Specialite
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Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous avez établi le diagnostic de mort cérébrale pour un patient que vous prenez en charge et vous considérez la possibilité d’un prélèvement d’organes. Parmi les propositions suivantes concernant le prélèvement d’organes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. La non-opposition au prélèvement émis par le patient de son vivant doit être recherchée auprès de la famille b. L’analyse du registre national de refus peut-être fait par l’infirmière coordinatrice de prélèvement multi-organe c. Les traitements des défaillances d’organes doivent être poursuivis durant la phase de discussion avec la famille et l’agence de la biomédecine d. Le médecin prenant en charge le patient doit être différent du médecin qui réalisera le prélèvement e. Le prélèvement d’organes est impossible en cas d’obstacle médico-légal
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, En cas de procédure de prélèvement d’organes, l’officier de police judiciaire peut parfois lever l’obstacle médico-légal.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Une patiente de 50 ans présente un choc septique avec une bactériémie à E. coli dont le point de départ est une infection urinaire. Sur le compte rendu de l'antibiogramme, le bactériologiste précise que cette souche d' E. coli. secrète des pénicillinases quelle(s) est ou sont la ou les propositions exacte(s) ? concernant l'activité des antibiotiques sur cette souche d' E. coli. S= sensible R= résistant a. amoxicilline R b. amoxicilline + acide clavulanique S c. céfotaxime R d. imipénéme S e. carbapénèmes S
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, E. coli. est naturellement sensible à l'ensemble des β-lactamines. Le mécanisme essentiel de la résistance acquise aux β-lactamines est de nature enzymatique par production des β-lactamases notamment des pénicillinases ou des céphalosporinases. Dans cette situation clinique , cette souche d'E. coli.n'est pas sensible à l'ensemble des β-lactamines puisque secrétrice de pénicillinases L'association amoxicilline + acide clavulanique est active puisque l'acide clavulanique inhibe les pénicillinases L'antibiothérapie probabiliste comportait du céfotaxime. Vous devez faire une déescalade en remplacant le céfotaxime par amoxicilline + acide clavulanique le céfotaxime qui est une C3G non hydrolysée par les céphalosporinases est active ainsi que l' imipénéme qui est un carbapénem L'implication des entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre élargi (E-BLSE) dans les IU tant communautaires que nosocomiales est en augmentation depuis les années 2000. On ne peut pas alors utiliser les C3G et seul les carbapénèmes sont efficaces.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un sujet masculin possède ce groupe sanguin érythrocytaire : phénotype ABO de type A, et phénotype RH de type D-C+E-c+e+. Parmi ces propositions, la(les)quelle(s) est(sont) vraies ? a. Le patient possède des anticorps réguliers plasmatiques de type anti-A b. Le patient possède des anticorps réguliers plasmatiques de type anti-B. c. Le patient possède des anticorps réguliers plasmatiques de type anti-D. d. Le patient peut recevoir une transfusion érythrocytaire d’un donneur de phénotype érythrocytaire AB. e. L’identification du phénotype ABO et du phénotype RH sur deux prélèvements sanguins distincts est nécessaire pour établir une carte de groupe sanguin
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Contrairement aux anticorps du système ABO, les anticorps du système RH sont irréguliers. - Les Ag du système KEL (K et k) sont systématiquement recherchés, avec les Ag du système ABO et RH, lors des examens de groupage sanguin.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Une patiente de 26 ans est hospitalisée aux Urgences pour confusion. Elle présente depuis 24 h des douleurs musculaires diffuses avec des troubles digestifs associant nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. Il existe aussi une hyperthermie avec une température à 39 degré Celcius depuis 24H. Elle est hypotendue avec une PAS à 80 mmHg et des marbrures au niveau des genoux. La fréquence respiratoire est à 20/mn. Il existe une tachycardie régulière à 110/mn. L'oxymètre de pouls montre une saturation à 98%. Vous observez une mélanodermie et un pli cutané. Le reste de l'examen clinique est normal. Vous réalisez un ECG. La glycémie capillaire est à 4 mmol/l. Vous évoquez devant ce tableau clinique le diagnostic d'insuffisance surrénalienne aigüe révélatrice d’une insuffisance surrénale chronique méconnue . Vous réalisez un prélèvement de Cortisol + ACTH avant le début du traitement Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant votre prise en charge et cette situation clinique ?. a. Hémisuccinate d’hydrocortisone (HSHC) en IV directe lente b. NaCl 9% pour remplissage vasculaire et réhydratation + Correction de l’hypoglycémie c. La Cortisolémie sera effondré ainsi que le taux d' ACTH d. Il s'agit d'une d’une insuffisance surrénale chronique méconnue d'origine centrale e. L'ECG montre probablement des signes d'hypokaliémie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L'association d'une hypoglycémie à un tableau de défaillance hémodynamique doit vous faire impérativement évoquer une insuffisance surrénale aigüe. Il existe en outre, d'autres signes évocateurs tels que la confusion, les douleurs abdominales, les nausées et et des douleurs abdominales. Une hyperthermie sans cause infectieuse est possible au cours de l'insuffisance surrénale aigüe mais il faut toujours rechercher un facteur déclenchant infectieux. L'insuffisance surrénale aigüe est une urgence thérapeutique car le pronostic vital est engagé. Vous devez immédiatement : - faire un Prélèvement Cortisolémie - ACTH avant le début du traitement - corriger l'hypoglycémie par G30 % : 2 ampoules IV en bolus ; à renouveler si besoin 5 à 10 minutes après ; ou bien G10 % en parallèle. - administrer de l' Hémisuccinate d’hydrocortisone (HSHC) 100 mg en IV directe lente puis relais 100 mg/24 h IV à la seringue électrique - réhydrater le patient par du sérum salé isotonique ou G5 % + NaCl 9 g/L - faire un remplissage vasculaire par sérum salé isotonique - traiter rapidement l'hyperkaliémie si il existe des signes de gravité électro-cardiographiques en utilisant non pas de l'insuline glucose puisqu'il y a déjà une hypoglycémie mais du bicarbonate à 42 pour 1000. Il faut aussi injecter immédiatement une ampoule de chlorure de calcium. Ce sel de calcium n’a pas d’effet sur la Kaliémie mais a comme propriété d’antagoniser les effets électriques cardiaques de l’hyperkaliémie en restaurant le potentiel de repos membranaire et en diminuant l’excitabilité. L’efficacité du gluconate de calcium est immédiate et se fait aux alentours de 2 à 3 minutes. C'est l'hyperkaliémie qui est fréquente au cours de l 'ISA et non pas l'hypokaliémie Il existe une mélanodermie donc l' ACTH est élevé . Il s'agit d'une d’une insuffisance surrénale chronique méconnue d'origine périphérique et non pas centrale En effet, dans la maladie d’Addison, l'hypophyse produit davantage de corticotropine (également dénommée hormone adrénocorticotrope ou ACTH) pour tenter de stimuler les glandes surrénales. La corticotropine stimule également la production de mélanine, ce qui confère souvent à la peau et à la muqueuse de la bouche une pigmentation foncée L' insuffisance surrénalienne primaire (maladie d'Addison) bien que rare est la plus fréquente des étiologies d'insuffisance surrénalienne. Il s'agit d'une insuffisance surrénalienne périphérique avec donc un cortisol effondré et une ACTH élevée. On observe une atrophie des deux surrénales au scanner. Dans 70% des cas , la cause est une réaction auto-immune.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les propositions justes concernant l'ECG de surface a. Les déflexions enregistrées suivent les phénomènes mécaniques contractiles myocardiques b. la valeur normale de PR se situe entre 120 et 200 ms c. La dépolarisation des ventricules commencent par le septum d. La dépolarisation septale normale permet d'enregistrer une onde R en V6 e. Indice de Sokolw et/ou de Cornell permettent d'apprécier le degré d'hypertrophie ventriculaire gauche.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les déflexions enregistrées précèdent les phénomènes mécaniques. La dépolarisation des ventricules commencent par le septum et vont de la gauche vers la droite, ce qui génère une onde Q en V6.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes relatives aux abords veineux centraux, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Les complications de ces abords sont d’ordres mécaniques, infectieuses et thrombotiques b. Les complications concernent moins de 5% des patients bénéficiant de ce type d’abords veineux c. L’abord veineux sous-clavier est la voie de choix en cas de troubles de l’hémostase sévères d. Le risque de pneumothorax lors de l’abord par voie jugulaire interne est considérablement réduit grâce à l’écho-guidage e. Les risques infectieux des cathéters centraux à insertion périphérique sont réduits, comparativement aux risques des cathéters veineux centraux à insertion centrale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A - VRAI B - FAUX : 15% des patients bénéficiant de la pose d’un cathéter central développent des complications. C - FAUX : cette voie est contre-indiquée en cas de troubles de l’hémostase sévères – REPONSE INACCEPTABLE D - VRAI E - FAUX : les risques infectieux ont une incidence similaire entre ces 2 types d’abord.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi ces maladies suivantes quelles sont celles qui sont dépistées à titre systématique à la naissance en France ? a. Hypothyroïdie congénitale b. Déficit immunitaire combiné sévère c. Hyperplasie congénitales des surrénales d. Phénylcétonurie e. Mucoviscidose
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Dépistage systématique sur papier buvard : phénylcétonurie, hypothyroïdie, hyperplasie congénitale des surrénales, mucoviscidose (avec accord écrit parental), drépanocytose (si population à risque) Le déficit immunitaire combiné sévère n'est pas encore dépisté à la naissance mais le sera sans doute dans quelques années.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
A propros des agents causals dans les infections communautaires, quelles sont les propositions exactes? a. Les entérobactéries sont les germes les plus fréquemment en cause dans les infections urinaires communautaires. b. Le méningocoque est le germe le plus fréquemment en cause dans les méningites bactériennes chez un adulte agé de 50 ans. c. Legionella pneumophila est le germe le plus fréquemment en cause dans les pneumonies communautaires chez un adulte agé de 30 ans. d. L'entérocoque est l'agent infectieux principal à prendre en compte dans le traitement des infections péritonéales secondaires e. Les listérioses sont moins fréquentes au 21ème siècle qu'au 20ème siècle
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, E. coli est au 1er rang des agents causals dans les infections urinaires communautaires (60-80% toutes formes cliniques confondues ; 70-95% des cystites aiguës simples; 85-90% des pyélonéphrites aiguës simples) devant soit S. saprophyticus (5-10% des cystites simples), soit Proteus (5-10% des autres formes d'IU) puis d'autres espèces plus rares (Klebsiella spp., Enterobacter spp., Serratia spp., entérocoques). Entre 15 et 24 ans, les méningites bactériennes sont dues au méningocoques dans près de 90% des cas. Entre 25 et 65 ans, la part du pneumocoque atteint progressivement 75% et celle du méningocoque diminue à moins de 5%. S. pneumonia est la bactérie la plus fréquemment en cause dans les pneumonies communautaires (en ambulatoire comme en hospitalisation) suvie par les virus (20 à 25% des cas documentés), les intracellulaires et apparentés (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae, Legionella pneumophila) et les bacilles Gram négatif. Les principaux agents infectieux dans les infections péritonéales secondaires en cause sont les entérobactéries (notamment Escherichia coli) et les anaérobies (notamment Bacteroides fragilis) ce qui justifie que l'antibiothérapie probabiliste dans les formes communautaires soit basée sur une association C3G IV et métronidazole. L'enterocoque est plus rarement en cause. Listeria est un bacille Gram positif, à développement intracellulaire facultatif, capable, comme Yersinia, de se multiplier à basse température (4°C). Listéria est donc est un contaminant fréquent de la chaîne de froid dans l'industrie agroalimentaire. Les premières mesures de contrôle des aliments pour la listériose en France datent de 1986 et ont été renforcées en 1993, ce qui a permis de diminuer le nombre de cas annuels sporadiques de bactériémies, de méningites et de formes néonatales
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient de 25 ans est victime d’une rixe et présente, entre autres lésions, un coup de couteau de l’avant-bras droit. Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) qui constitue(nt) un (des) élément(s) de gravité ? a. tachycardie à 100 bpm avec pression artérielle systolique à 150 mmHg b. douleur localisée sur la plaie c. déficit nerveux moteur périphérique d. saignement en jet de la plaie e. absence de rappel anti-tétanique depuis l’âge de 21 ans
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La tachycardie est probablement associée à la douleur tout comme la tendance à l’hypertension artérielle. Elle ne témoigne pas d’un signe de gravité en rapport avec un éventuel saignement. La douleur localisée n’est pas un signe spécifique de gravité. Le déficit moteur périphérique est un signe alertant sur une possible atteinte nerveuse tronculaire qu’il conviendra de rechercher et de préciser (notamment sur l’atteinte sensitive associée). Le saignement en jet est le témoin d’une lésion artérielle. Il n’est pas obligatoirement un facteur de gravité, mais doit être considéré comme tel jusqu’à preuve du contraire.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelles pathologies pouvez-vous évoquer devant cet ECG? a. Flutter auriculaire 3 / 1 b. Fibrillation auriculaire c. Hypothermie < 32°C d. Hypokaliémie e. Bloc auriculo-ventriculaire du second degré
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, présence d'une onde U caractéristique d'une hypokaliémie, responsable d'un pseudo allongement de l'espace QT.
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400
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A propos de l'antibiothérapie, quelles sont la ou les propostions justes? a. Le principal mécanisme de résistance des entérobactéries au beta-lactamines est la modification des protéines de liaison aux pénicillines. b. Le principal mécanisme de résistance du pneumocoque est la secrétion de beta-lactamases c. Les céphalosporines sont des antibiotiques temps-dépendant. d. Les aminosides sont des antibiotiques concentration-dépendant. e. Le céfotaxime est actif sur Listéria monocytogénes.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le principal mécanisme de résistance des entérobactéries aux beta-lactamines est la sécrétion de beta-lactamases et non pas une modification de la cible. A l'inverse, le principal mécanisme de résistance du pneumocoque au beta-lactamines est une modification de la cible. Il est important de savoir les principales caractéristiques pharmaco-dynamiques des beta-lactamines (temps-dépendant) et des aminosides (concentration-dépendant). Les glycopeptides sont aussi des antibiotiques concentration-dépendant. Ceci permet de comprendre comment doivent être administré ces antibiotiques et leurs mécanismes d'actions. Il est tout aussi important de connaître le spectre des principaux antibiotiques pour les germes les plus souvent en cause dans les infections. Le cefotaxime n'a aucune activé sur Listéria monocytogénes en cas d'infection neuro-méningé à ce germe.
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401
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les affirmations correctes concernant l'accident vasculaire cérébral aigu ? a. La symptomatologie est de survenue brutale b. La symptomatologie correspond à des signes fonctionnels productifs c. La cause en est le plus souvent une forme hémorragique d. Une symptomatologie régressive en moins d'une heure correspond toujours à un accident ischémique transitoire e. L'hypoglycémie et l'épilepsie font partie des diagnostics différentiels parmi les plus fréquents concernant l'AVC ischémique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La règle en pathologie vasculaire aigue est la survenue brutale des symptômes (sd coronarien, Membres inférieurs, pathologie vasculaire cérébrale aiguë). Il s'agit de symptômes déficitaires et non productifs (hallucinations...). Une cause ischémique prédomine (80 à 85 % des cas d'AVC). Une symptomatologie peut être régressive en moins d'une heure et donné lieu à un infarctus cérébral visible en IRM, un déficit transitoire peut également correspondre à une tumeur (<1%)... Hypoglycémie / épilepsie / migraine avec aura / affections psychogènes sont les diagnostics différentiels les plus fréquents.
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402
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un bilan biologique sanguin montre les valeurs suivantes : Na 157 mmol/L ; K 4,3 mmol/L ; Urée 24 mmol/L ; Créatinine 215 µmol/L ; Protides 78 g/L. Quel est le diagnostic le plus probable? a. Déshydratation intracellulaire et hyperhydratation extracellulaire b. Déshydratation intracellulaire et extracellulaire (déshydratation globale) c. Hyperhydratation intracellulaire et déshydratation extracellulaire d. Hyperhydratation intracellulaire et extracellulaire (hyperhydratation globale) e. Aucune de ces propositions
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Il s'agit d'une déshydratation intracelluaire (hypernatrémie) associée à une déshydratation extracellulaire (insuffisance rénale, hyperprotidémie). Donc déshydratation globale.
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403
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous voyez aux urgences un patient présentant un balancement thoraco-abdominal avec une saturation en oxygène à 85% en air ambiant. Les résultats des gaz du sang artériels sont les suivants : pH 7.39 PCO2 41 mmHg PO2 55 mmHg HCO3- 23 mmol/L Lactates 3.1 mmol/L Avec ces éléments, quel(s) diagnostic(s) pouvez-vous poser ? a. Détresse respiratoire aigue b. Syndrome de détresse respiratoire aigue c. Insuffisance respiratoire aigue hypoxique d. Insuffisance respiratoire aigue hypercapnique e. Hypoxie tissulaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La détresse respiratoire aigue est définie CLINIQUEMENT, ici par la balancement thoraco-abdominal. Vous ne pouvez pas poser le diagnostic de Syndrome de détressse respiratoire aigue (SDRA) car vous n'avez pas les données nécessaires pour en poser le diagnostic et car ce diagnostic est posé chez un patient sous VENTILATION. L'insuffisance respiratoire aigue hypoxique est définie par une PO2 < 60mmHg. L'insuffisance respiratoire aigue hypercapnique est définie par une PCO2 > 45mmHg. L'augmentation des lactates artériels est le reflet de l'hypoxie tissulaire par perte du métabolisme aérobie des cellules.
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404
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Une patiente de 25 ans sans antécédents est hospitalisée aux urgences pour une polypnée à 35 / minute. Elle présente des signes cliniques de déshydratation, son pouls est à 110 / minute et sa pression artérielle moyenne est à 80 mm Hg . Elle est Glasgow 15.La glycémie capillaire est à 30 mmol/L. La bandelette urinaire montre de cétonurie et de glycosurie. Vous évoquez le diagnostic d'acydocétose diabétique. Quelles sont les propositions exactes concernant votre prise en charge ? a. Avant de commencer le traitement, vous devez attendre les résultats des examens biologiques. b. Mise en place d'un pousse seringue d'insuline à 10 unités / heure. c. Vous réalisez un ECG. d. Réhydratation avec du sérum salé à 4.5 g de NaCl / litre. e. Perfusion de 500 ml de Voluven (Hydroxyéthilamidons) en raison de l'hypotension
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le diagnostic d'acidocétose diabétique est un diagnostic clinique, vous devez donc initier le traitement immédiatement comprenant de l'insuline à 10 unités / heure et commencer la réhydratation par du NaCl à 9 g / litre.Ce n'est qu'après avoir obtenu le ionogramme sanguin et avoir calculer la natrémie corrigée que vous utiliserez du NAcL à 4.5g /litre si l'anatrémie corrigée est élevée. Vous devez réaliser un ECG pour vous assurer de l'absence de signes d'hypokaliémie ou d'hyperkaliémie. Les macromolécules ne sont en 2018 plus utilisées en raison de leurs effets secondaires (augmentation de la mortalité et risques d'insuffisance rénale aigue )
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelle(s) est (sont) la (les) règle(s) qu’un médecin anesthésiste doit impérativement respecter avant une anesthésie générale programmée ? a. S’assurer que le patient a été examiné en consultation d’anesthésie b. Vérifier le fonctionnement du matériel qu’il va utiliser pour l’anesthésie c. Disposer dans tous les cas d’un échographe d. Interroger le patient lors d’une visite pré-anesthésique e. Vérifier l’identité du patient
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Une consultation d’anesthésie doit précéder dans tous les cas, une anesthésie qu’elle soit loco-régionale ou générale. Il doit vérifier que le matériel fonctionne (respirateur, moniteur etc..). Un échographe ne doit être obligatoirement disponible que dans les cas d’une anesthésie loco-régionale et non générale. Une visite pré-anesthésique est une obligation réglementaire (décembre 1994). La vérification de l’identité du patient s’inscrit dans une check list obligatoire.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) explique(nt) la présence d’une dyspnée aigue avec une radiographie de thorax normale ? a. Intoxication morphinique b. Embolie pulmonaire c. Acidose métabolique d. œdème aigu pulmonaire e. Obstruction laryngée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A – Intoxication morphinique FAUX l’intoxication morphinique donne un tableau de bradypnée et non de dyspnée aigue B – Embolie pulmonaire VRAI c’est d’ailleurs l’un des diagnostics urgents à éliminer C – Acidose métabolique VRAI ou appelée dyspnée de Kussmaul. Il y a le plus souvent un terrain spécifique (ex acido-cétose diabétique) D – Œdème aigu pulmonaire FAUX la radiographie de thorax sera anormale E –obstruction laryngée VRAI à éliminer au plus vite car gravité extrême et traitement pouvant être simple
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Devant une douleur biliaire, quel est l'examen morphologique de première intention ? a. cliché d'abdomen sans préparation de face, centré sur l'hypochondre droit, debout et couché b. cholangio-IRM c. échographie abdominale centrée sur l'étude du foie et des voies biliaires d. cholangiographie rétrograde endoscopique (CRE) e. echoendoscopie bilio-pancréatique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'échographie (spécificité 100%, sensibilité 95% pour la lithiase vésiculaire) et l'examen clinique associé à la biologie permet dans 9 cas sur 10 d'obtenir un diagnostic étiologique de la douleur biliaire au prix d'un examen rapidement disponible, non invasif mais opérateur-dépendant (temps passé, expérience, compréhension de l'indication, qualités techniques de l'appareil). L'exemple-type est la lithiase biliaire symptomatique non compliquée ou l'échographie est très souvent le seul exemne fait avant la cholécystectomie (plus de 68.000 cholécystectomies en 2010 en France). L'indication des examens invasifs - exposant à des complications, pas forcémment disponibles facilement et rapidement, coûteux - est posée selon l'orientation donnée par la clinique, la biologie et l'échographie et après information du malade.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos de l'obstination déraisonnable au cours d'une prise en charge en réanimation, diriez-vous : a. qu'elle est définie par l’instauration d’une thérapeutique curative ou d’une stratégie diagnostique inutile et non justifiée au regard du pronostic en termes de survie ou de qualité de vie b. qu'il s'agit d'une atteinte aux droits fondamentaux d’une personne vulnérable c. qu'elle est assimilée à une mauvaise pratique des soins d. qu'elle est condamnable par la Loi e. qu'elle est aussi appelée "acharnement therapeutique"
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, L’obstination déraisonnable est définie par l’instauration ou la poursuite d’une thérapeutique curative ou d’une stratégie diagnostique inutile et non justifiée au regard du pronostic en termes de survie ou de qualité de vie. Atteinte aux droits fondamentaux d’une personne vulnérable et à sa dignité, elle est assimilée à une mauvaise pratique et est condamnable par la loi
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
En cas de pyélonéphrite aigüe grave, quelle(s) sont la ou les propositions exactes? a. Il faut réaliser un uroscanner. b. Une monothérapie par C3G est suffisante. c. La durée totale de traitement est en moyenne de 14 à 21 jours. d. En cas de facteur de risque à EBLSE( Entérobactérie secrétrice de bétalactamases à spectre élargi), on peut utiliser une C3G associé à de l'amiklin. e. En cas d'allergie aux bétalactamines, on peut utiliser un glycopeptide.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, En cas de pyélonéphrite aigüe grave, il est indipensable de réaliser un uroscanner pour éliminer une pyélonéphrite obstructive nécéssitant un drainage. L'antibiothérapie d'une pyélonéphrite aigüe grave nécessite une bithérapie par C3G et aminosides (bactéricidie + synergie). En cas de facteur de risque à EBLSE(Entérobactérie secréteur de bétalactamases à spectre élargi), il faut utiliser l'association carbapénème et amikacine. En cas d'allergie aux bétalactamines ou aux pénems, il faut utiliser l'aztréonam. Les glycopeptides n'ont aucune activité sur les entérobactéries qui sont les germes en cause dans les pyélonéphrites aigües. A l'inverse, pour les pneumonies, les glycopeptides sont l'alternative de choix en cas d'allergie aux bétalactamines pour traiter un pneumocoque.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A propos du mécanisme de résistance des bactéries. Quel(s) sont le ou les antibiotiques qui sont inhibés par secrétion de bêtalactamase? a. Amoxicilline b. Céfotaxime c. Aminosides d. Ceftriaxone e. Vancomycine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les mécanismes de la résistance acquise sont nombreux. Cependant, pour la majorité d'entre eux, ils resultent soit d'une inactivation enzymatique de l'antibiotique, soit d'une modification de cible, soit de facteurs empêchant l'antibiotique d'atteindre sa cible (imperméabilité) ou aboutissant à à l'extrusion de l'antibiotique hors de la bactérie (efflux). Certains mécanismes de résistance sont spécifiques d'un antibiotique ou d'une famille d'antibiotiques : c'est le cas des résistances s'effectuant via la production d'enzimes bactériennes, bêtalactamases par exemple. D'autres sont moins spécifiques et peuvent expliquer des résistances associées à des antibiotiques de classes différentes vis-à-vis d'une même bactérie, ou encore des résistances disssociées entre antibotiques de la même classe thérapeutique (résistances par imperméabilité ou efflux).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
L'évaluation de la surface brûlée : a. Est identique quel que soit l´âge du patient b. Nécessite la réalisation d´une biopsie de peau c. Doit être répétée après quelques jours d´évolution d. Est toujours clinique e. Détermine la gravité de la brûlure
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L’évaluation de la surface brûlée est adaptée à l’âge du patient selon des tables de calcul. Elle est clinique.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
De garde aux urgences, vous recevez un homme de 62 ans, BPCO. Il présente une détresse respiratoire aigue après l'inhalation d'un morceau de sandwich. Il existe une cyanose, un tirage, une bradypnée inspiratoire et un cornage. La spO2 est à 78 % en air ambiant. Que réalisez-vous en urgence ? a. Une manoeuvre de Heimlich b. La réalisation de 5 frappes vigoureuses dans le dos c. Le recherche de signes de gravité neurologiques et hémodynamiques d. L'administration d'oxygène au masque à haute concentration e. Une trachéotomie en urgence
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Devant toute détresse respiratoire aigue, l'administraion d'oxygène doit être une priorité. Elle ne doit pas être limitée par l'existence d'une BPCO sous-jacente car l'oxygénation doit primer sur le risque d'hypercapnie en cas d'hypoxie sévère. En effet, l'hypoxie peut être responsable de complications neurologiques et hémodynamiques sévères allant jusqu'à l'arrêt cardio-respiratoire hypoxique. Ces complications sont donc à rechercher systématiquement en cas de détresse respiratoire aigue. Il s'agit ici d'une obstruction INCOMPLETE des voies aériennes supérieures par un corps étranger. Les manoeuvres d'expulsion (5 frappes vigoureuses dans le dos puis manoeuvre de Heimlich) sont donc contre-indiquées car elles peuvent aggraver l'obstruction en la rendant complète. La trachéotomie n'est pas indiquée dans cette situation. Il faut ici stabiliser la situation pour proposer une prise en charge spécialisée (type ablation du corps étranger par bronchoscopie sous anesthésie générale, par exemple).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant la consultation de pré-anesthésie (une ou plusieurs proposition(s) vraie(s)) a. elle est une obligation légale b. elle est indispensable pour couvrir l’anesthésiste c. elle a pour objectif de diminuer la morbimortalité périopératoire d. elle ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique e. elle est réalisée pour une intervention programmée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133 / 2. En raison des procédures de sécurité très rigoureuses qui entourent le processus anesthésique en France, la mortalité directement liée à l'anesthésie a été considérablement réduite ces trente dernières années (elle était estimée à 5 décès par million d'anesthésies en 2007 pour des patients sans pathologie particulière). Aspects réglementaires : "L’exercice de l’anesthésie est régi par le décret du 5 décembre 1994 (1). Ce texte décrit très précisément l’ensemble du processus anesthésique de la consultation au réveil de l’anesthésie et précise l’environnement technique et organisationnel nécessaire pour la réalisation de celui-ci. Ainsi, pour tout patient dont l’état nécessite une anesthésie générale ou locorégionale, les établissements de santé […] doivent assurer les garanties suivantes: Une consultation pré-anesthésique, lorsqu’il s’agit d’une intervention programmée, Une visite pré-anesthésique, Les moyens nécessaires à la réalisation de cette anesthésie, Une surveillance continue après l’intervention, Une organisation permettant de faire face à tout moment à une complication liée à l’intervention ou à l’anesthésie effectuée. La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. … Une voie d’abord veineuse périphérique est posée ainsi qu'un monitorage multiparamétrique (comprenant au minimum: fréquence cardiaque, pression artérielle non invasive, SpO2 ainsi que la mesure de la concentration en O2 et CO2 des gaz inspirés et expirés) comme recommandés par le décret de 1994 » Pour couvrir l’anesthésiste : FAUX. L’objectif est la sécurité du patient. Cet intervalle de temps entre la consultation et l’intervention est prévu pour anticiper tout problème médical pouvant interférer avec l’anesthésie ou l’intervention. Il est mis à profit pour demander des examens complémentaires notamment, mais aussi pour expliquer et mettre en place des actions préventives : arrêt ou relais de certains médicaments, conditions de jeune pré-anesthésie… Si le délai n’est pas respecté, et en cas d’intervention non urgente, la responsabilité de l’anesthésiste est impliquée si l’on peut démontrer que cette absence de délai a eu pour conséquence l’incident.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Les corps étrangers inhalés se localisent préférentiellement dans : a. l'arbre bronchique droit b. la trachée c. le larynx d. l'arbre bronchique gauche e. la narine
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, La bronche souche droite est le plus souvent en cause, en raison de son obliquité (les angles bronchiques avec l'axe trachéal sont similaires chez l'enfant et chez l'adulte, 30° à droite, 45° à gauche) et de son calibre légèrement supérieur à celui de la bronche souche gauche. Le corps étranger peut ensuite migrer jusqu'à la bronche segmentaire correspondant à son calibre.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous voyez aux urgences une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, consultant pour une entorse qui lui fait mal. Elle décrit précisément sa douleur comme étant localisée à la malléole externe gauche, présente au repos et aggravée au mouvement et à la palpation, à type de lancements. Quelle(s) est(sont) les propositions vraie(s) ? a. utiliser une échelle visuelle analogique (réglette EVA) n’est pas obligatoire, la patiente décrivant parfaitement sa douleur b. utiliser une échelle d’auto-évaluation de la douleur est obligatoire et doit être tracée dans le dossier c. demander à la patiente de mesurer l’intensité de sa douleur entre 0 et 10 est tout aussi recommandé que d’utiliser une EVA d. utiliser le questionnaire de la douleur de Mc Gill est préférable dans cette situation e. évaluer l’intensité douloureuse est obligatoire avant la prescription d’une analgésie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Question majeure de la médecine en général : la douleur, symptôme majeur de la médecine, mais subjectif par essence. La HAS ne retient comme évaluation valide de la douleur aiguë en ville, et à l’hôpital, que la mesure de son intensité par le patient à l’aide d’échelles validées dites d’auto-évaluation. Il y en a 3 : l’EVA (horizontale ou mieux encore : verticale, l’intensité de la douleur se mesure en mm de 0 à 100, ou en cm de 0 à 10 : 27 mm = 2.7 cm), l’échelle numérique (pouvez vous donner un chiffre entre 0 et 10 ? (et non 1 à 10, 0 étant l’absence complète douleur --"c'est le principe du zéro"--, 10 la douleur maximale que vous puissiez imaginer ; support visuel possible également), et l’échelle verbale simple (usuellement en 5 descripteurs, ne doit surtout pas être simplifiée par la question simple « avez-vous mal ? »). L’Echelle numérique est aussi valide, voir plus valide, que l’EVA car l’EVA peut-être difficile à réaliser par le patient en cas de faiblesse musculaire ou de troubles visuels. L’échelle numérique est donc tout à fait recommandée, comme l’EVA. Nota Bene : une évaluation de la douleur validée par la HAS comprend l'évaluation initiale de la douleur (à la consultation, lors de l'admission dans le service) plus impérativement : la réévaluation de la douleur après traitement analgésique en cas de douleur d'intensité modérée à sévère à l'évaluation initiale. Le résultat de ces mesures de la douleur doit être tracé dans le dossier. Les dossiers sont audités régulièrement par tirage au sort pour évaluation des 4 critères IPAQSS (Indicateurs Pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins) : 1- la tenue du dossier patient se décline en 4 indicateurs : La tenue du dossier patient, Le délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation, Le dépistage des troubles nutritionnels, La traçabilité de l’évaluation de la douleur. Référentiel anesthésie réanimation, Item 131 : Chez l’adulte communicant, l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). L’EVA utilise une règle graduée de 0 (pas de douleur) à 100 (douleur maximale imaginable). Le patient déplace un curseur sur une ligne entre ces deux extrêmes, le chiffre correspondant est lu sur le verso de la règle. L’EN cote la douleur de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur maximale imaginable) et l’EVS cote la douleur en 5 catégories : 0 (pas de douleur), 1 (faible), 2 (modérée), 3 (intense), 4 (très intense). Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela d’autres échelles, plus complètes sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique. Parmi les plus utilisées, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version française, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore à la fois l’intensité mais aussi les composantes sensori-discriminative et émotionnelle de la douleur. Référentiel anesthésie réanimation, Item 132 : L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez au déchocage un jeune patient victime d’un accident de moto. Il présente un état de choc hémorragique à l’admission avec une fréquence cardiaque à 145 bpm et une pression arterielle systolique à 70 mmHg. Quelle va être votre stratégie diagnostique immédiate ? a. radiographie de bassin de face b. scanner corps entier c. échographie abdominale de type FAST (Focused Abdominal Sonography for Trauma) d. radiographie de thorax de face e. ponction lavage du péritoine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A l’admission au déchocage d’un patient en état de choc hémorragique, il importe de savoir d’où vient le, ou les saignements. A ce titre, le bilan doit comporter une radiographie pulmonaire de face (saignement intra-thoracique ?), une échographie FAST (épanchement intra-abdominal ?) et une radiographie de bassin (saignement intra-pelvien ?). En cas de saignement intra-thoracique, drainage thoracique puis éventuellement thoracotomie d’hémostase s’impose, laparotomie si la FAST est positive et packing pelvien et/ou embolisation si le bassin est principalement atteint. Le bodyscan n’a pas sa place à la phase intiale de la prise en charge mais secondairement quand le patient sera stabilisé.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi ces étiologies, lesquelles peuvent être responsables d'un coma non traumatique ? a. Une hypercapnie b. Une hyperglycémie c. Une hypoglycémie d. Une hyperammoniémie e. Un arrêt cardiaque
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, proposition A: la carbonarcose est une altération de la vigilance liée à une hypercapnie Proposition B: l'hyperglycémie dans les acido-cétoses diabétiques peut être associée à des troubles de la vigilance proposition C: les troubles sévères de la glycémie, hypo ou hyper, sont responbles de coma Proposition D: en cas d'insuffisance hépato-cellulaire il peut survenir une hyperammoniémie responsable d'une encéphalopathie hépatique et de coma Proposition E: un arrêt cardiaque est un arrêt du débit cardiaque. Le cerveau n'est plus vascularisé. En cas d'arrêt prolongé des lésions d'anoxie cérébrale peuvent s'installer.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les propositions justes concernant la réanimation cardio-pulmonaire de base? a. La reconnaissance de l'arrêt circulatoire nécessite l'identification d'une absence de pouls sur un gros vaisseaux (carotidien ou fémoral) b. Elle doit être précédée par une alerte c. Elle doit être pratiquée par 2 intervenants d. La défibrillation ne peut être effectuée que par un personnel paramédical ou médical e. Le massage cardiaque externe ne doit pas être interrompu pour vérifier la reprise d'un pouls carotidien
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La reconnaissance d'un ACR est basée uniquement sur l’absence de signe de vie et de respiration afin de limiter le délai du MCE. Une RCP peut être menée par un seul intervenant qui aura pris soin d'alerter le 15. La défibrillation automatisée avec les appareils présents sur la voie/espace publiques peut être réalisée par un secours quel que soit sa formation. Le MCE ne doit pas être interrompu durant la RCP de base (sauf si reprise de signe de vie évidemment qui n'inclut pas la prise de pouls).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant le traitement de la crise d’asthme aiguë sévère, laquelle (lesquelles) des propositions suivantes est (sont) indispensable(s)? a. nébulisation de bêta-1 mimétiques b. nébulisation de bêta-2 mimétiques c. corticothérapie orale ou intraveineuse d. antibiothérapie probabiliste e. antitussifs
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les bêta-2 mimétiques (Salbutamol Ventoline®, Terbutaline Bricanyl®) d’action immédiate constituent le traitement d’urgence de 1ère intention. Les corticoïdes sont indispensables pour traiter l’inflammation et restaurer la sensibilité et le nombre de récepteurs bêta-2 bronchiques. L’antibiothérapie n’est pas systématique. Certains traitements sont inutiles voire dangereux : antitussifs, mucolytiques, sédatifs, théophylline.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Une jeune fille de 28 ans diabétique insulino-dépendant est admise aux urgences. Voici les valeurs du gaz du sang que vous avez réalisé (PH = 7,10 ; HCO3- = 15 mmol/L, PCO2 = 25 mmHG), ainsi que les valeurs du ionogramme sanguin (NA+ = 135 mmol/L, K+ = 5 mmol/L, CL- = 105 mmol/L, HCO3- = 15 mmol/L, glycémie = 45 mmol/L). Quelle(s) sont la ou les propositions exactes? a. Il existe une acidose respiratoire décompensée. b. Le trou anionique est à 16. c. Le trou anionique est à 20. d. La natrémie corrigée est à 135 mmol/L e. La natrémie corrigée est à 147 mmol/L.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il s'agit bien sur d'une acidose métabolique décompensée et non d'une acidose respiratoire. La formule du trou anionique est : (135 + 5) - (105 + 15) = 20 (valeurs normales = 12 à 16). La formule de la natrémie corrigée est : 135+0,3 x (45-5) = 147 mmol/L (formule de Katz)
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Quel est l’examen de référence pour l’orientation diagnostique devant un état de choc ? a. La gazométrie artérielle b. Le scanner thoracique c. La numération formule sanguine d. La radiographie thoracique e. L’échographie trans-thoracique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, L’examen de référence pour l’évaluation hémodynamique et l’orientation diagnostique devant un état de choc est l’échographie trans-thoracique. C’est un examen non invasif, reproductible et réalisé au lit du patient qui est capital dans ce contexte. Le dosage des lactates sur gazométrie artérielle est le seul élément biologique pour le DIAGNOSTIC d'état de choc mais ne vous donnera pas l'orientation étiologique.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Vous constatez le tracé électrocardiographique suivant chez un patient au deuxième jour de prise en charge d’un syndrome coronaire aigu. Quelle(s) thérapeutique(s) est(sont) indiquée(s) en urgence ? a. Administration de 3 g de sulfate de magnésium en intraveineux direct b. Administration d’un choc électrique externe c. Mise en place d’un entrainement électro-systolique externe d. Massage cardiaque externe e. Administration d’1 mg d’adrénaline
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, La constatation d’une fibrillation ventriculaire chez un patient en état de mort apparente justifie l’administration consécutives de 3 CEE de 200J suivi de l’administration d’un bolus intraveineux de 300 mg de CORDARONE, en cas de persistance de la symptomatologie. La réanimation cardio pulmonaire sera débutée sans attendre. L’adrénaline n’est que la drogue de deuxième intention en l’absence de réponse aux CEE et à la CORDARONE. Les sels de Magnésium ne doivent jamais être injectés en intraveineux direct (effet inotrope négatif ).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Une patiente de 66 ans consulte pour des douleurs dorsales depuis quelques semaines et une asthénie. L'examen est normal en dehors de douleurs à la palpation des vertèbres dorsales. Le bilan biologique retrouve les valeurs suivantes: Na 139 mmol/L; K 4,3 mmol/L: Cl 101 mmol/L; Ca 3,3 mmol/L; Phosphorémie 0,9 mmol/L; Urée 9,7 mmol/L; Créatinine 89 µmol/L. Quel sera votre traitement? a. Une injection de furosémide b. Une perfusion de biphosphonate c. Une perfusion de méthylprednisolone d. Une hydratation avec 2000 ml / 24h de NaCl 0.9% e. Une épuration extra-rénale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Il s'agit d'une hypercalcémie dont vous ne connaissez pas encore l'origine et qui nécessite un traitement hypocalcémiant. Les biphosphonates sont indiqués en première intention, associés à une hyperhydratation pour corriger la déshydratation extracellulaire qui est toujours associée à l'hypercalcémie. Les diurétiques n'ont pas d'intérêt, car il faut d'abord corriger la déshydratation extracellulaire, et leur effet sur la calcémie ne s'observe qu'à très fortes doses. Les corticoïdes ne s'utilisent qu'une fois le diagnostic réalisé et qu'en cas d'hypercalcémie liée à une hypervitaminose D. Enfin l'épuration extra-rénale est trop précoce.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes d’éléments devant faire partie de la prise en charge du choc septique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Une anticoagulation curative b. Une oxygénothérapie c. Un remplissage vasculaire par cristalloïdes d. Une antibiothérapie probabiliste e. L’objectif de pression artérielle moyenne (PAM) est > 90 mmHg
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, A FAUX B VRAI : l’oxygénothérapie permet de maintenir une oxygénation tissulaire en cas d’hypoxémie C VRAI INDISPENSABLE : l’objectif du remplissage vasculaire est le rétablissement d’une volémie efficace afin d’optimiser le débit cardiaque D VRAI INDISPENSABLE : le traitement antibiotique est une urgence E FAUX : l’objectif de PAM est à adapter à chaque patient mais le plus souvent l’objectif est une PAM > 65 mmHg
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct,
Lors d'une intoxication au CO, quelles sont les modalités de l'administration d'oxygène ? a. - O2 à 6L/min pendant 2h b. - O2 à 12L/min pendant 2h c. - O2 à 6L/min pendant 12h d. - O2 à 12L/min pendant 12h e. - O2 hyperbare en cas de coma
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct, L'O2 pur est le traitement indispensable lors d'une intoxication au CO. Il doit être administré au masque à haute concentration, donc à un débit élevé, >10L/min, pendant une durée prolongée, d'au moins 12h. En cas de signes de gravité tels un coma, l'oxygénothérapie hyperbare doit être discutée.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les items suivants, le(s)quel(s) permette(nt) de calculer le quickSOFA ? a. La fréquence cardiaque b. Le score de Glasgow c. La pression artérielle d. La diurèse horaire e. La lactatémie artérielle
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Dans la 3ème conférence de consensus internationale sur la définition du sepsis, le quick SoFA permet l’identification des patients à risque de complication. Son calcul repose sur la mesure de la pression artérielle, du score de Glasgow et de la fréquence respiratoire.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
La physiopathologie du choc septique est caractérisée par : a. Une vasoplégie précoce et marquée b. Une atteinte myocardique systématique c. Une activation de la coagulation d. Un trouble de l’extraction de l’oxygène périphérique e. Une diminution de la perméabilité capillaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La vasoplégie est liée à l’hypovolémie absolue (augmentation de la perméabilité capillaire, augmentation des pertes insensibles et troisième secteur) et à l’hypovolémie relative par vasodilatation périphérique. L’atteinte myocardique est fréquente (pas systématique) et précoce conduisant à une altération de la fonction systolique ventriculaire. Cette atteinte est réversible. L’activation de la coagulation conduit à une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD). Celle-ci est fréquente, dans environ 30% des chocs septiques et est corrélée à la mortalité.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Un patient de 70 ans porteur d'un myélome multiple évolutif est hospitalisé aux Urgences pour confusion. Vous réalisez un bilan sanguin et un ECG ci-dessous efbd45fedf9afb0f10fd0b3988b2259d9d91062c.jpeg Quelle anomalie métabolique la plus probable suspectez vous ? a. hypercalcémie b. hypocalcémie c. hypokaliémie d. hypermagnésémie e. aucune de ces propositions est juste
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Cet ECG est évocateur d'une hyperkaliémie. Les ondes T sont amples, pointues et symétriques. L’aspect normal d’une onde T est son asymétrie. Le rythme cardiaque est sinusal. Chaque complexe QRS est précédé par une onde P et chaque onde P est suivie par un complexe QRS. Les complexes QRS sont normaux puisque ≤0.12s. L'espace PR est normal. L'espace QT est normal Les autres signes d'hyperkaliémie ne sont pas présents sur cet ECG; pas de trouble de la conduction sino-auriculaire, auriculo-ventriculaire ou intraventriculaire Les signes ECG d'hypokaliémie sont un sous-décalage du segment ST, un aplatissement des ondes T et l'apparition d'une onde U Il n'y a pas de signe ECG vraiment spécifique d'hypo ou hypermagnésémie En cas d'hypercalcémie on peut observer une diminution du QT et en cas d'hypocalcémie une augmentation du QT La prise en charge thérapeutique de cette probable hyperkaliémie doit etre entreprise avant le résultat du bilan biologique qui confirmera votre diagnostic
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quels sont les signes de gravité respiratoires à rechercher chez un patient présentant une pneumopathie aiguë communautaire infectieuse ? a. Tirage sus-sternal b. Tirage intercostal c. Polypnée superficielle d. Bradypnée e. Expiration abdominale active
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Toutes les réponses sont justes. NB: La bradypnée est un signe d'extrème gravité traduisant un épuisement ventilatoire avec arrêr respiratoire imminent.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
La période de préoxygénation en anesthésie : a. a pour objectif de saturer les réserves en O2 de l'organisme b. est réalisée à l'aide de lunettes nasales c. permet une apnée de sécurité d. débute après la perte de connaissance induite par la(les) drogue(s) hypnotique(s) e. limite le risque d'hypoxémie lors de l'intubation
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, http://wiki.side-sante.fr/doku.php?id=sides:ref:anesthrea:item_133:types Avant l’induction de la perte de conscience, le patient est pré oxygéné pendant au moins 3 minutes (jusqu’à l'obtention d'une fraction d'oxygène expirée supérieure à 90%). Pour cela, il respire en FiO2 à 100 % par l’intermédiaire d’un masque facial appliqué de manière étanche sur le visage. La pré oxygénation (ou dénitrogénation) a pour objectif de saturer les réserves en oxygène de l’organisme, et notamment la capacité résiduelle fonctionnelle, afin d'assurer une apnée de sécurité la plus longue possible en cas de difficulté d’accès aux voies aériennes (ce qui limite le risque d'hypoxémie).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous prenez en charge un patient de 75 ans. Sa pression artérielle est à 80/60mmHg et sa fréquence cardiaque à 150 bpm. Quelle(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) parmi les suivants ? a. Choc anaphylactique b. Choc hypovolémique c. Choc cardiogénique d. Choc septique e. Choc hémorragique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La différentielle de pression artérielle est pincée (PAS-PAD<40mmHg) : signe d’un faible volume d’éjection systolique du ventricule gauche (compatible avec hypovolémie, hémorragie ou dysfonction cardiaque). La PAD n’est pas effondrée (> 40mmHg) : signe d’une probable vasoconstriction périphérique (incompatible avec choc septique et choc anaphylactique). Il peut donc s’agir d’un choc hypovolémique, hémorragique ou cardiogénique. A FAUX B VRAI C VRAI D FAUX E VRAI
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Le coma a. se définit comme une altération de la vigilance et de la conscience b. le trouble métabolique le plus fréquemment responsable de coma est l'hyponatrémie c. un patient comateux ayant surconsommé des morphiniques aura les pupilles en mydriase, ce qui orientera votre diagnostic. d. un score de glasgow < 7 signe un coma e. cliniquement on s’orientera vers un état de mort encéphalique si le patient présente un coma flasque aréactif, associé à une abolition des reflexes du tronc cérébral et une persistance d’une activité circulatoire systémique efficace.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, l'hypoglycémie est le trouble métabolique le plus fréquement responsable de coma en cas de consommation d'opiacés, les pupilles seront en myosis
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Mr R, 58 ans, se présente au service d'accueil des urgences après avoir émis, une heure plus tôt, l'équivalent d'un haricot de sang rouge lors d'un effort de vomissement. Dans ces antécédents on note des lombalgies chroniques d'aggravation récente, une hypertension artérielle traitée. Pas d'intoxication alcoolo-tabagique. L'examen abdominal normal. Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) correcte(s)? a. il s'agit d'une hémoptysie de grande abondance b. la prise d'anti-inflammatoire non stéroidiens pourrait être un facteur aggravant de cette situation c. une sonde naso-gastrique doit être posée d. une fibroscopie gastro-duodénale doit être réalisée en urgence e. dans ce contexte, la rupture de varices œsophagiennes est l'étiologie la plus probable
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, l'hématémèse, sang extériorisé lors d'un effort de vomissement, signe la présence d'une hémorragie digestive haute. En absence de signes d'hypertension portale, l'ulcère gastroduodénal est l'étiologie la plus fréquente (40%).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Vous recevez aux Urgences un homme de 21 ans pour dyspnée aiguë. Le patient est asthmatique connu. A l’auscultation, il existe un silence auscultatoire et le patient est penché en avant, incapable de parler. Parmi les éléments clinico-biologiques suivants, lequel (lesquels) est (sont) un (des) signe(s) de gravité ? a. La difficulté à parler b. L’hypocapnie c. La cyanose d. Le silence auscultatoire e. La polypnée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, A VRAI : Il témoigne d’une baisse du débit expiratoire de pointe B FAUX : l’hypocapnie est attendue dans la crise d’asthme aigue, l’hypercapnie est signe de gravité C VRAI : oui, car c’est un signe d’hypoxémie D VRAI INDISPENSABLE : c’est un signe de détresse vitale E FAUX : La polypnée est présente dans la crise d’asthme mais n’est pas un élément de gravité
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous revoyez en consultation une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, ayant eu une entorse de la cheville 4 mois auparavant. La patiente se plaint, depuis cette entorse, de douleur au repos à type de brûlures, et d’une instabilité articulaire à la marche. Elle s’est traitée par automédication répétée avec différents analgésiques (paracétamol, tramadol, anti-inflammatoires), et s’inquiète d’une certaine gêne dans ses activités professionnelles comme de loisir. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. Il s’agit d’une douleur chronique b. l’échelle visuelle analogique (EVA) est suffisante pour évaluer sa douleur c. la stratégie thérapeutique consistera à escalader l’analgésie vers des paliers 3 d. il existe un risque de dépression e. les antidépresseurs pourraient être utilisés à visée antalgique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes pour le cas clinique : Il s’agit typiquement d’une douleur chronique (réponse vraie) : évolution depuis plus de 3 mois, réponse insuffisante au traitement, retentissement dans la vie quotidienne… Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 131 : Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d’une douleur aiguë et d’une douleur chronique Définitions … Classification selon le temps On distingue la douleur aiguë qui est le symptôme d'une lésion aiguë, de la douleur chronique, qui est une maladie à part entière (Tableau 1). On parle de douleur chronique, quelles que soient sa topographie et son intensité, lorsqu’elle présente plusieurs des caractéristiques suivantes : - une évolution depuis plus de 3 mois, - la persistance ou récurrence de la douleur, - une réponse insuffisante au traitement, - une altération significative et progressive du fait de la douleur, des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient dans ses activités de la vie journalière, au domicile comme à l’école ou au travail. Tableau 1 : Principales différences entre douleurs aiguës et chroniques Caractéristiques de la douleur Aiguë Chronique Finalité Utile, protectrice Inutile, destructrice Signal d’alarme Maladie à part entière Durée Transitoire ou < 3 mois Répétitive ou > 3 mois Evolution Réversible si lésion traitée Persistante, lésions séquellaires ou évolutives Composante affective Anxiété Dépression autoaggravation spontanée Attitude thérapeutique Antalgiques classiques Traitements spécifiques et approche biopsychosociale L’EVA ne suffit pas pour évaluer une douleur chronique (EVA suffit = réponse fausse). Référentiel, Item 131 : Evaluation de la douleur chez l’adulte et la personne âgée ou non communicante Chez l’adulte communicant, l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). … Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela d’autres échelles, plus complètes sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique. Parmi les plus utilisées, le McGill Pain Questionnaire (MPQ) ou sa version française, le questionnaire de douleur de Saint Antoine (QDSA) qui explore à la fois l’intensité mais aussi les composantes sensori-discriminative et émotionnelle de la douleur. … En plus des échelles de la douleur, le bilan et le suivi d’une douleur chronique doivent être complétés par l’évaluation du retentissement de la douleur sur la qualité de vie, la recherche des traits d’anxiété, de dépression et de catastrophisme à l’aide de questionnaires adaptés. La recherche d’une composante neuropathique à la douleur est essentielle. Ceci s’applique aussi bien aux douleurs aiguës qu’aux douleurs chroniques, même s’il est plus rare que les douleurs aiguës soient neuropathiques. La symptomatologie de la douleur neuropathique associe deux composantes, spontanée et provoquée. La composante spontanée peut être une brûlure, une sensation de froid douloureux ou une décharge électrique. La composante provoquée peut être une hyperalgésie (au chaud, au froid ou à la piqûre) ou une allodynie statique (à la pression) ou dynamique (au frottement cutané). Ces deux composantes spontanée et provoquée peuvent être associées à des sensations anormales non douloureuses comme des paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements, démangeaisons) ou à un déficit sensitif (hypoesthésie, anesthésie). Risque de dépression, antidépresseurs utiles à visée analgésiques = réponses vraies. Il existe un risque de dépression associée (cf supra), mais les anti-dépresseurs sont également utiles à visée analgésiques dans ce contexte (cf infra). Référentiel, Item 132 : Thérapeutiques antalgiques médicamenteuses et non médicamenteuses 2.2 Thérapeutiques médicamenteuses utilisées dans les douleurs neuropathiques 2.2.2 Antidépresseurs Les antidépresseurs (essentiellement tricycliques ou les inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la norépinephrine) sont utilisés pour traiter les douleurs neuropathiques, mais aussi pour traiter la fibromyalgie et les lombalgies chroniques. Ils sont administrés dans ce cas à des doses plus faibles que celles à visée antidépressive. Les doses sont augmentées progressivement jusqu'à obtenir l'effet recherché. Comme pour les anticonvulsivants, l’efficacité analgésique maximale s’installe en plusieurs jours. Augmenter l’analgésie vers un palier 3 = réponse fausse. Tableau 1 (supra) Attitude thérapeutique Douleur aiguë -> Antalgiques classiques Douleur chronique -> Traitements spécifiques et approche biopsychosociale NB : les analgésiques classiques sont assez souvent utilisés en pratique pour traiter une douleur chronique, mais en association avec des traitements spécifiques (anticonvulsivants, antidépresseurs, thérapeutiques non médicamenteuses…). D’autre part, les paliers 3 (morphiniques majeurs) sont déconseillés car associés à un risque de sensibilisation (hyperalgésie induite par les morphiniques, source d’aggravation de la douleur neuropathique). Référentiel, Item 132 2.1.2.2 Effets secondaires des morphiniques L'hyperalgésie induite par les opioïdes est un état de sensibilisation à la douleur (sensibilisation nociceptive). Ainsi, un patient recevant des morphiniques pour traiter sa douleur devient encore plus sensible aux stimuli douloureux, et parfois ressent même de la douleur en réponse à certains stimuli non douloureux (allodynie). Pour les curieux : Le tramadol, en revanche, du fait de son action d’inhibition de recapture de la sérotonine (associée à un effet analgésique sur les récepteurs opioïdes), pourrait avoir un intérêt dans les douleurs neuropathiques.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous accueillez en salle de déchocage un homme victime de multiples plaies par arme blanche (2 au niveau de l’hypochondre droit, une à la main droite, une à la cuisse gauche). Le patient est conscient et orienté, son abdomen est distendu et douloureux, sa tension est à 98/45, sa fréquence cardiaque à 132/min et sa saturation à 98%. Il a bénéficié d’un remplissage de 1000 ml de sérum salé isotonique en pré-hospitalier. Une hémoglobinémie capillaire est réalisée et est à 9,6 g/dL. Quels examens allez-vous réaliser lors du bilan initial ? a. une échographie FAST b. une tomodensitométrie corps entier c. une artériographie d. une radiographie de la main droite e. une radiographie pulmonaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, FAST écho = recherche rapide d’un hémopéritoine ici fortement suspecté et qui pourrait conduire le patient directement au bloc opératoire pour laparotomie exploratrice RP réalisée systématiquement pour rechercher un épanchement liquidien ou gazeux de la plèvre qui peut avoir été touchée via l’hypochondre droit TDM corps entier ne fait pas partie du bilan initial mais du bilan lésionnel, surtout chez patient instable suspect d’hémopéritoine qui doit possiblement aller au bloc opératoire pour laparotomie exploratrice très rapidement artériographie n’est faite que dans le cadre d’un traitement par artério-embolisation Rx main sera éventuellement réalisée secondairement lorsque le patient aura été stabilisé si l’examen fait suspecter une fracture
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant la respiration paradoxale abdominale, quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes est(sont) vraie(s) ? a. Elle se définit comme le recul de la paroi antérieure de l'abdomen à l'expiration b. Elle peut s´accompagner d´une cyanose c. Elle indique une participation normale du diaphragme à la ventilation d. Elle s´accompagne systématiquement d´une expiration abdominale activex e. Elle est un signe de lutte ventilatoire
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, - Elle se définit comme le recul de la paroi antérieure de l'abdomen à l'inspiration - Elle signe la défaillance du diaphragme - Elle est un signe de faillite ventilatoire
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) intoxication(s) suspectez-vous devant un coma calme hypotonique bradypnéique ? a. benzodiazépines b. Opiacés c. antidépresseurs tricycliques d. phénothiazines e. barbituriques
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, coma calme hypotonique : benzodiazépines, barbituriques, opiacés,alcool coma agité : alcool, antidépresseurs, phénothiazines, monoxyde de carbone, antihistaminiques hypertonie avec syndrome pyramidal : antidépresseurs, phénothiazines pipérazinées, monoxyde de carbone Source : CNER
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient de 40 ans est hospitalisé en réanimation pour un traumatisme crânien . II est sous ventilation mécanique et sous drogues vasoactives, il n' y a pas d'insuffisance rénale . Il est équipé d'une sous clavière droite, d'une cathéter artériel fémoral droit et d'une sonde à demeure. Au 15ème jour de son hospitalisation en réanimation, vous apprenez que le patient est porteur d'une bactériémie à E.coli. Le patient est stable sur un plan hémodynamique. Vous n'avez pas l'antibiogramme, il n'y a pas de facteurs de risques d’infection à E.coli sécréteur d'une BLSE . Il n' y a aucun signe d'inflammation au niveau cutané concernant l'implantation des 2 cathéters. Quelles sont la ou les propositions exactes concernant cette problématique et la prise en charge de cette infection ? a. La porte d’entrée de cette infection la plus probable est liée au cathétérisme veineux et artériel b. Il est possible que la porte d'entrée soit une infection urinaire nosocomiale liée à la sonde à demeure. c. Vous pouvez utiliser de l'Amoxicilline d. Vous pouvez utiliser du Céfotaxime e. Vous pouvez utiliser de l'Ofloxacine
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La porte d'entrée la plus probable est bien sûr la sonde à demeure. Il pourrait aussi s'agir d'une pneumopathie nosocomiale. Bien que le patient soit stable sur un plan hémodynamique, vous ne pouvez pas prendre de risques chez ce patient concernant l'antibiothérapie probabiliste et donc ne pas utiliser avant de connaitre l'antibiogramme l''Amoxicilline ou l'Ofloxacine qui sont actives sur E.Coli mais avec une prévalence de résistance importante. Le Céfotaxime est probablement l'antibiotique le plus adapté dans cette situation.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous accueillez aux urgences, une patiente de 65 ans ayant ingérée il y a 90 minutes, 45 comprimés de verapamil (ISOPTINE) 40 mg, un inhibiteur calcique. La pression artérielle est à 75/35 mmHg, la fréquence cardiaque à 48 battements par minute. Parmi les propositions suivantes concernant ce cas, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Les inhibiteurs calciques sont des anti-arythmiques de classe II b. L’administration de charbon activé peut être proposée, en l’absence de trouble de la vigilance c. Le verapamil a un effet chronotrope positif d. La bradycardie fait craindre un trouble de conduction de haut degré e. L’administration de noradrénaline pourra reverser les effets vasoplégiques du verapamil
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les inhibiteurs calciques sont des antiarythmiques de classe IV, ils diminuent l’automatisme du nœud sinusal, la contractilité myocardique et induisent une importante vasoplégie. Devant une intoxication grave aux cardiotropes la décontamination digestive peut être réalisée, par l’administration per os de charbon activé (en l’absence de contre-indication) étant donnée l’ingestion d’un médicament cardio-absorbable depuis moins de 2 heures.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelle(s) est (sont) la(les) cause(s) d'état de choc avec turgescence jugulaire et poumons clairs (auscultation pulmonaire normale)? a. hémorragie digestive aiguë b. embolie pulmonaire massive c. asthme aigu grave d. tamponnade e. infarctus du ventricule droit
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il peut y avoir un coeur pulmonaire aigu lors d'une attaque d'asthme, mais l'auscultation pulmonaire n'est pas normale
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un patient de 64 ans (1m79, 94kg) qui est en cours de chimiothérapie pour un lymphome B, sans autre antécédent connu, est pris en charge aux urgences. Il présente depuis 5 jours des diahrées massives avec impossibilité de s’alimenter à cause de vomissements. Devant une hypotension artérielle sévère à l’admission, un remplissage vasculaire a été débuté, il a actuellement reçu 1L de NaCl 0.9%. L’infirmier vous appelle car la pression artérielle est à 65/36mmHg, recontrôlée à 2 reprises. Quel(s) est/sont votre/vos traitement(s) de première intention pour corriger l’hypotension ? a. Remplissage vasculaire par NaCl 0.9% b. Remplissage vasculaire par Glucosé 5% c. Remplissage vasculaire par colloïde d. Noradrénaline e. Dobutamine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le patient présente à priori un état de choc hypovolémique (+/- distributif s'il existe un choc septique associé), le remplissage vasculaire est donc fondamental. 1L de remplissage (=10ml/kg) est très insuffisant dans ce contexte et il faut donc poursuivre le remplissage vasculaire par cristalloïde (soluté balancé ou Nacl 0.9% pour être à peu près isotonique). Cependant devant une pression artérielle diastolique < 40mmHg il faut débuter immédiatement de la noradrénaline car la perfusion coronaire est insuffisante.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant la physiopathologie du syndrome de pénétration (lors de l'inhalation d'un corps étranger), quelles est (sont) la (les) réponses exactes? a. Le syndrôme de pénétration correspond à une obstruction aigue des voies aériennes b. Le syndrôme de pénétration correspond à la phase ou de corps étranger est mobile c. Chez l'enfant l'inhalation de corps étranger concerne surtout l'arbre bronchique droit d. L'inhalation de corps étranger survient surtout chez l'adulte jeune e. Les corps étrangers sont le plus souvent radio-opaques
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Les pics d'incidence de l'inhalation de corps étrangers sont la petite enfance et les personnes âgés Seuls 10% des CE sont radio-opaques chez l'enfant il n'y a pas de prédominance concernant le côté du CE
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant une anesthésie loco-régionale, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? a. il existe un délai obligatoire d’au moins 3 jours entre la consultation pré-anesthésique et une intervention programmée b. la visite pré-anesthésique réalisée dans les 24 heures précédant une intervention programmée est systématique c. la préparation, la réalisation et le suivi de l’anesthésie sont encadrées par des décrets appelés "décrets sécurité", insérés dans le code de santé publique d. un cathéter veineux périphérique est systématiquement inséré e. une check-list de vérification croisée élaborée par la HAS est utilisée systématiquement avant l’anesthésie et l’intervention
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Notes : Référentiel CNEAR édition 2020 (programme officiel 2020) Item 136 Note pour cette question qui est proche de la question 5809957 (cf également les notes de commentaire de cette question) : Que ce soit un anesthésie générale ou loco-régionale, les éléments de sécurités sont exactement les mêmes, toute anesthésie loco-régionale pouvant être convertie en anesthésie générale à tout moment de l’intervention, qu’il s’agisse d’un échec de l’ALR ou bien d’une modification de la stratégie chirurgicale, ou bien encore en raison d’une complication soit de l’ALR, soit de la chirurgie, l’anesthésie générale devenant un élément de la prise en charge réanimatoire (anesthésie générale = sédation = coma artificiel). Item 136, page 94 : 3.2. Anesthésie locorégionale (ALR) La réalisation d’une ALR répond aux mêmes règles de sécurité, de surveillance et d’environnement que l’AG. Ainsi, le patient bénéficie obligatoirement d’une consultation d’anesthésie, d’une visite pré-anesthésique, et généralement également d’un passage en SSPI à l’issue de la procédure. Ce dernier point, le passage en SSPI a été récemment révisé par décret. Le patient peut aller directement à l’issue de l’intervention, non pas en SSPI, mais dans un espace adapté et équipé pour une surveillance post-interventionnelle par un personnel qualifié (exemple chambre de service ambulatoire) si les conditions suivantes sont réunies : * anesthésie sous AL topique ou ALR périphérique uniquement ; * aucun sédatif utilisé ; * aucune complication pendant l’intervention ; * l’état de santé du patient le permet ; * décision prise par le médecin anesthésiste-réanimateur et l’opérateur. L’ALR est toujours réalisée chez un patient ayant une perfusion veineuse et un monitorage multiparamétrique. Ce qui différencie principalement l’ALR de l’AG est que dans la majorité des cas, au moins chez l’adulte, le patient sous ALR est conscient tout le long de la procédure. La principal risque associé à l’ALR est son échec (ALR insuffisamment efficace). C’est pourquoi tout patient pour qui est prévue une anesthésie par ALR, même exclusive, doit avoir une consultation pré-anesthésique globale prévoyant la réalisation potentielle d’une AG à tout moment de l’intervention (soit en raison de l’échec de l’ALR, soit en raison d’une complication liée à l’ALR ou à l’intervention).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct,
Quel(s) est(sont) la(les) complication(s) possible(s) au remplissage vasculaire massif par sérum salé isotonique au cours d’un état de choc ? a. acidose hyperchlorémique b. acidose lactique c. inflation hydrosodée d. réaction allergique e. hypernatrémie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Les solutés de remplissage existants sont divisés en deux grandes classes : colloïdes et cristalloïdes. Les cristalloïdes sont des solutions ioniques (eau + ions) dont la concentration en chlorure de sodium détermine leur tonicité. Les deux solutions cristalloïdes les plus utilisées sont le soluté salé isotonique à 9 ‰ (communément appelé à tort « sérum physiologique ») et le Ringer lactate (soluté faiblement hypotonique). Le principal inconvénient des cristalloïdes est lié à leur faible pouvoir d’expansion volémique du fait d’une diffusion rapide dans le secteur interstitiel après administration dans le secteur vasculaire. L’utilisation massive de cristalloïdes est donc susceptible d’entrainer une inflation hydro-sodée et de favoriser l’apparition d’oedèmes. L’utilisation importante de soluté salé isotonique expose au risque d’acidose hyperchlorémique. L’utilisation de soluté salé hypertonique permet d’obtenir une expansion volémique intravasculaire (par mouvements d’eau depuis le secteur interstitiel) en limitant les apports hydriques. Cependant, son usage est le plus souvent réservé à des situations cliniques particulières et la charge en chlore qu’il entraine ne doit pas être sous-estimée. Les colloïdes sont des solutions contenant des molécules en suspension dont le poids moléculaire freine leur passage à travers la membrane capillaire vers le secteur interstitiel et participe au maintien de la pression oncotique. Leur pouvoir d’expansion volémique est supérieur aux cristalloïdes. On distingue les colloïdes naturels (solutions d’albumine humaine à différentes concentrations) et les colloïdes de synthèse (dont les deux classes disponibles en France sont les gélatines et les hydroxyléthylamidons). En raison de leur coût (produit dérivé du sang), l’utilisation de solutions d’albumine humaine n’est pas recommandée en première intention comme soluté de remplissage vasculaire, mais garde des indications spécifiques. Les colloïdes de synthèse présentent un risque allergique. Enfin, la classe des hydroxyléthylamidons semble avoir une toxicité rénale propre et une morbidité telle que l’agence européenne du médicament a interdit leur utilisation dans le choc infectieux. En pratique, les cristalloïdes sont facilement disponibles, peu coûteux et n’exposent pas aux risques d’effets secondaires potentiels des colloïdes (risque allergique et rénal, principalement). Les cristalloïdes sont donc les solutés de remplissage à utiliser en première intention dans la plupart des cas.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant la biodisponibilité orale des antibiotiques et la pharmacodynamique de ces classes de médicaments sur les espèces bactériennes, quelles sont la ou les propositions exactes ? a. Les aminosides ont une activité concentration dépendante b. Les aminosides ont une biodisponibilité orale excellente c. Les glycopeptides ont une activité temps dépendante d. Les céphalosporines ont une activité concentration dépendante e. Les glycopeptides ont une disponibilité orale faible ou nulle
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L’activité concentration-dépendante implique que l'activité de l'antibiotique soit optimale lorsque sa concentration est élevée, quand bien même cette concentration n'est présente que transitoirement sur 24 h, exemple : aminosides L'activité temps-dépendante implique que l’activité de l'antibiotique soit lié au temps passé avec une concentration supérieure à la CMI de la bactérie, exemples : Pénicillines, céphalosporines, glycopeptides.. La biodisponibilité orale des aminosides est faible ou nulle ainsi que pour les glycopeptides. La biodisponibilité orale de la vancomycine est faible ou nulle et permet son administration orale pour traiter les infections digestives à clostridium difficile
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
A propos des antibiotiques concentration-dépendants ? a. ce sont des antibiotiques pour lesquels la vitesse de bactéricidie s'accroit quand on élève les concentrations. b. ce sont des antibiotiques pour lesquels la vitesse de bactéricidie ne s'accroit pas au delà d'un certain seuil de concentration. c. les aminosides sont des antibiotiques concentration-dépendants. d. les bétalactamines sont des antibiotiques concentration-dépendants. e. les glycopeptides sont des antibiotiques concentration-dépendants
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, il est important de connaitre ces éléments de pharmacodynamie pour les principales classes d'antiobiotiques.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous intervenez avec le SMUR sur un terrain de football où lors d’un match des vétérans un homme s’est brutalement écroulé. Les témoins ont rapidement commencé un massage cardiaque et installé le défibrillateur automatique de l’association sportive, qui a déjà délivré 2 chocs électriques externe et préconise actuellement la poursuite du massage. Votre scope montre des ondulations anarchiques, d’amplitude et de fréquence variables. Lors de votre prise en charge médicalisée pré-hospitalière, quels traitements allez-vous lui administrer ? a. du sulfate de magnésium b. un bolus d’atropine c. un bolus d’amiodarone d. un bolus de 1 mg d’adrénaline e. un thrombolytique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, amiodarone recommandé en cas de fibrillation ventriculaire résistante à la cardioversion électrique, avant le 3ème choc l’adrénaline est la drogue vasopressive de première intention lors d’un arrêt cardio-circulatoire indication Mg = torsade de pointe, ce n’est pas le tracé décrit (FV) indication atropine = bloc sinusal ou nodal, ce n’est pas le tracé décrit (FV) indication thrombolytique = embolie pulmonaire prouvée ou fortement suspectée, pas d’argument ici
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Vous prenez en charge un patient pour un choc septique sur dermo-hypodermite nécrosante de jambe à la phase initiale. Quel(s) traitement(s) allez-vous mettre en oeuvre en urgence ? a. une antibiothérapie par vancomycine + aminoside b. un remplissage vasculaire par soluté colloïde c. une chirurgie de débridement large et d'excision des tissus nécrosés et/ou infectés d. une perfusion intraveineuse continue de noradrénaline si le remplissage vasculaire ne restaure pas une pression artérielle correcte e. une intubation orotrachéale en séquence rapide
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Une antibiothérapie par Tazocilline + Aminoside + Imidazolé est indiquée en cas de localisation abdomino-périnéale. Aucun argument pour débuter un remplissage vasculaire par colloïdes, en revanche un remplissage vasculaire par cristalloïdes est indiqué. Le débridement large et excision des tissus nécrosés/infectés sont un des traitements étiologiques de la dermo-hypodermite nécrosante. Tout retard à la prise en charge peut considérablement aggraver le pronostic fonctionnel et vital. Le diagnostic de choc est affirmé, les catécholamines type vasopresseurs sont indiqués dans le choc septique. L’intubation séquence rapide pour sédation sera à considérer en cas de mauvaise tolérance respiratoire et/ou hémodynamique mais n’est pas un traitement.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Dans quelle(s) pathologie(s) l'épanchement pleural sera t'il de nature exsudative ? a. Cirrhose b. Syndrôme néphrotique c. Lymphome d. Pneumopathie bactérienne e. Tuberculose
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Un exsudat est riche en protéines (rapport des protéines pleurales / sériques > 0.5 et rapport LDH plèvre / sérique > 0.6) et correspond à une pathologie de la plèvre, contrairement à l'exsudat ou la plèvre est "normale"
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Médecin au SAMU, vous intervenez chez Madame G. 68 ans, sans antécédent, pour coma Glasgow 3 suite à une céphalée brutale en présence de son mari. L'hémodynamique est stable. La glycémie capillaire est à 5,3 mmol/L. a. Il existe une indication d'intubation oro-trachéale et mise sous ventilation mécanique b. L'apparition d'une mydriase unilatérale doit vous faire administrer une osmothérapie en urgence c. L'examen de première intention à réaliser est un scanner cérébral sans et avec injection de produit de contraste d. Le scanner cérébral est l'examen de référence pour le diagnostic d'une hémorragie méningée par rupture d'un anévrysme intra-cranien e. L'évolution vers une perte de la ventilation spontanée et de tous les réflexes du tronc cérébral vous permet d'affirmer le diagnostic de mort encéphalique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Devant un coma non traumatique avec score de Glasgow inférieur à 8 persistant après élimination d'une hypoglycémie, il existe une indication d'intubation oro-trachéale et mise sous ventilation mécanique pour protection des voies aériennes. L'apparition d'une anisocorie (mydriase unilatérale) signe une atteinte de la troisième paire crânienne non localisatrice évocatrice d'une hyper-tension intra-cranienne potentiellement fatale. L’administration d'osmothérapie doit être une urgence devant le risque d'engagement temporal. Après élimination d'une hypoglycémie, le scanner cérébral est l'examen de référence pour le diagnostic étiologique d'un coma non traumatique. L'examen de référence pour le diagnostic d'hémorragie méningée est l'artériographie cérébrale des quatre axes. Il permet le diagnostic d'anévrysme intra-cranien et la possibilité d'un geste thérapeutique endo-vasculaire (coiling et/ou stenting). Devant la présence d'un tableau clinique compatible avec une mort encéphalique (coma Glasgow 3 en l'absence de toute sédation ou d'hypothermie, perte de la ventilation spontanée confirmée par l'épreuve d'hypercapnie et perte de tous les réflexes du tronc cérébral), la mort encéphalique doit être confirmée par un examen complémentaire : scanner cérébral injecté, artériographie des 4 axes ou électro-encéphalogramme
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quels allergènes peuvent être à l’origine d’une réaction anaphylactique ? a. Les aliments b. Les venins d´hyménoptères c. Les pollens d. Les poils d´animaux e. Anti -inflammatoire non stéroïdien
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Tous les allergènes listés ci-dessus peuvent être à l'origine de réactions d'hypersensibilité immédiate (de type I selon la classification de Gell et Coombs). Mais seuls les aliments, les venins d'hyménoptères, le latex et les médicaments peuvent entrainer une réaction anaphylactique. Un cas particulier (mais c'est une réponse très spécialisée), lors de la désensibilisation par voie sous-cutanée à certains pneumallergènes (acariens, pollens...) : la survenue d'une réaction anaphylactique est possible mais rare.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi ces outils permettant l'évaluation de la douleur, quel est celui (quels sont ceux) recommandé(s) pour la mesure de l'intensité d'une douleur aigüe par le patient? a. l'échelle visuelle analogique b. l'échelle numérique 0-10 c. l'échelle verbale simple d. l'échelle comportementale de la douleur (BPS) e. l'échelle DN4
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Item 131, CNEAR "Chez l’adulte communicant l’évaluation de la douleur aiguë se fait à l’aide d’échelles quantitatives d’autoévaluation. Ces échelles dites globales et unidimensionnelles (seule la dimension intensité est cotée) sont simples et rapides. Les plus utilisées, sont l’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle numérique (EN) et l’échelle verbale simple (EVS). L’EVA utilise une règle graduée de 0 (pas de douleur) à 100 (douleur maximale imaginable). Le patient déplace un curseur sur une ligne entre ces deux extrêmes, le chiffre correspondant est lu sur le verso de la règle. L’EN cote la douleur de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur maximale imaginable) et l’EVS cote la douleur en 5 catégories : 0 (pas de douleur), 1 (faible), 2 (modérée), 3 (intense), 4 (très intense). Ces échelles sont insuffisantes pour l’évaluation des douleurs chroniques qui doit prendre en compte non seulement l’intensité de la douleur mais l’ensemble des dimensions de la douleur et son retentissement sur la qualité de vie. Pour cela, d’autres échelles, plus complètes, sont utilisées pour l’évaluation de la douleur chronique." NB: -ces 3 échelles d'auto-évaluation sont recommandées par la HAS -l'échelle comportementale est une échelle d'hétéro-évaluation (évaluation du comportement douloureux du patient un observateur externe) -l'échelle DN4 explore la composante neuropathique d'une douleur, pas son intensité
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelle est la première étiologie à rechercher en cas de diagnostic d’insuffisance rénale aiguë? a. Une sténose des artères rénales b. Un syndrome hépatorénal c. Un syndrome hémolytique et urémique d. Une insuffisance rénale obstructive e. Un syndrome de Goodpasture
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Dans le doute, le clinicien doit considérer a priori qu’une insuffisance rénale de découverte récente est aiguë et doit : - écarter d’abord un obstacle (IRA obstructive), - puis considérer la possibilité d’une hypoperfusion rénale (IRA fonctionnelle), - et aboutir par défaut au diagnostic d’IRA organique.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous êtes médecin aux Urgences et accueillez un patient de 52 ans pour détresse respiratoire aiguë. Ses antécédents sont un tabagisme non sevré à 50PA, une HTA, un diabète de type 2 sous antidiabétiques oraux (metformine). Il n'a pas de suivi spécialisé mais présente 3 bronchites par an depuis 5 ans. A l'auscultation vous notez des ronchis diffus. La CRP est à 150 et la radiographie thoracique ne montre pas de foyer. La SpO2 est à 80% en AA. La créatininémie est à 125micromol/L, l'Urée à 10mmol/L, la kaliémie à 4,2mmol/L. La gazométrie est la suivante. pH=7,32 PaCO2= 55,8mmHg PaO2= 45mmHg HCO3-=32mmol/L BE= +6 Lactates= 1,5mmol/L Hb= 10,4g/dL Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) correcte(s) ? (une ou plusieurs réponses possibles) a. L'acidose est d'origine respiratoire b. Il existe probablement une hyperventilation alvéolaire chronique sous-jacente c. L'acidose est secondaire à l'insuffisance rénale d. L'acidose est d'origine lactique, secondaire à lpa prise de metformine e. Il existe une hypoventilation aiguë décompensant une hypoventilation alvéolaire chronique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, PaO2 <50: hypoxémie sévère PaCO2 augmentée et pH diminué = hypoventilation alvéolaire aiguë ou acidose respiratoire non compensée HCO3- et BE augmentés: origine chronique probable lactates normaux <2: pas d'acidose lactique donc il s'agit d'une Hypoventilation alvéolaire aiguë sur terrain chronique. Il existe une insuffisance rénale probablement organique chronique (urée basse, kaliémie normale, anémie) sans retentissement sur l'équilibre acido-basique car modérément sévère.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
L'hémobilie désigne la présence de sang dans les voies biliaires. Des caillots endobiliaires peuvent être ainsi responsables d'obstruction biliaire. Dans quelles circonstances peut-on évoquer ce diagnostic ? a. après une ponction-biopsie hépatique b. lors de l'évolution d'une hépatite virale ou médicamenteuse c. après une contusion abdominale lors d'un traumatisme à haute vélocité d. après une cholangiographie trans-hépatique e. sous traitement anti-coagulant surdosé (chez un malade sans lésion pré-existante)
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Une PBH ou une cholangiographie trans-hépatique peuvent créer une hémobilie iatrogène par ponction accidentelle de la vésicule (hémocholécyste) ou d'un pédicule vasculo-biliaire (triade glisonienne : v. porte, art. hépatqiue, vanal biliaire). Une contusion hépatique avec fracture parenchymateuse peut être responsable d'une déchirure d'un pédicule vasculo-biliaire (triade glisonienne : v. porte, art. hépatqiue, vanal biliaire). L'hépatie aiguë même avec insuffisance hépatocellulaiire et déficit de l'hémostase ou le surdosage en antocoagulants ne peuvent être, en l'absence de lésion préexistante (tumeur, malformation vasculaire), responsables d'une hémobilie.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
De garde au SAMU, vous intervenez sur la voie publique pour prendre en charge un patient de 32 ans victime d’un accident de la voie publique. Casqué, Il a perdu le contrôle de sa moto et a percuté un arbre alors qu’il roulait à 80 km/h. A votre arrivée, il est inconscient, avec un score de Glasgow à 5 (Y 1, V1, M3). Ses pupilles sont asymétriques avec une mydriase droite aréactive. Le reste de l'examen montre : PA 80/50 mmHg, pouls 122 bpm, saturation 93% en air ambiant, hémoglobine capillaire 12 g/dL. Il n’existe pas de déformation des membres. Quelle(s) geste(s) et mesure(s) thérapeutique(s) doit(doivent) être mise(s) en oeuvre au cours de la prise en charge pré-hospitalière ? a. remplissage vasculaire par sérum salé isotonique b. Osmothérapie par voie intraveineuse c. Installation en position demi-assise d. Sédation, intubation et ventilation mécanique e. Retrait du casque et mise en place d’une minerve rigide
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Le remplissage vasculaire est recommandé dans cette situation mais doit être effectué avec des cristalloïdes, isotoniques, afin de maintenir l'eau dans le secteur vasculaire. L'utilisation de sérum glucosé est contre-indiquée en cas de traumatisme crânien (risque d'aggravation de l'œdème cérébral par mouvement d'eau du secteur extra vers le secteur intracellulaire). Tout traumatisé crânien doit être considéré comme un traumatisé du rachis jusqu'à preuve du contraire, il faut donc transporter le malade en monobloc et non en position demi-assise .
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Quelles sont les trois phases d’une anesthésie générale ? a. induction curarisation réveil b. monitoring injection entretien c. relaxation induction réveil d. induction entretien réveil e. hypnose curarisation analgésie
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Réponse vraie Induction Entretien Réveil Notes pour la question : Soit on connaît la réponse est c’est ultra facile, soit on n’a jamais lu l’item et c’est plus difficile car tous les items sont plausibles. Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 133. Les points clefs à retenir L’anesthésie générale est définie par une perte réversible de la conscience. Elle peut se décomposer en 3 phases : induction, entretien et réveil Les différents types d’anesthésie Anesthésie générale L'AG reste la technique de référence dans de nombreux cas et elle permet de réaliser tous les actes chirurgicaux ou interventionnels selon une procédure programmée ou en urgence. Elle se décompose en trois phases : l’induction, l’entretien et enfin le réveil de l’anesthésie. --Optionnel-- Pour aller plus loin autour de la QI : Une anesthésie générale n’est pas synonyme de curarisation. La curarisation est indispensable uniquement pour relâcher les muscles de la paroi abdominale ou thoracique, donc pour les chirurgies du tronc. Pour l’intubation trachéale, la curarisation n’est indispensable qu’en cas d’estomac plein : on utilise un curare d’action rapide (« célocurine ») pour diminuer le temps d’induction et donc le risque d’inhalation gastrique. De même, l’utilisation d’un analgésique (morphinique) n’est pas systématique : il dépend du type d’intervention. Des interventions de courte durée et peu algiques ne requièrent pas d’analgésique, mais seulement un hypnotique, exemples : endoscopies +- biopsies. Les réponses où la curarisation est mentionnée sont donc fausses. Les autres réponses sont fausses car il manque l’une des trois phases essentielles de l’anesthésie générale. Les phases les plus à risque sont l’induction et le réveil. Cependant, la phase d’entretien comporte également des risques qu’il faut dépister en urgence : anaphylaxie, hyperthermie maligne, en plus de l’impact de la procédure chirurgicale ou interventionnelle en elle-même (hémorragie, infection, pneumothorax…).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous diagnostiquez une crise d'asthme aigü grave chez un asthmatique connu aux urgences. Quel sera votre traitement de première intention ? a. Béta 2 mimétique en spray doseur b. Béta 2 mimétique nébulisé c. Béta 2 mimétique intraveineux d. Magnésium nébulisé e. Anticholinergique nébulisé
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le spray doseur nécessite un débit inspiratoire important et peut donc être innefficace en cas d'asthme aigu grave et n'ont donc pas d'indication à l'hôpital. Les béta2mimétiques sont les + rapides et puissants; les anticholinergiques associés potentialisent leur action. Magnésiume et Béta2mimétiques IV sont des traitements de deuxième intention.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Comment diagnostiquer une insuffisance respiratoire aigüe hypoxique ? a. Pression partielle artérielle en oxygène < 80mmHg b. Cyanose c. Pression partielle artérielle en oxygène < 70mmHg d. Marbrures e. Pression partielle artérielle en oxygène < 60mmHg
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, L’insuffisance respiratoire aigüe hypoxique ou hypoxémique ou de type 1 est définie par une pression partielle en oxygène < 60mmHg dans le sang artériel, c’est donc une définition gazométrique. Attention à ne pas confondre avec les définitions de l’insuffisance respiratoire chronique.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
La prise en charge thérapeutique du choc anaphylactique de grade 3 repose sur : a. Un remplissage vasculaire par cristalloïdes b. l'administration éventuelle d’antihistaminiques c. L’administration d’aérosols d’adrénaline d. L’administration de 100 µg d’adrénaline IVD e. L’administration de 11 mg d’adrénaline IVD
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Le choc anaphylactique de grade 3, avec mise en jeu du pronostic vital, justifie l’administration d’une dose titrée d’adrénaline (0.5 mg en IM ou 0.1 mg en IV). Un remplissage vasculaire par cristalloïdes est justifié en cas d’hypotension artérielle. Les autres voies d’administration n’ont pas leur place dans cette circonstance. L'utilisation d'anti-histaminique se fait en deuxième intention et ne doit pas retarder l'administraton d'adrénaline.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Confronté à une hémorragie massive chez une jeune femme au déchocage des urgences, vous demandez à recevoir des culots globulaires en urgence vitale immédiate. A propos de cette transfusion en situation d’urgence vitale immédiate, quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s) ? a. En l’absence de carte de groupe, l’EFS (Etablissement Français du Sang) délivrera indiféremment des culots globulaires rhésus D positif ou négatif b. En l’absence de carte de groupe, l’EFS délivrera des culots globulaires de groupe O En cas d’urgence vitale immédiate et si le groupe du patient est inconnu, les culots globulaires délivrés seront de phénotype O qui peut être reçu quelque soit le groupe du receveur c. En l'absence de carte de groupe, il faut demander des culots globulaires compatibilisés L’épreuve directe de compatibilité réalisée au laboratoire de l’EFS est un test qui dure au moins une heure et n’est pas adapté à une prescription urgente. d. Dans cette situation d'urgence vitale immédiate, c’est l’EFS qui réalise le test de Beth Vincent pour gagner du temps Le test de Beth Vincent ou contrôle ultime pré-transfusionnel est toujours réalisé au lit du malade. e. Les culots globulaires seront obtenus dans un délai de 30 à 60 minutes En cas d’urgence vitale immédiate (premier degré d’urgence), la délivrance des culots globulaires doit être la plus rapide possible généralement moins de 15 min.
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Réponses correctes : B : En cas d’urgence vitale immédiate et si le groupe du patient est inconnu, les culots globulaires délivrés seront de phénotype O qui peut être reçus par tous les groupes. Réponses fausses : A : L’antigène D (RH1) est impliqué dans la définition du Rhésus dit positif ou négatif. La transfusion d’un culot globulaire Rhésus positif chez un patient Rhésus négatif expose à un risque d'immunisation avec risque dhémolyse lors d'une transfusion ultérieure de culot Rhésus positif. C : L’épreuve directe de compatibilité réalisée au laboratoire de l’EFS est un test qui dure au moins une heure et n’est pas adapté à une prescription urgente. D : Le test de Beth Vincent ou contrôle ultime pré-transfusionnel est toujours réalisé au lit du malade. E : En cas d’urgence vitale immédiate (premier degré d’urgence), la délivrance des culots globulaires doit être la plus rapide possible généralement moins de 15 min.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,
A propos de l'arrêt cardio-circulatoire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? a. un rythme initial non choquable et un "No Flow" (délai entre la survenue de l'arrêt cardiaque et le premier massage cardiaque externe) court sont des facteurs de bon pronostic b. le massage cardiaque doit être réalisé à un rythme de 100/minutes environ c. si plusieurs secouristes sont présents, il leur est conseillé de se relayer au massage, idéalement toutes les 5 minutes d. il n'est pas recommandé de pratiquer systématiquement une ventilation artificielle lors de la prise en charge précoce d'un arrêt cardiaque par un témoin non médical e. si une ventilation est entreprise, (bouche-à-bouche), la combinaison entre le massage cardiaque externe et la ventilation est faite au rythme de 1 insufflations toutes les 15 compressions
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, A- rythme intial choquable= facteur de bon pronostic C- relais toutes les 2 minutes au maximum E- deux insufflations pour 30 compressions
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les réponses suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui semble(nt) la(les) plus adaptée(s) à la prise en charge immédiate d’une hémorragie digestive haute active chez un patient dont le seul antécédent est une cirrhose alcoolique ? a. inhibiteur de la pompe à proton en administration intraveineuse continue b. tomodensitométrie abdominale en urgence pour diagnostic étiologique c. Endoscopie en urgence pour hémostase locale d. transfusion de produits sanguins labiles avec objectif d’hémoglobine à 10g/dL e. Drogue vasoconstrictrice du territoire splanchnique en administration intraveineuse continue
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, IPP IVSE chez tous les patients car possible UGD. La TDM n’a pas sa place dans la prise en charge initiale d’une hémorragie digestive haute. Le diagnostic est endoscopique en première intention. Objectif d’hémoglobine entre 7 et 8 g/dL chez le patient cirrhotique. Source : CESAR
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
La mort inattendue du nourrisson (MIN) concerne 400 enfants chaque année en France. Parmi ces décès, la moitié des cas sont d’origine asphyxique et pourraient être évitées, si les conseils de prévention étaient correctement appliqués. Quelles sont ces règles basiques de prévention de la MIN que tout professionnel de santé doit rappeler aux parents (une ou plusieurs réponses exactes possibles) ? a. couchage en décubitus dorsal strict pour dormir b. pas de partage de la chambre (co-rooming) c. pas de tabagisme passif d. Pas de rajout de couverture même si l’enfant à les mains froides e. température de la chambre à 22°C minimum.
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Le co-rooming est un facteur protecteur la première année de vie mais en revanche il ne faut pas mélanger co-rooming (le lit de bébé dans la chambre des parents) et le co-sleeping (bébé dort dans le lit des parents), pratique à risque d'étouffement par enfouissement. La couverture est également un fdr d'enfouissement; Il faut privilégier une turbulette. La température de chambre idéale ne doit pas dépasser 20-21°c
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Lors d'un choc hémorragique, quels sont les éléments qui entretiennent l'hémorragie ? a. La coagulopathie intravasculaire disséminée (CIVD) b. L'hypothermie c. L'acidose d. L'hypernatrémie e. L'hyperchlorémie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, l'acidose, l'hypothermie et la CIVD représentent les élements de la triade léthale qui entretiennent l'hémoragie et aggrave le pronostic vital.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Les brûlures du 3ème degré : a. Correspondent à une atteinte de toutes les couches de la peau b. Guérissent en moins de 15 jours c. Sont définies par la présence de phlyctènes d. Sont indolores e. Correspondent à une nécrose de la peau
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les brûlures du 3ème degré correspondent à une nécrose de la peau avec atteinte de toutes ses couches. Elles ne guérissent pas spontanément.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Parmi ces affirmations, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ? a. en cas d’acidémie, l’acidose est compensée b. une acidose métabolique hyperchlorémique est une acidose à trou anionique augmenté c. en cas d’acidose métabolique, il y a une diminution de la PaCO2 par hypoventilation alvéolaire d. selon l’équation des gaz alvéolaire, la normalité de l’échangeur pulmonaire est définie par Pa02+PaCO2 = 100mmHg e. lors d’une intoxication aux salicylés, la baisse des bicarbonates est dûe à une consommation entrainant une augmentation du trou anionique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Une acidémie est définit par une circulation d'ions acide H+ donc d'une acidose décompensée. Une acidose hyperchlorémique est une acidose métabolique à trou anionique normale puisque le chlore intervient dans le calcul du trou anionique. Pour compenser une acidose, il y a une hyperventilation responsable d'une baisse de la PaCO2.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les éléments témoignant d'une gravité clinique extrême lors de la prise en charge d'un patient en pré-hospitalier? a. Une contracture abdominale b. Un Glasgow 3 c. Une tension artérielle systolique inférieure ou égale à 60 mmHg ou imprenable d. Une anurie e. Une saturation inférieure à 80 %
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les 3 grandes fonctions vitales à évaluer en pré-hospitalier: neurologique, cardiovasculaire/hémodynamique, respiratoire. ce sont elles qui conditionnent le pronostic vital immédiat.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous voyez aux urgences une patiente âgée de 20 ans, sans antécédent, consultant pour une entorse. L’intensité de sa douleur est de 30 mm sur une échelle visuelle analogique (EVA). Vous envisagez une analgésie multimodale. Quelle(s) analgésie(s) peut(peuvent) lui être proposée(s) ? a. application d’une poche de froid b. paracétamol c. tramadol d. combinaison paracétamol-tramadol e. morphine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Notes pour le cas clinique : Il s’agira d’une situation que vous rencontrerez tous les jours, quelque soit votre spécialité, voir à la maison J Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les médicaments utilisés pour traiter la douleur nociceptive sont classés en trois paliers par l'organisation mondiale de la santé (OMS). Les médicaments antalgiques (ou analgésiques) 2.1 Classification selon l'Organisation Mondiale de la Santé (Tableau 1) L'OMS a établi en 1986 un modèle conceptuel en 3 paliers pour guider le traitement de la douleur. Il est basé sur une évaluation de l'intensité de la douleur. Aujourd'hui, il y a un consensus mondial qui favorise son utilisation. Selon la sévérité de la douleur, il faut commencer sa prise en charge au palier correspondant : - pour une douleur faible (1 à 3/10 sur échelle numérique de 0 à 10), commencer au palier I. - pour une douleur modérée (4 à 6/10), commencer au palier II. - pour une douleur sévère (7 à 10/10), commencer au palier III. Pour comprendre la QI : Réponse vraie = « paracétamol », palier 1. Réponses « tramadol, paracétamol+tramadol, morphine » fausses : ces analgésiques médicamenteux ont une balance bénéfices/risques en faveur des risques : nausées vomissements par exemple le tramadol (vrai aussi pour le nefopam, palier I car non morphinique, mais efficace comme un palier 2 au minimum, voir un palier 3, à réserver pour les douleurs modérées à sévères). L’utilisation d’un AINS aurait été possible dans cette question : palier 1, pas de contre-indication (jeune âge, pas d’antécédent notamment rénal, gastrique…), analgésique très efficace en traumatologie. Réponse « application de froid » vraie : la médecine occidentale « allopathique » néglige souvent les thérapeutiques non médicamenteuses qui sont souvent efficaces et dépourvue d’effets secondaires, lorsque l’indication est bien posée. L’application du froid a même été recommandée par la société française d’anesthésie réanimation (SFAR) en 2019 dans le cadre de l’optimisation antalgique en postopératoire de chirurgie de la hanche et du genou ! Enfin, n’oubliez pas d’associer les thérapeutiques analgésiques pour optimiser les effets recherchés (potentialisation de l’analgésie) et diminuer leurs effets secondaires (moindre posologie). Les principales thérapeutiques antalgiques non médicamenteuses 3.2 Approches non interventionnelles agissant directement sur la lésion douloureuse, ou indirectement par une modulation des voies de la douleur acupuncture kinésithérapie, ergothérapie chiropraxie, ostéopathie neurostimulation électrique transcutanée (TENS) applications thermiques (chaud, froid) Référentiel du collège d'anesthésie réanimation (wiki-SiDES), item 132 / 2. Les points clefs à retenir Les thérapeutiques non médicamenteuses, seules ou dans le cadre d'une analgésie multimodale en association avec les thérapeutiques médicamenteuses, peuvent diminuer l’intensité d’une douleur aigue ou chronique. … L'approche multimodale du traitement de la douleur, utilise une combinaison de plusieurs médicaments et/ou de thérapeutiques non médicamenteuses atteignant différentes cibles antalgiques. Elle permettrait une amélioration de l'analgésie ainsi qu'une diminution des effets secondaires via une diminution des doses de chaque médicament.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la consultation d'anesthésie : quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s)? a. elle doit être réalisée au minimum la veille de l'intervention b. elle doit être réalisée au minimum 2 jours avant l'intervention c. elle doit être réalisée au minimum une semaine avant l'intervention d. elle est remplacée par la visite pré-anesthésique en cas d'urgence e. elle peut être réalisée par l'infirmier/ère anesthésiste diplômé(e) d'état
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Item 133, CNEAR La consultation doit avoir lieu plusieurs jours avant l’intervention et ne se substitue pas à la visite pré-anesthésique qui doit avoir lieu dans les heures précédant l’intervention. En cas d’intervention non programmée (urgence), la visite pré-anesthésique se substitue à la consultation. [...] Le décret rappelle que la consultation est réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur. NB: "plusieurs jours" = au moins 2 jours (jurisprudence+)
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct,
Une patiente de 72 ans est hospitalisée dans les suites d’une arthroplastie totale de hanche. Elle est à J3 post-opératoire. Ses antécédents sont un surpoids, un diabète et une insuffisance rénale chronique (clairance MDRD à 40mL/min/1.73m2). L’histoire récente a été marquée par une confusion sur un surdosage en morphine dans les suites de la chirurgie. Vous êtes appelé par l’IDE d’hospitalisation pour un nouvel épisode de confusion. A votre arrivée vous constatez : - une polypnée à 32/minutes, SpO2 = 92% sous 6L/min d’O2 - une PA = 90/45 mmHg, FC = 125 bpm, température = 38,8°C - la patiente est confuse (vous évaluez le score de Glasgow à 11/15), il n’y a pas de déficit sensitivo-moteur et les pupilles sont intermédiaires réactives. Quelles sont les affirmations vraies ? a. le diagnostic le plus probable est une nouvelle intoxication morphinique b. le diagnostic le plus probable est une méningite c. le diagnostic le plus probable est une pneumopathie nosocomiale d. vous attendez des résultats bactériologiques avant de débuter une antibiothérapie e. vous débutez dans l’heure une antibiothérapie par Tazocilline et Amiklin
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct, Le diagnostic le plus probable est ici une pneumopathie nosocomiale (car survenant à plus de 48h après l’hospitalisation) probablement liée à une inhalation lors de l’intoxication au morphinique. Les pupilles intermédiaires réactives et la polypnée rendent peu probable le diagnostic d’intoxication morphinique et celui de méningite ne repose sur aucun argument dans ce contexte. La patiente présente des signes de gravité (détresse respiratoire aiguë et choc septique), une antibiothérapie doit donc être débutée dans l’heure et être actif contre les germes nosocomiaux.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un patient de 25 ans est hospitalisé en Réanimation pour un choc septique à point de départ pulmonaire avec un SDRA. Vous prenez connaissance des résultats du bilan biologique que vous avez prescrit. Le gaz du sang sous ventilation mécanique et une FIO2 à 60% montre un pH à 7.32 ; une PAO2 à 150 mmHg ; une PCO2 à 54 mmHg, une RA à 18 mmol/L et une hyperlactacidémie à 5mmol/L. La natrémie est à 135 mmoL/l. La kaliémie est à 6 mmoL/l. La chlorémie est à 102 mmoL/l. La glycémie est à 10 mmoL/l. La créatininémie est normale. La NFS montre une hémoglobine à 15g/dL, des plaquettes à 75 000/mm3 et les leucocytes sont à 3 000/mm3. Le bilan de coagulation montre un TP à 45%, un TCA à 45 pour un témoin à 32 et un taux de D-Dimères elevé à 700 à microgramme/L avec un fibrinogène à 1,3 g/L Quelles sont la ou les propositions exactes concernant l'interprétation de ce bilan biologique? a. Le trou anionique est à 21 b. ll existe une acidose mixte métabolique et respiratoire décompensé à trou anionique élevé. c. Il existe une CIVD. d. Il existe une hyperleucocytose. e. Le rapport PAO2 / FIO2 est à 150.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La formule du trou anionique est TA = (NA+ + K+) - (RA + CL-) soit dans ce cas clinique un TA à 21 donc élevé Il existe une acidose est métabolique mais aussi respiratoire (PCO2 à 55 mmHg) avec un trou anionique à 21. Il s'agit donc d'une acidose mixte décompensée. Il existe non pas une hyperleucocytose mais une leucopénie qui est souvent retrouvée dans les pneumopathies nécrosantes à staphylocoque aureus méti-sensible ou méti-résistant secrétant une Leucocidine de Panton valentine. La CIVD constitue un syndrome caractérisé par un processus d’activation anormale de la coagulation avec formation de microthrombi fibrineux intravasculaires et viscéraux. Le processus provoque la consommation des facteurs humoraux et cellulaires de l'hémostase et est suivi d'une fibrinolyse secondaire d'intensité variable. ll éxiste donc une thrombopénie aiguë associée à une prolongation marquée du TCA, une chute du fibrinogène plasmatique et une majoration importante du taux plasmatique des d-dimères traduisant une CIVD biologique .Le sepsis est la cause principale de CIVD. Le rapport PAO2 / FIO2 est à 250
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Interne de garde, vous prenez en charge un patient amené par sa femme pour « agitation ». D’après elle, il aurait pris des médicaments afin de mourir. Votre examen clinique met en évidence une hypertonie des 4 membres, des réflexes ostéo-tendineux vifs et une mydriase réactive bilatérale. Quel(s) toxique(s) pourrait(ent) être responsable(s) de ce tableau clinique ? a. Benzodiazépines b. Antidépresseurs tricycliques c. barbituriques d. Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine e. buprénorphine
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, §L’association de mydriase + ROT vifs + hypertonie peut être en rapport avec trois toxidromes : le syndrome anticholinergique (1) le syndrome sérotoninergique (2) et le syndrome adrénergique ou sympathomimétique(3). §Sont donc potentiellement responsables les classes pharmaceutiques suivantes : Ø antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques (1), Ø inhibiteurs de recapture de la sérotonine et ecstasy (2), Ø cocaïne et amphétamines (3) § Les intoxication par opioïdes, opiacés et benzodiazépines entrainent somnolence, coma calme hypotonique et myosis. § L’intoxication au paracétamol n’a pas d’expression clinique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Une patiente de 82 ans présente une hémiplégie droite avec somnolence survenue brutalement il y a deux heures. Vous constatez les faits suivants : pression artérielle 189/78 mmHg, fréquence cardiaque à 85 bpm, saturation périphérique à 95%, température à 37°C, hémiplégie droite, aphasie. La patiente ouvre les yeux à l'appel de son nom, et exécute les ordres simples. La glycémie capillaire est 7 mmol/l. Les antécédents sont une fibrillation atriale, un diabète insulinotraité. Il n'y a pas d'antécédent chirurgical. La patiente est traité par acenocoumarol (Sintrom*). Le scanner cérébral conclue à un AVC hémorragique. L'INR est à 11. Quelles affirmations sont exactes ? a. il faut administrer du Plasma Frais Congelé b. il faut administrer du Concentré de Complexe Prothrombinique c. il faut administrer de la vitamine K par voie IV d. en cas de perfusion de Concentré de Complexe Prothrombinique il faut contrôler l'INR 4 heures après la perfusion e. la vitamine K agit en 1 à 2 heures
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La vitamine K agit en 8 à 12 heures. La perfusion de CCP agit immédiatement, justifiant le contrôle de son efficacité 30 minutes après la fin de la perfusion.
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500
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
L'état de mort encéphalique a. Est un état réversible b. Est diagnostiqué uniquement par un Glasgow à 3 c. Est affirmé par EEG nuls ou un angioscanner cérébral d. Est un état où persistent les réflexes du tronc cérébral e. Est diagnostiqué avec ou sans sédation
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, proposition A: il s'agit d'un état irréversible équivalent à la mort propositions B et C et Det E: son diagnostic nécessite un Glasgow à 3 une absence de ventilation spontanée objectivée par un test d'hypercapnie, une abolition des réflexes du tronc cérébral, deux EEG nuls à 4 heures d'intervalle ou un angioscanner cérébral, une absence d'hypothermie et de sédation.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel est/sont le(s) traitement(s) utilisé(s) devant une hémorragie digestive qui nécessite(nt) systématiquement un examen complémentaire avant administration ? a. Oméprazole b. Erythromycine c. Dérivé de la somatostatine d. Concentré de globules rouges e. Antagoniste des récepteurs H2
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'érythromycine (250mg en 30 min) est administrée pour améliorer la vidange gastrique et augmenter le rendement de la gastroscopie. Cependant ce traitement allongeant le QT un ECG préalable est indispensable afin de s'assurer de l'absence de QT long préalable qui exposerait au risque de torsade de pointe. Avant toute transfusion il faut prélever une groupage et des RAI, même en cas de transfusion en groupe 0 négatif car le prélèvement prend très peu de temps (moins que le temps de brancher la poche de O- au patient), et après polytransfusion le groupage du patient peut s'avérer impossible ultérieurement. Ce prélèvement est donc fait systématiquement même en situation de déchocage. Les antagonistes des récepteurs H2 sont des anti-acides qui n'ont aucune place actuellement dans la phage aiguë d'une hémorragie digestive.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelle(s) est(sont) la ou les affirmation(s) exacte(s) concernant l'anesthésie générale? a. la préoxygénation limite le risque d'intubation difficile b. l'intubation oro-trachéale est obligatoire c. l'utilisation d'un curare est obligatoire d. l'utilisation d'un curare facilite l'intubation oro-trachéale e. les gaz halogénés permettent de maintenir la curarisation
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, La préoxygénation permet d'augmenter les réserves en oxygène et donc le temps avant désaturation en cas d'apnée mais ne diminue pas le risque d'intubation difficile. Les curares permettent le relachement musculaire et facilitent l'intubation mais ne sont pas obligatoire. L'intubation n'est pas obligatoire (maintien en ventilation spontanée ou utilisation d'un masque laryngé pour les chirurgies courtes). Les halogénés maintiennent l'hypnose pas la curarisation.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Devant la découverte d’une insuffisance rénale, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s)? a. la présence d’une anémie arégénérative et d’une hypocalcémie vous orientent vers une insuffisance rénale chronique b. une élévation isolée de la créatinine plasmatique supérieure à 500 µmol/L est une indication à une hémodialyse en urgence c. des signes cliniques d’oedème aigu du poumon chez un patient insuffisant rénal anurique sont une indication à réaliser une dialyse en urgence d. les aminosides peuvent entrainer une insuffisance rénale aigue chez un patient insuffisant rénal chronique e. une insuffisance rénale aigue sévère isolée peut être responsable d’une acidose métabolique à trou anionique normal
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Vrai Faux : le chiffre de créatinine seul ne permet pas de justifier d’une épuration extra-rénale en urgence. Elle se justifie en cas d’hyperkaliémie menaçante, d’oedème aigu du poumon, d’urée plasmatique >40 mmol/L … Vrai Vrai Faux: L’acidose métabolique sera à trou anionique augmenté par accumulation de phosphates, sulfates et anions anorganiques.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelles sont les contre-indications de la rachianesthésie? a. le refus du patient b. la présence d'un rétrecissement aortique sérré c. une processus expansif intracranien d. un trouble de la coagulation e. une hyper tension arterielle équilibrée
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, risque d'arret cardiaque par désamorcage en cas de RA sérré, risque d'engagement si processus expansif intracranien, risque d'hématorachis en si trouble de l'hémostase acquis ou induit (AVK) une HTA bien équilibrée n'est absolument pas une contre-indication à la rachi anesthésie.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos des bêta-lactamines, quelles sont la ou les propositions exactes? a. L'activité des bêta-lactamines est en majorité de type temps-dépendant. b. L'activité des bêta-lactamines est de type concentration-dépendant. c. Le cefotaxime a une activité sur Pseudomonas aéruginosa.. d. La Ceftazidime a une activité sur Pseudomonas aéruginosa. e. Le principal effet indésirables des bêta-lactamines sont les réactions d'hyper sensibilité.
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, En dehors du cas particulier des carbapénèmes l'activité des bêta-lactamines est de type temps-dépendant et non pas concentration-dépendant avec un effet post-antibiotique faible ou nul. Le cefotaxime (C3G) n'a aucune activité sur Pseudomonas aéruginosa alors que la Ceftazidime (C3G) a une activité sur Pseudomonas aéruginosa.Le principal effet indésirable des bêta-lactamines sont des réactions d'hypersensibilité soit immédiates de type I (classification de Gel et Coombs) médiée par les IgE (oedème de Quincke, urticaire et choc anaphylactique), de réactions cytotoxiques IgG dépendante de ype II (fièvre issolée, cytopénies), de réactions d'hypersensibilité de type III à complexes immuns, ou d'une réaction d'hypersensibilité retardée à médiation cellulaire de type IV (rash morbilliforme prurigineux, réactinos plus sévères de type sundrome de Stevens-Johnson, épidermolyse nécrotique et toxique, ou dermite exfoliative). Les autres effets indésirables sont : - impact sur le microbiote (risque de selection de bactérie multi-résistante et de collite à Clostridium difficile) - troubles digestifs - troubles neurologiques (convulsions...) - troubles hématologiques - hépatite - nephropatie tubulo-interstitielle
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
A propos du purpura fulminans, quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? a. la suspicion de purpura fulminans doit faire débuter une antibiothérapie par amoxicilline-acide clavulanique en urgence b. un antécédent de splénectomie est un facteur de gravité c. les quatre bactéries principalement responsables de purpura fulminans sont Escherichia coli, Streptococcus pneumoniae, Staphylococcus aureus et Haemophilus influenza d. devant un tableau de purpura fulminans, la pontion lombaire doit être réalisée avant l'adminsitartion d'antibiotiques e. l'apparition de taches résistantes à la vitropression dans un contexte fébrile est une urgence thérapeutique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, http://wiki.side-sante.fr/doku.php?id=sides:ref:anesthrea:item_154_unique Dans les 3 situations suivantes l’ANTIBIOTHERAPIE dans doit être administrée dans l’HEURE ! Sepsis sévère / choc septique (cf. item n°328) Purpura fulminans (cf. item n° 148) C’est une urgence diagnostique et thérapeutique. Devant tout syndrome septique grave, il convient de rechercher des lésions de purpura : éléments ≥ 3 mm, diffus, ecchymotiques et nécrotiques.Quatre bactéries sont concernées : méningocoque, pneumocoque, staphylocoque et haemophilus. C'est une bactériémie avant d’être une méningite : PAS de ponction lombaire (dangereux car souvent troubles de l’hémostase associés, consommatrice de temps et à l’origine de retard à l’introduction de l’antibiothérapie). Le traitement antibiotique à initier en urgence est une céphalosporine de 3ème génération (ex : ceftriaxone, cefotaxime).
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la mort subite, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. La première cause d’arrêt cardiocirculatoire est la cardiopathie ischémique b. Moins de 10% des patients ayant présenté un arrêt cardiocirculatoire survivront c. Dans 2/3 des cas, l’arrêt cardiocirculatoire est lié à un trouble du rythme ventriculaire d. La durée du « no flow » et du « low flow » sont des facteurs pronostiques importants e. Les arrêts cardiocirculatoires sur rythme choquable et sur rythme non choquable ont le même pronostic
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A - VRAI B - VRAI C - FAUX, dans 1/3 des cas environ D - VRAI E - FAUX, meilleur pronostic pour les ACC sur rythme choquable
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant les hémorragies digestives? a. Les facteurs de risque principaux sont les AINS et l’infection à Helicobacter pylori b. L’urgence thérapeutique est la sandostatine c. Les deux étiologies principales sont les ruptures de VO et le cancer gastrique d. L’hématémèse est l’extériorisation de sang au cours d’un effort de toux e. Les hémorragies digestives hautes sont les plus fréquentes
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, 2- Faux les IPP 3- Ruptures de VO et ulcère gastro duodénaux 4- Effort de vomissement
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant les états de choc avant prise en charge thérapeutique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ? a. Dans un choc obstructif, la pression de l’oreillette droite est élevée b. Dans un choc cardiogénique, les résistances vasculaires sont basses c. Dans un choc hypovolémique, l’index cardiaque est élevé d. Dans un choc distributif, l’index cardiaque est toujours élevé e. Dans un choc distributif, les résistances vasculaires sont basses
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A - VRAI B - FAUX, les RVS sont le plus souvent élevées de par la vasoconstriction compensatrice C - FAUX, diminution de la volémie donc diminution de la précharge, donc du volume d’éjection systolique, donc index cardiaque (index cardiaque = débit cardiaque / surface corporelle) normal ou bas selon la compensation par la fréquence cardiaque (débit cardiaque = FC x VES) D - FAUX, il peut s’y associer une cardiomyopathie septique entraînant une baisse de l’index cardiaque E - VRAI
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Quelle est la seule circonstance qui amène à administrer une antibiothérapie probabiliste en urgence avant de réaliser d’examens bactériologiques ? a. choc septique b. pneumonie aiguë communautaire avec syndrome de détresse respiratoire aigu c. neutropénie fébrile d. purpura fulminans e. infection urinaire du patient greffé rénal
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Le purpura fulminans EST l'URGENCE pour laquelle une antibiothérapie doit être IMMEDIATEMENT administrée.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous prenez en charge une patiente âgée de 80ans pour chute au domicile chez qui vous avez fait le diagnostic de fracture du col fémoral. A l’interrogatoire, vous relevez la notion de malaise précédant la chute. Parmi les examens suivants lequel(s) est (sont) inutiles : a. ECG b. NFP c. Dosage sanguin des DDimères d. Ionogramme sanguin e. Troponine I
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, DDimères inutiles, car positifs par la fracture osseuse et donc non prédictifs d'une embolie pulmonaire
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les causes d’insuffisance respiratoire aigue listées ci-dessous, et en l’absence de nécessité de recourir à une intubation oro-trachéale immédiate, laquelle(lesquelles) constitue(nt) une(des) indication(s) validée(s) de ventilation non invasive ? a. La décompensation hypercapnique d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive b. La pneumonie bactérienne hypoxémiante c. L’embolie pulmonaire d. L’asthme aigu grave e. l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La ventilation non-invasive est recommandée en cas de décompensation respiratoire de BPCO, d’œdème aigu du poumon principalement et avec un faible niveau de preuve dans l’insuffisance respiratoire aigue du patient immunodéprimé.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi les chirurgies suivantes la ou lesquelles peuvent-être réalisées sous rachianesthésie ? a. césarienne b. cholécystectomie c. prothèse totale de genou d. cure d'hydrocèle e. cure d'hemorroïdes
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La rachianesthésie permet d'anesthésier les métamères en dessous de T10 (ombilic). Elle est donc possible pour les chirurgies des membres inferieurs, du périné, gynécologiques, urologiques basses ou même de hernie inguinale par abord direct.