mais se révèle souvent par des ADP cervicales. Sérologie

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Un patient de 23 ans vous consulte pour des brûlures mictionnels et un écoulement au niveau du gland. Quelles propositions sont vraies. Une ou plusieurs réponses possibles a. Il s'agit d'une uréthrite b. L'agent infectieux le plus probable est Escherichia coli c. Une sérologie VIH 1 et 2 doit être démandée d. Un traitement minute doit être débuté après prélèvements e. le traitement repose sur une injection de benzathine benzyl penicilline

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Urethrite: il s'agit d'une IST. Faire sytématiquement le bilan d'IST complet. PCR chlamydia et gonocoque sur 1er jet d'urines puis traitement par azithromycine 1g et ceftriaxone 1 injection IM 500mg.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Parmi les propositions suivantes concernant le zona, laquelle(lesquelles) est(sont) juste(s) ? a. Il est lié à une réactivation de l’HSV (Herpes Simplex Virus) b. Il est plus fréquent au-delà de 50 ans c. Il peut révéler une hémopathie lymphoïde d. Il peut être prévenu par un vaccin vivant atténué e. Le valganciclovir par voie orale est le traitement de 1ère intention

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le zona est une réactivation du VZV. Il existe un vaccin vivant atténué (indiqué chez l'adulte de 65 à 74 ans). Le valganciclovir est un anti-CMV. Le traitement du zona repose sur le valaciclovir (ou aciclovir IV dans les formes graves).

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Parmi les antibiothérapies suivantes, indiquez celle(s) proposée(s) dans le traitement d'une endocardite à Enterococcus faecalis. a. Ceftriaxone (en monothérapie) b. Oxacilline+gentamicine c. Amoxicilline+gentamicine d. Ceftriaxone+gentamicine e. Amoxicilline+ceftriaxone

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A. Résistance naturelle des entérocoques aux céphalosporines E. Ceftriaxone possible malgré tout en association avec l'amoxicilline sur E. faecalis

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les situations suivantes, indiquez celle(s) constituant un(des) critère(s) d’hospitalisation pour la prise en charge d’un accès palustre à P. falciparum. a. Plaquettes 45 G/L b. Hémoglobine 10,6 g/dl c. Parasitémie 1,2% d. Personne vivant seule e. Personne éloignée d’un centre hospitalier

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Hospitalisation si hémoglobine < 10 g/dl, plaquettes < 50 G/L, parasitémie > 2%, créatinine > 150 umol/L

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Vous accueillez aux urgences Mr H. 77 ans qui se plaint d'hyperthermie et de douleurs lombaires d'horaire inflammatoire. Son médecin traitant vous l'adresse en suspectant une spondylodiscite. Il ne présente pas de signes de gravité. Quels examens paracliniques vous semblent utiles pour confirmer le diagnostic et aider au diagnostic étiologique? a. TDM du rachis lombaire b. IRM du rachis lombaire c. Pet-Scanner d. Hémocultures e. Radiographie simple du rachis lombaire

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le meilleur examen pour une spondylodiscite est l'IRM, à faire dès la suspicion. Pour le diagnostic étiologique, la référence reste la ponction biopsie vertébrale mais qui ne sera réalisable que lorsque le diagnostic sera confirmé, les hémocultures peuvent permettre de faire le diagnostic en cas de bactériémie plus rapidement que la ponction biopsie discale le temps d'obtenir l'examen, il faut donc toujours réaliser des hémocultures devant une suspicion de spondylodiscite, si elles sont positives à un germe responsable de spondylodiscite, la ponction biopsie ne sera pas nécessaire.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Parmi les symptômes suivants, le(s)quel(s) fait(font) partie des critères cliniques d’une maladie de Kawasaki ? a. léthargie b. conjonctivite purulente c. érythème des paumes et plantes d. gingivite e. stomatite

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Réponses : page 449 FAUX : enfant hyperirritable difficilement examinable FAUX : bilatérale, non exsudative et indolore VRAI FAUX VRAI

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Quels résultats vous attendez vous à avoir sur un liquide céphalo-rachidien prélevé chez un enfant atteint d'une méningite à pneumocoque ? a. Pléiocytose à polynucléaire neutrophiles b. Hyperglycorachie c. Hyperprotéinorachie d. Cocci gram positif e. Cocci gram négatif

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Pléiocytose à polynucléaires neutrophiles car il s'agit d'une infection bactérienne Hypoglycorachie et Hyperprotéinorachie car il s'agit d'une infection bactérienne Pneumocoque = cocci gram positif Méningocoque = Cocci gram négatif

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

Parmi les situations suivantes, indiquez celle(s) nécessitant une antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuse en cas de geste à haut risque infectieux. a. Porteur de prothèse valvulaire b. Antécédent d'endocardite infectieuse c. Infection par le VIH d. Traitement immunosuppresseur pour transplantation d'organe solide e. Cardiomyopathie hypertrophique obstructive

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Seules les cardiopathies à haut risque relèvent d'une antibioprophylaxie (tableau 149-2 page 76, Pilly-ECN).

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les propositions suivantes concernant la légionellose, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. L. pneumophila colonise les réseaux d’eau domestique b. Une transmission inter-humaine est habituelle c. La légionellose est une pneumopathie le plus souvent bénigne d. L’azithromycine est un traitement possible e. Il s’agit d’une infection à déclaration obligatoire

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, B. Non, pas de transmission interhumaine. Contamination par inhalation d'un aérosol infecté. C. Non, pneumopathie habituellement sévère D. Oui, dans les formes bénignes notamment

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Dans quelle situation faut-il envisager une antibioprophylaxie pour des soins dentaires (geste avec manipulation de la gencive ou effraction de la muqueuse) ? a. Patient porteur d’une prothèse valvulaire b. Patient immunodéprimé c. Patient porteur d’une insuffisance mitrale d. Patient porteur d’une cardiopathie congénitale cyanogène e. Antécédent d’endocardite infectieuse

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il n’y a pas lieu de réaliser une antibioprophylaxie dans d’autres situations que ces 3 là, notamment pas dans les valvulopathies ou les autres cardiopathies congénitales.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Une homme de 35 ans, homosexuel, se présente pour un chancre syphilitique génital. Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. Le traitement repose sur la pénicilline G retard par voie orale b. L'ensemble de ses partenaires sexuels doit être traité, même en l'absence de symptomatologie c. Un traitement par doxycycline est indiqué pendant 14 jours en cas d'allergie aux pénicillines d. Le suivi sérologique après traitement n'a pas d'intérêt e. Un dépistage sérologique du VIH et des hépatites virales (A,B,C) est indiqué

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A. Voie IM+ B. Pas de traitement si asymptomatique et sérologie négative. A surveiller néanmoins. D. Si! Il faut suivre la baisse du titre des Ac dans le temps (VDRL)

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A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les agents infectieux, indiquez celui(ceux) pouvant être responsable(s) d'une encéphalite. a. Virus de la rage b. Herpes simplex virus (HSV) c. Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) d. Treponema pallidum e. Borrelia burgdorferi

A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La rage est une encéphalite constamment mortelle. L'HSV est la 1ère cause d'encéphalite infectieuse.

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les protéines suivantes quelles sont celles dont la concentration sanguine augmente au cours de l’inflammation ? a. Serum amyloid A (SAA) b. Transthyrétine c. Alpha 2 globulines d. Haptoglobine e. Procalcitonine

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La transthyrétine est produite quasi exclusivement par le foie. Comme pour l'albumine, sa concentration sanguine diminue au cours de l'inflammation et de la dénutrition.

Maladies infectieuses

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Concernant les infections associées aux soins. Quelles sont les propositions vraies? a. Staphylococcus aureus est frequement impliqué dans les infections liées aux catheter b. Escherichia coli est l'agent infection le plus fréquent dans les infections documentées c. Une grippe ne peut pas être une infection associée aux soins d. La vaccination antigrippale est obligatoire pour le personnel hospitalier e. Clostridium difficile est un agent de diarrhées nosocomiales

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, cf cours question basique! La vaccination antigrippale est recommandée et non obligatoire

Maladies infectieuses

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les propositions suivantes concernant la vaccination anti-grippale de l’adulte, indiquez celle(s) qui est(sont) juste(s). a. C’est un vaccin vivant trivalent b. Il est contre-indiqué en cas d’allergie au gluten c. Il est indiqué chez la femme enceinte, sauf au 3ème trimestre d. Il est indiqué chez les personnes vivant avec le VIH e. Sa composition est définie chaque année par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A. Vaccin inactivé B. Allergie aux protéines de l'oeuf C. Pas de contre-indication chez la femme enceinte

Maladies infectieuses

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Un jeune homme de 25 vous consulte pour un érythème et une fièvre. Vous suspectez une rougeole. Quels sont les éléments en faveur de ce diagnostic : a. L’érythème démarre sur le tronc b. Il y a une atteinte de la muqueuse jugale à J3 définit par des taches blanchâtres sur une muqueuse érythémateuse c. Le patient est contagieux 15 jours après l’éruption d. La kératite est une complication de la rougeole e. La pneumonie interstitielle est une complication de la rougeole

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, La clinique apparait 2 à 4 jours après le contage avec fièvre, érythème maculo-papuleux débutant derrière les oreilles puis sur le visage, le tronc, les membres. Le signe de Koplik est pathognomonique. Le patient reste contagieux jusqu’à 5 jours après l’éruption et les complications sont neurologiques (encéphalites), pulmonaire (surinfections bactériennes ou pneumonie interstitielle rougeoleuse), hépatite cytolytique, kératite, trouble digestif sévère, surdité et la thrombopénie.

Médecine du travail

A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

Parmi les médecins suivants lequel établit l'aptitude médicale d'un salarié à un poste de travail dans une entreprise? a. Médecin conseil de la sécurité sociale b. Médecin du travail c. Médecin généraliste d. Médecin légiste e. Médecin traitant du salarié

A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, C'est uniquement le médecin du travail qui prononce un avis d'aptitude (Code du travail)

Médecine du travail

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

L'amiante. a. des travailleurs sont encore exposés à l'inhalation de poussières d'amiante en France b. l'amiante est un cancérogène pour l'homme c. l'inhalation de poussières d'amiante ne provoque pas de lésions bénignes de la plèvre d. le tabagisme augmente le risque de survenue d'un cancer broncho-pulmonaire chez les travailleurs ayant été exposés aux poussières d'amiante e. l'innhlation de poussières d'amiante peut provoquer la survenue d'un mésothéliome malin de la plèvre

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Devant le caractère cancérogène de l'amiante, son usage a été interdit en France. Cependant des matériaux contenant de l'amiante sont encore présents, en particulier dans des bâtments. Ainsi des travailleurs sont encore suscpetibles d'être exposés aux poussières d'amiante, comme par exemple les travailleurs qui réalisent le désiamantage d'un local ou la démolition d'un bâtiment désaffecté. L'inhlation de poussières d'amiante peut entrainer des cancers broncho-pulmonaires, dont le risque est accentué s'il existe une co-expositon au tabac, des mésothéliomes pleuraux, mais aussi du péricarde et du péritoine. L'inhlation de poussières d'amiante peut aussi entrainer des lésions qualifiées de bénignes, comme des plaques pleurales

Médecine du travail

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Quelles sont les propositos exactes concernant le rôle et missions du médecin du travail. Le médecin du travail : a. assure la surveillance de l'état de santé des travailleurs b. conduit les actions de santé au travail dans le but de préserver la santé physique des travailleurs c. conduit les actions de santé au travail dans le but de préserver la santé mentale des travailleurs d. conseille l'employeur afin de prévenir la consommation d'alcool et de drogue sur le lieu de travail e. conseille l'employeur sur les rénumérations des travailleurs

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le rôle et les misisons du médecin du travail sont définies dans le code du travail. Le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif Les missions : 1/ conduit les actions de santé au travai 2/ Conseille les employeurs, les travailleurs et leurs représentants et des services sociaux. 3/ assure la surveillance de l'état de santé des travailleurs 4/ participe au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire.

Médecine du travail

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Déclaration d'une maladie professionnelle.Une ou plusieurs propositions exactes. a. La victime supposée d’une maladie professionnelle déclare elle-même la maladie professionnelle à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) b. La victime supposée d’une maladie professionnelle doit déclarer la maladie professionnelle à son employeur c. L’employeur de la victime supposée d’une maladie professionnelle déclare la maladie professionnelle à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) d. Le médecin consulté par la victime supposée d’une maladie professionnelle établit un certificat médical initial (CMI) e. Le médecin conseil de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie est le seul médecin à établir le certificat médical initial (CMI)

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, la victime : déclare elle-même la maladie professionnelle à la CPAM (contrairement à un AT). si la victime est salariée, l'employeur lui remet à sa demande une attestation de salaire qui permettra le calcul des indemnités journalières (IJ). le praticien, librement choisi par l'assuré, qui évoque le lien de la maladie avec le travail actuel ou passé, établit un certificat médical initial (CMI) la CPAM instruit le dossier et en informe l'employeur et l'inspecteur du travail. Elle fait procéder à une enquête administrative afin de contrôler la réalité de l'exposition au risque. C'est le service médical qui reconnaît ou non la conformité des symptômes avec ceux mentionnés sur les tableaux de Maladies Professionnelles Indemnisables.

Médecine du travail

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Une maladie est reconnue comme Maladie Professionnelle Indemnisable par l'Assurance maladie lorsque : a. Elle remplit toutes les conditions d´un tableau de maladie professionnelle b. Elle survient après un accident du travail c. L´employeur reconnait le lien de causalité entre la maladie et travail de la victime d. Le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (C.R.R.M.P.) reconnait le lien de causalité entre la maladie et le travail de la victime e. Le médecin du travail reconnait le lien de causalité entre la maladie et travail de la victime

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le deux voies de reconnaissance d'une maladie professionnelle sont soit les tableaux de Maladies professionnelles soit le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (C.R.R.M.P).

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Quelles sont les réponses exactes ? La nature et l’importance des effets sur la santé d'une exposition externe d'origine professionnelle aux rayonnements ionisants (RI) dépendent : a. de la distance entre la source des RI et la personne exposée b. de la durée de l’exposition aux RI c. de l’heure de l’exposition aux RI d. de l’épaisseur des écrans protecteurs e. du type de RI

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Le mode d’exposition a une influence directe sur la nature et l’importance des effets sur l’organisme. La majorité des expositions d’origine professionnelle sont des expositions externes. L’exposition reçue par l’organisme dépend alors de : - la nature du rayonnement - la distance à la source : plus l’organisme est éloigné de la source d’exposition, moins la dose absorbée sera forte (varie en fonction inverse du carré de la distance : quand la distance double, la dose est divisée par 4) - la durée de l’exposition - l’épaisseur et la composition des écrans éventuels.

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

Maladie d'origine professionnelle. Parmi les propositions suivantes laquelle est inexacte : a. Une maladie d'origine professionnelle ne s’observe pas chez un patient à la retraite b. La présence d’un facteur de risque non professionnel de la maladie n'écarte pas l’origine professionnelle c. Le diagnostic d'une maladie d'origine professionnelle nécessite un interrogatoire professionnel du patient d. La rythmicité des signes cliniques de la maladie par le travail est un argument pour conclure à son origine professionnelle e. Une maladie d'origine professionnelle est la conséquence d'une exposition à un facteur de risque lié au travail

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, une maladie d'origine professionnelle peut survenir chez un patient retraité, étant la conséquence de l'expostion à un facteur de risque survenue dans le passé. C’est le cas, par exemple de la plupart des cancers d’origine professionnelle où l’exposition au cancérogène a eu lieu plusieurs années ou dizaines d’années avant le diagnostic, fait alors que le patient est à la retraite.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,

Une ou plusieurs propositions exactes. Le suivi individuel d'un salarié par un membre de l'équipe pluridisciplinaire d'un Service de Santé au Travail a comme objectifs de : a. contrôler le motif des arrêts de travail pour maladie b. dépister une maladie professionnelle c. donner des renseignements médicaux sur l’état de santé du salarié à l’employeur d. d'informer le salarié sur les risques professionnels asociés au poste de travail qu’il occupe e. sélectionner le salarié qui a les meilleures capacités physiques pour un poste de travail

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Le rôle des Services de Santé au Travail est un rôle de prévention (par exemple information sur les risques professionnels, dépister les effets du travail sur la santé = dépister des maladies professionnelles) et non de contrôle et non un rôle de sélection. Donner des renseignements médicaux sur l’état de santé du salarié à l'employeur représente une violation du secret médical et constitue un délit.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

La reconnaissance d'une maladie professionnelle (MP). Quelles sont les propositions exactes ? a. Dans le régime général de Sécurité Sociale, est présumée d'origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de MP b. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par la caisse primaire d'Assurance Maladie de la victime c. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par l´employeur de la victime d. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par le médecin du travail de la victime e. Le caractère professionnel ou non d'une maladie ne remplissant pas toutes les conditions d´un tableau de MP est déterminé par un Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (C.R.R.M.P.)

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, 1/ La première voie de reconnaissance de MP : les tableaux de MP. Pour qu'une maladie soit reconnue d'origine professionnelle il faut qu'elle soit désignée dans un tableau de MP et que toutes les conditions du tableau soient remplies. C'est la caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM) qui le vérifie avec l'avis du médecin conseil. 2/ la deuxième voie de reconnaissance est le CRRMP. Ce comité d'experts médicaux sera saisi par la CPAM lorsque toues les condtions d'un tableau ne sont pas remplies ou lorsque une maladie n'est pas citée dans un tableau mais elle est susceptible d'entrainer un taux d'IP au moins égal à 25%. Le CRRMP statue sur le lien entre la maladie et le travail de la victime. Cet avis s'impose à la CPAM.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Une ou plusieurs propositions exactes Le médecin du travail a. doit communiquer des données médicales d’un salarié à son employeur b. doit obtenir l'accord du salarié pour communiquer des données médicales à son médecin traitant sous forme d'un courrier c. communique des données médicales du salarié à ses collègues de travail si le salarié présente une maladie de pronostic grave d. est soumis au secret médical e. n’est pas tenu au secret médical lorsqu’il s’adresse aux délégués du personnel d’une entreprise

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le secret médical s'impose à tous les médecins et donc au médecin du travail. Le secret "partagé" entre plusieurs professionnels de santé est possible pour assurer la continuité des soins ou pour déterminer la meilleure prise en charge possible. Cependant cela ne concerne pas les relations entre le médecin traitant et le médecin du travail. Ces médecins peuvent échanger des informations concernant le salarié / patient mais avec l'accord de celui-ci et en donnant au salarié / patient les informations à transmettre (sous forme d'un courrier). Libre à lui de les communiquer ou pas au médecin trataint ou au médecin du travail. Enfin il existe des dérogations légales au secret médical (voir cours de Médecine Légale) mais qui ne concerne pas la relation médecin du travail -médecin traitant

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Un salarié, en arrêt depuis 3 mois, sollicite une visite de pré-reprise auprès du médecin du travail. Quelles sont les propositions exactes ? a. L'intérêt d'une visite de pré-reprise est de laisser du temps avant la date de reprise du travail pour rechercher les solutions les plus adaptées afin de favoriser la reprise du travail b. Un des objectifs du médecin du travail lors de cette visite est d'évaluer les capacités de travail du salarié selon les éléments médicaux dont il dispose c. Le médecin traitant du salarié doit transmettre les éléments médicaux directement au médecin du travail d. Le médecin du travail transmet ses préconisations, sans l'accord du salarié, à l'employeur e. Le médecin du travail transmet ses préconisations, avec l'accord du salarié, à l'employeur

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A l'issue d'un arrêt de travail pour maladie une adaptation du poste de travail ou un changement de poste de travail peut être nécessaire lors de la reprise du travail. Ces propositions pourront se faire après une visite de pré-reprise avec le médecin du travail. Cette visite ne peut se réaliser qu’à l’initiative du patient, de son médecin traitant ou du médecin conseil. Il est donc important que le médecin traitant informe son patient de cette possibilité. Le médecin tractant remettra à son patient les éléments médicaux qui à son tour, si il le souhaite, les remettra au médecin du travail (respect du secret médical). Mais afin que les propositions du médecin du travail soient pertinentes il est souhaitable qu'il dispose des éléments médicaux qui ont expliqué l'arrêt de travail. . Cette visite de pré-reprise est en principe réservée pour les patients qui sont en arrêt de travail de plus de 3 mois. Le rôle du médecin du travail lors de cette visite est d'évaluer, d'une part, les capacités de travail du patient, selon les éléments médicaux dont il dispose, et d’autre part, les contraintes du poste de travail et d'en déduire des préconisations pour l'aménagement du poste, le changement de poste ou la formation professionnelle du patient le cas échéant. Le médecin du travail transmettra ainsi ses préconisations, avec l'accord du salarié, à l'employeur.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable,

Parmi les propositions suivantes, lesquelles entrent dans la définition d'un accident du travail selon le Code de la sécurité sociale : a. il s'agit d'un accident impliquant toujours une machine industrielle b. il s'agit d'un accident n'entrainant pas de lésion psychique c. il s'agit d'un accident survenu à l´occasion du travail d. il s'agit d'un accident survenu à un salarié e. il s'agit d'un accident survenu par le fait du travail

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable, Selon le Code de la Sécurité sociale « est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, à toute personne salariée ...». C'est un fait accidentel à l'origine d'une lésion corporelle (par exemple une fracture, une plaie, une entorse...) ou psychique (par exemple un stress post-tramatique) Le fait accidentel peut être de nature diverse (chute, coupures, projection d'un produit chimique caustique...) et ainsi n'implique pas uniquement une machine industrielle

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Une femme enceinte susceptible d’être exposée aux rayonnements ionisants (RI) au travail Une ou plusieurs propositions exactes. a. doit être incitée à déclarer le plus précocement possible son état de grossesse à son employeur b. doit être informée de l’absence d’effets néfastes des RI sur l’embryon lors des 3 premiers mois de grossesse c. doit être informée des effets néfastes des RI sur le fœtus par le médecin du travail d. ne doit pas être exposée aux RI les trois ans suivants l'accouchement e. ne doit pas être exposée au-delà de la valeur limite d’exposition réglementaire pour la période située entre la déclaration de grossesse et l’accouchement

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il est important que la femme enceinte annonce sa grossesse au plus tôt à son employeur afin que celui-ci prenne les mesures nécessaires de radioprotection Les effets néfastes des RI sur l’embryon ou le fœtus sont possibles à tous les stades de la grossesse, mais sont de nature différente selon les périodes de la grossesse. Une femme enceinte ne doit pas être exposée à une dose supérieure à 1 mSv de la déclaration de la grossesse à l’accouchement

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Asthme en relation avec le travail. Une ou plusieurs propositions exactes : a. l'asthme professionnel récidive à toute nouvelle exposition à l'agent allergène professionnel b. les farines sont parmi les principaux allergènes respiratoires professionnels c. les coiffeurs sont parmi les principales professions à risque d’asthme en relation avec le travail d. le diagnostic d’asthme est avant tout clinique et il doit être confirmé par des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) e. les explorations fonctionnelles respiratoires réalisées lors d'un asthme en relation avec le travail objective un syndrome restrictif

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L’asthme en relation avec le travail représente environ 10 à 15% des asthmes chez l'adulte en population générale. Le diagnostic d’un asthme en relation avec le travail est difficile et souvent long. Il faut : 1/ Affirmer le diagnostic d’asthme (Le diagnostic d’asthme est avant tout clinique. Celui-ci doit être confirmé par des explorations fonctionnelles respiratoires objectivant un syndrome obstructif réversible ou non, et/ ou par un test d’hyperréctivitébronchique non spécifique) 2/ Affirmer l’origine professionnelle de l’asthme, la rythmicité par le travail est un élément à rechercher 3/ Identifier la (les) agent(s) étiologique(s) potentiel(s). L’enquête est parfois négative, ce qui n’éimine pas forcément une origine professionnelle de cet asthme. Principales professions à risque d’asthme en relation avec le travail et leurs allergènes - Boulangers-pâtissiers : principalement les farines de céréales (blé, seigle, son…) ... - Métiers de la santé et de la petite enfance (crèches notamment) : en particulier latex des gants, ammonium quaternaires et amines aliphatiques utilisés dans les produits de désinfection… - Coiffeurs : persulfates alcalins utilisés comme produit de décoloration capillaire, latex des gants… - Peintres au pistolet dans l'industrie automobile : isocyanates entrant dans la composition des peintures polyuréthannes… - Travailleurs du bois (menuisiers, ébénistes, charpentiers, luthiers.) : poussières de bois, colles (colophane, formaldéhyde), vernis (isocyanates, chrome) - Métiers du nettoyage : acariens, latex des gants, ammonium quaternaires, amines aliphatiques. .

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

La victime d'un accident du travail bénéficie : (quelles sont les propositions exactes?) a. de l'exonération du ticket modérateur et tiers payant b. de la gratuité des soins en ce qui concerne les frais chirurgicaux c. de la gratuité de tous les transports en commun d. d'indemnités journalières (IJ) versées en cas d'arrêt de travail e. de la gratuité de produits alimentaires de première nécessité

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La réparation est identique pour les accidents de travail et les maladies professionnelles. Elle comporte une indemnisation en espèces, des prestations en nature et une indemnisation de l’incapacité. La victime en bénéficie pendant toute la durée d'arrêt de travail en AT-MP et/ou des soins (s'il n'y a pas arrêt de travail). Les soins doivent être en rapport avec les lésions de l'accident de travail ou de la maladie professionnelle. prestations en nature : l'exonération du ticket modérateur et tiers payant. La victime bénéficie ainsi de la gratuité des soins en ce qui concerne les frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques, matériels de prothèse et orthèse, ainsi que la rééducation fonctionnelle et professionnelle. prestations en espèces : indemnités journalières (IJ) versées en cas d'arrêt de travail en ATMP. une indemnisation de l’incapacité selon les séquelles physiques uniquement. En aucun cas les transports en commun ou des produits alimentaires sont gratuits pour les victimes d'AT/MP.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

définition d'un accident du travail (AT) selon le Code de la sécurité sociale. Une ou plusieurs propositions exactes ? a. Il s'agit d'un accident survenu à l’occasion du travail b. Il s'agit d'un accident survenu à une personne salariée c. Il s'agit d'un accident survenu par le fait du travail d. Il s'agit d'un accident n'entrainant pas de lésion psychique e. Il s'agit d'un accident n'entrainant pas de lésion physique

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Il faut un fait accidentel : Il s’agit généralement d’une cause extérieure violente et soudaine qui, à l’occasion du travail, est à l’origine d’une lésion corporelle (chute d’une poutrelle sur un salarié par exemple) ou psychique. Pendant le temps de travail L’accident ne pose pas de problème d’interprétation lorsqu’il survient au poste de travail habituel du salarié. Toutefois, la jurisprudence considère désormais que constitue « un AT, tout accident survenu chez un travailleur alors qu’il est soumis à l’autorité ou à la surveillance de son employeur ». C’est le cas pour un salarié en mission (voyage professionnel, rendezvous chez un client, par exemple), lors du passage au parking, au vestiaire, lors de la pause repas dans les locaux de l’entreprise affectés à cet effet...

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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,

L'examen médical périodique d'un salarié a comme objectif (s) de : a. contrôler le motif des arrêts de travail pour maladie b. dépister une maladie professionnelle c. donner des renseignements médicaux sur l’état de santé du salarié à l’employeur d. établir l’aptitude médicale du salarié au poste de travail qu’il occupe e. sélectionner le salarié qui a les meilleures capacités physiques pour un poste de travail

A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, donner des renseignements médicaux sur l’état de santé du salarié à l'employeur représente une trahison du secret médical et constitue un délit

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

A la suite d'un accident du travail (AT) reconnu, entrainant des conséquences sur la santé de la victime, un taux d'incapacité (IP) permanente est défini pour permettre la réparation de ces conséquences. Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont vraies? a. le taux d´IP est fixé une fois que le certificat médical final de consolidation est rédigé b. le taux d´IP est défini par le médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie c. le taux d´IP est égal à 10% lorsque le certificat médical final conclut à une guérison d. un taux d'IP supérieur ou égal à 10 % permet le versement d'une rente à la victime jusqu'à la fin de sa vie e. un taux d'IP inférieur à 10 % permet le versement d'une rente à la victime jusqu'à sa retraite

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Après la réception du certificat de consolidation, c'est à dire lorsque les lésions se fixent et prennent un caractère permanent, seul le médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie propose ce taux d'incapacité. Il est défini selon un barême indicatif et tient compte principalement de la nature de l'infirmité, mais aussi d'autres éléments comme par exemple l'âge, l'état général, les aptitudes professionnelles. Ne pas confondre avec l'incapacité totale de travail (ITT) qui est une notion purement pénale qui est définie dans un autre contexte, par exemple à la suite d'une agression, et qui peut être proposée par un médecin légiste. Un taux d'IP est fixé si l'AT si le médecin traitant constate après la consolidation des séquelles entraînant une incapacité permanente. Après un certificat médical de guérison il y a dispartion apparente des lésions et par définition celles-ci n'entrainent aucune incapacité, et ainsi, le taux d'IP est égal à 0% Si le taux d'IP est supérieur ou égal à 10% une rente est versée jusqu'au décés de la victime.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

A la suite de la reconnaissance d'une maladie professionnelle, un taux d'incapacité permanente (IP) est déterminé notammant selon les séquelles. Le taux d'IP : a. est défini par le médecin du travail de la victime de la maladie professionnelle b. est défini par un médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie c. est défini par un médecin légiste d. supérieur ou égal à 10 % permet le versement d'une rente à la victime jusqu'à la fin de sa vie e. supérieur ou égal à 10 % permet le versement d'une rente à la victime jusqu'à sa retraite

A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Après la réception du certificat de consolidation, c'est à dire lorsque les lésions se fixent et prennent un caractère permanent, seul le médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie propose ce taux d'incapacité. Il est défini selon un barème indicatif et tient compte principalement de la nature de l'infirmité, mais aussi d'autres éléments comme par exemple l'âge, l'état général, les aptitudes professionnelles. Ne pas confondre avec l'incapacité totale de travail (ITT) qui est une notion purement pénale qui est définie dans un autre contexte, par exemple à la suite d'une agression, et qui peut être proposée par un médecin légiste. Si le taux d'IP est supérieur ou égal à 10% une rente est versée jusqu'au décès de la victime.

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Parmi les médecins suivants, lequel assure la surveillance médicale des salariés d'une entreprise? a. Le médecin du travail de l’entreprise b. Le médecin traitant du salarié c. Un médecin conseil de la sécurité sociale d. Un médecin légiste e. Un médecin de Santé publique

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Selon le Code du travail, la surveillance médicale des salariés d'une entreprise est uniquement assurée par le médecin du travail et seuls ses avis sont pris en compte par l'employeur

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Service de santé au travail (SST). Une proposition exacte. a. Le Code du travail impose à tout employeur ayant au moins un salarié d’organiser ou d’adhérer à un SST b. Les SST sont financés par l'Assurance Maladie c. Les SST sont financés par les salariés d. Les SST n'emploient pas de médecin du travail e. Les SST n'exercent pas des actions directement sur le milieu de travail.

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Afin d’assurer le suivi médical des salariés, le Code du travail impose à tout employeur ayant au moins un salarié d’organiser ou d’adhérer à un SST. Les SST sont financés par les employeurs. Les SST ont pour mission de conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants, afin d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail. Les missions sont assurées par une équipe pluridisciplinaire de santé au travail (infirmiers, préventerus, psychologues...) comportant des médecins du travail, qui animent et coordonnent l'équipe pluridisciplinaire.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Quels sont les propositions exactes ? Les cancers d’origine professionnelle a. Les cancers du nasopharynx ne sont jamais d’origine professionnelle b. La fraction de risque attribuable aux facteurs de risque professionnels varie d’un site de cancer à un autre c. Un cancer du poumon chez un fumeur élimine l’origine professionnelle d. Un mésothéliome pleural est lié à une exposition professionnelle antérieure à l’amiante e. La majorité des cancers liés au travail apparaissent après la cessation de l’activité professionnelle

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les cancers du nasoparynx peuvent être d’origine professionnelle, par exemple exposition à l'amiante. La fraction de risque attribuable aux facteurs de risque professionnels varie d’un site de cancer à un autre : elle est élevée pour les cancers du poumon du fait de nombreux cancérogènes professionnels pour le poumon, moins élevée pour d'autres cancers comme les leucémies. Un cancer du poumon chez un fumeur élimine l’origine professionnelle: non les deux associés augmentent le risque de survenue. Un mésothéliome pleural est lié à une exposition professionnelle antérieure à l’amiante ; l'amiante est l'étiologie principale et essentielle. La majorité des cancers liés au travail apparaissent après la cessation de l’activité professionnelle: oui c'est pour celtte raison que le suivi post-professionnel a été mis en place.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Parmi les pathologies suivantes lesquelles peuvent être liées a une exposition à l'amiante? a. l'asbestose b. le mésothéliome c. le cancer bronchique primitif d. la sillicose e. les plaques pleurales

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, l'asbestose est une pneumopathie interstitielle liée à l'amiante la silicosi est liée à la sillice le mésothéliome et le cancer bronchique peuvent être liés à l'amiante, l'amiante est d'ailleurs un facteur de risque de cancer bronchique

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les pathologies suivantes, la(les)quelle(s) peu(ven)t résulter d'une exposition professionnelle ? a. Cancer broncho-pulmonaire b. Pneumopathie interstitielle diffuse c. Cancer pleural d. Asthme e. BPCO

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Réponse: Toutes sont justes. Une exposition professionnelle à des substances inhalées peut donner lieu à des pathologies cancéreuses (CBP, plèvre : amiante +) ou non (asthme, BPCO: ex. boulanger, agriculteurs..., PID: amiante, fer, béryllium...)

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Quelles sont les propostions exactes concernant la reconnaissance d'une maladie professionnelle (MP) : a. Dans le régime général de Sécurité Sociale, est présumée d'origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de MP b. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par la caisse primaire d'Assurance Maladie de la victime c. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par l´employeur de la victime d. Le caractère professionnel ou non d'une maladie est déterminé par le médecin du travail de la victime e. Le caractère professionnel ou non d'une maladie ne remplissant pas toutes les conditions d´un tableau de MP est déterminé par un Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (C.R.R.M.P.)

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, 1/ La première voie de reconnaissance de MP : les tableaux de MP. Pour qu'une maladie soit reconnue d'origine professionnelle il faut qu'elle soit désignée dans un tableau de MP et que toutes les conditions du tableau soient remplies. C'est la caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM) qui le vérifie avec l'avis du médecin conseil. 2/ la deuxième voie de reconnaissance est le CRRMP. Ce comité d'experts médicaux sera saisi par la CPAM lorsque toues les condtions d'un tableau ne sont pas remplies ou lorsque une maladie n'est pas citée dans un tableau mais qu' elle est susceptible d'entrainer un taux d'IP au moins égal à 25%. Le CRRMP statue sur le lien entre la maladie et le travail de la victime. Cet avis s'impose à la CPAM.

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Une ou plusieurs propositions exactes Une femme enceinte susceptible d’être exposée aux rayonnements ionisants (RI) au travail a. doit être incitée à déclarer le plus précocement possible son état de grossesse à son employeur b. doit être informée de l’absence d’effets néfastes des RI sur l’embryon lors des 3 premiers mois de grossesse c. doit être informée de l’absence d' effets néfastes des RI sur le fœtus d. ne doit pas être exposée aux RI les trois ans suivants l'accouchement e. ne doit pas être exposée au-delà de la valeur limite d’exposition réglementaire dans les 3 deniers mois de la grossesse

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il est important que la femme enceinte annonce sa grossesse au plus tôt à son employeur afin que celui-ci prenne les mesures nécessaires de radioprotection au plus tôt Les effets néfastes des RI sur l'embyon ou le foetus sont possibles à tous les stades de la grossesse, mais sont de nature différente selon les périodes de la grossesse. Une femme enceinte ne doit pas être exposée à une dose supérieure à 1 mSv de la déclaration de la grossesse à l’accouchement

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Parmi les médecins suivants, le(s) quel(s) réalise(nt) l'examen médical périodique des salariés d'une entreprise? a. le médecin traitant du salarié b. le médecin du travail de l’entreprise c. le médecin conseil de la sécurité sociale d. un médecin légiste e. un médecin de Santé publique

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Selon le Code du travail, seul le médecin du travail réalise cet examen et plus généralement réalise tous les examens médicaux qui définissent l'aptitude au poste de travail d'un salarié dans une entreprise

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Un patient exerçant le métier de maçon présente une sciatique par hernie discale. Pour que cette maladie soit reconnue comme maladie d'origine professionnelle par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) au titre du tableau n°98, il faut que : (Une ou plusieurs propositions exactes) a. l'employeur fasse une déclaration de maladie professionnelle b. la chirurgie soit la seule solution thérapeutique c. Le patient fasse au préalable une déclaration de maladie professionnelle auprès de la CPAM d. le traitement médicamenteux soit inefficace e. les caractéristiques de la sciatique que présente ce patient répondent aux critères du tableau de maladie professionnelle n°98

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il faut bien sûr que le patient déclare auprès de la CPAM pour que son dossier soit instruit C'est la victime (le patient) qui déclare et non l'employeur La maladie sera reconnue comme d'origine professionnelle si les critères exigés par le tableau auquel il est fait référence dans le certificat médical initial soient respectés

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Le certificat médical final descriptif rédigé à la fin d'une période de soins à la suite d'un accident du travail, est qualifié de certificat médical de : (Une ou plusieurs propositions exactes) a. Consolidation, lorsque les lésions prennent un caractère permanent b. consolidation lorsque les lésions s'aggravent c. Consolidation lorsque la reprise du travail est impossible d. Guérison, lorsqu'il y a disparition apparente des lésions e. Guérison, lorsque la victime déclare ne plus avoir de lésions

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le médecin consulté par la victime d'un AT établira à la fin des soins : - un certificat médical final descriptif décrivant les séquelles éventuelles en cas de consolidation - ou attestant de la guérison. Ce CMF permettra au médecin conseil de la CPAM de fixer un taux d’incapacité permanente (IP) en cas de consolidation avec séquelles et donc une indemnisation (rente ou capital en fonction du taux d’IP)

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable,

Parmi les propositions suivantes, lesquelles entrent dans la définition d'un accident du travail selon le Code de la sécurité sociale : a. il s'agit d'un accident impliquant toujours une machine industrielle b. il s'agit d'un accident n'entrainant pas de séquelle physique c. il s'agit d'un accident survenu à l´occasion du travail d. il s'agit d'un accident survenu à un salarié e. il s'agit d'un accident survenu par le fait du travail

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable, Selon le Code de la Sécurité sociale « est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, à toute personne salariée ...». C'est un fait accidentel à l'origine d'une lésion corporelle ou psychique. Le fait accidentel peut être de nature diverse (chute, coupures, projection d'un produit chimique caustique...) et ainsi n'implique pas uniquement une machine industrielle

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Une maladie est reconnue comme Maladie Professionnelle Indemnisable par l'Assurance maladie lorsque : a. elle remplit tous les critères d´un tableau de maladie professionnelle b. Elle survient après un accident du travail c. L´employeur reconnait le lien de causalité entre la maladie et travail de la victime d. Le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (C.R.R.M.P.) reconnait le lien de causalité entre la maladie et le travail de la victime e. Le médecin du travail reconnait le lien de causalité entre la maladie et travail de la victime

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, les deux voies de reconnaissance d'une maladie professionnelle sont soit les tableaux de Maladies professionnelles soit le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (C.R.R.M.P).

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Les maladies professionnelles. Une ou plusieurs propositions exactes a. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) liés aux travaux répétitifs représentent la première famille de pathologies professionnelles reconnue en maladie professionnelle en terme de fréquence b. Le syndrome du canal carpien d'origine professionnelle fait partie des troubles musculo-squelettiques reconnues en maladie professionnelle c. Des plaques pleurales observées chez un fumeur, ayant été exposé professionnellement à l'amiante, ne sont pas reconnues en maladie professionnelle d. Une hépatite virale B survenant chez un (e) infirmier (ière) sera reconnu en une maladie professionnelle e. Une hépatite virale B survenant chez un pneumologue ne sera pas reconnu en une maladie professionnelle

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le travail peut avoir des effets néfastes sur la santé des travailleurs et certains de ces effets peuvent être reconnus en maladie professionnelle. Les TMS (tendinopathie de la coiffe des rotateurs, syndrome du canal carpein...) sont les maladies les plus fréquemment reconnues en maladie professionnelle. Le fait d'être fumeur n'est pas un obstacle pour la reconnaissance d'une pathologie liée à une expositon professionnelle à l'amiante (notion de présomption d'origine) Une hépatite virale B chez un personnel de soins est présumée d'origine profesisonnelle. La vaccination et le respect des règles d'hygiène ont réduit sensiblement la prévalence de cette maladie parmi les personnels de soins.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Selon la défintion du Code de la sécurité sociale, un accident du travail est un accident : a. n'entrainant pas de lésion physique b. n'entrainant pas de lésion psychique c. survenu à l'occasion du travail d. survenu à une personne salariée e. survenu par le fait du travail

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Lorsqu'un acident est reconnu comme accident du travail, le fait accidentel a par définition toujours un lien avec le travail, par conséquent "un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail". L'accident du travail survenu à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Pour parler d'accident du travail au sens du Code de la sécurité sociale, le fait accidentel doit entrainer l'apparition d'une lésion qu'elle soit physique, par exemple une brûlure, une coupure, une entorse...ou qu'elle soit psychique, par exemple un choc émotionel faisant suite à une aggression.

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

Accident du travail (AT). Une ou plusieurs propositions exactes. a. Un AT désigne un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée b. Si l’AT est survenu sur le lieu du travail et pendant le temps de travail de la personne salarié, la relation entre le travail et la lésion est supposée établie c. l’employeur peut contester la relation entre le travail et la lésion observée chez la personne salariée d. Le médecin du travail peut contester la relation entre le travail et la lésion observée chez la personne salariée e. Le médecin traitant décide de la relation entre le travail et la lésion observée chez la personne salariée

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Définition de l’AT : "Est considéré comme accident du travail quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise." Cette définition suppose l’existence d’un fait accidentel, d’une lésion et d’un lien entre le fait accidentel, la lésion, et le travail. Si l’AT est survenu sur le lieu du travail et pendant le temps de travail de l’intéressé, la relation entre le travail et la lésion est supposée établie et le salarié n’a pas à faire la preuve du lien : c’est le principe de la présomption d’imputabilité. Mais l’employeur ou la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) peuvent contester l'AT, c’est à eux alors de faire la preuve de l’absence de lien ,entre le travail et les lésions. Le médecin du travail n'intervient pas dans cette procédure d'AT Le rôle du médecin traitant est de faire un certificat médical descriptif des lésions observées mais en aucun cas de décider si c’est un accident de travail ou non, c'est à dire de la relation entre le fait accidentel et les lésions qu'il a observées. C'est l’Assurance Maladie qui décide de la relation et donc de la reconnaissance de l'AT

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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,

(Une ou plusieurs propositions exactes) Parmi les propositions suivantes, lesquelles entrent dans la définition d'un accident du travail selon le Code de la sécurité sociale : a. Il s'agit d'un accident survenu à l'occasion du travail b. Il s'agit d'un accident survenu par le fait du travail c. Il s'agit d'un accident impliquant toujours un tiers d. Il s'agit d'un accident n'entrainant pas de séquelle physique e. Il s'agit d'un accident n'entrainant pas de trouble psychique

A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La définition de l’accident du travail dans le Régime général de sécurité sociale, est donnée par l’article L.411 du Code de la Sécurité Sociale : "Est considéré comme accident du travail quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise." 1 Un fait accidentel 2 Une lésion (physique, psychique) 3 Pendant le temps de travail 4 Notion de présomption d’imputabilité

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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Un confrère médecin du travail vous appelle "en urgence" pour vous demander votre avis sur "son cas". Il vous explique qu'il est anormalement fatigué depuis 1 mois et qu'il s'est donc fait faire une prise de sang, avec un bilan biologique sanguin et urinaire "complet". L'ensemble est globalement normal, d'après lui, en dehors de la positivité des anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA) en immunofluorescence, avec un aspect périnucléaire, et sans spécificité anti-myélopéroxydase (MPO) ou protéinase 3 (PR3). Il est particulièrement inquiet d'avoir une vascularite à ANCA, et vous demande ce que vous en pensez. De votre côté, vous savez qu'il y a par ailleurs de gros problèmes d'effectifs en Médecine du Travail en ce moment, et que le personnel médical est soumis à une charge de travail plus importante qu'à l’accoutumée. a. Vous le rassurez sur l'absence vraisemblable de vascularite à ANCA, l'asthénie n'était pas un symptôme très spécifique b. Vous ne le rassurez pas car la présence d'ANCA en immunofluorescence est très évocatrice de vascularite à ANCA c. Vous lui expliquez qu'il faut une preuve histologique pour trancher, et que vous allez organiser une consultation en ORL d. Vous lui expliquez que vous ne pouvez pas vous prononcer en l'absence d'imagerie des sinus e. Vous lui expliquez que vous ne croyez pas à une vascularite à ANCA, mais que la biologique évoque un lupus érythémateux systémique

A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il faut évidemment rassurer votre confrère médecin du travail, l'asthénie isolée n'étant pas un symptôme justifiant la prescription d'ANCA d'une part, et la seule positivité en immunofluorescence n'étant pas très spécifique (la présence d'anti-PR3 l'aurait été un peu plus, mais quoiqu'il en soit, il faut toujours). Il faut donc limiter les examens complémentaires au maximum (après avoir évidemment vérifié qu'il n'y avait aucun autre symptôme clinique ou biologique, notamment au niveaux urinaire), d'autant que le contexte professionnel semble ici pouvoir expliquer une asthénie inhabituelle. Enfin, il ne faut pas confondre ANCA (test utilisé dans le bilan des vascularites) et ACAN (test utilisé dans le bilan des connectivites, comme le lupus).

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

Dans la sarcoidose, citez parmi les propositions suivantes, les trois réponses qui caractérisent un syndrome de Löfgren : a. Une méningite lymphocytaire b. Une atteinte articulaire inflammatoire c. Une lymphadénopathie hilaire bilatérale d. Une atteinte ORL e. Un érythème noueux

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L’association érythème noueux et lymphadénopathie hilaire bilatérale constitue le syndrome de Löfgren qui peut être accompagné de fièvre, d’arthralgies ou d’arthrite, d’uvéite et d’atteinte pulmonaire parenchymateuse. Il n’ y a aucune indication à une corticothérapie orale.

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Parmi les anomalies suivantes, lesquelles pouvez vous voir en cas de réaction inflammatoire? a. Une élévation de la C réactive protéine b. Une élévation des anticorps anti SSA c. Une diminution de la protéine serum amyloid A d. Une polynucléose sanguine e. Une thrombocytopénie

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, a- vrai b-non c'est une élévation de la protéine SAA (serum amyloid A) c- non élévation (cf commentaire ci dessus) d-oui, élévation des polynucléaires neutrophiles e-faux, plutôt une thrombocytose

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Parmi les anticorps suivants, le(s)quel(s) est(sont) évocateur(s) du diagnostic de granulomatose avec polyangéite (GPA)? a. anti-nucléaires b. anti-centromères c. anti-cytoplasmes des polynucléaires neurophiles d. anti-membranes basales glomérulaires e. anti-topoisomérases

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, A : connectivites-non spécifique B : sclérodermie (forme limitée) D : good pasture E : sclérodermie ssytémique (forme diffuse)

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi ces réponses, la(les)quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? Ces signes sont des critères diagnostiques du syndrome des antiphospholipides : a. Une fausse couche à 8 semaines d’aménorrhée b. Une pré-éclampsie entraînant un accouchement à 33SA c. Une thrombose veineuse superficielle d. Une thrombose veineuse profonde e. Une thrombose artérielle

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Clinique Biologique Thrombose veineuse Présence d’un anticoagulant lupique objectivé sur 2 tests : -Rosner -Venin de vipère Russel (dRVVT) Thrombose artérielle Anti cardiolipine (IgG ou IgM) > 40UGPL ou >99e percentile Microthrombose histologique sans inflammation vasculaire Anti béta2GPI (IgG ou IgM) > 99e percentile Obstétrical : -3FCS < 10 SA -1FCS > 10 SA -1 prématurité < 34SA pour insuffisance placentaire Recontrôlé positif à S12 Critères SAPL

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Parmi les propositions suivantes concernant le Déficit Immunitaire Commun Variable de l’Adulte, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) ? a. c’est le déficit immunitaire primitif symptomatique le plus fréquent chez l’adulte b. le taux sanguin de lymphocytes B est constamment effondré c. il peut se compliquer de maladies auto-immunes d. on peut l’évoquer lors d’un diagnostic de sarcoidose e. il est caractérisé par une baisse des lymphocytes B mémoires switchés

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Un patient présentant un tableau de granulomatose (étiqueté sarcoidose-like) avec hypogammaglobulinémie peut rentrer dans le cadre d'un DICV

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Dans la sarcoidose, citez parmi les propositions suivantes, trois manifestations biologiques fréquentes : a. éosinophilie b. augmentation des phosphatases alcalines c. thrombopénie d. lymphopénie e. hypercalciurie

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Des anomalies biologiques hépatiques (augmentation des phosphatases alcalines, des transaminases) et une lymphopénie sont fréquentes. Une hypercalciurie est retrouvée dans 30 à 50 % des cas, une hypercalcémie dans 10 % des cas. Les anomalies du métabolisme phosphocalcique sont le reflet de la synthèse enzymatique par les macrophages des granulomes d’une alpha hydroxylase qui transforme la 25 hydroxyvitamine D3 (25 OH D3) en calcitriol (1-25 OH D3).

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,

Un patient de 50 ans consulte pour des éosinophiles à 950/mm3 (découverte fortuite lors d’un bilan systématique). Que lui proposez-vous en première intention ? a. Le patient est asymptomatique, je le rassure et j’en reste là b. Je contrôle la NFS c. Je programme un scanner thoraco-abdominopelvien à la recherche d’un cancer d. Je cherche un contexte allergique par l’interrogatoire e. Je dose les IGE totales

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Toute éosinophilie, si elle est persistante, doit être explorée. Avant tout par l'interrogatoire et l'examen clinique.

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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,

Un patient de 36 ans est hospitalisé pour un pneumopathie interstitielle diffuse découverte devant une dyspnée évoluant depuis 2 mois. Vous avez fait pratiquer une endoscopie bronchique, avec un lavage broncho-alvéolaire et des biopsies bronchiques étagées. Parmi les élément(s) suivant(s) le(s)quel(s) ne sont PAS compatible(s) avec le diagnostic de sarcoïdose ? a. granulomes épithélioïdes sur les biopsies bronchiques b. coloration de Ziehl positive sur les biopsies bronchiques c. présence de cellules géantes sur les biopsies bronchiques d. prédominance de macrophages sur le lavage e. présence de lymphocytes T CD4 sur les biopsies bronchiques

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Pour faire le diagnostic de sarcoïdose, il est très important d'identifier des "drapeaux rouges", qui doivent orienter vers des diagnostics différentiels. Dans le LBA d'une sarcoïdose, le % de lymphocytes est souvent augmenté (supérieur à 15%), mais la majorité des cellules restent toutefois macrophagiques, il est rare qu'on dépasse les 50% de lymphocytes sur le lavage (bien que possible bien sûr). La présence d'une majorité de macrophages sur le LBA reste donc tout à fait compatible avec une sarcoïdose. La coloration de Ziehl identifie des BAAR, et n'est donc pas compatible avec le diagnostic proposé de sarcoïdose, il oriente vers une tuberculose.

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Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) est (sont) classiquement observé(s) dans le lupus et constitue(nt) un (des) item(s) des critères de la classification du lupus systémique? a. Lombalgies mécaniques b. Arthrite c. Sclérodactylie d. Alopécie e. Vespertilio

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A: faux. les lomblagies mécaniques ne sont pas des signes inflammatoires et ne représentent pas un item des critères de classification du lupus systémique B, D, E vrai. toutes ces manifestations sont observées dans le lupus systémique et représentent des items des critères de classification du lupus systémique C: faux. la sclérodactylie est observée dans la sclérodermie systémique

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,

En présence d'un syndrome inflammatoire biologique persistant citez parmi les propositions suivantes deux marqueurs dont la concentration sanguine diminue: a. l’alpha 1 globuline b. la transférine c. les gammaglobulines d. le fibrinogène e. l’albumine

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Dans un syndrome inflammatoire biologique persistant la transférine et l’albumine sont les deux paramètres biologiques dont le taux diminue.

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,

Concernant l’inflammation, quelles sont les propositions exactes ? a. Elle traduit typiquement la mise en route de l’immunité adaptative b. Elle traduit typiquement la mise en route de l’immunité innée c. Elle peut s’associer à une élévation de la vitesse de sédimentation d. On peut l’explorer en mesurant la protéine C réactive sanguine e. Chronique, elle peut entrainer l’apparition d’une amylose AA

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, a-non, immunité innée b-oui, l’immunité innée entraine de l’inflammation c-oui, en quelques jours d-oui e-oui, par dépôt de la protéine SAA qui est amyloïdogène

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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,

Dans la sarcoidose, citez parmi les propositions suivantes, les trois réponses qui caractérisent un syndrome de Löfgren : a. un érythème noueux b. une paralysie faciale c. une méningite lymphocytaire d. des arthralgies inflammatoires e. une lymphadénopathie hilaire bilatérale

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L’association érythème noueux et lymphadénopathie hilaire bilatérale constitue le syndrome de Löfgren qui peut être accompagné de fièvre, d’arthralgies ou d’arthrite, d’uvéite et d’atteinte pulmonaire parenchymateuse. Il n’ y a aucune indication à une corticothérapie orale car rémissions spontanées fréquentes.

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Madame M., 42 ans, est hospitalisée dans votre service de psychiatrie. Elle est secrétaire, mariée, a 2 enfants de 18 et 15 ans. Elle a été amenée aux urgences par ses proches après huit jours d'un changement de comportement brutal. Elle avait accumulé plusieurs nuits d'insomnie pendant lesquelles elle bricolait sa nouvelle véranda, projetant un agrandissement de celle-ci plus important que prévu, dépensant en journée des sommes importantes de matériel de bricolage sans s'épuiser mais endettant son couple. Elle semblait démesurément investie dans ce projet et lorsque ses proches tentaient de la freiner elle pouvait soudain s'emporter contre eux ou pleurer, invoquant leur incompréhension. En entretien, vous la trouvez familière, utilisant aisément des jeux de mots et riant bruyamment, ne tenant pas sur sa chaise et se levant parfois brusquement, expliquant son projet à voix haute et enjouée. Devant cette symptomatologie, vous avez diagnostiqué un épisode maniaque, d'où son hospitalisation. Cependant, vous remarquez également que la patiente évoque plus que son projet de véranda, elle souhaite "exporter ses idées fantastiques et ouvrir une chaîne de magasins de vérandas" car elle sait que "les vérandas qu'elle construit pourront accueillir les grands de ce monde." Elle le sait car sa véranda est "incassable, inaltérable, inusable". Elle a d'ailleurs prévu de rencontrer directement le président d'un grand pays pour lui montrer son "chef d'oeuvre". Ses nuits sont encore courtes mais sa vigilance reste bonne et son discours constant. Quel(s) est(sont) finalement votre(vos) diagnostic(s) ? a. Episode maniaque avec caractéristiques mixtes b. Episode psychotique aigu c. Syndrome confusionnel d. Episode maniaque avec caractéristiques psychotiques e. Episode maniaque avec délire non congruent à l'humeur

A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le délire est congruent à l'humeur car mégalomaniaque, et avec une humeur exaltée. La réactivité de l'humeur "se met à s'emporter ou pleurer" ne suffit pas pour dire qu'il existe des caractéristiques mixtes, c'est une réactivité et non des symptômes dépressifs installés. pas confusionnel : vigilance bonne, pas de fluctuations des symptômes

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Quelle association de symptomes définit une altération de l'état général ? a. asthénie b. douleur c. fièvre d. anorexie e. amaigrissement

A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Absolument non spécifique, l'altération de l'état général est un syndrome associant : anorexie : diminution ou perte de l'appétit ; asthénie : fatigue générale ; amaigrissement : perte de poids supérieure ou égale à 5 % du poids habituel.

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,

Vous suivez depuis quelques jours un patient de 60 ans, sans antécédent notable et ne prenant aucun traitement, pour altération de l’état général, fébricule, rhino-sinusite crouteuse, toux et dyspnée. Parmi les examens complémentaires réalisés vous mettez en évidence, une CRP à 150 mg/L (N< 5), une bandelette urinaires sans nitrites ni leucocytes mais avec 3+ de protéines et 2+ d’hématies, un scanner thoracique et sinusien montrant un comblement total des sinus maxillaire et la présence de plusieurs nodules excavés du parenchyme pulmonaire. Quel diagnostic suspectez-vous parmi les propositions suivantes ? a. aspergillose pulmonaire b. granulomatose éosinophilique avec polyangéite c. vascularite avec anti-membrane basale glomérulaire d. granulomatose avec polyangéite e. abcès pulmonaires d’origine ORL

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Le tableau associant rhino-sinusite, nodules pulmonaires excavés et syndrome glomérulaire est typique de granulomatose avec polyangéite (ou maladie de wegener)

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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,

Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant les vaccinations des patients traités par immunosuppresseurs ou biothérapies ? a. la vaccination contre le Coronavirus SARS-CoV-2 est obligatoire en France depuis le début de l'épidémie COVID-19 chez les patients sous immunosuppresseurs b. le BCG est recommandé chez un patient né en Afrique devant recevoir du cyclophosphamide pour une vascularite à ANCA c. le vaccin anti-grippal inerte peut être réalisé chez un patient sous cyclophosphamide d. le vaccin anti-pneumococcique conjugué est recommandé avant de débuter un traitement par rituximab (biothérapie anti-CD20 ciblant les lymphocytes B) e. les immunosuppresseurs majorent l'immunogénicité des vaccins inertes

A: Choix incorrect, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, Vérifier avant de prescrire un immunosuppresseur ou une biott l’état vaccinal L’idéal est de remette à jour les vaccinations au moins 4 semaines avant de démarrer Vaccins possibles non dangereux (risque inefficacité si immunodéprimé) –Dtp-coqueluche: faire un rappel si besoin (vaccin inerte): rappel –Vaccin recommandés pour les immunodéprimés: –Grippe tous les ans –Pneumocoque: nouvelles recommandations en 2014 pour les immunodéprimés:1 dose de prevenar 13® puis 1 dose de pneumo 23® 2 mois après; pas de rappel pour l’instant mais les recommandations vont évoluer. Attendre 3 ans si le patient a déjà été vacciné par le pneumo23 Vaccins CI: –Tous les vaccins vivants atténués BCG Fièvre jaune Varicelle, zona (va sortir en 2015) ROR rotavirus –Ces vaccins sont possible 4 sem avant de débuter l’immunosuppresseur ou la biott –Si patient est sous immunosuppresseur et il faut arreter l’immunosuppreseur plusieus semaines (dpt de l’immunosupresseur: atendre 5 demi-vies) pour faire le vaccin 3 mois pour MTX 6 mois pour rituximab

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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct,

Quel(s) élément(s) oriente(nt) vers une artérite gigantocellulaire devant une fièvre prolongée ? a. présence d’adénopathies multiples b. artère temporale indurée et douloureuse c. soins dentaires récents d. épisode de fièvre récurrente depuis l’adolescence e. céphalées temporales associées

A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, A la présence d’adénopathies doivent faire évoquer une hémopathie lymphoïde et n’est pas caractéristique de la AGC B E Un élément clé pour le diagnostic de AGC dans la forme avec une atteinte temporale, avec une atteinte inflammatoire de l’artère temporale pouvant à l’examen clinique donner un aspect induré, douloureux et l’abolition du pouls. Cette anomalie peut néanmoins être absente et serait moins fréquente dans les formes avec une atteinte inflammatoire de l’aorte et d ces branches. C Doit faire évoquer une endocardite, et la recherche de souffla vasculaire cardiaque D Les épisode de fièvre récurrente de puis le jeune âge évoque une fièvre autoinflammatoire, dont l’orientation se basera sur la durée des crises, les signes associés, la sensibilité à la colchicine.