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Addictologie
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Voici le gaz du sang de ce patient. Comment qualifier ce trouble acido-basique ? pH = 7,38 PaO2 = 110 mmHg PaCO2 30 mmHg Bicarbonates = 18 mmol/L a. Acidose métabolique compensée b. Alcalose métabolique compensée c. Alcalose respiratoire décompensée d. Acidose respiratoire compensée e. Acidose mixte compensée
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Voici le gaz du sang de ce patient. Comment qualifier ce trouble acido-basique ? pH = 7,38 PaO2 = 110 mmHg PaCO2 30 mmHg Bicarbonates = 18 mmol/L a. Acidose métabolique compensée b. Alcalose métabolique compensée c. Alcalose respiratoire décompensée d. Acidose respiratoire compensée e. Acidose mixte compensée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le patient n’est plus en détresse respiratoire et vous allez drainer son pneumothorax. Malheureusement vous vous piquez la pulpe de l’index avec une aiguille creuse lors de la réalisation de l’anesthésie locale pour le drainage thoracique. Vous ne connaissez pas le statut sérologique du patient. (une ou plusieurs réponses exactes) a. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VIH b. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VHC c. Vous devez poursuivre et terminer le drainage thoracique d. Vous trempez immédiatement le doigt dans du Dakin pendant 5 à 10 minutes e. Vous faites réaliser une sérologie VIH au patient, avec son accord
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Voici le gaz du sang de ce patient. Comment qualifier ce trouble acido-basique ? pH = 7,38 PaO2 = 110 mmHg PaCO2 30 mmHg Bicarbonates = 18 mmol/L a. Acidose métabolique compensée b. Alcalose métabolique compensée c. Alcalose respiratoire décompensée d. Acidose respiratoire compensée e. Acidose mixte compensée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le patient n’est plus en détresse respiratoire et vous allez drainer son pneumothorax. Malheureusement vous vous piquez la pulpe de l’index avec une aiguille creuse lors de la réalisation de l’anesthésie locale pour le drainage thoracique. Vous ne connaissez pas le statut sérologique du patient. (une ou plusieurs réponses exactes) a. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VIH b. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VHC c. Vous devez poursuivre et terminer le drainage thoracique d. Vous trempez immédiatement le doigt dans du Dakin pendant 5 à 10 minutes e. Vous faites réaliser une sérologie VIH au patient, avec son accord A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le patient est hospitalisé dans le service de pneumologie ; il avoue une consommation quotidienne de 8 bières de 50 cL par jour. Quelle prévention de delirum tremens devez-vous mettre en place ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Prescription anticipée de neuroleptiques si agitation b. Prescription anticipée de contention physique si besoin c. Prescription anticipée de benzodiazépines si agitation d. Une hydratation par voie veineuse e. Une prescription d'alcool injectable
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Voici le gaz du sang de ce patient. Comment qualifier ce trouble acido-basique ? pH = 7,38 PaO2 = 110 mmHg PaCO2 30 mmHg Bicarbonates = 18 mmol/L a. Acidose métabolique compensée b. Alcalose métabolique compensée c. Alcalose respiratoire décompensée d. Acidose respiratoire compensée e. Acidose mixte compensée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le patient n’est plus en détresse respiratoire et vous allez drainer son pneumothorax. Malheureusement vous vous piquez la pulpe de l’index avec une aiguille creuse lors de la réalisation de l’anesthésie locale pour le drainage thoracique. Vous ne connaissez pas le statut sérologique du patient. (une ou plusieurs réponses exactes) a. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VIH b. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VHC c. Vous devez poursuivre et terminer le drainage thoracique d. Vous trempez immédiatement le doigt dans du Dakin pendant 5 à 10 minutes e. Vous faites réaliser une sérologie VIH au patient, avec son accord A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le patient est hospitalisé dans le service de pneumologie ; il avoue une consommation quotidienne de 8 bières de 50 cL par jour. Quelle prévention de delirum tremens devez-vous mettre en place ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Prescription anticipée de neuroleptiques si agitation b. Prescription anticipée de contention physique si besoin c. Prescription anticipée de benzodiazépines si agitation d. Une hydratation par voie veineuse e. Une prescription d'alcool injectable A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Quantifier la consommation d’alcool, en grammes par jour, de votre patient ? a. 120 grammes b. 140 grammes c. 160 grammes d. 180 grammes e. 200 grammes
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde aux urgences et les pompiers vous amènent un patient victime d’un accident de la voie publique. Description de l’accident : patient de 35 ans, conducteur ceinturé, percuté par une voiture à l’avant gauche. Le patient est conscient, score de Glasgow 15, pas de notion de traumatisme crânien, pas de perte de connaissance initiale. Les constantes à l’arrivée au SAU sont : fréquence cardiaque à 110bpm, pression artérielle à 135/85 mmHg, SpO2 91% en air ambiant. Il se plaint essentiellement d’une douleur basithoracique gauche. Quelle est votre 1ère prise en charge thérapeutique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Oxygénothérapie b. Analgésie par morphinique c. Immobilisation en matelas coquille d. Remplissage vasculaire e. Mise en place de voie veineuse centrale A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Votre examen clinique vous oriente vers un pneumothorax gauche. Quel(s) élément(s) sémiologique(s) vous oriente(nt) vers ce diagnostic ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. à la percussion : une franche matité gauche b. à l’inspection : un emphysème sous cutané c. à l’auscultation : un souffle tubaire à droite d. à la palpation : une diminution des vibrations vocales à droite e. à l’inspection : une diminution de l’ampliation thoracique à gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous prescrivez la réalisation d’une radiographie de thorax de face et de profil ; le brancardier vous alerte car le patient a des difficultés respiratoires. Quel(s) élément(s), parmi les suivants, doi(ven)t vous alerter vers une détresse respiratoire ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Des difficultés du patient à parler b. Une cyanose c. Un tirage sus sternal d. La mise en jeu des muscles inspiratoires accessoires e. Une agitation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Il présente effectivement des signes de gravité respiratoire. Quelle(s) complication(s) redoutez-vous ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Un pneumothorax suffocant b. Une embolie pulmonaire c. Une lésion de l'aorte d. Une tamponnade gazeuse e. Un hémopéricarde A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Devant ce tableau de pneumothorax suffocant, quel(s) est(sont) le(s) geste(s) que vous devez réaliser en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Exsufflation à l’aiguille b. Vidéothoracoscopie c. Drainage thoracique d. Talcage de la plèvre e. Ponction péricardique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) élément(s) de gravité ci-dessous impose(nt) le recours à la ventilation mécanique ? (une ou plusieurs réponses vraies) a. Polypnée > 25/ min b. Troubles de conscience c. Hypertension avec PAS > 170 mmHg d. Mesure de la capnographie < 30 mmHg e. PaO2 inférieure à 70 mmHg A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. une valeur de PaO2 n'est pas une indication à la ventilation si bien tolérée. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) échographique(s), au niveau pulmonaire, d’un pneumothorax ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Présence d’un glissement pleural b. Aspect pseudo tissulaire avec hépatisation pulmonaire c. Visualisation d'artéfacts verticaux appelés « lignes B » d. Zone anéchogène pleurale due à l’épanchement gazeux e. Hyperdensité entre le diaphragme et la plèvre A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Voici le gaz du sang de ce patient. Comment qualifier ce trouble acido-basique ? pH = 7,38 PaO2 = 110 mmHg PaCO2 30 mmHg Bicarbonates = 18 mmol/L a. Acidose métabolique compensée b. Alcalose métabolique compensée c. Alcalose respiratoire décompensée d. Acidose respiratoire compensée e. Acidose mixte compensée A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le patient n’est plus en détresse respiratoire et vous allez drainer son pneumothorax. Malheureusement vous vous piquez la pulpe de l’index avec une aiguille creuse lors de la réalisation de l’anesthésie locale pour le drainage thoracique. Vous ne connaissez pas le statut sérologique du patient. (une ou plusieurs réponses exactes) a. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VIH b. Vous avez 3% de probabilité de contracter le VHC c. Vous devez poursuivre et terminer le drainage thoracique d. Vous trempez immédiatement le doigt dans du Dakin pendant 5 à 10 minutes e. Vous faites réaliser une sérologie VIH au patient, avec son accord A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le patient est hospitalisé dans le service de pneumologie ; il avoue une consommation quotidienne de 8 bières de 50 cL par jour. Quelle prévention de delirum tremens devez-vous mettre en place ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Prescription anticipée de neuroleptiques si agitation b. Prescription anticipée de contention physique si besoin c. Prescription anticipée de benzodiazépines si agitation d. Une hydratation par voie veineuse e. Une prescription d'alcool injectable A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Quantifier la consommation d’alcool, en grammes par jour, de votre patient ? a. 120 grammes b. 140 grammes c. 160 grammes d. 180 grammes e. 200 grammes A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. A propos de la prescription de vitamine B1 dans le sevrage alcoolique, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Elle prévient la survenue du syndrome de Gayet-Wernicke b. Elle est indispensable avant toute perfusion de sérum glucosé c. Elle prévient la survenue d’un syndrome de Korsakoff d. Elle permet de diminuer les doses de benzodiazépines e. Elle prévient la survenue d’une myélinolyse centropontine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis.
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Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis. Vous souhaitez évaluer sa dépendance au tabac, quel test réalisez vous ?.
Fagerstrom, Fagerström, Test de Fagerstrom, Test de Fagerström, test de Fagerström, test de fagerstrom, , Test de fagerstrom, fagerstrom, fagerström, test de Fagerstrom, Test de fagerström, test de fagerström.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis. Vous souhaitez évaluer sa dépendance au tabac, quel test réalisez vous ?. Fagerstrom, Fagerström, Test de Fagerstrom, Test de Fagerström, test de Fagerström, test de fagerstrom, , Test de fagerstrom, fagerstrom, fagerström, test de Fagerstrom, Test de fagerström, test de fagerström. Il ne consomme pas d'alcool mais vous parle de son grand-père : "Je me souviens, les matins, il commençait par un fond de whisky (3cl), puis il prenait 2 verres de vin (10cl) le midi et le soir, et enfin, il terminait avec le même whisky que celui du matin avant d'aller se coucher." Quelle quantité quotidienne d'alcool buvait le grand-père ? a. 60 unités d'alcool b. 60g d'alcool pur c. 6 unités d'alcool d. 6g d'alcool pur e. 6 verres-standard
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. 1 unité d'alcool = 1 verre-standard = 10g d'alcool pur.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis. Vous souhaitez évaluer sa dépendance au tabac, quel test réalisez vous ?. Fagerstrom, Fagerström, Test de Fagerstrom, Test de Fagerström, test de Fagerström, test de fagerstrom, , Test de fagerstrom, fagerstrom, fagerström, test de Fagerstrom, Test de fagerström, test de fagerström. Il ne consomme pas d'alcool mais vous parle de son grand-père : "Je me souviens, les matins, il commençait par un fond de whisky (3cl), puis il prenait 2 verres de vin (10cl) le midi et le soir, et enfin, il terminait avec le même whisky que celui du matin avant d'aller se coucher." Quelle quantité quotidienne d'alcool buvait le grand-père ? a. 60 unités d'alcool b. 60g d'alcool pur c. 6 unités d'alcool d. 6g d'alcool pur e. 6 verres-standard A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. 1 unité d'alcool = 1 verre-standard = 10g d'alcool pur. Le patient vous explique que son grand-père avait pourtant toujours une bonne santé physique, qu'il était bon travailleur et était en bons termes avec son entourage. Concernant la consommation d'alcool de ce grand-père , quelle est la proposition exacte ? a. Il s'agit d'un usage simple d'alcool b. Il s'agit d'un mésusage d'alcool c. Il s'agit d'un usage nocif d'alcool d. Il s'agit d'un syndrome de dépendance à l'alcool e. Il s'agit d'un usage chronique d'alcool
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pour un homme il y a mésusage au-dessus de 21 verres-standard par semaine, et 14 pour une femme. Il y a usage nocif dès qu'on observe des dommages médicaux ou sociaux, ce qui n'est pas avéré chez ce grand-père.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis. Vous souhaitez évaluer sa dépendance au tabac, quel test réalisez vous ?. Fagerstrom, Fagerström, Test de Fagerstrom, Test de Fagerström, test de Fagerström, test de fagerstrom, , Test de fagerstrom, fagerstrom, fagerström, test de Fagerstrom, Test de fagerström, test de fagerström. Il ne consomme pas d'alcool mais vous parle de son grand-père : "Je me souviens, les matins, il commençait par un fond de whisky (3cl), puis il prenait 2 verres de vin (10cl) le midi et le soir, et enfin, il terminait avec le même whisky que celui du matin avant d'aller se coucher." Quelle quantité quotidienne d'alcool buvait le grand-père ? a. 60 unités d'alcool b. 60g d'alcool pur c. 6 unités d'alcool d. 6g d'alcool pur e. 6 verres-standard A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. 1 unité d'alcool = 1 verre-standard = 10g d'alcool pur. Le patient vous explique que son grand-père avait pourtant toujours une bonne santé physique, qu'il était bon travailleur et était en bons termes avec son entourage. Concernant la consommation d'alcool de ce grand-père , quelle est la proposition exacte ? a. Il s'agit d'un usage simple d'alcool b. Il s'agit d'un mésusage d'alcool c. Il s'agit d'un usage nocif d'alcool d. Il s'agit d'un syndrome de dépendance à l'alcool e. Il s'agit d'un usage chronique d'alcool A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pour un homme il y a mésusage au-dessus de 21 verres-standard par semaine, et 14 pour une femme. Il y a usage nocif dès qu'on observe des dommages médicaux ou sociaux, ce qui n'est pas avéré chez ce grand-père. Le patient se souvient maintenant d'une anecdote à propos de son grand-père : "Un jour, subitement, il a arrêté de boire, et il est devenu fou furieux. Il racontait qu'il était sur un bateau pirate et qu'on tentait de lui voler son trésor, il se réveillait en sursaut la nuit et attrapait une vieille épée qu'il allait brandir dans la rue pour faire fuir un ennemi invisible. Il racontait que dans son salon, il voyait des dizaines d'insectes ramper sur le sol. Il était très angoissé... Mais bon, ça n'a pas duré longtemps, il a repris le whisky et ça allait mieux." Qu'est-il arrivé au grand-père ? a. Pharmacopsychose b. Ivresse pathologique c. Encéphalopathie de Gayet-Wernicke d. Delirium tremens e. Encéphalopathie hépatique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Au vu de cette anectode, il s'agit d'un réel syndrome de dépendance (au vu de ce syndrome de sevrage)... qui n'était pas visible à la question précédente.
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null
Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Le 20 Juillet, vous recevez en consultation le jeune Monsieur W., 22 ans, accompagné par ses parents. Ceux-ci vous expliquent que "ça ne va plus du tout" avec leur fils, et que depuis plusieurs mois "il reste des heures à la maison sur son ordinateur" et se lave un jour sur trois. Lors de l'entretien avec Monsieur W., vous constatez qu'il vous regarde droit dans les yeux et sans sourciller, tout en vous racontant ce qui se passe pour lui : "Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. J'ai décidé de ne plus sortir de chez moi parce qu'ils me suivent. Je l'ai remarqué depuis l'hiver dernier, il y avait John qui me regardait toujours depuis le fond de la classe. C'est là que j'ai compris qu'il était avec eux. Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude...". Il lève un sourcil puis le rabaisse sans raison apparente. Son ton est neutre, on ne distingue presque pas d'angoisse lorsqu'il évoque ces idées. Quel(s) mécanisme(s) du délire observez-vous ici ? a. Intuitif b. Hallucinations acoustico-verbales c. Interprétatif d. Hallucinations intrapsychiques e. Imaginatif A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Intuitif : Je sais que j'ai un rôle à jouer dans cette histoire, je le sens. Interprétatif : Et puis je l'ai vu rabattre son col de chemise vers le haut : ça, c'est leur signal. Et puis mon chat Mistigri a eu de la toux la semaine dernière, je sais qu'il ne tousse jamais d'habitude... Imaginatif : l'ensemble du discours : le percolateur, le signal... une imagination troublante!. Dans le contexte de la consultation, et concernant la phrase : "Ils utilisent un percolateur pour communiquer entre eux", quelle proposition est exacte ? a. Il y a un néologisme b. Il y a un paralogisme c. Il y a un délire mystique d. Il y a délire d'influence e. Il y a une idée de grandeur A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Un paralogisme : utilisation d'un mot existant (le percolateur : "Appareil cylindrique qui servait, dans les débits de boisson, à faire du café en grande quantité.") pour une autre fonction (communiquer). Le néologisme est la création d'un mot nouveau. Pas d'idées mystiques ou religieuses délirantes, le patient ne dit pas influencer le monde qui l'entoure et n'a pas d'idée mégalomaniaque dans cette phrase. Quelle est votre hypothèse diagnostique principale à ce stade ? a. Délire aigu b. Episode dépressif caractérisé c. Trouble bipolaire d. Schizophrénie e. Trouble délirant persistant A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Le trouble délirant persistant est éliminé du fait de la présence de syndrome de désorganisation, et le délire aigu du fait de la durée des symptômes. Devant ce tableau, vous évoquez une hospitalisation complète en milieu psychiatrique au patient et êtes suffisamment inquiet pour réaliser des soins sans consentement. Vous réalisez un seul certificat initial et organisez une hospitalisation dans l'établissement dans lequel vous travaillez : quel mode de soins sans consentement avez-vous choisi ? a. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers classique b. Soins psychiatriques à la demande d'un tiers en urgence c. Soins psychiatriques en péril imminent d. Soins psychiatriques à la demande du représentant de l'état e. Ordonnance de placement provisoire A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lorsque vous annoncez votre décision au patient, celui-ci refuse net, se lève soudainement et vous hurle "Je le savais ! Vous êtes avec eux ! Vous m'avez eu !". Il respire amplement et s'éloigne de vous, se loge dans un coin de la pièce, haletant, visiblement apeuré. Quelles modalités de prise en charge (de première intention) proposez-vous ? a. Réassurance b. Benzodiazépine per os c. Contention d. Antipsychotique intra-musculaire e. Antipsychotique per os A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct. On privilégie le maintien de la relation et la proposition d'un traitement per os et on réserve les mesures de contention lorsque le patient montre une certaine dangerosité. Ici, il semble davantage apeuré que menaçant. Vous proposez un traitement per os : le(s)quel(s) peu(ven)t-être adapté(s) à cette situation d'agitation aiguë ? a. hydroxyzine b. loxapine c. lorazepam d. paroxétine e. zolpidem A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. hydroxyzine : anti-histaminique sédatif ; loxapine : antipsychotique sédatif ; lorazépam : benzodiazépine de courte durée d'action ; paroxétine : anti-dépresseur (ISRS) ; zolpidem : hypnotique apparenté benzodiazépine. Après une réassurance de votre part et de celle de l'infirmier qui travaille avec vous et après la prise de 2mg de lorazépam (benzodiazépine), vous accompagnez tranquillement le patient en service d'hospitalisation. Vous souhaitez débuter un antipsychotique de seconde génération. Quels examens complémentaires comprendra votre bilan préthérapeutique de manière systématique ? a. ECG b. IRM cérébrale c. Bilan lipidique d. EEG e. Glycémie à jeûn A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Vous avez finalement posé le diagnostic de schizophrénie. Le patient vous demande quelle est sa pathologie : selon quelles modalités organisez-vous cette annonce diagnostique ? a. Vous la réalisez dans votre bureau b. Vous la réalisez dans sa chambre c. Vous commencez par écouter ses questions d. Vous lui demandez s'il souhaite que ses proches soient présents e. Vous ne pouvez pas lui annoncer ce diagnostic A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Commencez d'abord par écouter les questions du patient : que sait-il déjà, que veut-il savoir, qu'est-il capable d'entendre ?. Pendant l'hospitalisation, vous interrogez davantage le patient sur ses prises de substances psycho-actives : il fume du tabac depuis l'âge de 16 ans à raison de 10 cigarettes par jour, et du cannabis depuis l'âge de 18 ans. Il en consommait de façon occasionnelle et a augmenté sa consommation à environ 1 joint par jour depuis 6 mois. Il n'y a a priori aucun autre toxique. Quelles sont les propositions exactes oncernant sa consommation de cannabis: a. Sa consommation de cannabis a pu précipiter la schizophrénie b. Sa consommation de cannabis a pu provoquer la schizophrénie c. Sa consommation de cannabis est accompagnée d'un syndrome de dépendance d. Sa consommation de cannabis est un usage nocif e. Sa consommation de cannabis est un usage normal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous délivrez une information sur le cannabis à votre patient ; quelles affirmations sont correctes ? a. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France b. Le cannabis est plus consommé par les garçons que les filles c. Le cannabis a déjà été expérimenté par environ 1,7 millions de personnes en France d. Le cannabis agit sur les récepteurs cannabinoïdes e. Le cannabis peut provoquer un syndrome confusionnel A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les filles consomment autant que les garçons. 17 millions de français ont déjà expérimenté le cannabis. Vous souhaitez évaluer sa dépendance au tabac, quel test réalisez vous ?. Fagerstrom, Fagerström, Test de Fagerstrom, Test de Fagerström, test de Fagerström, test de fagerstrom, , Test de fagerstrom, fagerstrom, fagerström, test de Fagerstrom, Test de fagerström, test de fagerström. Il ne consomme pas d'alcool mais vous parle de son grand-père : "Je me souviens, les matins, il commençait par un fond de whisky (3cl), puis il prenait 2 verres de vin (10cl) le midi et le soir, et enfin, il terminait avec le même whisky que celui du matin avant d'aller se coucher." Quelle quantité quotidienne d'alcool buvait le grand-père ? a. 60 unités d'alcool b. 60g d'alcool pur c. 6 unités d'alcool d. 6g d'alcool pur e. 6 verres-standard A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. 1 unité d'alcool = 1 verre-standard = 10g d'alcool pur. Le patient vous explique que son grand-père avait pourtant toujours une bonne santé physique, qu'il était bon travailleur et était en bons termes avec son entourage. Concernant la consommation d'alcool de ce grand-père , quelle est la proposition exacte ? a. Il s'agit d'un usage simple d'alcool b. Il s'agit d'un mésusage d'alcool c. Il s'agit d'un usage nocif d'alcool d. Il s'agit d'un syndrome de dépendance à l'alcool e. Il s'agit d'un usage chronique d'alcool A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pour un homme il y a mésusage au-dessus de 21 verres-standard par semaine, et 14 pour une femme. Il y a usage nocif dès qu'on observe des dommages médicaux ou sociaux, ce qui n'est pas avéré chez ce grand-père. Le patient se souvient maintenant d'une anecdote à propos de son grand-père : "Un jour, subitement, il a arrêté de boire, et il est devenu fou furieux. Il racontait qu'il était sur un bateau pirate et qu'on tentait de lui voler son trésor, il se réveillait en sursaut la nuit et attrapait une vieille épée qu'il allait brandir dans la rue pour faire fuir un ennemi invisible. Il racontait que dans son salon, il voyait des dizaines d'insectes ramper sur le sol. Il était très angoissé... Mais bon, ça n'a pas duré longtemps, il a repris le whisky et ça allait mieux." Qu'est-il arrivé au grand-père ? a. Pharmacopsychose b. Ivresse pathologique c. Encéphalopathie de Gayet-Wernicke d. Delirium tremens e. Encéphalopathie hépatique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Au vu de cette anectode, il s'agit d'un réel syndrome de dépendance (au vu de ce syndrome de sevrage)... qui n'était pas visible à la question précédente. Concernant "les dizaines d'insectes qui rampaient sur le sol", comment appelle-t-on ce type d'hallucinations ?.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable.
Mme H se présente aux urgences le 17 décembre pour une douleur thoracique axillaire gauche irradiant dans l’épaule associée à une fièvre à 40°C. Cette symptomatologie est apparue brutalement dans la nuit du 14 au 15 décembre. Elle va prendre du Paracétamol qui permettra de faire diminuer la fièvre mais c’est l’intensité de la douleur qui va la conduire à venir aux urgences, son médecin traitant étant absent. Elle ne décrit pas de dyspnée, pas d’expectoration. Il existe simplement une toux sèche. Il s’agit d’une patiente femme au foyer. Elle présente un tabagisme actif évalué à 34 paquets/année. Ses principaux antécédents sont marqués par un asthme depuis l’enfance traité uniquement par Ventoline à la demande, une urticaire géante à la prise d’un antibiotique pour une angine et dont elle n’a plus le souvenir du nom, une appendicectomie et une amygdalectomie dans l’enfance. Compte tenu de la présentation clinique et de la fièvre vous suspectez une pneumonie aiguë communautaire (PAC). Parmi les éléments cliniques suivants lequel(lesquels) va(ont) vous orienter vers une forme grave de pneumonie : a. Fréquence respiratoire supérieur à 25/mn b. Fréquence cardiaque supérieure à 110/mn c. Douleur thoracique intense d. Pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg e. Température supérieure ou égale à 40°C
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Référentiel : Évaluation de la gravité d’une PAC Elle est d’importance majeure car elle conditionne l’ensemble de la prise en charge : â Le lieu de soin : en ambulatoire, en hospitalisation conventionnelle, en soins intensifs. â La réalisation ou non d’examens complémentaires notamment microbiologiques. â Les modalités de l’antibiothérapie. L’évaluation de la gravité d’un PAC repose sur la recherche â de signes de gravité respiratoires (signe de détresse respiratoire) et extension radiologique â de signes de gravité du sepsis (défaillance hémodynamique ou retentissement sur d’autres organes : rein et système nerveux central notamment) â Dans le cas présent ne se pose pas le problème de l’hospitalisation car la patiente se présente spontanément aux urgences mais c’est une question essentielle dans le contexte de pneumonie. L’hospitalisation de décidant d’emblée devant les signe t/ou situations suivantes : signes de gravité atteinte des fonctions supérieures (altération de la conscience) atteinte des fonctions vitales : - PA systolique < 90 mmHg - pouls > 120/min - fréquence respiratoire > 30/min - température < 35°C ou ³ 40°C ou situation particulière compromettant le traitement ambulatoire isolement (notamment chez les personnes âgées) conditions socio-économiques défavorables inobservance thérapeutique prévisible complication de la pneumonie (épanchement pleural, abcès) pneumonie d'inhalation ou sur obstacle trachéobronchique immunodépression dépanocytose Le score CRB 65, représente un outil facilement utilisable en ville car il ne prend en compte que des critères de gravité cliniques. : Score CRB 65 Critères du score CRB 65 Conduite à tenir C : Confusion R : Fréquence respiratoire ≥ 30 / mn B : Pression artérielle systolique < 90 mmHg ou Pression artérielle diastolique ≤ 60 mmHg 65 : Age* ≥ 65 ans 0 critère : traitement ambulatoire possible ≥ 1 critère : évaluation à l’hôpital C pour confusion, R pour respiratoire, B pour blood pressure et 65 pour 65 ans. * Plus que l’âge civil, l’âge physiologique - notamment chez les patients sans co-morbidité - est à prendre en compte.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée. Votre patient revient vous voir au bout de 2 ans, adressé par son médecin traitant. Il n’a pas fait tous les examens que vous lui aviez prescrits, ne s’est pas sevré en tabac, mais a suivi votre traitement psychotrope pendant un an. Il ne se sent plus triste et a repris du plaisir à jouer aux cartes avec ses amis. Il a cependant perdu 5 kg supplémentaires, est très fatigué. Il vous explique que ses jambes flanchent souvent en fin de journée, qu’il a du mal à faire de longs trajets. Sa femme lui a fait remarquer que ses paupières tombaient le soir et il est souvent gêné lorsqu’il regarde le film de 20h30, avec une impression de voir moins bien voire double. Il a revu son ophtalmologiste qui n’a pas changé sa correction et lui a dit qu’il n’y avait pas encore de cataracte à opérer. Son médecin traitant a relevé une HTA depuis deux ans, traitée par furosémide 40mg par jour et a priori équilibrée. L’examen clinique met en évidence une langue sèche, des ongles en verre de montre que vous n'aviez pas constatés deux ans auparavant, ainsi que des ROT faibles mais symétriques, augmentés après que vous l’ayez fait marcher dans le couloir. Les constantes sont les suivantes : Tension artérielle 110/50 mmHg, pouls 60 bpm, saturation 95% en air ambiant, température 37,2°C. Le bilan biologique de la veille prescrit par son médecin traitant est le suivant : NFS sans particularité, CRP 20 mg/l, Urémie 12,3 mmol/L, Créatininémie 143 µmol/L, Natrémie147 mmol/L, Kaliémie 3,3 mmol/L, Calcémie 2,42 mmol/L Quel(s) élément(s) parmi les suivants peut(vent) faire évoquer une néoplasie ? a. Ongles en verre de montre b. HTA récente c. Ptosis le soir d. Hypernatrémie e. ROT augmentés après avoir marché dans le couloir
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. -syndrome paranéoplasique myasthéniforme d’Eaton-Lambert -autres éléments du syndrome paranéoplasique : hippocratisme digital -sur probable néoplasie pulmonaire (à petites cellules) -HTA sans lien avec la néoplasie -hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire et extracellulaire probablement liée au furosémide, compliquée d’une insuffisance rénale aigue.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée. Votre patient revient vous voir au bout de 2 ans, adressé par son médecin traitant. Il n’a pas fait tous les examens que vous lui aviez prescrits, ne s’est pas sevré en tabac, mais a suivi votre traitement psychotrope pendant un an. Il ne se sent plus triste et a repris du plaisir à jouer aux cartes avec ses amis. Il a cependant perdu 5 kg supplémentaires, est très fatigué. Il vous explique que ses jambes flanchent souvent en fin de journée, qu’il a du mal à faire de longs trajets. Sa femme lui a fait remarquer que ses paupières tombaient le soir et il est souvent gêné lorsqu’il regarde le film de 20h30, avec une impression de voir moins bien voire double. Il a revu son ophtalmologiste qui n’a pas changé sa correction et lui a dit qu’il n’y avait pas encore de cataracte à opérer. Son médecin traitant a relevé une HTA depuis deux ans, traitée par furosémide 40mg par jour et a priori équilibrée. L’examen clinique met en évidence une langue sèche, des ongles en verre de montre que vous n'aviez pas constatés deux ans auparavant, ainsi que des ROT faibles mais symétriques, augmentés après que vous l’ayez fait marcher dans le couloir. Les constantes sont les suivantes : Tension artérielle 110/50 mmHg, pouls 60 bpm, saturation 95% en air ambiant, température 37,2°C. Le bilan biologique de la veille prescrit par son médecin traitant est le suivant : NFS sans particularité, CRP 20 mg/l, Urémie 12,3 mmol/L, Créatininémie 143 µmol/L, Natrémie147 mmol/L, Kaliémie 3,3 mmol/L, Calcémie 2,42 mmol/L Quel(s) élément(s) parmi les suivants peut(vent) faire évoquer une néoplasie ? a. Ongles en verre de montre b. HTA récente c. Ptosis le soir d. Hypernatrémie e. ROT augmentés après avoir marché dans le couloir A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. -syndrome paranéoplasique myasthéniforme d’Eaton-Lambert -autres éléments du syndrome paranéoplasique : hippocratisme digital -sur probable néoplasie pulmonaire (à petites cellules) -HTA sans lien avec la néoplasie -hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire et extracellulaire probablement liée au furosémide, compliquée d’une insuffisance rénale aigue. Quels examens complémentaires demandez vous parmi les suivants ? a. TDM thoracique avec injection b. TDM thoracique sans injection c. Antigène carcino-embryonnaire d. EMG e. Albuminémie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. -pas de TDM thoracique injectée car IRA sur déshydratation sous lasilix (clairance rénale selon la formule de cockroft à 29ml/min) et iode peut aggraver la myasthénie. - TDM thoracique car forte suspicion de cancer -EMG pour le diagnostic de myasthénie -albumine pour calculer la calcémie corrigée - en général, les marqueurs tumoraux ne doivent pas être utilisés pour le diagnostic de cancer.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée. Votre patient revient vous voir au bout de 2 ans, adressé par son médecin traitant. Il n’a pas fait tous les examens que vous lui aviez prescrits, ne s’est pas sevré en tabac, mais a suivi votre traitement psychotrope pendant un an. Il ne se sent plus triste et a repris du plaisir à jouer aux cartes avec ses amis. Il a cependant perdu 5 kg supplémentaires, est très fatigué. Il vous explique que ses jambes flanchent souvent en fin de journée, qu’il a du mal à faire de longs trajets. Sa femme lui a fait remarquer que ses paupières tombaient le soir et il est souvent gêné lorsqu’il regarde le film de 20h30, avec une impression de voir moins bien voire double. Il a revu son ophtalmologiste qui n’a pas changé sa correction et lui a dit qu’il n’y avait pas encore de cataracte à opérer. Son médecin traitant a relevé une HTA depuis deux ans, traitée par furosémide 40mg par jour et a priori équilibrée. L’examen clinique met en évidence une langue sèche, des ongles en verre de montre que vous n'aviez pas constatés deux ans auparavant, ainsi que des ROT faibles mais symétriques, augmentés après que vous l’ayez fait marcher dans le couloir. Les constantes sont les suivantes : Tension artérielle 110/50 mmHg, pouls 60 bpm, saturation 95% en air ambiant, température 37,2°C. Le bilan biologique de la veille prescrit par son médecin traitant est le suivant : NFS sans particularité, CRP 20 mg/l, Urémie 12,3 mmol/L, Créatininémie 143 µmol/L, Natrémie147 mmol/L, Kaliémie 3,3 mmol/L, Calcémie 2,42 mmol/L Quel(s) élément(s) parmi les suivants peut(vent) faire évoquer une néoplasie ? a. Ongles en verre de montre b. HTA récente c. Ptosis le soir d. Hypernatrémie e. ROT augmentés après avoir marché dans le couloir A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. -syndrome paranéoplasique myasthéniforme d’Eaton-Lambert -autres éléments du syndrome paranéoplasique : hippocratisme digital -sur probable néoplasie pulmonaire (à petites cellules) -HTA sans lien avec la néoplasie -hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire et extracellulaire probablement liée au furosémide, compliquée d’une insuffisance rénale aigue. Quels examens complémentaires demandez vous parmi les suivants ? a. TDM thoracique avec injection b. TDM thoracique sans injection c. Antigène carcino-embryonnaire d. EMG e. Albuminémie A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. -pas de TDM thoracique injectée car IRA sur déshydratation sous lasilix (clairance rénale selon la formule de cockroft à 29ml/min) et iode peut aggraver la myasthénie. - TDM thoracique car forte suspicion de cancer -EMG pour le diagnostic de myasthénie -albumine pour calculer la calcémie corrigée - en général, les marqueurs tumoraux ne doivent pas être utilisés pour le diagnostic de cancer. Quel(s) traitement(s) antihypertenseur(s) vous paraît(aissent) ici le(s) plus adapté(s) dans l'immédiat ? a. aucun b. poursuite du furosémide c. IEC d. Inhibiteur calcique e. Bêta-bloquant
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. -hypotendu donc pas de traitement nécessaire pour le moment. -pas de diurétique car déshydratation -pas d’IEC car IRA (au moins temporairement) -pas de bêta bloquant en première intention, surtout en l’absence d’ECG, chez ce sujet âgé bradycarde et avec un syndrome myasthénique. -si l'on devait mettre un antihypertenseur dans les jours à venir, privilégier inhibiteur calcique.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée. Votre patient revient vous voir au bout de 2 ans, adressé par son médecin traitant. Il n’a pas fait tous les examens que vous lui aviez prescrits, ne s’est pas sevré en tabac, mais a suivi votre traitement psychotrope pendant un an. Il ne se sent plus triste et a repris du plaisir à jouer aux cartes avec ses amis. Il a cependant perdu 5 kg supplémentaires, est très fatigué. Il vous explique que ses jambes flanchent souvent en fin de journée, qu’il a du mal à faire de longs trajets. Sa femme lui a fait remarquer que ses paupières tombaient le soir et il est souvent gêné lorsqu’il regarde le film de 20h30, avec une impression de voir moins bien voire double. Il a revu son ophtalmologiste qui n’a pas changé sa correction et lui a dit qu’il n’y avait pas encore de cataracte à opérer. Son médecin traitant a relevé une HTA depuis deux ans, traitée par furosémide 40mg par jour et a priori équilibrée. L’examen clinique met en évidence une langue sèche, des ongles en verre de montre que vous n'aviez pas constatés deux ans auparavant, ainsi que des ROT faibles mais symétriques, augmentés après que vous l’ayez fait marcher dans le couloir. Les constantes sont les suivantes : Tension artérielle 110/50 mmHg, pouls 60 bpm, saturation 95% en air ambiant, température 37,2°C. Le bilan biologique de la veille prescrit par son médecin traitant est le suivant : NFS sans particularité, CRP 20 mg/l, Urémie 12,3 mmol/L, Créatininémie 143 µmol/L, Natrémie147 mmol/L, Kaliémie 3,3 mmol/L, Calcémie 2,42 mmol/L Quel(s) élément(s) parmi les suivants peut(vent) faire évoquer une néoplasie ? a. Ongles en verre de montre b. HTA récente c. Ptosis le soir d. Hypernatrémie e. ROT augmentés après avoir marché dans le couloir A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. -syndrome paranéoplasique myasthéniforme d’Eaton-Lambert -autres éléments du syndrome paranéoplasique : hippocratisme digital -sur probable néoplasie pulmonaire (à petites cellules) -HTA sans lien avec la néoplasie -hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire et extracellulaire probablement liée au furosémide, compliquée d’une insuffisance rénale aigue. Quels examens complémentaires demandez vous parmi les suivants ? a. TDM thoracique avec injection b. TDM thoracique sans injection c. Antigène carcino-embryonnaire d. EMG e. Albuminémie A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. -pas de TDM thoracique injectée car IRA sur déshydratation sous lasilix (clairance rénale selon la formule de cockroft à 29ml/min) et iode peut aggraver la myasthénie. - TDM thoracique car forte suspicion de cancer -EMG pour le diagnostic de myasthénie -albumine pour calculer la calcémie corrigée - en général, les marqueurs tumoraux ne doivent pas être utilisés pour le diagnostic de cancer. Quel(s) traitement(s) antihypertenseur(s) vous paraît(aissent) ici le(s) plus adapté(s) dans l'immédiat ? a. aucun b. poursuite du furosémide c. IEC d. Inhibiteur calcique e. Bêta-bloquant A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. -hypotendu donc pas de traitement nécessaire pour le moment. -pas de diurétique car déshydratation -pas d’IEC car IRA (au moins temporairement) -pas de bêta bloquant en première intention, surtout en l’absence d’ECG, chez ce sujet âgé bradycarde et avec un syndrome myasthénique. -si l'on devait mettre un antihypertenseur dans les jours à venir, privilégier inhibiteur calcique. La tomodensitométrie de thorax a mis en évidence une opacité médiastino-hilaire droite étendue, à la limite externe irrégulière, avec élargissement du médiastin. Le bilan biologique montre, entre autres : Fibrinogène 6,8 g/L, Albuminémie 31g/L, ASAT 12 UI/L, ALAT 15 UI/L, gammaGT 20 UI/L, Phosphatases alcalines 35 UI/L, Anticorps anti-CCVD positifs. L'EMG est en faveur d'un syndrome myasthénique. Parmi les propositions suivantes, quel type histologique suspectez-vous en première intention concernant cette masse visible à l'imagerie du thorax ? a. Carcinome bronchique épidermoïde b. Carcinome bronchique à petites cellules c. Adénocarcinome broncho-alvéolaire d. Carcinome bronchique à grandes cellules e. Carcinome neuro-endocrine à grandes cellules
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. 50% des syndromes myasthéniformes d’Eaton-Lambert sont associés à des carcinomes à petites cellules RT : élargissement du médiastin et masse périhilaire également en faveur de cette étiologie.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un patient de 78 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un tabagisme actif évalué à 35PA, se présente à votre consultation pour asthénie. Il a perdu 5 kg en 6 mois, et pèse maintenant 62kg pour 1m70. Il vous dit d’ailleurs avoir un "appétit de moineau". Il se plaint également d’oublis plus fréquents, de pertes de mémoire, et d’un manque du mot par moment. Il est souvent triste, mais se défend d’avoir des idées suicidaires. Il vous parle cependant longuement du sens de la vie, de la mort, de l’avenir sombre des gens âgés comme lui. Il vit mal son déménagement d’une maison à un appartement il y a environ 1 an, et n’a plus de plaisir dans rien. Il a des difficultés à s’endormir le soir et se réveille fréquemment vers 4h du matin. L’examen clinique est sans particularité. Le MMSE est à 28/30. Le bilan biologique est le suivant : NFS sans particularité CRP 2,1 mg/L Ionogramme sanguin sans particularité Urée 3,5 mmol/L Créatininémie 95 µmol/L TSH sans particularité Quels éléments sémiologiques relevez vous dans cette observation parmi les suivants ? a. Tristesse de l´humeur b. Tachypsychie c. Culpabilité d. Idées suicidaires e. Anhédonie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Pas d’idées suicidaires mais idées noires. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous parmi les suivants ? a. Episode dépressif majeur b. Maladie d´Alzheimer évoluée c. Dépression pseudo-démentielle d. Anorexie mentale e. Syndrome de Cotard A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. pas maladie d’Alzheimer évoluée car MMSE à 28/30 pas anorexie mentale car pas de dysmorphophobie, pas de sélectivité alimentaire pas de syndrome de Cotard car pas de culpabilité, d’incurabilité ni de négation d’organe dépression pseudo-démentielle du sujet âgé car plainte mnésique. Vous retenez le diagnostic d’épisode dépressif majeur avec expression pseudo-démentielle. Lorsque cet épisode sera amélioré, il conviendra d'envisager un sevrage tabagique. Parmi les propositions suivantes, quel(s) élément(s) parmi les suivants fera(ront) partie de votre évaluation de la dépendance au tabac de votre patient avant d’envisager un sevrage tabagique ? : a. Questionnaire d´Epworth b. Nombre de paquet/année c. âge de début du tabagisme actif d. Délai entre le lever et la première cigarette de la journée e. présence d'une co-addiction A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. -plus de risque de dépendance si début à l’adolescence. -dans le test de fagerström item sur le délai entre le lever et la première cigarette de la journée. Votre patient revient vous voir au bout de 2 ans, adressé par son médecin traitant. Il n’a pas fait tous les examens que vous lui aviez prescrits, ne s’est pas sevré en tabac, mais a suivi votre traitement psychotrope pendant un an. Il ne se sent plus triste et a repris du plaisir à jouer aux cartes avec ses amis. Il a cependant perdu 5 kg supplémentaires, est très fatigué. Il vous explique que ses jambes flanchent souvent en fin de journée, qu’il a du mal à faire de longs trajets. Sa femme lui a fait remarquer que ses paupières tombaient le soir et il est souvent gêné lorsqu’il regarde le film de 20h30, avec une impression de voir moins bien voire double. Il a revu son ophtalmologiste qui n’a pas changé sa correction et lui a dit qu’il n’y avait pas encore de cataracte à opérer. Son médecin traitant a relevé une HTA depuis deux ans, traitée par furosémide 40mg par jour et a priori équilibrée. L’examen clinique met en évidence une langue sèche, des ongles en verre de montre que vous n'aviez pas constatés deux ans auparavant, ainsi que des ROT faibles mais symétriques, augmentés après que vous l’ayez fait marcher dans le couloir. Les constantes sont les suivantes : Tension artérielle 110/50 mmHg, pouls 60 bpm, saturation 95% en air ambiant, température 37,2°C. Le bilan biologique de la veille prescrit par son médecin traitant est le suivant : NFS sans particularité, CRP 20 mg/l, Urémie 12,3 mmol/L, Créatininémie 143 µmol/L, Natrémie147 mmol/L, Kaliémie 3,3 mmol/L, Calcémie 2,42 mmol/L Quel(s) élément(s) parmi les suivants peut(vent) faire évoquer une néoplasie ? a. Ongles en verre de montre b. HTA récente c. Ptosis le soir d. Hypernatrémie e. ROT augmentés après avoir marché dans le couloir A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. -syndrome paranéoplasique myasthéniforme d’Eaton-Lambert -autres éléments du syndrome paranéoplasique : hippocratisme digital -sur probable néoplasie pulmonaire (à petites cellules) -HTA sans lien avec la néoplasie -hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire et extracellulaire probablement liée au furosémide, compliquée d’une insuffisance rénale aigue. Quels examens complémentaires demandez vous parmi les suivants ? a. TDM thoracique avec injection b. TDM thoracique sans injection c. Antigène carcino-embryonnaire d. EMG e. Albuminémie A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. -pas de TDM thoracique injectée car IRA sur déshydratation sous lasilix (clairance rénale selon la formule de cockroft à 29ml/min) et iode peut aggraver la myasthénie. - TDM thoracique car forte suspicion de cancer -EMG pour le diagnostic de myasthénie -albumine pour calculer la calcémie corrigée - en général, les marqueurs tumoraux ne doivent pas être utilisés pour le diagnostic de cancer. Quel(s) traitement(s) antihypertenseur(s) vous paraît(aissent) ici le(s) plus adapté(s) dans l'immédiat ? a. aucun b. poursuite du furosémide c. IEC d. Inhibiteur calcique e. Bêta-bloquant A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. -hypotendu donc pas de traitement nécessaire pour le moment. -pas de diurétique car déshydratation -pas d’IEC car IRA (au moins temporairement) -pas de bêta bloquant en première intention, surtout en l’absence d’ECG, chez ce sujet âgé bradycarde et avec un syndrome myasthénique. -si l'on devait mettre un antihypertenseur dans les jours à venir, privilégier inhibiteur calcique. La tomodensitométrie de thorax a mis en évidence une opacité médiastino-hilaire droite étendue, à la limite externe irrégulière, avec élargissement du médiastin. Le bilan biologique montre, entre autres : Fibrinogène 6,8 g/L, Albuminémie 31g/L, ASAT 12 UI/L, ALAT 15 UI/L, gammaGT 20 UI/L, Phosphatases alcalines 35 UI/L, Anticorps anti-CCVD positifs. L'EMG est en faveur d'un syndrome myasthénique. Parmi les propositions suivantes, quel type histologique suspectez-vous en première intention concernant cette masse visible à l'imagerie du thorax ? a. Carcinome bronchique épidermoïde b. Carcinome bronchique à petites cellules c. Adénocarcinome broncho-alvéolaire d. Carcinome bronchique à grandes cellules e. Carcinome neuro-endocrine à grandes cellules A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. 50% des syndromes myasthéniformes d’Eaton-Lambert sont associés à des carcinomes à petites cellules RT : élargissement du médiastin et masse périhilaire également en faveur de cette étiologie. Votre patient n’a pas souhaité débuter de traitement curatif. Il a simplement accepté de s’hydrater per os et d’arrêter le furosémide avant de revoir son médecin traitant pour discuter des bilans qui s’imposent. Deux semaines plus tard, votre patient revient aux urgences car il ne parvient plus à marcher. Son médecin traitant l’a mis sous ramipril à la place du furosémide pour son HTA mais n’a pas réussi à le convaincre de faire d’autres examens complémentaires. Cette fois-ci, les troubles de la marche sont intermittents, dès qu’il fait plus de 100 mètres. Il vous parle également d’une douleur lancinante dans le bas du dos et des pics douloureux qui le lancent dans les cuisses. Les traitements antalgiques du généraliste qu’il a consulté deux semaines auparavant sont peu efficaces (Tramadol 100mg matin et soir). Il décrit aussi des fourmillements dans les jambes, avec une impression de peau cartonnée dans les pieds et les jambes. A l’examen, il présente une hypoesthésie des membres inférieurs, ainsi que des ROT achilléens vifs et un RCP en extension, tandis que les ROT rotuliens sont abolis. La force motrice des quadriceps est évaluée à 2/5. Il vous confie également qu’il a de plus en plus de fuites urinaires et qu’il « n’assure plus aussi bien avec sa femme qu’auparavant ». Vous évoquez le diagnostic de compression médullaire en cours de constitution. Quels éléments sémiologiques parmi les suivants classez-vous ici dans un syndrome lésionnel ? a. Hypoesthésie b. Syndrome de Déjerine c. ROT rotuliens abolis d. Syndrome cordonal postérieur e. Troubles sphinctériens
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. -Compression médullaire non traumatique, en cours de constitution : -syndrome lésionnel : *douleurs radiculaires en salves. *hypoesthésie. *ROT rotuliens abolis. *déficit des quadriceps. -syndrome sous-lésionnel : *claudication intermittente de moelle (syndrome de Déjerine). *syndrome pyramidal (ROT achilléens vifs et signe de babinski). *troubles sensitifs (paresthésies, syndrome cordonal postérieur). *troubles sphinctériens (urinaires et sexuels). -syndrome rachidien : *douleur permanente et fixe, segmentaire, au niveau lombaire. -localisation probable lombo-sacrée. -sur métastase osseuse d’un cancer bronchique.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil.
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil. Au moment de signer, la sœur vous interroge sur la suite de la procédure et s’inquiète quant à cette décision qui prive son frère de sa liberté. Qui est (sont), au regard de la loi, le(s) garant(s) de l’absence d’utilisation abusive de cette mesure ? a. tiers b. psychiatre à l’origine du certificat initial c. juge des libertés et de la détention d. directeur d’établissement e. préfet
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La loi de 2011 a introduit le juge des libertés et de la détention. Autre garants : l’obligation que les certificats initiaux et le 24H soient rédigés par des médecins (psychiatres) différents Par ailleurs, l’introduction de l’admission en soin psychiatrique en situation de péril imminent permet de limiter « les tiers par procuration » (personnes n’ayant aucun lien de confiance avec le patient) en cas d’impossibilité d’obtenir la demande d’un tiers. Le préfet n’intervient que pour les ASPDRE.
Addictologie
21
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil. Au moment de signer, la sœur vous interroge sur la suite de la procédure et s’inquiète quant à cette décision qui prive son frère de sa liberté. Qui est (sont), au regard de la loi, le(s) garant(s) de l’absence d’utilisation abusive de cette mesure ? a. tiers b. psychiatre à l’origine du certificat initial c. juge des libertés et de la détention d. directeur d’établissement e. préfet A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La loi de 2011 a introduit le juge des libertés et de la détention. Autre garants : l’obligation que les certificats initiaux et le 24H soient rédigés par des médecins (psychiatres) différents Par ailleurs, l’introduction de l’admission en soin psychiatrique en situation de péril imminent permet de limiter « les tiers par procuration » (personnes n’ayant aucun lien de confiance avec le patient) en cas d’impossibilité d’obtenir la demande d’un tiers. Le préfet n’intervient que pour les ASPDRE. Après 72h d’hospitalisation, l’observation dans le service vous permet d’évoquer avec certitude un trouble schizo-affectif. Vous discutez avec l’interne qui prend en charge le patient et a récupéré des éléments anamnestiques. Il vous interroge sur le pronostic pour M. F. Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que vous retenez comme facteur(s) de bon pronostic ? a. début tardif b. sexe masculin c. consomation de cannabis d. non observance du traitement antipsychotique e. bon fonctionnement pré-morbide
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. cf référentiel page 172.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil. Au moment de signer, la sœur vous interroge sur la suite de la procédure et s’inquiète quant à cette décision qui prive son frère de sa liberté. Qui est (sont), au regard de la loi, le(s) garant(s) de l’absence d’utilisation abusive de cette mesure ? a. tiers b. psychiatre à l’origine du certificat initial c. juge des libertés et de la détention d. directeur d’établissement e. préfet A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La loi de 2011 a introduit le juge des libertés et de la détention. Autre garants : l’obligation que les certificats initiaux et le 24H soient rédigés par des médecins (psychiatres) différents Par ailleurs, l’introduction de l’admission en soin psychiatrique en situation de péril imminent permet de limiter « les tiers par procuration » (personnes n’ayant aucun lien de confiance avec le patient) en cas d’impossibilité d’obtenir la demande d’un tiers. Le préfet n’intervient que pour les ASPDRE. Après 72h d’hospitalisation, l’observation dans le service vous permet d’évoquer avec certitude un trouble schizo-affectif. Vous discutez avec l’interne qui prend en charge le patient et a récupéré des éléments anamnestiques. Il vous interroge sur le pronostic pour M. F. Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que vous retenez comme facteur(s) de bon pronostic ? a. début tardif b. sexe masculin c. consomation de cannabis d. non observance du traitement antipsychotique e. bon fonctionnement pré-morbide A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. cf référentiel page 172. Malgré le bon pronostic lié au début tardif et la réponse correcte lors des épisodes précédents, le patient s’avère mal observant. L’épisode actuel fait suite à une interruption de traitement depuis deux ans et à une consommation récente de cocaine. Quel(s) traitement(s) de fond pouvez vous proposer à ce patient ? a. risperidone injectable d’action prolongée b. clozapine c. lithium en association avec un antipsychotique d. quétiapine e. ECT
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La clozapine et l’ECT sont réservés aux formes résistantes ou en cas de risque vital immédiat pour l’ECT. La quétiapine est indiquée en monothérapie dans les troubles bipolaires et les troubles schizo-affectifs ( bon niveau de preuve sur les épisodes dépressifs et maniaques – antipsychotique de seconde génération). Les thymorégulateurs peuvent être associés aux antipsychotiques de seconde génération dans le trouble schizo-affectif. Les antipsychotiques de seconde génération d’action prolongée sont recommandés précocément pour prévenir les rechutes – notamment chez les patients n’ayant pas une bonne observance.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil. Au moment de signer, la sœur vous interroge sur la suite de la procédure et s’inquiète quant à cette décision qui prive son frère de sa liberté. Qui est (sont), au regard de la loi, le(s) garant(s) de l’absence d’utilisation abusive de cette mesure ? a. tiers b. psychiatre à l’origine du certificat initial c. juge des libertés et de la détention d. directeur d’établissement e. préfet A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La loi de 2011 a introduit le juge des libertés et de la détention. Autre garants : l’obligation que les certificats initiaux et le 24H soient rédigés par des médecins (psychiatres) différents Par ailleurs, l’introduction de l’admission en soin psychiatrique en situation de péril imminent permet de limiter « les tiers par procuration » (personnes n’ayant aucun lien de confiance avec le patient) en cas d’impossibilité d’obtenir la demande d’un tiers. Le préfet n’intervient que pour les ASPDRE. Après 72h d’hospitalisation, l’observation dans le service vous permet d’évoquer avec certitude un trouble schizo-affectif. Vous discutez avec l’interne qui prend en charge le patient et a récupéré des éléments anamnestiques. Il vous interroge sur le pronostic pour M. F. Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que vous retenez comme facteur(s) de bon pronostic ? a. début tardif b. sexe masculin c. consomation de cannabis d. non observance du traitement antipsychotique e. bon fonctionnement pré-morbide A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. cf référentiel page 172. Malgré le bon pronostic lié au début tardif et la réponse correcte lors des épisodes précédents, le patient s’avère mal observant. L’épisode actuel fait suite à une interruption de traitement depuis deux ans et à une consommation récente de cocaine. Quel(s) traitement(s) de fond pouvez vous proposer à ce patient ? a. risperidone injectable d’action prolongée b. clozapine c. lithium en association avec un antipsychotique d. quétiapine e. ECT A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La clozapine et l’ECT sont réservés aux formes résistantes ou en cas de risque vital immédiat pour l’ECT. La quétiapine est indiquée en monothérapie dans les troubles bipolaires et les troubles schizo-affectifs ( bon niveau de preuve sur les épisodes dépressifs et maniaques – antipsychotique de seconde génération). Les thymorégulateurs peuvent être associés aux antipsychotiques de seconde génération dans le trouble schizo-affectif. Les antipsychotiques de seconde génération d’action prolongée sont recommandés précocément pour prévenir les rechutes – notamment chez les patients n’ayant pas une bonne observance. Vous décidez d’associer un traitement antipsychotique et du lithium et informez le patient que ce traitement devra être prolongé pour une durée de minimum 5 ans dans un objectif de rétablissement. Quel(s) examen(s) devez-vous pratiquer avant de prescrire un traitement antipsychotique ? a. clairance de la créatinine b. bilan lipidique c. electrocardiogramme d. périmètre abdominal e. bilan hépatique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. cf référentiel page 526.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Monsieur F, âgé de 35 ans, adressé par les pompiers pour un état d’agitation au domicile. Vous parvenez à voir le patient dans un bureau bien qu’il ne tienne pas en place et apparaisse assez sthénique. Il a du mal à rester assis et se lève sans arrêt. Vous avez du mal à lui poser des questions tellement il parle. Son discours est très décousu et vous avez du mal à suivre ses raisonnements logiques. Il passe d’un sujet à l’autre sans transition et rit sans arrêt. Il vous dit ne s’être jamais senti aussi bien, qu’il a plein de projets et n’a pas trop le temps de rester parler avec vous. Il a décidé de changer de vie depuis 3 jours. Il a changé sa 4L pour une BMW hier et compte racheter tous les appartements de son immeuble afin de créer un « sanctuaire de Dieu ». Vous comprenez qu’il se sent investit d’une mission divine, que Dieu en personne lui a demandé de transformer la terre en paradis. Il ajoute qu’il est le seul à pouvoir le faire. Soudain, il se met à vous parler de son chien Fluffy. Il dort peu en ce moment vous explique-t-il, mais ne se sent pas fatigué. Quand vous lui demandez s’il mange bien, il vous répond qu’il n’a pas le temps et que de toute façon il n’a pas faim. Il vous demande à sortir et vous lui répondez que ce n’est pas possible pour l’instant. Monsieur F s’énerve alors et devient menaçant. Il est très tendu et donne des coups de pied dans les murs. Sur le plan sémiologique, que retrouvez-vous dans ce cas clinique ? a. diffluence du discours b. délire de persécution c. akathisie d. discordance idéo-affective e. bradyphémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Diffluence : dispersion anarchique de la pensée et du discours ne respectant ni logique, ni cohérence, sans idée directrice Akathisie : difficulté à rester assis, immobile associée à des plaintes d’impatience. Effet indésirable associé à la prise de traitement psychotrope. Ici, il s’agit d’une agitation en lien avec l’état psychiatrique Discordance idéo-affective : coexistence de sentiments et d’émotions contradictoires - ici tableau d’euphorie pathologique ou élation de l’humeur Bradyphémie : ralentissement du débit verbal. Ici, le patient présente une tachyphémie correspondant à une accélération du débit verbal. Quelles peuvent être les hypothèses diagnostiques psychiatriques concernant l’épisode actuel ? a. episode délirant aigu b. schizophrénie paranoïde c. décompensation d’une schizophrénie dysthymique sur le mode maniaque d. episode maniaque avec éléments délirants e. trouble délirant persistant de type érotomaniaque A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. tableau délirant aigu (thèmes mystique et mégalomaniaque), d’une durée de moins d’un mois la schizophrénie dysthymique ou trouble schizo-affectif implique la présence de syndromes schizophréniques (positif, négatif, desorganisation) associés à des éléments thymiques pendant une période conséquente. Comme pour la schizophrénie, les symptomes doivent exister depuis une durée de minimum 6 mois (critère absent du dossier). Devant l’état d’agitation de Monsieur F à la fin de l’entretien, quel est votre conduite à tenir thérapeutique immédiate ? a. traitement médicamenteux curatif b. traitement médicamenteux symptomatique c. contention physique en première intention d. contention physique si échec de la prise en charge relationnelle e. benzodiazépine à demi-vie courte type cyamémazine en IM A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La première option thérapeutique vise à obtenir un apaisement : mesures de désescalade, traitement de l’agitation par benzodiazépine de demi-vie courte (lorazepam, alprazolam, oxazepam) ou neuroleptique sédatif (cyamémazine) afin de permettre un bilan étiologique et d’éliminer une cause organique de l’épisode. Le traitement curatif sera mis en pace à l’issue de ce bilan. La cyamémazine n’est pas une BZD. La sœur de Monsieur F l’accompagne. Elle voit son frère environ une fois par mois. Il a été hospitalisé en psychiatrie à plusieurs reprises et un diagnostic de schizophrénie a été porté il y a 3 ans. Elle ne parvient pas à vous donner le nom des médicaments qu’il prend actuellement. Elle a déjà vu plusieurs fois son frère dans l’état que vous avez pu observer. Parfois cependant, il ferait de gros coups de déprime durant lesquels il se dit être la cible d’une punition divine. Vous demandez à sa sœur comment il est entre ces périodes de crise. Elle vous explique qu’il est toujours un peu bizarre, qu’il est assez isolé et a peu d’intérêt pour les choses. Elle ne comprend pas toujours ce qu’il dit. Il a pu cependant trouver un emploi aménagé qu’il investit plutôt bien. Au vu de tous ces éléments, quel diagnostic retenez-vous finalement concernant l’épisode actuel ? a. délire aigu b. décompensation d’une schizophrénie paranoïde sur le mode maniaque c. décompensation d’un trouble schizo-affectif sur le mode maniaque d. décompensation d’un trouble bipolaire sur le mode maniaque e. trouble de la personnalité de type borderline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous retenuez le diagnostique de décompensation manique sur un trouble schizo-affectif. Quels sont les 2 éléments cliniques psychiatriques qui permettent de faire le diagnostic lorsqu’ils sont associés? a. délire mégalomaniaque b. alternance d’épisodes dépressifs et maniaque avec éléments délirants c. délire de persécution d. persistance d’une dissociation inter-critique e. evolution des troubles > 6mois A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La présence d’une dissociation inter-critique n’est pas un critère obligatoire pour le diagnositique de schizophrénie. Il faut au minimum 2 des 3 syndromes (positif, desorganisation, négatif). La prise en charge initiale a permis une diminution de l’agitation. Le patient demeure délirant et instable. Au vu du tableau, une hospitalisation est indiquée mais il refuse toute prise en charge. Quelle(s) est(sont) la(les) condition(s) obligatoire(s) pour la mise en place d’une admission sous contrainte ? a. le patient est délirant b. l’état mental nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance médicale régulière c. un trouble à l’ordre public d. les troubles mentaux rendent impossible le consentement e. la demande émane d’un tiers de confiance A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le trouble à l’ordre publique n’est pas une condition obligatoire pour une admission sous contrainte. Il doit être associé à des troubles psychiatriques assortis d’une incapacité à obtenir un consentement stable pour la mise en place d’une ASPDRE (Admission en soin psychiatrique à la demande du représentant de l’état) La demande du tiers est une condition pour l’admission en soin psychiatrique à la demande d’un tiers. Les deux conditions obligatoires sont : trouble psychiatrique imposant une surveillance constante dans un lieu adapté et l’impossibilité d’obtenir un consentement stable et éclairé. Vous décidez d’hospitaliser Monsieur F. Quelle modalité envisagez-vous en première intention ? a. hospitalisation libre b. hospitalisation à la demande d’un tiers c. hospitalisation à la demande du représentant de l’état d. hospitalisation à la demande d’un tiers en urgence e. hospitalisation avec péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous hospitalisez Monsieur F. en ASPDT à la demande de sa sœur. Quelle(s) est(sont) la(les) pièce(s) administrative(s) et/ou médico-légale(s) dont vous avez besoin ? a. un certificat médical initial d’un médecin n’exerçant pas dans l’établissement d’accueil b. un certificat d’un médecin exerçant dans l’établissement d’accueil c. deux certificats médicaux initiaux de médecins exerçant dans l’établissement d’accueil d. l’arrêté du représentant de l’état (préfectoral ou municipal) e. l’accord du directeur de l’établissement d’accueil A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Deux certificats initiaux dont un au moins émane d’un médecin extérieur à l’établissement d’accueil (pas nécessairement un psychiatre). Le second doit être rédigé par un médecin de l’établissement d’accueil ou un médecin extérieur. En plus : la demande du tiers avec photocopie de la pièce d’identité et l’accord du directeur de l’établissement d’accueil. Au moment de signer, la sœur vous interroge sur la suite de la procédure et s’inquiète quant à cette décision qui prive son frère de sa liberté. Qui est (sont), au regard de la loi, le(s) garant(s) de l’absence d’utilisation abusive de cette mesure ? a. tiers b. psychiatre à l’origine du certificat initial c. juge des libertés et de la détention d. directeur d’établissement e. préfet A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La loi de 2011 a introduit le juge des libertés et de la détention. Autre garants : l’obligation que les certificats initiaux et le 24H soient rédigés par des médecins (psychiatres) différents Par ailleurs, l’introduction de l’admission en soin psychiatrique en situation de péril imminent permet de limiter « les tiers par procuration » (personnes n’ayant aucun lien de confiance avec le patient) en cas d’impossibilité d’obtenir la demande d’un tiers. Le préfet n’intervient que pour les ASPDRE. Après 72h d’hospitalisation, l’observation dans le service vous permet d’évoquer avec certitude un trouble schizo-affectif. Vous discutez avec l’interne qui prend en charge le patient et a récupéré des éléments anamnestiques. Il vous interroge sur le pronostic pour M. F. Parmi les éléments suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que vous retenez comme facteur(s) de bon pronostic ? a. début tardif b. sexe masculin c. consomation de cannabis d. non observance du traitement antipsychotique e. bon fonctionnement pré-morbide A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. cf référentiel page 172. Malgré le bon pronostic lié au début tardif et la réponse correcte lors des épisodes précédents, le patient s’avère mal observant. L’épisode actuel fait suite à une interruption de traitement depuis deux ans et à une consommation récente de cocaine. Quel(s) traitement(s) de fond pouvez vous proposer à ce patient ? a. risperidone injectable d’action prolongée b. clozapine c. lithium en association avec un antipsychotique d. quétiapine e. ECT A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. La clozapine et l’ECT sont réservés aux formes résistantes ou en cas de risque vital immédiat pour l’ECT. La quétiapine est indiquée en monothérapie dans les troubles bipolaires et les troubles schizo-affectifs ( bon niveau de preuve sur les épisodes dépressifs et maniaques – antipsychotique de seconde génération). Les thymorégulateurs peuvent être associés aux antipsychotiques de seconde génération dans le trouble schizo-affectif. Les antipsychotiques de seconde génération d’action prolongée sont recommandés précocément pour prévenir les rechutes – notamment chez les patients n’ayant pas une bonne observance. Vous décidez d’associer un traitement antipsychotique et du lithium et informez le patient que ce traitement devra être prolongé pour une durée de minimum 5 ans dans un objectif de rétablissement. Quel(s) examen(s) devez-vous pratiquer avant de prescrire un traitement antipsychotique ? a. clairance de la créatinine b. bilan lipidique c. electrocardiogramme d. périmètre abdominal e. bilan hépatique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. cf référentiel page 526. Après la réalisation d’un bilan neuropsychologique, vous souhaitez également mettre en place une thérapie par remédiation cognitive. Quelles sont les cibles thérapeutiques d’une telle thérapie ? a. mémoire de travail b. délire c. cognition sociale d. exaltation de l’humeur e. reconnaissance des émotions d’autrui
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. cf référentiel page 177 (item 117).
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M.A, âgé de 46 ans, consulte son médecin traitant pour une fièvre apparue il y quelques jours, de l’ordre de 38°C, sans dyspnée, associée à une toux sèche. Il s’agit d’un patient alcoolo-tabagique (1 bouteille de «Ricard » tous les 3 jours, sa consommation tabagique ne pouvant pas être précisément chiffrée), aux antécédents de syndrome dépressif. Il est actuellement chauffeur routier et vit seul avec ses 3 enfants. Devant ce tableau clinique, quelle(s) va(vont) être votre(vos) première(s) hypothèse(s) précoce(s) ? a. Bronchite aiguë b. Tuberculose c. Embolie pulmonaire d. Oedème aigu du poumon e. Pneumonie aiguë communautaire
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaire : Il s’agit d’émettre une ou des hypothèses précoces et les éléments dont vous disposez ne vous permettent que d’évoquer la possibilité d’une bronchite d’une part par argument de fréquence et d’autre part car les autres hypothèses proposées ne « collent » pas avec le tableau clinique.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M.A, âgé de 46 ans, consulte son médecin traitant pour une fièvre apparue il y quelques jours, de l’ordre de 38°C, sans dyspnée, associée à une toux sèche. Il s’agit d’un patient alcoolo-tabagique (1 bouteille de «Ricard » tous les 3 jours, sa consommation tabagique ne pouvant pas être précisément chiffrée), aux antécédents de syndrome dépressif. Il est actuellement chauffeur routier et vit seul avec ses 3 enfants. Devant ce tableau clinique, quelle(s) va(vont) être votre(vos) première(s) hypothèse(s) précoce(s) ? a. Bronchite aiguë b. Tuberculose c. Embolie pulmonaire d. Oedème aigu du poumon e. Pneumonie aiguë communautaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaire : Il s’agit d’émettre une ou des hypothèses précoces et les éléments dont vous disposez ne vous permettent que d’évoquer la possibilité d’une bronchite d’une part par argument de fréquence et d’autre part car les autres hypothèses proposées ne « collent » pas avec le tableau clinique. Parmi les éléments cliniques suivants, chez un patient sans antécédent respiratoire, lequel(lesquels) oriente(nt) vers une bronchite aiguë ? a. Fièvre élevée b. Râles bronchiques diffus c. Toux et expectoration précédées d´une atteinte ORL d. Polypnée > 25 / minute e. Tachycardie supérieure à 100/mn
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Référentiel : Signes cliniques suggestifs de bronchite ou de pneumonie Signes suggestifs de bronchite Signes suggestifs de pneumonie - fièvre en général peu élevée - brûlure rétrosternale à la toux - toux parfois précédée d’infection des voies respiratoire hautes - auscultation normale ou râles bronchiques diffus - fièvre > 37.8°C - tachycardie > 100/min - polypnée > 25/min (FR systématique +) - douleur thoracique de type pleurale - absence d’infection des voies respiratoires hautes - signes auscultatoires en foyer (crépitants) - impression globale de gravité.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
M.A, âgé de 46 ans, consulte son médecin traitant pour une fièvre apparue il y quelques jours, de l’ordre de 38°C, sans dyspnée, associée à une toux sèche. Il s’agit d’un patient alcoolo-tabagique (1 bouteille de «Ricard » tous les 3 jours, sa consommation tabagique ne pouvant pas être précisément chiffrée), aux antécédents de syndrome dépressif. Il est actuellement chauffeur routier et vit seul avec ses 3 enfants. Devant ce tableau clinique, quelle(s) va(vont) être votre(vos) première(s) hypothèse(s) précoce(s) ? a. Bronchite aiguë b. Tuberculose c. Embolie pulmonaire d. Oedème aigu du poumon e. Pneumonie aiguë communautaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaire : Il s’agit d’émettre une ou des hypothèses précoces et les éléments dont vous disposez ne vous permettent que d’évoquer la possibilité d’une bronchite d’une part par argument de fréquence et d’autre part car les autres hypothèses proposées ne « collent » pas avec le tableau clinique. Parmi les éléments cliniques suivants, chez un patient sans antécédent respiratoire, lequel(lesquels) oriente(nt) vers une bronchite aiguë ? a. Fièvre élevée b. Râles bronchiques diffus c. Toux et expectoration précédées d´une atteinte ORL d. Polypnée > 25 / minute e. Tachycardie supérieure à 100/mn A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Référentiel : Signes cliniques suggestifs de bronchite ou de pneumonie Signes suggestifs de bronchite Signes suggestifs de pneumonie - fièvre en général peu élevée - brûlure rétrosternale à la toux - toux parfois précédée d’infection des voies respiratoire hautes - auscultation normale ou râles bronchiques diffus - fièvre > 37.8°C - tachycardie > 100/min - polypnée > 25/min (FR systématique +) - douleur thoracique de type pleurale - absence d’infection des voies respiratoires hautes - signes auscultatoires en foyer (crépitants) - impression globale de gravité. Il lui avait été prescrit un traitement par Amoxicilline et Paracétamol. Cinq jours après, vous êtes appelé par ses enfants car il présente un syndrome confusionnel (délire et quelques propos incohérents). On découvre qu’il n’a pas bu d’alcool depuis une semaine. Vous constatez que la tension artérielle est à 135/70 mmHg, la fréquence cardiaque à 90/min, la température à 39.5°C. L'examen clinique rapporte une confusion avec un examen neurologique cependant normal. Sur le plan respiratoire, il présente une toux et des expectorations purulentes, sans cyanose, ni signes de détresse respiratoire (fréquence respiratoire à 25/min). Des crépitants sont présents à l'auscultation dans l'hémi-champs pulmonaire droit. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Vous suspectez une pneumonie aiguë communautaire. Quel est le score CRB 65 de ce patient ? a. 1 b. 2 c. 3 d. 4 e. 5
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Référentiel : Critères du score CRB 65 Conduite à tenir C : Confusion R : Fréquence respiratoire ≥ 30 / mn B : Pression artérielle systolique < 90 mmHg ou Pression artérielle diastolique ≤ 60 mmHg 65 : Age* ≥ 65 ans 0 critère : traitement ambulatoire possible ≥ 1 critère : évaluation à l’hôpital C pour confusion, R pour respiratoire, B pour blood pressure et 65 pour 65 ans. * Plus que l’âge civil, l’âge physiologique - notamment chez les patients sans co-morbidité - est à prendre en compte.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable.
M.A, âgé de 46 ans, consulte son médecin traitant pour une fièvre apparue il y quelques jours, de l’ordre de 38°C, sans dyspnée, associée à une toux sèche. Il s’agit d’un patient alcoolo-tabagique (1 bouteille de «Ricard » tous les 3 jours, sa consommation tabagique ne pouvant pas être précisément chiffrée), aux antécédents de syndrome dépressif. Il est actuellement chauffeur routier et vit seul avec ses 3 enfants. Devant ce tableau clinique, quelle(s) va(vont) être votre(vos) première(s) hypothèse(s) précoce(s) ? a. Bronchite aiguë b. Tuberculose c. Embolie pulmonaire d. Oedème aigu du poumon e. Pneumonie aiguë communautaire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaire : Il s’agit d’émettre une ou des hypothèses précoces et les éléments dont vous disposez ne vous permettent que d’évoquer la possibilité d’une bronchite d’une part par argument de fréquence et d’autre part car les autres hypothèses proposées ne « collent » pas avec le tableau clinique. Parmi les éléments cliniques suivants, chez un patient sans antécédent respiratoire, lequel(lesquels) oriente(nt) vers une bronchite aiguë ? a. Fièvre élevée b. Râles bronchiques diffus c. Toux et expectoration précédées d´une atteinte ORL d. Polypnée > 25 / minute e. Tachycardie supérieure à 100/mn A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Référentiel : Signes cliniques suggestifs de bronchite ou de pneumonie Signes suggestifs de bronchite Signes suggestifs de pneumonie - fièvre en général peu élevée - brûlure rétrosternale à la toux - toux parfois précédée d’infection des voies respiratoire hautes - auscultation normale ou râles bronchiques diffus - fièvre > 37.8°C - tachycardie > 100/min - polypnée > 25/min (FR systématique +) - douleur thoracique de type pleurale - absence d’infection des voies respiratoires hautes - signes auscultatoires en foyer (crépitants) - impression globale de gravité. Il lui avait été prescrit un traitement par Amoxicilline et Paracétamol. Cinq jours après, vous êtes appelé par ses enfants car il présente un syndrome confusionnel (délire et quelques propos incohérents). On découvre qu’il n’a pas bu d’alcool depuis une semaine. Vous constatez que la tension artérielle est à 135/70 mmHg, la fréquence cardiaque à 90/min, la température à 39.5°C. L'examen clinique rapporte une confusion avec un examen neurologique cependant normal. Sur le plan respiratoire, il présente une toux et des expectorations purulentes, sans cyanose, ni signes de détresse respiratoire (fréquence respiratoire à 25/min). Des crépitants sont présents à l'auscultation dans l'hémi-champs pulmonaire droit. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Vous suspectez une pneumonie aiguë communautaire. Quel est le score CRB 65 de ce patient ? a. 1 b. 2 c. 3 d. 4 e. 5 A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Référentiel : Critères du score CRB 65 Conduite à tenir C : Confusion R : Fréquence respiratoire ≥ 30 / mn B : Pression artérielle systolique < 90 mmHg ou Pression artérielle diastolique ≤ 60 mmHg 65 : Age* ≥ 65 ans 0 critère : traitement ambulatoire possible ≥ 1 critère : évaluation à l’hôpital C pour confusion, R pour respiratoire, B pour blood pressure et 65 pour 65 ans. * Plus que l’âge civil, l’âge physiologique - notamment chez les patients sans co-morbidité - est à prendre en compte. Compte tenu de la présentation clinique vous décidez de l’hospitaliser. A l’entrée ce sont les mêmes constatations cliniques hormis le fait qu’il ne présente plus de confusion. Les gaz du sang artériel sont les suivant : pH 7,48 pCO2 36 mmHg CO2T 27 mmol/l pO2 56 mmHg HbO2 88 % Hémoglobine totale 14,0 g/dl Contenu en O2 17,0 ml/dl Base Excess 7,0 mmol/l (-3,0-3,0) Acide lactique 1,70 mmol/l (Artériel : 0,5-1,6) Vous observez : a. une alcalose métabolique non compensée b. une alcalose respiratoire non compensée c. Une acidose respiratoire compensée d. Un effet shunt e. Une hypoxémie sévère
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Référentiel :.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.".
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention. De nouveau de garde aux urgences 2 jours plus tard, vous êtes appelés dans le service de Psychiatrie pour ce même patient. Il vous décrit une insomnie apparue depuis la veille. Un traitement antidépresseur par ISRS a été instauré depuis 24h. Quelles sont les modalités de prescriptions des traitements hypnotiques apparentés benzodiazépines ? a. Ils peuvent être prescrits en bithérapie hypnotique b. Ils peuvent être prescrits durant la grossesse c. Ils sont contre-indiqués en cas de myasthénie d. La durée de prescription est limitée à 12 semaines e. L'une des complications peut être une dépendance
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. les associations d'hypnotiques sont contre-indiquées la prescription d'un hypnotique doit s'envisager sur une courte période (de quelques jours à 4 semaines).
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention. De nouveau de garde aux urgences 2 jours plus tard, vous êtes appelés dans le service de Psychiatrie pour ce même patient. Il vous décrit une insomnie apparue depuis la veille. Un traitement antidépresseur par ISRS a été instauré depuis 24h. Quelles sont les modalités de prescriptions des traitements hypnotiques apparentés benzodiazépines ? a. Ils peuvent être prescrits en bithérapie hypnotique b. Ils peuvent être prescrits durant la grossesse c. Ils sont contre-indiqués en cas de myasthénie d. La durée de prescription est limitée à 12 semaines e. L'une des complications peut être une dépendance A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. les associations d'hypnotiques sont contre-indiquées la prescription d'un hypnotique doit s'envisager sur une courte période (de quelques jours à 4 semaines). 3 jours plus tard, en pleine nuit vous êtes à nouveau appelé dans le service de Psychiatrie pour ce patient. Il est orienté mais vous parait exalté et présente une instabilité psychomotrice. Quels sont les diagnostics à évoquer chez ce patient? a. Une intoxication alcoolique aigue b. Un syndrome anticholinergique c. Un virage maniaque de l'humeur d. Un trouble de déficit attentionel avec hyperactivité e. Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Intoxication alcoolique aigue à suspecter (et à contrôler) devant l'antécédent de passage aux urgences avec ce motif.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention. De nouveau de garde aux urgences 2 jours plus tard, vous êtes appelés dans le service de Psychiatrie pour ce même patient. Il vous décrit une insomnie apparue depuis la veille. Un traitement antidépresseur par ISRS a été instauré depuis 24h. Quelles sont les modalités de prescriptions des traitements hypnotiques apparentés benzodiazépines ? a. Ils peuvent être prescrits en bithérapie hypnotique b. Ils peuvent être prescrits durant la grossesse c. Ils sont contre-indiqués en cas de myasthénie d. La durée de prescription est limitée à 12 semaines e. L'une des complications peut être une dépendance A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. les associations d'hypnotiques sont contre-indiquées la prescription d'un hypnotique doit s'envisager sur une courte période (de quelques jours à 4 semaines). 3 jours plus tard, en pleine nuit vous êtes à nouveau appelé dans le service de Psychiatrie pour ce patient. Il est orienté mais vous parait exalté et présente une instabilité psychomotrice. Quels sont les diagnostics à évoquer chez ce patient? a. Une intoxication alcoolique aigue b. Un syndrome anticholinergique c. Un virage maniaque de l'humeur d. Un trouble de déficit attentionel avec hyperactivité e. Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Intoxication alcoolique aigue à suspecter (et à contrôler) devant l'antécédent de passage aux urgences avec ce motif. Quels symptômes recherchez-vous en faveur d'une décompensation maniaque ? a. Une réduction du temps de sommeil sans asthénie b. Un discours logorrhéique c. Une hypersyntonie d. Une dysmorphophobie e. Un syndrome dissociatif
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention. De nouveau de garde aux urgences 2 jours plus tard, vous êtes appelés dans le service de Psychiatrie pour ce même patient. Il vous décrit une insomnie apparue depuis la veille. Un traitement antidépresseur par ISRS a été instauré depuis 24h. Quelles sont les modalités de prescriptions des traitements hypnotiques apparentés benzodiazépines ? a. Ils peuvent être prescrits en bithérapie hypnotique b. Ils peuvent être prescrits durant la grossesse c. Ils sont contre-indiqués en cas de myasthénie d. La durée de prescription est limitée à 12 semaines e. L'une des complications peut être une dépendance A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. les associations d'hypnotiques sont contre-indiquées la prescription d'un hypnotique doit s'envisager sur une courte période (de quelques jours à 4 semaines). 3 jours plus tard, en pleine nuit vous êtes à nouveau appelé dans le service de Psychiatrie pour ce patient. Il est orienté mais vous parait exalté et présente une instabilité psychomotrice. Quels sont les diagnostics à évoquer chez ce patient? a. Une intoxication alcoolique aigue b. Un syndrome anticholinergique c. Un virage maniaque de l'humeur d. Un trouble de déficit attentionel avec hyperactivité e. Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Intoxication alcoolique aigue à suspecter (et à contrôler) devant l'antécédent de passage aux urgences avec ce motif. Quels symptômes recherchez-vous en faveur d'une décompensation maniaque ? a. Une réduction du temps de sommeil sans asthénie b. Un discours logorrhéique c. Une hypersyntonie d. Une dysmorphophobie e. Un syndrome dissociatif A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le diagnostic de trouble bipolaire est retenu chez ce patient. Quels sont les éléments de la prise en charge thérapeutique dans les 24h? a. Un arrêt du traitement antidépresseur b. Une psychothérapie structurée c. Une électroconvulsivothérapie d. Une surveillance du risque suicidaire e. Un traitement anxiolytique et sédatif
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Interne de garde aux urgences, vous êtes appelé pour un patient de 28 ans qui présente des troubles du comportement. Dès que vous entrez dans le box il hurle que vous êtes "vous aussi l'enfant de Dieu", et que comme lui vous devez vous suicider. Il se met à chanter et danser fénétiquement puis s'écroule dans vos bras en pleurant. L'infirmière d'accueil et d'orientation vous signale que son ethylotest est positif avec une estimation en air expiré à 2,60g. Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? a. Un délire mystique chronique b. Une bouffée délirante aigue c. Une intoxication alcoolique aigue d. Une cyclothymie e. Un trouble bipolaire à cycles rapides A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Pas de diagnostic de trouble psychiatrique décompensé en présence d'une intoxication aigue Selon le DSM-5, pour tout trouble "les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une autre affection médicale générale.". Quels sont les éléments de votre prise en charge en urgence ? a. Une contention physique pour éviter les mises en danger b. Une sédation par benzodiazépine c. Un antipsychotique atypique à visée antiproductive d. Un réducteur d'appétence à l'alcool pour le sevrage e. Une hydratation et vitaminothérapie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le lendemain matin, alors que l'éthylotest est négatif et que le bilan organique est normal, vous retrouvez votre patient. Il est calme, orienté et vous décrit une tristesse de l'humeur. Quels sont les symptômes qui peuvent s'intégrer dans un Episode Depressif Caractérisé ? a. Un ralentissement psychomoteur b. Un syndrome dissociatif c. Une hyperphagie d. Une echopraxie e. Une tristesse de l'humeur évoluant depuis 1 semaine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'appétit est classiquement diminué, on retrouve cependant un hyperphagie avec possible prise de poids dans 10% des cas. Vous retrouvez chez ce patient un Episode Dépressif Caractérisé d'intensité modérée évoluant depuis 4 mois et décidez d'organiser une prise en charge hospitalière afin de débuter un traitement. L'ECG réalisé à son arrivée dans le service est joint : Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) psychotrope(s) à prescrire chez ce patient en première intention? a. Un antipsychotique de 1ère génération b. Un antidépresseur ISRS c. Une cure d'électroconvulsivothérapie d. Un anxiolytique antihistaminique e. Du Lithium A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Devant un QT long, contre-indication à l'introduction d'antipsychotiques ou anxiolytiques antihistaminiques qui peuvent allonger le QT Pas d'indication à instaurer un traitement thymorégulateur ni une cure d'ECT en première intention. De nouveau de garde aux urgences 2 jours plus tard, vous êtes appelés dans le service de Psychiatrie pour ce même patient. Il vous décrit une insomnie apparue depuis la veille. Un traitement antidépresseur par ISRS a été instauré depuis 24h. Quelles sont les modalités de prescriptions des traitements hypnotiques apparentés benzodiazépines ? a. Ils peuvent être prescrits en bithérapie hypnotique b. Ils peuvent être prescrits durant la grossesse c. Ils sont contre-indiqués en cas de myasthénie d. La durée de prescription est limitée à 12 semaines e. L'une des complications peut être une dépendance A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. les associations d'hypnotiques sont contre-indiquées la prescription d'un hypnotique doit s'envisager sur une courte période (de quelques jours à 4 semaines). 3 jours plus tard, en pleine nuit vous êtes à nouveau appelé dans le service de Psychiatrie pour ce patient. Il est orienté mais vous parait exalté et présente une instabilité psychomotrice. Quels sont les diagnostics à évoquer chez ce patient? a. Une intoxication alcoolique aigue b. Un syndrome anticholinergique c. Un virage maniaque de l'humeur d. Un trouble de déficit attentionel avec hyperactivité e. Une encéphalopathie de Gayet-Wernicke A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Intoxication alcoolique aigue à suspecter (et à contrôler) devant l'antécédent de passage aux urgences avec ce motif. Quels symptômes recherchez-vous en faveur d'une décompensation maniaque ? a. Une réduction du temps de sommeil sans asthénie b. Un discours logorrhéique c. Une hypersyntonie d. Une dysmorphophobie e. Un syndrome dissociatif A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le diagnostic de trouble bipolaire est retenu chez ce patient. Quels sont les éléments de la prise en charge thérapeutique dans les 24h? a. Un arrêt du traitement antidépresseur b. Une psychothérapie structurée c. Une électroconvulsivothérapie d. Une surveillance du risque suicidaire e. Un traitement anxiolytique et sédatif A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Un traitement par Lithium (THERALITHE) est décidé pour ce patient. Quels sonts les éléments du bilan pré-thérapeutique à prescrire ? a. Un ionogramme sanguin b. Un bilan thyroïdien c. Un dosage des bêta-HCG d. Une calcémie e. Une protéinurie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Addictologie
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1
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline.
Addictologie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs.
Addictologie
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante
A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire .
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire . A combien de paquets/année chiffrez vous sa consommation tabagique ? a. 5 b. 8 c. 9 d. 11 e. 15
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. 1paquet/j pendant 11 ans = 11 paquets/année.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire . A combien de paquets/année chiffrez vous sa consommation tabagique ? a. 5 b. 8 c. 9 d. 11 e. 15 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. 1paquet/j pendant 11 ans = 11 paquets/année. En situation de stabilisation thymique , vous envisagez avec elle la possibiité d'un sevrage tabagique . Parmi les éléments suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui vous parait(ssent) indispensable(s) à la conduite du sevrage ? a. Dosage de la cotinine salivaire b. évaluation de l' oxyde de carbone ( CO) inhalé c. Dosage de la CRP d. Test de Fagerström e. ECG
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire . A combien de paquets/année chiffrez vous sa consommation tabagique ? a. 5 b. 8 c. 9 d. 11 e. 15 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. 1paquet/j pendant 11 ans = 11 paquets/année. En situation de stabilisation thymique , vous envisagez avec elle la possibiité d'un sevrage tabagique . Parmi les éléments suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui vous parait(ssent) indispensable(s) à la conduite du sevrage ? a. Dosage de la cotinine salivaire b. évaluation de l' oxyde de carbone ( CO) inhalé c. Dosage de la CRP d. Test de Fagerström e. ECG A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Vous décidez d' utiliser des substituts nicotiniques pour aider son sevrage tabagique . Sous quelles formes galéniques existent-ils ? a. Spray buccal b. Inhaleurs c. Suppositoires d. Gommes e. timbres (patchs)
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Ces diverses formes galéniques peuvent s' associer ( en particuliers timbres + formes orales ).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire . A combien de paquets/année chiffrez vous sa consommation tabagique ? a. 5 b. 8 c. 9 d. 11 e. 15 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. 1paquet/j pendant 11 ans = 11 paquets/année. En situation de stabilisation thymique , vous envisagez avec elle la possibiité d'un sevrage tabagique . Parmi les éléments suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui vous parait(ssent) indispensable(s) à la conduite du sevrage ? a. Dosage de la cotinine salivaire b. évaluation de l' oxyde de carbone ( CO) inhalé c. Dosage de la CRP d. Test de Fagerström e. ECG A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Vous décidez d' utiliser des substituts nicotiniques pour aider son sevrage tabagique . Sous quelles formes galéniques existent-ils ? a. Spray buccal b. Inhaleurs c. Suppositoires d. Gommes e. timbres (patchs) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Ces diverses formes galéniques peuvent s' associer ( en particuliers timbres + formes orales ). La patient s'inqiéte d'une éventuelle prise de poids supplémentaire à l' occasion de son sevrage tabagique . Que pouvez-vous lui répondre à ce propos pour les six mois suivants le sevrage ? a. Il n' y aura pas de prise poids b. La prise de poids moyenne est de 8kg c. La prise de poids moyenne est de 4 kg d. La prise de poids nécessite la prescription préventive de metformine e. la prise de poids limite la prescription de psychotropes
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Prise de poids moyenne de 4kg , survenant dans les 3 1ers mois du traitement de substitution nicotinique pour 70 % des patients ; d' autant moins marquée que le patient est bien substitué .
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Interne en psychiatrie, vous prenez en charge une patiente âgée de 25 ans hospitalisée à sa demande dans un contexte de tristesse de l'humeur évoluant depuis plus de deux semaines associée à une anxiété invalidante, des troubles du sommeil avec principalement des difficultés d'endormissement. Elle a perdu 5 kgs ce dernier mois ( 70 kg pour 1.65 m) Cette symptomatologie est associée à une grande fatigue, une perte d'envie pour les choses qui lui plaisaient habituellement et à des idées suicidaires. Dans ses antécédents psychiatriques personnels, vous notez quatre tentatives de suicide et des épisodes qualifiés de "boulimie". Cette patiente fume des cigarettes depuis l'âge de 14 ans (un paquet par jour), sans antécédent d'arrêt et consomme de l'alcool de manière occasionnelle. Elle bénéficie d'un traitement à son entrée par venlafaxine à 150mg/j et alprazolam à 0.5mg/j au coucher prescrit maintenant depuis un an par son médecin traitant. Ce traitement avait été prescrit suite à un épisode similaire mais il y a un an, il y avait surtout une hypersomnie et une hyperphagie. A quelle(s) classe(s) thérapeutique(s) appartient la venlafaxine ? a. Antipsychotique b. Antidépresseur c. Régulateur de l'humeur d. Hypnotique e. Anxiolytique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La venlafaxine (effexor (r)) est un antidépresseur qui a un mécanisme d'action biaminergique : Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) correcte(s) concernant l'alprazolam ? a. Il s'agit d'un traitement antidépresseur b. Il possède un mécanisme d'action serotoninergique c. Il possède un mécanisme d'action gabaergique d. Il s'agit d'un traitement anxiolytique e. Il possède un mécanisme d'action mélatoninergique A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'alprazolam est un anxiolytique. Il est anxiolytique, myorelaxant, anticonvulsivant et a des effets amnésiants et sédatifs. Le traitement antidépresseur par venlafaxine ne paraît pas efficace à cette posologie et la patiente n'en souhaite pas l'augmentation. Le traitement anxiolytique par alprazolam peut être maintenu. Quel(s) est/sont le(s) élement(s) qui vont faire partie de votre prise en charge ? a. maintien de la venlafaxine à la même posologie b. Mise en place d'un traitement antipsychotique c. Mise en place d'un nouveau traitement antidépresseur d. réadaptation de la posologie du traitement anxiolytique par alprazolam e. Pas de traitement durant l'hospitalisation A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Durant l'hospitalisation, la patiente se sent progressivement mieux grâce au traitement antidépresseur que vous avez prescrit. Cependant, votre équipe vous signale, qu'elle semble vraiment plus joviale, qu'elle ne dort que quelques heures par nuit sans fatigue dans la journée. Elle a demandé une permission à une infirmière pour pouvoir aller préparer un marathon qui a lieu dans une dizaine de jours. Elle est consciente de cet état qui n'est pas habituel pour elle. Elle sent "un bouillonement interne désagréable". Elle souhaite savoir ce qui se passe. Quelle(s) réponse(s) lui apportez-vous? a. son état clinique est favorisé par la mise en place du nouveau traitement antidépresseur b. Son état clinique nécessite le maintien du traitement antidépresseur pour aller encore mieux c. Son état clinique nécessite l'arrêt du traitement antidépresseur d. Il s'agit d'un trouble bipolaire qui n'avait pas encore été diagnostiqué e. Il s'agit d'une dépression résistante A: Choix correct, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable. Au sujet du trouble bipolaire : a. Il s'agit d'un trouble psychiatrique rare b. à ce jour, le retard diagnostic est d'environ 6 mois c. Ce trouble grève l'espérance de vie d'environ 9 ans d. Il s'agit d'un trouble psychiatrique invalidant e. Il existe des outils d'évaluation paraclinique pour pouvoir en établir le diagnostic A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Seul la mise en évidence d'un accès maniaque peut faire porter le diagnostic de trouble bipolaire. Le retard diagnostic est d'environ 9 ans notamment si les patients ne présentent que des épisodes dépressifs caractérisés. Cependant, certains critères présentés lors des épisodes dépressifs et certains antécédents doivent attirer notre attention sur l'éventualité d'une dépression bipolaire : Dans l'histoire de la maladie : - l'âge de début précoce (< 25 ans) - la récurrence des épisodes (> 5 épisodes dépressifs caractérisés) - des épisodes dépressifs de courte durée - des antécédent de psychose du post partum Dans la symptomatologie de l’épisode actuel : - des caractéristiques atypiques (hypersomnie,hyperphagie/prise de poids) - une labilité de l’humeur - des caractéristiques mixtes - des caractéristiques psychotiques - un ralentissement psychomoteur important - une dépression résistante aux antidépresseurs Des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Des antécédents personnel ou familial de conduites suicidaires (tentative de suicide, suicide abouti) Des comorbidités addictives. Vous décidez donc d'arrêter le traitement antidépresseur au profit de la mise en place d'un traitement régulateur de l'humeur. Vous optez pour de l'olanzapine. Quelle(s) est/sont la/les caractéristique(s) de ce traitement? a. Il s'agit d'un antiépileptique b. Il s'agit d'un hypnotique c. Il s'agit d'un antipsychotique d. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode maniaque e. Il est utilisé en traitement curatif d'un épisode de dépression bipolaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Avec ce traitement antipsychotique, la patiente va mieux mais elle a pris 6 kgs en 3 semaines. Vous évaluez si elle présente un syndrome métabolique. Quel(s) élement(s) ci-dessous prenez-vous en compte? a. Le tour de taille b. La glycémie c. La tension artérielle d. La TSH e. Les triglycérides A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le syndrome métabolique est favorisée par l' accumulation de graisse viscérale ou abdominale bien évaluée par la mesure du tour de taille ( < 94 cm chez l' homme > à 80 cm chez la femme ) ; il majore le risue cardio-vasculaire . A combien de paquets/année chiffrez vous sa consommation tabagique ? a. 5 b. 8 c. 9 d. 11 e. 15 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. 1paquet/j pendant 11 ans = 11 paquets/année. En situation de stabilisation thymique , vous envisagez avec elle la possibiité d'un sevrage tabagique . Parmi les éléments suivants quel(s) est(sont) celui(ceux) qui vous parait(ssent) indispensable(s) à la conduite du sevrage ? a. Dosage de la cotinine salivaire b. évaluation de l' oxyde de carbone ( CO) inhalé c. Dosage de la CRP d. Test de Fagerström e. ECG A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Vous décidez d' utiliser des substituts nicotiniques pour aider son sevrage tabagique . Sous quelles formes galéniques existent-ils ? a. Spray buccal b. Inhaleurs c. Suppositoires d. Gommes e. timbres (patchs) A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Ces diverses formes galéniques peuvent s' associer ( en particuliers timbres + formes orales ). La patient s'inqiéte d'une éventuelle prise de poids supplémentaire à l' occasion de son sevrage tabagique . Que pouvez-vous lui répondre à ce propos pour les six mois suivants le sevrage ? a. Il n' y aura pas de prise poids b. La prise de poids moyenne est de 8kg c. La prise de poids moyenne est de 4 kg d. La prise de poids nécessite la prescription préventive de metformine e. la prise de poids limite la prescription de psychotropes A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Prise de poids moyenne de 4kg , survenant dans les 3 1ers mois du traitement de substitution nicotinique pour 70 % des patients ; d' autant moins marquée que le patient est bien substitué . Après 3 mois de substitution nicotinique et le maintien de son traitement psychotrope , la patiente est sevrée sur le plan tabagique, mais a poursuivi sa prise de poids (80 kg pour 1.65 m). Quelle est la valeur de son indice de masse corporelle (IMC) ? a. 22.4 kg/m2 b. 24.1 kg/m2 c. 25.7kg/m2 d. 29.4 kg/m2 e. 32.4 kg/m2
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. IMC = poids( kg)/taille2 (m).
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité.
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De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?.
Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents. Devant cette observation, vers quel diagnostic psychiatrique vous orientez-vous ? a. Trouble de l'adaptation b. Trouble anxieux généralisé c. Episode dépressif caractérisé d. Trouble de la personnalité borderline e. Phobie sociale
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents. Devant cette observation, vers quel diagnostic psychiatrique vous orientez-vous ? a. Trouble de l'adaptation b. Trouble anxieux généralisé c. Episode dépressif caractérisé d. Trouble de la personnalité borderline e. Phobie sociale A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Votre observation vous oriente vers un épisode dépressif caractérisé et vous souhaitez débuter un traitement par Sertraline. A quelle classe appartient cet antidépresseur ? Une réponse attendue. a. Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine b. Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline c. Inhibiteur de la Monoamine Oxydase d. Imipraminique e. Tricyclique
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents. Devant cette observation, vers quel diagnostic psychiatrique vous orientez-vous ? a. Trouble de l'adaptation b. Trouble anxieux généralisé c. Episode dépressif caractérisé d. Trouble de la personnalité borderline e. Phobie sociale A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Votre observation vous oriente vers un épisode dépressif caractérisé et vous souhaitez débuter un traitement par Sertraline. A quelle classe appartient cet antidépresseur ? Une réponse attendue. a. Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine b. Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline c. Inhibiteur de la Monoamine Oxydase d. Imipraminique e. Tricyclique A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant les antidépresseurs : quelle est la durée de prescription recommandée d'un tel traitement dans le cadre d'un épisode dépressif caractérisé isolé ? a. Au moins 1 mois à partir de l'instauration du traitement b. Au moins 1 mois après la rémission de l'épisode c. Au moins 6 mois à partir de l'instauration du traitement d. Au moins 6 mois après la rémission de l'épisode e. Au moins 2 ans
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents. Devant cette observation, vers quel diagnostic psychiatrique vous orientez-vous ? a. Trouble de l'adaptation b. Trouble anxieux généralisé c. Episode dépressif caractérisé d. Trouble de la personnalité borderline e. Phobie sociale A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Votre observation vous oriente vers un épisode dépressif caractérisé et vous souhaitez débuter un traitement par Sertraline. A quelle classe appartient cet antidépresseur ? Une réponse attendue. a. Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine b. Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline c. Inhibiteur de la Monoamine Oxydase d. Imipraminique e. Tricyclique A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant les antidépresseurs : quelle est la durée de prescription recommandée d'un tel traitement dans le cadre d'un épisode dépressif caractérisé isolé ? a. Au moins 1 mois à partir de l'instauration du traitement b. Au moins 1 mois après la rémission de l'épisode c. Au moins 6 mois à partir de l'instauration du traitement d. Au moins 6 mois après la rémission de l'épisode e. Au moins 2 ans A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Vous avez décidé de revoir ce patient régulièrement en consultation pour surveiller l'évolution de cet épisode, qui s'avère être favorable. Quelques mois plus tard, lors d'une consultation, vous remarquez que Monsieur D. s'énerve facilement en entretien, alors qu'il a l'air davantage replié sur lui-même, le regard inquiet, tremblant légèrement sur sa chaise. Il a l'air fatigué et ses yeux sont cernés : il vous témoigne que ses nuits sont pavées de cauchemars répétitifs. Il semble parfois comme coupé de la conversation avec vous, les yeux dans le vide, absorbé dans ses pensées. Quand il parle avec vous, il vous dit qu'il est "un faible", "une victime" et que "ce monde est cruel". Lorsque votre téléphone sonne, il sursaute visiblement. Et si vous lui demandez si quelque chose d'important ou de grave lui est arrivé récemment, il se met à sangloter et vous explique qu'il y a 5 semaines, il s'est fait agressé par 3 hommes qui lui ont volé son portefeuille en lui mettant un couteau sous la gorge. Puis il est de nouveau absorbé dans ses pensées. Devant cette observation, quelle est votre hypothèse diagnostique principale ? a. Schizophrénie paranoïde b. Trouble de la personnalité borderline c. Trouble de stress post-traumatique d. Trouble de l'adaptation e. Episode dépressif caractérisé
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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De garde aux urgences, vous recevez Monsieur D., 24 ans, accompagné par ses parents. En consultation individuelle, vous remarquez chez ce patient une tenue vestimentaire peu soignée. Les yeux tournés vers le sol, il vous explique d'une voix faible, lente et sans entrain qu'il en a "marre de la vie", que "tout l'ennuie" et qu'il n'a "envie de rien". Il ajoute qu'il n'est plus allé en cours à la faculté depuis 3 semaines et qu'il passe des heures dans son lit. Pour autant son sommeil est égrainé par des réveils en sursaut. Il pense qu'il n'est de toute façon "bon à rien" et se demande pourquoi il est venu à cette consultation, "de toute façon ça va rien changer". Quels éléments sémiologiques avez-vous repéré dans cet entretien ? a. Aboulie b. Prosodie monocorde c. Ralentissement du débit verbal d. Hypersomnie e. Idées de ruine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'hypersomnie est à distinguer de la clinophilie (il reste au lit sans pour autant dormir). la bradyphémie est la lenteur du discours et la prosodie monocorde est la voix toujours égale et sans tonalité. Quel élément de gravité psychiatrique allez-vous rechercher devant ce tableau ?. Idées suicidaires, Risque suicidaire, idée suicidaire, idées noires, idées suicidaires. Le patient vous explique que c'est la première fois qu'il traverse un tel épisode, et qu'il n'a d'ailleurs jamais rencontré de psychiatre. Il ne voit plus de sens à sa vie depuis que sa copine l'a quitté il y a deux mois. Il se dit que mourir lui éviterait de souffrir encore mais il pense à ses parents qui sont proches de lui et à son chien qu'il adore. Et puis "dans ma religion, on va direct en enfer si on fait ça" dit-il. Il vit avec ses parents dans une maison avec pisicne. Dans sa famille, un oncle s'est suicidé il y a 10 ans. Quels facteurs de protection retrouvez-vous ici quant au risque suicidaire ? a. Evenement déclencheur b. Soutien familial c. Croyance religieuse d. Premier épisode psychiatrique e. Situation socio-économique favorable A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'évènement déclencheur est plutôt facteur de risque. Les comorbidités psychiatriques sont aussi des facteurs de risque mais leur absence n'est pas protectrice, pas davantage que la piscine des parents. Devant cette observation, vers quel diagnostic psychiatrique vous orientez-vous ? a. Trouble de l'adaptation b. Trouble anxieux généralisé c. Episode dépressif caractérisé d. Trouble de la personnalité borderline e. Phobie sociale A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Votre observation vous oriente vers un épisode dépressif caractérisé et vous souhaitez débuter un traitement par Sertraline. A quelle classe appartient cet antidépresseur ? Une réponse attendue. a. Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine b. Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline c. Inhibiteur de la Monoamine Oxydase d. Imipraminique e. Tricyclique A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Concernant les antidépresseurs : quelle est la durée de prescription recommandée d'un tel traitement dans le cadre d'un épisode dépressif caractérisé isolé ? a. Au moins 1 mois à partir de l'instauration du traitement b. Au moins 1 mois après la rémission de l'épisode c. Au moins 6 mois à partir de l'instauration du traitement d. Au moins 6 mois après la rémission de l'épisode e. Au moins 2 ans A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Vous avez décidé de revoir ce patient régulièrement en consultation pour surveiller l'évolution de cet épisode, qui s'avère être favorable. Quelques mois plus tard, lors d'une consultation, vous remarquez que Monsieur D. s'énerve facilement en entretien, alors qu'il a l'air davantage replié sur lui-même, le regard inquiet, tremblant légèrement sur sa chaise. Il a l'air fatigué et ses yeux sont cernés : il vous témoigne que ses nuits sont pavées de cauchemars répétitifs. Il semble parfois comme coupé de la conversation avec vous, les yeux dans le vide, absorbé dans ses pensées. Quand il parle avec vous, il vous dit qu'il est "un faible", "une victime" et que "ce monde est cruel". Lorsque votre téléphone sonne, il sursaute visiblement. Et si vous lui demandez si quelque chose d'important ou de grave lui est arrivé récemment, il se met à sangloter et vous explique qu'il y a 5 semaines, il s'est fait agressé par 3 hommes qui lui ont volé son portefeuille en lui mettant un couteau sous la gorge. Puis il est de nouveau absorbé dans ses pensées. Devant cette observation, quelle est votre hypothèse diagnostique principale ? a. Schizophrénie paranoïde b. Trouble de la personnalité borderline c. Trouble de stress post-traumatique d. Trouble de l'adaptation e. Episode dépressif caractérisé A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous vous orientez vers un trouble de stress post-traumatique. Vous avez donc constaté l'irritabilité et l'hypervigilance de votre patient, ainsi que sa manière de se dévaloriser, et ces cauchemars dans lesquels il revit le traumatisme vécu. Quel élément clinique manque-t-il pour que votre diagnostic de trouble de stress post-traumatique soit complet ?.
Evitement, évitement, evitement, Syndrome d'evitement, Syndrome d'évitement, syndrome d'evitement, , syndrome d'évitementCarré diagnostique : syndrome de répétition, syndrome d'évitement, hyperactivation neurovégétative, atérations négatives des cognitions et de l'humeur.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil. Vous informez la famille de la nécessité d'une mesure de soins psychiatriques à la demande d'un tiers. Ces derniers, inquièts pour leur fils mais aussi de signer cette mesure, vous demandent dans quelles conditions elle pourra être levée. Une ou plusieurs propositions sont possibles. a. à la demande d’une personne remplissant les conditions d’un tiers b. par défaut de production d’un des certificats médicaux c. sur avis d’un psychiatre de l’établissement d. sur décision du directeur de l’établissement e. sur ordonnance du juge des libertés et de la détention
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. peut également être levée à la demande de la CDSP (commission départementale des soins psychiatriques).
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil. Vous informez la famille de la nécessité d'une mesure de soins psychiatriques à la demande d'un tiers. Ces derniers, inquièts pour leur fils mais aussi de signer cette mesure, vous demandent dans quelles conditions elle pourra être levée. Une ou plusieurs propositions sont possibles. a. à la demande d’une personne remplissant les conditions d’un tiers b. par défaut de production d’un des certificats médicaux c. sur avis d’un psychiatre de l’établissement d. sur décision du directeur de l’établissement e. sur ordonnance du juge des libertés et de la détention A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. peut également être levée à la demande de la CDSP (commission départementale des soins psychiatriques). M. X. est hospitalisé sans consentement sur son secteur de psychiatrie. Un traitement par aripiprazole est mis en place, en plus du traitement par diazépam initié aux urgences. Quels examens sont nécessaires avant d'instaurer ce traitement chez ce patient ? a. bilan lipidique b. calcémie c. calcul de l'indice de masse corporelle d. électroencéphalogramme e. numération formule sanguine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Bilan préthérapeutique avant mise sous antipsychotique: -NFP, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique, glycémie à jeun, exploration d'une anomalie lipidique, prolactinémie, BHCG chez la femme -ECG avant et sous traitement (recherche d'un trouble du rythme, allongement du QT) EEG: non systématique, peut se discuter chez les patients aux ATCd de comitialité.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil. Vous informez la famille de la nécessité d'une mesure de soins psychiatriques à la demande d'un tiers. Ces derniers, inquièts pour leur fils mais aussi de signer cette mesure, vous demandent dans quelles conditions elle pourra être levée. Une ou plusieurs propositions sont possibles. a. à la demande d’une personne remplissant les conditions d’un tiers b. par défaut de production d’un des certificats médicaux c. sur avis d’un psychiatre de l’établissement d. sur décision du directeur de l’établissement e. sur ordonnance du juge des libertés et de la détention A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. peut également être levée à la demande de la CDSP (commission départementale des soins psychiatriques). M. X. est hospitalisé sans consentement sur son secteur de psychiatrie. Un traitement par aripiprazole est mis en place, en plus du traitement par diazépam initié aux urgences. Quels examens sont nécessaires avant d'instaurer ce traitement chez ce patient ? a. bilan lipidique b. calcémie c. calcul de l'indice de masse corporelle d. électroencéphalogramme e. numération formule sanguine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Bilan préthérapeutique avant mise sous antipsychotique: -NFP, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique, glycémie à jeun, exploration d'une anomalie lipidique, prolactinémie, BHCG chez la femme -ECG avant et sous traitement (recherche d'un trouble du rythme, allongement du QT) EEG: non systématique, peut se discuter chez les patients aux ATCd de comitialité. Au bout d'une dizaine de jours, M.X. décrit des idées délirantes moins envahissantes, le traitement sédatif a pu être diminué mais il présente à nouveau une instabilité. Il vous explique être incapable de garder une position et avoir une sensation angoissante d’impatience. Quelle est l'origine de cette symptomatologie ? a. akathisie induite par l'aripiprazole b. attaque de panique c. dyskinésie tardive induite par l'aripiprazole d. dystonie aigue induite par l'aripiprazole e. sous-dosage en aripiprazole
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. dystonie aigue: contracture musculaire, traitement par correcteur anticholinergique et ajustement du traitement antipsychotique dyskinésies tardives: mouvements anormaux, involontaires, répétitifs et incontrôlables, touchant la face, plus rarement le tronc et les membres. Absence de traitement curatif, conduite à tenir: changement de molécule.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil. Vous informez la famille de la nécessité d'une mesure de soins psychiatriques à la demande d'un tiers. Ces derniers, inquièts pour leur fils mais aussi de signer cette mesure, vous demandent dans quelles conditions elle pourra être levée. Une ou plusieurs propositions sont possibles. a. à la demande d’une personne remplissant les conditions d’un tiers b. par défaut de production d’un des certificats médicaux c. sur avis d’un psychiatre de l’établissement d. sur décision du directeur de l’établissement e. sur ordonnance du juge des libertés et de la détention A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. peut également être levée à la demande de la CDSP (commission départementale des soins psychiatriques). M. X. est hospitalisé sans consentement sur son secteur de psychiatrie. Un traitement par aripiprazole est mis en place, en plus du traitement par diazépam initié aux urgences. Quels examens sont nécessaires avant d'instaurer ce traitement chez ce patient ? a. bilan lipidique b. calcémie c. calcul de l'indice de masse corporelle d. électroencéphalogramme e. numération formule sanguine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Bilan préthérapeutique avant mise sous antipsychotique: -NFP, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique, glycémie à jeun, exploration d'une anomalie lipidique, prolactinémie, BHCG chez la femme -ECG avant et sous traitement (recherche d'un trouble du rythme, allongement du QT) EEG: non systématique, peut se discuter chez les patients aux ATCd de comitialité. Au bout d'une dizaine de jours, M.X. décrit des idées délirantes moins envahissantes, le traitement sédatif a pu être diminué mais il présente à nouveau une instabilité. Il vous explique être incapable de garder une position et avoir une sensation angoissante d’impatience. Quelle est l'origine de cette symptomatologie ? a. akathisie induite par l'aripiprazole b. attaque de panique c. dyskinésie tardive induite par l'aripiprazole d. dystonie aigue induite par l'aripiprazole e. sous-dosage en aripiprazole A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. dystonie aigue: contracture musculaire, traitement par correcteur anticholinergique et ajustement du traitement antipsychotique dyskinésies tardives: mouvements anormaux, involontaires, répétitifs et incontrôlables, touchant la face, plus rarement le tronc et les membres. Absence de traitement curatif, conduite à tenir: changement de molécule. M. X. présente une akathisie secondaire à son traitement par aripiprazole. Comment la prenez-vous en charge ? (une ou plusieurs réponses possibles) a. arrêt immédiat de l’aripiprazole b. instauration d’un bbloqueur non cardiosélectif c. instauration de cyamémazine d. instauration de tropatépine e. majoration des benzodiazépines
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. inefficacité des correcteurs anticholinergiques sur l'akathisie.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
M. X., 20 ans, est accompagné aux urgences par les pompiers suite à un état d’agitation au domicile de ses parents. A son arrivée il ne tient pas en place, parle très vite mais son discours est difficile à suivre. Il vous explique vouloir « guérir le monde et toutes les guerres, en connectant les gens par Internet ». Pour remplir sa « mission », il a « reformatisé » tous les objets électroniques chez lui et a jeté par la fenêtre ceux « défectueux », ce qui a alerté ses parents. Ceux ci ne sont pas présents au moment de l’entretien mais ont insisté pour transmettre aux pompiers que leur fils consommait régulièrement du cannabis. Quels signes cliniques présente ce patient? a. automatisme mental b. fading c. idées délirantes mégalomaniaques d. instabilité psychomotrice e. tachypsychie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. automatisme mental: hallucinations intrapsychiques qui s'imposent à la conscience du patient, vol et devinement de la pensée par autrui, commentaires de la pensée et des actes, échos de la pensée fading: fait partie du syndrome de désorganisation, correspond à un ralentissement du discours et une réduction du volume sonore. Quel(s) diagnostic(s) pouvez vous évoquer sur ces premiers éléments? (une ou plusieurs réponses possibles) a. attaque de panique b. épisode maniaque délirant c. trouble délirant persistant d. trouble psychotique bref e. trouble psychotique induit par un usage de cannabis A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. trouble psychotique bref: symptômes évoluant depuis plus d'un jour et moins d'un mois Trouble psychotique induit par un usage de cannabis: pouvant apparaître jusqu'à un mois après l'intoxication. A l’examen ses bras sont couverts de brûlures qu’il se serait fait lui-même sous l’injonction de voix. Le reste de l’examen est sans particularité. Il vous dit ne plus consommer de cannabis depuis environ 2 mois. Quels examens complémentaires demandez-vous en urgence ? a. électrocardiogramme b. ionogramme sanguin c. ponction lombaire d. toxiques urinaires e. TSH A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ECG: à visée préthérapeutique ionogramme sanguin et toxiques urinaires: à visée étiologique. Ses parents arrivés aux urgences vous expliquent que le comportement de M. X. a changé depuis environ 3 semaines. Il a commencé par moins sortir, se sentant en danger sur l’extérieur, tenant des propos de plus en plus incohérents. Dernièrement il ne sortait quasiment plus de sa chambre, passant ses nuits à « bricoler des choses » et dormant une partie de la journée, ne se lavant plus. Il n’a jamais été suivi en psychiatrie. Le bilan paraclinique de 1ère intention ne retrouve rien de particulier. Vous retenez le diagnostic de trouble psychotique bref. M. X. refuse toute hospitalisation, demandant sa sortie pour mener à bien sa "mission", et commence à s'agiter dans votre bureau. Quels traitements pouvez-vous prescrire en urgence ? a. cyamémazine b. diazépam c. divalproate de sodium d. lorazépam e. loxapine A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle mesure devez-vous mettre en place ? a. aucune, évaluation clinique de 24 heures b. sauvegarde de justice c. soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’état d. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure d’urgence e. soins psychiatriques à la demande d’un tiers mesure de péril imminent A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. SPDT d'urgence: article L3212.3 du Code de la Santé publique, en cas d'urgence, lorsqu'il existe un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade, un seul certificat nécessaire pouvant émaner d'un médecin de l'établissement d'accueil. Vous informez la famille de la nécessité d'une mesure de soins psychiatriques à la demande d'un tiers. Ces derniers, inquièts pour leur fils mais aussi de signer cette mesure, vous demandent dans quelles conditions elle pourra être levée. Une ou plusieurs propositions sont possibles. a. à la demande d’une personne remplissant les conditions d’un tiers b. par défaut de production d’un des certificats médicaux c. sur avis d’un psychiatre de l’établissement d. sur décision du directeur de l’établissement e. sur ordonnance du juge des libertés et de la détention A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. peut également être levée à la demande de la CDSP (commission départementale des soins psychiatriques). M. X. est hospitalisé sans consentement sur son secteur de psychiatrie. Un traitement par aripiprazole est mis en place, en plus du traitement par diazépam initié aux urgences. Quels examens sont nécessaires avant d'instaurer ce traitement chez ce patient ? a. bilan lipidique b. calcémie c. calcul de l'indice de masse corporelle d. électroencéphalogramme e. numération formule sanguine A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Bilan préthérapeutique avant mise sous antipsychotique: -NFP, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, bilan hépatique, glycémie à jeun, exploration d'une anomalie lipidique, prolactinémie, BHCG chez la femme -ECG avant et sous traitement (recherche d'un trouble du rythme, allongement du QT) EEG: non systématique, peut se discuter chez les patients aux ATCd de comitialité. Au bout d'une dizaine de jours, M.X. décrit des idées délirantes moins envahissantes, le traitement sédatif a pu être diminué mais il présente à nouveau une instabilité. Il vous explique être incapable de garder une position et avoir une sensation angoissante d’impatience. Quelle est l'origine de cette symptomatologie ? a. akathisie induite par l'aripiprazole b. attaque de panique c. dyskinésie tardive induite par l'aripiprazole d. dystonie aigue induite par l'aripiprazole e. sous-dosage en aripiprazole A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. dystonie aigue: contracture musculaire, traitement par correcteur anticholinergique et ajustement du traitement antipsychotique dyskinésies tardives: mouvements anormaux, involontaires, répétitifs et incontrôlables, touchant la face, plus rarement le tronc et les membres. Absence de traitement curatif, conduite à tenir: changement de molécule. M. X. présente une akathisie secondaire à son traitement par aripiprazole. Comment la prenez-vous en charge ? (une ou plusieurs réponses possibles) a. arrêt immédiat de l’aripiprazole b. instauration d’un bbloqueur non cardiosélectif c. instauration de cyamémazine d. instauration de tropatépine e. majoration des benzodiazépines A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. inefficacité des correcteurs anticholinergiques sur l'akathisie. Au bout de 6 semaines, M. X. va mieux, les symptômes psychotiques ont disparu, plusieurs permissions à son domicile ont pu être organisées sans problème. Le traitement par aripiprazole a été maintenu. Le patient vous demande combien de temps il doit le poursuivre, maintenant qu’il va mieux. a. à vie b. minimum cinq ans c. minimum deux ans d. minimum six mois e. minimum un an
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Après un épisode unique le traitement doit être maintenu au moins 2 ans après la rémission totale des symptômes psychotiques Après un deuxième épisode ou une rechute le traitement doit être maintenu au moins 5 ans.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) bilan(s) biologique(s) de surveillance est/sont indiqué(s) dans le cadre de la prescription de ce traitement régulateur d'humeur? a. une créatininémie b. une lithémie c. un bilan de coagulation d. un bilan thyroïdien e. une calcémie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) bilan(s) biologique(s) de surveillance est/sont indiqué(s) dans le cadre de la prescription de ce traitement régulateur d'humeur? a. une créatininémie b. une lithémie c. un bilan de coagulation d. un bilan thyroïdien e. une calcémie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est/sont la/les complication(s) rénale(s) connue(s) d'un traitement par lithium? a. l'insuffisance rénale chronique b. la myocardite c. le syndrome néphrotique d. l'hypothyroïdie e. l'hyperparathyroïdie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) bilan(s) biologique(s) de surveillance est/sont indiqué(s) dans le cadre de la prescription de ce traitement régulateur d'humeur? a. une créatininémie b. une lithémie c. un bilan de coagulation d. un bilan thyroïdien e. une calcémie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est/sont la/les complication(s) rénale(s) connue(s) d'un traitement par lithium? a. l'insuffisance rénale chronique b. la myocardite c. le syndrome néphrotique d. l'hypothyroïdie e. l'hyperparathyroïdie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le bilan biologique que vous avez prescrit est normal et après avis psychiatrique vous décidez de maintenir le traitement par lithium. Ce patient est fumeur depuis l'âge de 14 ans. Il souhaite profiter de l'hospitalisation pour tenter un arrêt de cette consommation. Il n'a jamais tenté d'arrêter auparavant. Il ne souhaite pas d'aide pour le moment. Quel(s) est/sont le/les signe(s) de sevrage qui peu(ven)t apparaître? a. une irritabilité b. une prise de poids c. une anxiété d. une humeur dépressive e. un épisode maniaque
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) bilan(s) biologique(s) de surveillance est/sont indiqué(s) dans le cadre de la prescription de ce traitement régulateur d'humeur? a. une créatininémie b. une lithémie c. un bilan de coagulation d. un bilan thyroïdien e. une calcémie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est/sont la/les complication(s) rénale(s) connue(s) d'un traitement par lithium? a. l'insuffisance rénale chronique b. la myocardite c. le syndrome néphrotique d. l'hypothyroïdie e. l'hyperparathyroïdie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le bilan biologique que vous avez prescrit est normal et après avis psychiatrique vous décidez de maintenir le traitement par lithium. Ce patient est fumeur depuis l'âge de 14 ans. Il souhaite profiter de l'hospitalisation pour tenter un arrêt de cette consommation. Il n'a jamais tenté d'arrêter auparavant. Il ne souhaite pas d'aide pour le moment. Quel(s) est/sont le/les signe(s) de sevrage qui peu(ven)t apparaître? a. une irritabilité b. une prise de poids c. une anxiété d. une humeur dépressive e. un épisode maniaque A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le sevrage, sans traitement nicotinique de substitution, se déroule sans particularité. Cependant, le patient souhaiterait obtenir des informations au sujet du ZYBAN® (buproprion). Quelle(s) est(sont) la(les) information(s) exacte(s) concernant ce traitement ? a. traitement indiqué dans l'arrêt du tabac b. peut diminuer l'intensité des symptômes de sevrage c. indiqué si trouble bipolaire comorbide d. absence d'effets indésirables sur le plan de l'humeur e. la posologie devra être adaptée en cas d'insuffisance rénale
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct.
Addictologie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Interne dans un service de médecine physique et de réadaptation, vous avez reçu un patient âgé de 42 ans pour une hospitalisation après fracture humérale droite et fracture fémorale homolatérale suite à un accident de la voie publique. La prise en charge dans votre service se déroule sans particularité. Cependant, vous vous intéressez aux différents traitements dont le patient bénéficie. Vous souhaiteriez notamment savoir si vous pouvez arrêter le TÉRALITHE® (lithium). En effet, le patient vous rapporte une prise de poids de 15 kilos depuis sa mise en place il y a 15 ans. La perte de poids est un objectif essentiel de votre prise en charge. Il pèse maintenant 102 kilos pour une taille de 1m72. Le reste de son traitement est constitué de paracétamol en cas de douleurs et d' IMOVANE® (zopiclone) si besoin au coucher. Quelle(s) est/sont la/les indication(s) de ce traitement par lithium? a. traitement d'un épisode dépressif caractérisé unipolaire b. traitement curatif d'un épisode maniaque c. prévention du risque suicidaire dans le cadre d'un trouble bipolaire d. traitement d'un trouble anxieux e. traitement d'un trouble grave de la personnalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel(s) bilan(s) biologique(s) de surveillance est/sont indiqué(s) dans le cadre de la prescription de ce traitement régulateur d'humeur? a. une créatininémie b. une lithémie c. un bilan de coagulation d. un bilan thyroïdien e. une calcémie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est/sont la/les complication(s) rénale(s) connue(s) d'un traitement par lithium? a. l'insuffisance rénale chronique b. la myocardite c. le syndrome néphrotique d. l'hypothyroïdie e. l'hyperparathyroïdie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le bilan biologique que vous avez prescrit est normal et après avis psychiatrique vous décidez de maintenir le traitement par lithium. Ce patient est fumeur depuis l'âge de 14 ans. Il souhaite profiter de l'hospitalisation pour tenter un arrêt de cette consommation. Il n'a jamais tenté d'arrêter auparavant. Il ne souhaite pas d'aide pour le moment. Quel(s) est/sont le/les signe(s) de sevrage qui peu(ven)t apparaître? a. une irritabilité b. une prise de poids c. une anxiété d. une humeur dépressive e. un épisode maniaque A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Le sevrage, sans traitement nicotinique de substitution, se déroule sans particularité. Cependant, le patient souhaiterait obtenir des informations au sujet du ZYBAN® (buproprion). Quelle(s) est(sont) la(les) information(s) exacte(s) concernant ce traitement ? a. traitement indiqué dans l'arrêt du tabac b. peut diminuer l'intensité des symptômes de sevrage c. indiqué si trouble bipolaire comorbide d. absence d'effets indésirables sur le plan de l'humeur e. la posologie devra être adaptée en cas d'insuffisance rénale A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct. Après ces informations, ce patient vous informe qu'il utlise tout de même une cigarette électronique. Que savez-vous au sujet de la vapeur délivrée par la cigarette électronique ? a. peut contenir de la nicotine b. peut contenir de la glycérine végétale c. délivre du goudron d. délivre de la dopamine e. contient des arômes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme Y., jeune femme de 28 ans, migraineuse connue, se présente à 19h aux urgences pour des céphalées intenses inhabituelles, ayant débuté brutalement à 15h. Elle a eu trois épisodes de vomissements : deux vers 16h et un autre à son arrivée au SAU. Les constantes sont PA = 178/100 mmHg, FC = 98/min, t°C = 37°C. En dehors de ses migraines pour lesquelles elle ne prend pas de traitement, elle présente comme antécédent un tabagisme actif à 5 paquets-année. Quel(s) examen(s) d'imagerie demandez-vous en urgence devant ce tableau clinique pour confirmer votre hypothèse diagnostique ? a. radiographie des sinus b. IRM cérébrale c. TEMP cérébrale de perfusion d. TDM cérébrale e. artériographie cérébrale
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Toute céphalée d'installation brutale est une hémorragie méningée jusqu'à preuve du contraire. - Le scanner cérébral sans injection se fait en 1ère intention pour authentifier l'hémorragie méningée. - La ponction lombaire en 2nde intention, seulement si le scanner est négatif.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner).
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme V, 25 ans, consulte pour une douleur pelvienne droite, intermittente depuis 2 mois. Les cycles sont réguliers. Il n’y a pas d’antécédents chirurgicaux, il n’y a pas d’altération de l’état général. Au toucher vaginal, vous avez un doute sur une masse pelvienne gauche. A l’examen au spéculum, le col est d’aspect normal. Quel examen demandez-vous pour confirmer votre hypothèse diagnostique? a. ASP b. hystéro-salpingographie c. échographie pelvienne d. scanner abdominopelvien e. IRM pelvienne A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Devant une masse ovarienne suspectée cliniquement, l’échographie confirme l’origine ovarienne et la nature. La patiente revient avec le compte rendu de l’échographie pelvienne par voie sus-pubienne et endovaginale réalisée au cabinet de radiologie. L’examen est normal en dehors d’une lésion kystique pure simple de 4 cm sur l’ovaire gauche. Quelle est votre conduite à tenir (une ou plusieurs bonnes réponses) ? a. vous effectuez une surveillance clinique seule b. vous effectuez une surveillance échographique à 3 mois c. vous demandez une TDM abdominopelvien pour caractériser la lésion d. vous demandez une IRM pelvienne pour caractériser la lésion e. vous demandez une IRM pelvienne pour le bilan d’extension A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Commentaires Il s’agit d’un kyste simple, il n’y a pas de nécessité de le caractériser au scanner ou en IRM. L’échographie réalisée 3 mois plus tard montre un retour ad integrum de l’ovaire gauche. Mme V revient 2 ans plus tard, et vous mentionne qu’il y a eu récemment plusieurs petits saignements lors de rapports sexuels. Effectivement lors de votre examen au spéculum vous remarquez une ulcération du col que vous biopsiez. En attendant le résultat de la biopsie, votre externe vous interroge sur le diagnostic du cancer du col utérin. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. le diagnostic est clinique b. le diagnostic est anatomopathologique suite à une biopsie du col c. le diagnostic est radiologique à l’IRM d. l’IRM est l’examen de référence pour le bilan d’extension e. le TEP-TDM au FDG est l’examen de référence pour le bilan d’extension A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Finalement il ne s’agissait que d’une inflammation locale, la biopsie est négative. Tout revient dans l’ordre rapidement. Mme V est très satisfaite de votre prise en charge et vous amène son père Monsieur B, 65 ans. Il a passé récemment une échographie abdominale sur laquelle on a découverte fortuitement un anévrysme de l’aorte abdominale. Il est diabétique de type 2, hypertendu, avec une obésité morbide. La clairance de sa créatinine est à 40 ml/mn. Choisissez la ou les bonnes réponses parmi les propositions suivantes. a. l’échographie abdominale ne permet pas un bilan lésionnel complet b. un scanner sans injection est nécessaire pour préciser la topographie c. un angioscanner est nécessaire pour préciser la topographie d. l’IRM est une alternative en cas de contre-indications au scanner e. l’étude des parois artérielles est de moins bonne qualité en IRM A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Angioscanner : confirmer le diagnostic et préciser les caractéristiques morphologiques et topographiques (taille, sa forme (fusiforme ou sacciforme), sa topographie par rapport aux artères rénales et à la bifurcation aortique, son extension aux branches collatérales de l'aorte, la présence d'anomalies pariétales (calcifications, inflammation péri-anévrismale), les sténoses des collatérales viscérales, iliaques..) Angio-IRM bilan préthérapeutique ou pour la surveillance s'il existe des contre-indications à la réalisation de l'angioscanner, mais l'étude des parois est de moins bonne qualité (calcifications moins bien visibles et moins bonne résolution spatiale qu'en scanner). Vous demandez un angioscanner pour préciser les caractéristiques morphologiques et topographies de l’anévrysme. Quelle(s) précaution(s) prenez-vous ? a. absence d’injection de produit de contraste b. arrêt de la Metformine pendant 48h après l’examen c. arrêt de la Metformine pendant 48h avant l’examen d. conseils d’hydratation après l’examen e. contrôle de la fonction rénale et du ionogramme sanguin 48-72h après l’examen A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Le DFG est supérieur à 30 mL/mn, vous permettant d’injecter. Il n’est plus nécessaire de suspendre la Metformine avant l’examen. Celle-ci est suspendue du fait du risque d’acidose lactique. Sur les images de l’angioscanner de Mr B, le radiologue vous décrit un incidentalome surrénalien. Quels sont les critères scannographiques pour conclure à un adénome surrénalien ? a. densité spontanée > 60 UH b. densité spontanée < 10 UH c. la taille est inférieure à 3 cm d. absence de prise de contraste après injection e. wash-out relatif > 40% après injection
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Un adénome a une densité spontanée < 10 UH. Au temps portal, il y a un rehaussement variable. Le wash-out relatif > 40%.