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Tour CBX
La Tour Dexia, anciennement connue sous le nom tour CBX faisant référence à son emplacement sur le plan de masse du quartier, est un gratte-ciel de bureaux situé dans le quartier d'affaires de La Défense, en France (précisément à Courbevoie, dans le quartier de la Défense 2). Construite entre 2002 et 2005, elle mesure 142 m de haut. Elle est longée par le boulevard circulaire sur un côté, et l'étage situé au niveau de la dalle est traversé par une passerelle piétonne. La tour CBX est par ailleurs l'une des rares tours de la Défense dont le toit n'est pas horizontal, mais en pente. L'une des façades est rectiligne, tandis que l'autre est courbe. La tour CBX doit son appellation aux noms de code attribués aux immeubles dans le plan-masse de la Défense. Par exemple : PB12 (Puteaux - immeuble de Bureaux - ), qui est aujourd'hui la Tour Opus 12. CH12 et CH13 (Courbevoie - immeuble d'Habitation - et ), qui est la résidence Vision 80. Comme il n'y avait pas d'immeuble prévu au départ à cet emplacement, cette tour fut dénommée CBX. En 2007, l'entreprise Dexia emménagea dans la Tour. En , les lettres "DEXIA" sont décrochées du haut de la façade courbe, cachée désormais par la Tour D2. Iconographie Voir aussi Articles connexes Gratte-ciel La Défense Liste des plus hauts bâtiments d'Île-de-France Liens externes Tour CBX (Emporis) Tour CBX (Paris Skyscrapers) CBX CBX CBX CBX Bâtiment de Kohn Pedersen Fox
Nationwide (émission de télévision britannique)
Nationwide est une émission télévisée quotidienne britannique produite par BBC News et diffusée du et le sur BBC One à , après les journaux d’information. Elle combinait des analyses politiques, des questions de consommation, de divertissement et des reportages sportifs. Elle a été remplacée par Sixty Minutes. Notes et références Émission de télévision de la BBC
Epic Illustrated
Epic Illutrated est un magazine de bande dessinée publié par Marvel Comics de 1980 à 1986. Historique En 1979, le responsable éditorial Rick Marschall veut lancer un magazine de bande dessinée ressemblant à Heavy Metal et intitulé Odyssey. Il devait être à l'origine un numéro de la série Marvel Super Special. Lorsqu'il se rend compte que sept autres magazines existent déjà avec ce nom, le projet est changé. Le nom devient Epic Illutrated et le projet est d'en faire un magazine régulier. Les thèmes et le dessin peuvent être plus libre que dans les comics puisque les magazines ne sont pas soumis au Comics Code. En septembre Marschall est remplacé par Archie Goodwin et le projet est encore reporté. Le premier numéro sort à l'été 1980. Durant 34 numéros, le magazine propose donc des bandes dessinées le plus souvent dans les genres de la science-fiction et du fantastique. Cependant en février 1986, le magazine cesse de paraître car les ventes ne sont pas suffisantes pour compenser son coût important. Contenu Le magazine publie surtout de la science-fiction et du fantastique mais on y trouve aussi des bandes-dessinées humoristiques. Contrairement à la politique de Marvel sur le droit d'auteur pour les comics, les auteurs publiés dans Epic Illustrated gardent les droits sur les séries et les personnages qu'ils créent et touchent des royalties. Parmi ces créateurs se trouvent des artistes travaillant habituellement pour Marvel(John Buscema, Jim Starlin, John Byrne et Terry Austin} et d'autres plus indépendants comme Richard Corben, Frank Frazetta, Les frères Hildebrandt et Boris Vallejo qui signent des couvertures ou Wendy Pini, Jeffrey Jones, Michael Kaluta, Barry Windsor-Smith et Bernie Wrightson. De jeunes artistes au style original, plus souvent peignant que dessinant leurs planches, sont aussi présents (Steve Bissette, Pepe Moreno, Jon J Muth, Rick Veitch et Kent Williams). Si la majeure partie des séries est une création des auteurs, certaines séries reprennent des personnages de Marvel Comics. Ainsi dans le premier numéro se trouve une histoire du Surfer d'argent par Stan Lee et John Buscema et John Byrne et Terry Austin proposent The Last Galactus Story du numéro 26 au 34. Cette série devait avoir 10 chapitres mais l'arrêt d'Epic Illustrated ne permit pas d'avoir la conclusion de l'histoire. Traduction Le magazine a été en partie traduit en français par les éditions Arédit sous le titre Epic Magazine. Références Titre de presse créé en 1980 Titre de presse disparu en 1986 Presse écrite disparue aux États-Unis Magazine américain Périodique américain de bande dessinée
Grenadine (boisson)
La grenadine est un sirop de couleur rouge, à l'origine à base de pulpe de grenade. Elle est encore fabriquée ainsi dans les pays méditerranéens (Espagne, Maghreb…), mais en France il s'agit aujourd'hui le plus souvent d'un assemblage de 10 % de jus de fruits rouges et de vanille, ou de leurs extraits, le tout éventuellement avec un peu de jus de citron, seuls quelques producteurs artisanaux restant fidèles à la définition originelle. Les fruits utilisés varient dans leurs proportions selon les marques : framboises, cassis, groseilles, sureau, fraises, citron. Si on utilise des extraits de fruits, on parle de sirops aromatisés à la grenadine. En Belgique, c'est également une « limonade aromatisée » c'est-à-dire une boisson sucrée, colorée en rouge et aromatisée, sans trace de grenade. Utilisations Dans les cocktails, le sirop de grenadine est utilisé pour former des dégradés en laissant couler le sirop le long de la paroi du verre, en tournant celui-ci sur lui-même. Il entre par exemple dans la réalisation de la . Recettes Liégeois (Belgique) : orangeade avec sirop de grenadine Monaco : bière blonde avec de la limonade et un fond de grenadine Diabolo grenadine : sirop de grenadine avec de la limonade Shirley Temple (Amérique du Nord) : boisson gazeuse à saveur de citron/lime avec grenadine Roy Rogers : Coca-Cola avec grenadine Notes et références Annexes Articles connexes Sirop de fraise Sirop de menthe Grenadine
MWA
MWA est un sigle qui désigne : Maroc Web Awards ; Murchison Widefield Array Mystery Writers of America. Muj Wil Art
Chaudenay-la-Ville
Chaudenay-la-Ville est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté. Géographie Communes limitrophes Urbanisme Typologie Chaudenay-la-Ville est une commune rurale. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,4 %), forêts (36,7 %), terres arables (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Chaudenay-la-Montagne. Politique et administration Démographie Lieux et monuments Personnalités liées à la commune Chauvenet Denis. Né à Chaudenay en 1767. Major dans l'armée de Napoléon . Voir aussi Liste des communes de la Côte-d'Or Notes et références Notes Références Liens externes Site officiel du canton de Bligny-sur-Ouche Chaudenay-la-Ville sur le site de l'Institut géographique national Chaudenay-la-Ville Commune ayant porté un nom révolutionnaire dans la Côte-d'Or
Maksim Nizovtsev
Maksim Nizovtsev (en russe : ), né le à Kostanaï au Kazakhstan, est un footballeur international kazakh reconverti en entraîneur. Biographie Club Sélection Le , il est appelé pour la première fois en équipe du Kazakhstan par Baurzhan Baimukhammedov pour un match amical contre le Tadjikistan. Il entre en jeu à la place de Nikolay Kurganskiy. Le , il marque son premier but en équipe du Kazakhstan lors du match des éliminatoires de la Coupe d'Asie 1996 face au Qatar (victoire 1-0). Il compte 16 sélections et 2 buts avec l'équipe du Kazakhstan entre 1994 et 2005. Palmarès En club Baltika Kaliningrad : champion de Russie de D2 en 1995. Tobol Kostanaï : vice-champion du Kazakhstan en 2005. FK Aktobe : vice-champion du Kazakhstan en 2006. Statistiques Statistiques en club Buts en sélection Le tableau suivant liste les résultats de tous les buts inscrits par Maksim Nizovtsev avec l'équipe du Kazakhstan. Notes et références Liens externes Footballeur soviétique Footballeur international kazakh Joueur du Tobol Kostanaï Joueur du Baltika Kaliningrad Joueur du CSKA Moscou (football) Joueur du Tchernomorets Novorossiisk Joueur du FK Aktobe Joueur du Sokol Saratov Entraîneur kazakh de football Naissance en RSS kazakhe Naissance à Kostanaï Naissance en septembre 1972
Alam El Phan
Alam El Phan (عالم الفن) ( Le monde de l'art) ( The Music World) est un label de musique produisant des artistes arabes. Label de world music Musique arabe Musique égyptienne Label de musique traditionnelle
Comité national olympique du Mozambique
Le Comité national olympique du Mozambique (en portugais, ) est le comité national olympique du Mozambique fondé en 1979 et reconnu la même année par le CIO. Mozambique Mozambique Sport au Mozambique Organisme fondé en 1979
Point Lookout
Point Lookout peut faire référence à : Point Lookout, un sommet du comté de Montezuma dans le Colorado aux États-Unis, Point Lookout, une localité du comté de Taney dans le Missouri aux États-Unis, Point Lookout, une localité du Maryland aux États-Unis, Point Lookout, une localité du Queensland en Australie, Point Lookout, une localité de l'État de New York aux États-Unis où est né l'acteur Chris Burke en 1965, Point Lookout, une localité de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie,
Abus sexuel sur mineur
Un abus sexuel sur mineur est une action à caractère sexuel exercée à l'encontre d'un enfant ou d'un adolescent. Si l'âge du consentement varie selon les pays, il est communément admis qu'en dessous de cette limite, en raison du manque de discernement du mineur et de l’autorité de l’adulte, toute relation sexuelle entre ce dernier et un adulte est abusive. L'abus sexuel comporte souvent un contact corporel, mais pas toujours (exhibition ou pédopornographie). Il entraîne de multiples conséquences traumatiques à court et à long terme, comme le stress post-traumatique. L'acteur de l’agression peut être extérieur à l'entourage du mineur mais est souvent quelqu'un de familier voire de proche, comme le montrent les cas d'inceste. Des dynamiques institutionnelles peuvent étendre la fréquence de ces relations abusives. Définition et nature de l'acte Terminologie L'abus sexuel sur mineur renvoie à tout acte sexuel entre un enfant et un adulte ou entre enfants, impliquant ou non un contact corporel. Montrer des parties génitales, inciter à l’acte sexuel ou relèvent également d'une agression sexuelle. Bien que ce soit le terme utilisé par la directive européenne, l'expression d’« abus sexuel sur mineur » est parfois contestée, pour des raisons différentes, dans son usage et dans sa forme. Certains pédopsychiatres lui reprochent de suggérer, par la notion d'« abus », qu'. Absence du consentement Le discernement de l'enfant est insuffisant pour comprendre les implications et la nature d'un acte sexuel. La limite de la majorité sexuelle, qui détermine l'âge du consentement dans la loi, varie selon les pays. En Europe, l'âge de consentement varie entre 14 et 18 ans. La directive 2011/93/UE du Parlement européen et du Conseil relative à la lutte contre les abus sexuels et l’exploitation sexuelle des enfants, ainsi que la pédopornographie définit des mesures de protection et des peines minimales à fixer dans chaque État membre. En France, l'âge de la majorité sexuelle est de 15 ans, mais l'adulte commet une infraction s'il a une relation avec une personne consentante de moins de dix-huit ans, s'il est une personne ascendante ou ayant autorité sur le mineur de par sa fonction ou si le mineur est une personne vulnérable. D'autre part, cette relation, dite "librement consentie" par le mineur, ne doit pas être entachée de circonstances précises qui la rendent punissable : rémunération en argent ou en nature (prostitution), incitation à la débauche ou à la pornographie, soustraction à l'autorité parentale. Conséquences sur la santé et le développement Un impact multiforme, sévère et durable L'abus sexuel a des conséquences multiples et graves sur les victimes, à court et à long terme. Un grand nombre de séquelles psychopathologiques d'une gravité également variable résulte de cette agression et le manque de marqueurs spécifiques compliquent le diagnostic . Les conséquences sont plus ou moins sévères selon la répétition de l'agression, la réalisation d'une pénétration, l'usage de la violence, la proximité entre l’abuseur et l'abusé, les blessures physiques et le soutien de l'entourage. Les troubles de l’anxiété, le syndrome dissociatif, la dépression, le trouble de la personnalité borderline et des conduites sexuelles problématiques peuvent ainsi être des signes d'un abus sexuel pendant l’enfance. De plus, des problèmes méthodologiques se posent pour la recherche dans ce domaine, comme la difficulté à mesurer la gravité de l'abus, à obtenir un échantillonnage et le manque de groupe de contrôle. Syndrome post-traumatiques et stress Le syndrome de stress-traumatique est l'une des premières conséquences psychiques des agressions sexuelles extrafamiliales et dans une moindre mesure intrafamiliales. Il peut s'accompagner du syndrome traumatique dissociatif, qui s'accompagne de troubles somatoformes et de phobies spécifiques, et du syndrome secondaire de type limite, qui se manifeste par exemple chez l'enfant par des stratégies d'évitement, des comportements répétitifs et un changement d'attitude envers autrui. Il faut distinguer deux types de dommages psychologiques : le viol du consentement, l'adulte imposant à l'enfant un comportement auquel ce dernier ne se prête pas ; le sentiment de culpabilité de l'enfant, qui peut être amplifié par l'injonction du secret imposé. Dans le domaine de la neurobiologie, l'exploration des conséquences d'abus sexuels dans l'enfance est entamée depuis les années 2000, et les conclusions convergent vers la mise en évidence de l'acquisition d'une vulnérabilité physiologique définitive. À partir des années 2000, plusieurs études distinctes concluent que des abus dans l'enfance, notamment sexuels, avaient des conséquences définitives en induisant une vulnérabilité acquise que l'on retrouve dans la réponse au stress. La première mise en évidence chez l'humain date de 2000, elle est poursuivie en 2003, et d'autres études exposent les risques de dépendances notamment à l'alcool, . Selon Fabrice Jollant, qui répertorie l'histoire de ces recherches en 2007 dans un cycle de conférence intitulé Devenir des maltraitances infantiles, les différentes études corroborent la piste d'un taux plus bas de l'hormone du stress (le cortisol) dans le cas d'abus dans l'enfance. Ce faible taux hors période de stress entraine une réponse plus forte et différente au stress. Quand cette vulnérabilité acquise débouche sur une dépression, quelle qu'en soit la cause, on commence à identifier une forme de dépression différente de la dépression classique, avec des réactions différentes à un antidépresseur spécifique. Comportement sexuel Les comportements inadaptés dans le domaine de la sexualité sont l'un des symptômes les plus caractéristiques. Ils se manifestent par une forme d'agressivité dans les relations sexuelles et une hypersexualité se traduisant par exemple par une forte tendance à la promiscuité. Des victimes d'inceste d'âge préscolaire sur une longue période peuvent avoir des difficultés à distinguer les relations sexuelles et affectives. Cependant, les abus sexuels pendant l’enfance peuvent produire l’effet inverse et inhiber durablement la sexualité. Dans le premier cas, le sujet cherche une répétition du trauma ; dans le second cas il s'efforce d'éviter un stimuli sexuel. Dépression et suicide Au niveau neurobiologique, une étude post-mortem de victimes ayant subi des abus durant l'enfance a montré une régulation épigénétique des récepteurs glucocorticoïdes dans l'hippocampe reliée au risque de suicide à l'âge adulte. Maladies sexuellement transmissibles La présence d'une maladie sexuellement transmissible chez un mineur, a fortiori d’origine inconnue, doit éveiller des soupçons d'agression sexuelle. En plus d'un entretien avec l'enfant et les parents, une enquête épidémiologique facilite l'identification de l’abuseur responsable de l’infection. Un traitement prophylactique lorsque la santé sexuelle de l’agresseur est inconnue semble peu recommandable dans un contexte avec faible taux de contamination et de l'absence d'activité sexuelle de l’enfant. Une étude de 1982 informe ainsi que la gonorrhée, la syphilis, l'herpès simplex et les verrues vénériennes ont par exemple été décrites chez l'enfant. Comme chez l'adulte, des symptômes au niveau des parties génitales, du système urinaire, du périnée et de l’anus conduisent vers un examen clinique et/ou des analyses de laboratoire. La thérapie est similaire à celle des adultes. Cependant, les doses doivent être adaptées à leur âge et à leur poids ; la tétracycline est contre-indiquée chez l'enfant de moins de huit ans et la fille enceinte sauf en cas de danger mortel et les traitements oraux sont à privilégier. Blessures et traumatismes physiques L'abus sexuel n'entraîne pas nécessairement des traces physiques ou de traumatismes spécifiques. Dans la plupart des cas, les parties anales et génitales ne présentent pas de signes particuliers. Les déchirures peuvent guérir en laissant des cicatrices minimes, néanmoins celles au niveau de l'hymen indiquent une pénétration. Néanmoins, dans le cadre d'une agression avec une violence caractérisée, les séquelles sont plus évidentes. Une étude du menée sur vingt enfants âgés de 2 à 12 ans, victimes d'abus sexuels de diverses nature, montre par exemple que les viols ont entraîné des déchirures au troisième degré ou des éraflures au niveau du périnée du troisième degré ainsi que des sécrétions vaginales, tandis que les agressions (« alleged indecent assault ») se sont accompagnées d'hématomes au niveau des grandes lèvres, de lacérations rectales avec écoulement ou de déchirures périnéales du second degré. Dissociation et amnésie La nature de l'amnésie traumatique est sujette à controverse. Les théoriciens de la dissociation affirment que l'évènement traumatique est refoulé afin de protéger la victime de la violence subie. Les tenants de la psychologie expérimentale mettent en doute l'existence de ce phénomène, le rattachant à d'autres mécanismes de la mémoire et à la réticence des sujets à réactiver ces souvenirs. Les recherches révèlent la nature solide de la mémoire d'un évènement stressant unique chez l'enfant. La relation entre le degré de stress et la mémorisation n'est cependant pas directe, puisqu'il peut aussi bien augmenter ou diminuer la qualité du souvenir selon les mécanismes physiologiques ou comportementaux, ainsi que le degré d'attention. La question de la mémorisation d'un traumatisme chronique est encore une question discutée. Les défaillances dans la mémoire autobiographique peuvent s'expliquer par l'exposition prolongée au cortisol, hormone intervenant dans la régulation du stress et suspectée d’atrophier les capacités de l’hippocampe, qui joue un rôle important dans de nombreux processus mnésiques. Néanmoins, d'autres hypothèses associent la diminution de cet organe aux états de stress post-traumatique et non au trauma lui-même. Un modèle établi par J. Mark G. Williams en 1996, corrigé en 2007 et largement repris par la suite suggère que les expériences aversives de l'enfance entretiennent un style cognitif d'évitement à l'égard des évènements traumatiques. Il est également possible que les contextes de violence rendent difficile l’encodage des émotions, et donc leur mémorisation, ou encore que la désensibilisation générée par la chronicité du traumatisme en altère le caractère distinctif. Les recherches sur la psychophysiologie de la sensibilité ne permettent pas d'avaliser ou d'infirmer ces deux dernières hypothèses. Prise en charge Diagnostic L'abus sexuel est plus ou moins facile à déceler. Il peut être explicite en cas de découverte par une tierce personne ou de dénonciation de la part de la victime ou suspecté en cas de lésions de la zone génitale, notamment anales ou vulvaires, ou du trouble du comportement à caractère sexuel. L'absence d'explications pour des signes cliniques non génitaux, comme les douleurs abdominales, l'insomnie ou le décrochage scolaire, peuvent également orienter vers cette direction. La peur, la honte, l'isolement, l'ignorance ou la corruption peuvent inciter l'enfant à ne pas dénoncer son abuseur. Un examen complet suppose un interrogatoire, bienveillant et non-directif, et un examen physique ne nécessitant pas un matériel sophistiqué. L'entretien médico-psychologique constitue une pièce centrale du dossier médical et éventuellement du dossier d'instruction. Une tierce personne de confiance est utile pour rassurer l'enfant abusé. Lors de l’entretien, le praticien est amené à rechercher des troubles somatiques, psychiatriques et comportementaux avant de poser des questions plus directement centrées sur l'abus. Il est nécessaire de montrer une grande délicatesse lors de l'examen somatique de l'enfant car ce dernier peut éprouver le sentiment de revivre son abus. Chez le sujet examiné, la position en décubitus dorsal améliore la vision de l'hymen, tandis que la position genupectorale favorise l'observation de l'anus, du vagin et de l'hymen. Une agression de moins de 72 heures relève d'une urgence médico-légale et il importe d'opérer des prélèvements sans détruire la chaîne de la preuve. En l’absence d'autres explications claires, le diagnostic est certain en cas de présence de sperme, de grossesse de père inconnu, de lésions aiguës de l'hymen (ecchymoses ou lacérations) ou du vagin ou d'aspects post-traumatiques dans l'hymen et en cas de maladies sexuellement transmissibles. D'autres lésions traumatiques aigües ou post-traumatiques sont des indices probables, comme les marques de succion. L'herpès de type 2 sans lésions orales ou l'infection à Chlamydia trachomatis au-delà de deux ans appartiennent au même registre de preuve. Il existe bien d'autres signes plus incertains, qui se trouvent aussi chez des mineurs non abusés, comme l'incision de l'hymen antérieur ou la présence de la bactérie Gardnerella vaginalis. Thérapeutique D'après une étude américaine publiée en 2018, la majorité des traitements reposant sur une base empirique pour les enfants et les adolescents relèvent des thérapies cognitivo-comportementales. Ils comprennent des éléments transversaux communs, comme la psychoéducation, la modulation affective (comme le travail sur la respiration), l'exposition graduelle aux souvenirs traumatiques et le traitement cognitif des affects négatifs comme la culpabilité ou l'autodépréciation. La pharmacologie peut d'une part aider à atténuer des symptômes graves et persistants ; d'autre part à renforcer l'efficacité d'une psychothérapie. Il n'existe de protocole pharmacologique particulier pour les victimes d'abus sexuels pendant l'enfance. En revanche, des recommandations sont établies pour traiter le trouble de stress post-traumatique. Ainsi, l' suggère le recours aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, mais uniquement en cas d'inefficience d'une démarche psychothérapeutique fondée sur des preuves. Facteurs de risque Il existe des facteurs de risque liés au comportement, à la structure sociale et la psychologie des parents. L'isolement des membres de la famille et le déni pour protéger la structure familiale peuvent ainsi contribuer à pérenniser des pratiques incestueuses, surtout en cas de désintérêt de la part du parent non-agresseur ou de peur des représailles dans un climat de violence conjugale. L'addiction à l'alcool est une source de risque aussi bien parce qu'elle lève les désinhibitions qu'il permet de prendre de la distance par rapport à l’acte. La carence parentale, qu'elle relève de l'incapacité ou de la démission, conduit également à accroître les risques d'agressions extra-familiales. Les abus sexuels sur mineurs concernent tous les milieux socio-économiques, cependant les classes aisées possèdent plus de ressources pour les dissimuler. Les risques sont accrus pour les filles et elles connaissent une plus forte probabilité de subir d'autres agressions plus tard. Une métananalyse fondée sur 72 études classe 765 facteurs de risque putatifs en 35 domaines, dont 23 avec un effet significatif. Dans l'ordre respectif, les risques sont plus importants en cas d'abus antérieur de l’enfant ou d'un membre de sa fratrie ; d'une victimisation de l’enfant autre que l'abus ; des formes antérieures ou concurrentes de maltraitance domestique dans son environnement familial et d'un parent autrefois maltraité. Viennent ensuite les problèmes conjugaux (comme la violence d'un conjoint), de parentalité, familiaux ou d'isolement social. Prévalence La prévalence moyenne mondiale des abus sexuels sur mineurs est estimée en 2011 à 11,5 %. L'examen de trois méta-analyses suggère qu'entre 1982 et 2009, le taux de prévalence global se situe entre 7,6 et 8 % pour les hommes et entre 15 et 19,7 % pour les femmes. Les taux sont en défaveur pour les filles sur chaque continent, à l'exception de l’Amérique du Sud, où ils sont semblables. Néanmoins, une analyse de la prévalence à cette échelle se pose à des problèmes méthodologiques en raison de la disparité des définitions de l’abus sexuel d'une part ; du décalage entre les chiffres officiels et les déclarations par les intéressées. Toujours selon l’étude de 2011, les taux de prévalence par continent sont de 10,1 % pour l'Amérique, 34.4 % pour l'Afrique, 23,9 % pour l'Asie et 9,2 % pour l'Europe. Agresseurs sexuels Approches individuelles et familiales Les parents incestueux et les pédophiles constituent les deux catégories principales des abuseurs sexuels sur mineurs. Dans une approche psychanalytique, il est possible d'appréhender une organisation psychique particulière des agresseurs et des contextes familiaux : elle se caractérise par une plus ou moins grande insatisfaction de soi, une fixation œdipienne, un sentiment de toute-puissance, une non-éducation des pulsions, une structure perverse dans la sexualité et le rapport à la loi. Selon cette schématisation, l’autoritarisme parental domine dans une famille incestueuse rigide tandis qu'il est absent dans une famille fusionnelle. En outre, une dynamique d'assuétude incite les agresseurs à reproduire les plaisirs ressentis la première fois. Il n'est cependant pas judicieux de différencier strictement les auteurs d'incestes et les abuseurs sexuels dans leur prise en charge thérapeutique, étant donné qu'un individu peut appartenir aux deux catégories. Agressions entre enfants Les abus sexuels sur mineurs ne comprennent pas uniquement les actes commis par un adulte. Au sein d'une même fratrie, la distinction entre les jeux sexuels et les pratiques abusives peut parfois s'avérer délicate dans la mesure où des contacts physiques entre frères et sœurs proches en âge peuvent être l’expression d'une curiosité s'inscrivant de leur développement psychosexuel. Une différence d'âge de plus de deux ans, l'usage de la contrainte sous toutes ses formes, la nature des actes (présence de la pénétration ou la recherche d'un orgasme) et l'implication d'autres participants manifestent un dépassement de ce cadre. Même sans ces critères, le pseudo-consentement de l'enfant peut contribuer à dissimuler aux parents la présence d'un abus sexuel. Violences institutionnelles Un risque de systématisation de l’abus Les cas de violences sexuelles sur mineurs dans des cadres institutionnels tels que l’école, le sport, la religion ou l'internat soulèvent des enjeux particuliers en raison des logiques structurelles dans lesquelles elles s'inscrivent. Les répercussions ne sont plus uniquement individuelles (entre l’agresseur et l’agressé) ou familiales mais également communautaires. L'abus sexuel peut être facilité par le surcroît d'autorité donné par un établissement dans un contexte de dépendance de l'enfant, générant une dynamique de dépersonnalisation, de privation et d'isolement. Cette dynamique, voisine de celle des violences intrafamilialles, est susceptible de systématiser la relation abusive et de limiter les possibilités de divulgation. Dans l'Église catholique D'après le rapport John Jay, aux États-Unis, 4392 soit 4 % des prêtres et religieux de l'Église catholique ont été accusés d'abus sexuels sur mineurs dans la seconde moitié du (avec un pic dans les années 1970). Parmi les victimes présumées, 81 % sont des garçons (alors que dans la population générale les filles sont majoritaires), 22 % âgés de 10 ans ou moins, 51 % de 11 à 14 ans, et 27 % de 15 à 17ans. Prostitution La prostitution infantile est un phénomène massif qui, outre les traumatismes des violences sexuelles, contribue à la diffusion de maladies sexuellement transmissibles et de la toxicomanie chez l'enfant. Exhibitionnisme et voyeurisme Si l’exhibition et le voyeurisme n'impliquent pas nécessairement de contact, elles constituent néanmoins une forme de maltraitance sexuelle dont les conséquences sont parfois tardives. Le voyeur recherche une excitation sexuelle en regardant l'enfant nu, par exemple pendant sa toilette corporelle, tandis que l'exhibitionniste cherche à se stimuler en imposant la vision de ses organes génitaux. Prévention Les programmes de prévention ciblent aussi bien les victimes potentielles que les parents et les professionnels. Une étude de 2013 établit un manque d'articulation entre les modèles théoriques de la prévention des abus sexuels sur mineurs et les interventions concrètes. La prévention tournée vers les enfants comprend notamment les campagnes de sensibilisation dans les programmes éducatifs, qui existent aux États-Unis et au Canada depuis les années 1980. La prévention en direction des parents peut aider ceux-ci à aborder les points les plus perturbants, comme l'abus de confiance de la part d'un proche ou d'un professeur, et non seulement la prudence à l'égard des inconnus. La prévention à l'égard des professionnels varie en fonction des secteurs visés, comme le professorat ou le corps médical. Évaluer l’efficacité de ces mesures pose des questions méthodologiques épineuses, d'autant qu'elles peuvent involontairement avoir quelques conséquences négatives selon leur mise en œuvre, comme favoriser un malaise à l'égard des contacts non sexualisés ou une méfiance généralisée à l'égard des adultes. Il importe donc que l'explication de ce risque soit en adéquation avec le développement de l'enfant. Comprendre les mécanismes de la révélation de ces abus par les victimes permet de leur venir en aide plus rapidement et de lutter contre la perpétuation de ces actes. Des facteurs individuels, familiaux, culturels et contextuels sont en jeu. L'âge et le genre ont également un impact significatif sur l'incitation de la victime à témoigner : ainsi, l'enfant se confie bien moins que l’adulte sur ce sujet. Les normes sociales liées à la masculinité peuvent conduire l'homme à refuser de considérer avoir été abusé pendant son enfance ; une femme peut craindre de subir des reproches et de ne pas être cru en raison de stéréotypes liés à la féminité. Les obstacles à la divulgation (structure familiale patriarcale, environnement dissuasif sur les questions de sexualité…), sont pour l'instant plus étudiés que les facilitateurs (comme la mort de l’abuseur ou la mise en place d'une relation thérapeutique). Il est communément admis que cette divulgation relève généralement d'un processus complexe et long. Notes et références Voir aussi Articles connexes Bibliographie Ouvrages . . . . . . . Serge André, Guidino Gosselin, « Qu'est-ce que la pédophilie » (Éditions Luc Pire 1998). Articles Ndiaye Ibrahima, Bâ Idrissa, Faye Papa Lamine et al., « Aspects psychologiques et sociaux chez des mineures victimes d’abus sexuels. sept cas du service de pédopsychiatrie, hôpital de Thiaroye, Sénégal », L'information psychiatrique, 2017/3 (Volume 93), . DOI : 10.1684/ipe.2017.1616. Liens externes Site officiel de Child Focus (Centre européen pour enfants disparus et sexuellement exploités) « Protection des mineurs sur Internet », site gouvernemental français Traumatismes et stress traumatique Ressources québécoises contre l'abus sexuel Pédophilie Infraction sexuelle Droits de l'enfant Enfance maltraitée Abus sexuel sur mineur Violences sexuelles
Mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983
Le mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 est une série de polémiques, grèves, manifestations et occupations de sites symboliques pour protester un projet de loi visant à réformer les universités françaises, qui deviendra une loi promulguée en . Cette vaste réforme des premiers cycles universitaires, menée par le ministre de l'Éducation Alain Savary, veut lutter contre le chômage par la recherche et la professionnalisation. Elle voit se concrétiser les premières expériences de contractualisation entre État et Universités, à qui le ministère propose de décliner dans chaque unité d'enseignement et de recherche des propositions d'aménagements formulées par les élus étudiants et enseignants. Le ministre refuse l’ « université-parking », c’est pourquoi il multiplie les filières professionnelles et les diplômes d’ingénieurs. La contestation de cette réforme se traduit par des grèves organisées par la droite et l'extrême droite dans les universités les plus à droite au début des années 1980. Le contexte dans les universités Le tournant de la rigueur pour la Gauche au pouvoir L'économie européenne est déprimée depuis le Deuxième choc pétrolier de 1980 et l'économie française subit en plus le tournant de la rigueur, qui s'effectue en deux phases successives, automne 1982 et , et oblige à innover car les crédits se tarissent. Le retour de l'UNEF ID aux élections universitaires Dès 1981, apprenant l'intention du nouveau gouvernement socialiste d'abroger la loi Faure organisant les universités, l'UNEF – Indépendante et démocratique annonce son intention de désormais participer aux élections universitaires pour, dit-elle, « faire entrer le changement à l'université ». Un virage décidé lors du deuxième congrès de l’UNEF – Indépendante et démocratique, réuni à la Mutualité du 13 au , après de houleux débats. C'est la fin d'un boycott de dix ans des élections universitaires prôné par ce syndicat étudiant et ses ancêtres, l'Unef-US et le MAS, depuis la scission de l'UNEF en deux en 1971. Le retour de l'UNEF ID aux urnes ne suffit cependant pas à réveiller la participation électorale. Lors des élections universitaires nationales de mars 1983 auxquelles participent seulement 25 % des étudiants, l’UNEF Solidarité Étudiante n'avait obtenu que 21,04 % des voix et 1 484 sièges dans les CROUS contre 19,86 % à l’UNEF – Indépendante et démocratique et 1 645 sièges. Les autres syndicats étudiants sont largement en retrait : la CNEF obtient 4,2 % des voix et 153 sièges ; le CELF 3 % et 105 sièges ; l’UNI 3 % et 125 sièges ; PSA moins de 1 %. Le projet de loi, ses espoirs et ses difficultés Les initiateurs du projet de loi veulent que, dès le premier cycle, il y ait une initiation réelle à la recherche et que celui-ci ne soit plus uniquement tourné vers la formation d'enseignants ou de chercheurs mais découpé en fonction de grands secteurs professionnels, car il fait la constatation que 37% des étudiants abandonnent dès la fin de la première année, un phénomène qui s'accentue encore en fin de seconde année, alors que l'enseignement très général est très difficilement monnayable sur le marché de l'emploi. Cette réforme des premiers cycles verra les premières expériences de contractualisation État/Université. La loi crée notamment le Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), qui a un rôle consultatif, mais qui instruit aussi les demandes d’habilitation et les projets de nouvelles filières. La première difficulté vient du fait que le champ d'application de la loi, qui à la différence de la loi Edgar Faure, affecte non seulement les universités, mais tous les établissements post secondaires, ce qui risque de créer une inquiétude dans les grandes écoles, établissements spécialisés et IUT, même si leur mobilisation n'y sera que modeste. Le , un millier d’étudiants représentant une cinquantaine de grandes écoles ont ainsi manifesté pendant trois heures à Paris contre le projet de loi Savary. La seconde difficulté vient du fait que le ministre Alain Savary n’est pas un spécialiste des problèmes universitaires et n’a de connaissance des problèmes qu'on lui soumet qu'en tant que responsable politique et en tant qu’ami d’un certain nombre d’universitaires. La loi qui porte son nom sera, cependant, jusqu'aux années 2000 la charte de l’enseignement supérieur et aura une longévité plus grande que celle de la loi Edgar Faure de la fin des années 1960, promulguée le . La concertation puis l'hésitation de la fin avril Claude Jeantet, qui enseignait la biologie moléculaire à Paris-VI, a préparé le projet de loi pendant dix-huit mois, au sein du cabinet du ministre de l'Éducation nationale. De janvier à , Alain Savary a reçu cent dix organisations, pas seulement celles qui sont directement liées à l'enseignement supérieur, mais aussi les grandes centrales syndicales, les partis politiques. Le projet a fait ainsi l'objet d'une large concertation en amont, auprès des syndicats d'enseignants et d'étudiants, mais celle-ci a été précipitée dans sa dernière étape. Le , le ministre, appuyé par Claude Jeantet, présente officiellement son texte devant la Conférence des présidents d’universités. Cet avant-projet a été rediscuté pendant tout le dernier trimestre de 1982 et le texte définitif a été connu au début de , mais face au nombre modeste de réactions, « le Monde de l'Éducation » a titré : « l'Université n'intéresse personne ». À l’annonce de l’avant-projet, le , les réactions sont contrastées. L'UNEF-Renouveau, qui vient de se rebaptiser UNEF Solidarité Étudiante depuis son congrès de affiche un soutien quasi-inconditionnel à la réforme et « se félicite des perspectives de démocratisation et de professionnalisation de l’enseignement supérieur ». De son côté, l'UNEF – Indépendante et démocratique, qui a succédé depuis 1980 à l'UNEF Us a, elle, des critiques à faire, par exemple contre l'article 13 qui prévoit un concours pour passer d'un cycle à l'autre. Entre janvier et , les différents numéros de L’Étudiant de France – journal de l’UNEF – Indépendante et démocratique – et d’Étudiants de France – journal de l’UNEF-Solidarité Étudiante – ne contiennent que de très rares articles sur la réforme Savary et les quelques prises de position sur la loi sont très nuancées. Les syndicats étudiants proches de la gauche sont ainsi d'abord favorables puis l'un des deux change son fusil d'épaule et appellera même à manifester contre, le même jour que l'opposition de droite. L'UNEF-ID participe à sa manière aux grèves avec comme mot d'ordre, "non à la sélection". Jean-Christophe Cambadélis, son président, demande à Claude Jeantet « la suppression des stages dans la vie active en 1er cycle » . L'UNEF-Solidarité étudiante souligne qu'elle approuve les motivations de la loi puis sa rédaction et appelle les étudiants à un grand " rassemblement-débat au centre Tolbiac, le , jour même où l'UNEF – Indépendante et démocratique a décidé de manifester. Il a donc d'abord été décidé de le repousser à l'automnecar il jette dans la rue des étudiants de grandes universités, avec la bénédiction de professeurs, parfois prestigieux dans leur disiciplines (droit, médecine) mais carricaturés par le Gauche comme nostalgiques de l'avant-Mai 68. Mais le président de la République François Mitterrand a lui-même finalement fixé la date du débat devant l'Assemblée nationale afin de montrer que son allié historique au sein du PS, Alain Savary n'est pas l'homme « seul contre tous » que décrivaient certains militants ou journalistes. Finalement, tous apprendront 15 jours après que le texte doit être discuté par le Parlement à partir du . Les étapes de la contestation à la loi Une première vague de a contestation sans lien avec la réforme Entre janvier et les réactions contre la réforme Savary sont rares. Les actions sont pour l’essentiel engendrées par des difficultés budgétaires, notamment l’absence de financement de quelque 12 000 heures complémentaires, qui cause nombre de difficultés à la Sorbonne, Nanterre, Bordeaux, Grenoble: la presse parle des « universités sur la paille ». Le mouvement de protestation contre les carences budgétaires prend corps le à Censier mais il n'a pas de lien avec la réforme Savary en cours. Le , les étudiants de Censier, en grève depuis le , sont rejoints dans leur action par ceux de Nanterre, et ils organisent conjointement une manifestation devant le Ministère du budget. Le , les étudiants en Sciences de Rouen se mettent en grève et occupent le Rectorat pour protester contre les difficultés matérielles. Ces actions n'iront pas plus loin et ce sera finalement le mouvement des étudiants en Médecine, le « détonateur ». Il a commencé de manière diffuse en province : dès le , les étudiants en Médecine de Clermont-Ferrand, sont en grève pour 24 heures, et ils manifestent devant le Conseil Régional, afin de protester contre le projet de réforme des études médicales. La coordination des étudiants et enseignants contre le projet Savary Le projet de loi a été adopté par le conseil des ministres le . Une coordination nationale étudiants-enseignants contre le projet Savary, proche de l'opposition se constitue six jours après les premières grèves. Les protestataires contestent en particulier la disposition de la loi Savary supprimant la sélection à l'entrée de l'université. À l'université de Montpellier-I, très peu de cours ont lieu depuis le dans les disciplines droit et économie, qui rassemblent plus de 7000 étudiants. Des étudiants d'Assas (université de Paris-II) ont voté à leur tour la grève le , puis défilé le même jour dans Paris avant de faire un sit-in. Au même moment, des étudiants en droit de Malakoff (Paris-V) ont manifesté au Palais de justice de Paris. En province, Lyon-III participe, soutenu par la direction. La situation reste cependant assez calme, malgré la pression du GUD, et le président Goudet décide la fermeture de la fac. Le , se constitue une "coordination nationale contre le projet Savary", à l'initiative des juristes de Malakoff, et qui se réunit le même jour pour une assemblée générale. La coordination se veut apolitique et asyndicale mais la presse observe qu'elle se réunit en réalité dans les locaux de la CNEF, un syndicat de droite, rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. En 1982, le CLEF et la FNEF s'étaient unifiés au sein de la CNEF (Confédération nationale des étudiants de France). Les étudiants reprochent au projet Savary de « secondariser » en quelque sorte le premier cycle de l'enseignement supérieur, d'en abaisser le niveau, car seraient désormais admis à l'université des gens qui, par exemple, n'auraient pas le baccalauréat, via un système d'équivalence renforcé, alors qu'il existe déjà un Examen spécial d'entrée à l'Université (ESEU). Deux représentants du Groupe union défense font partie de la coordination qui se réunit le . La création d'un mouvement appelé "Renouveau étudiant" lui permet d'obtenir un troisième siège. Dès le , le mouvement touche en province les universités de Nice, Poitiers, Lyon III, Lyon II et Montpellier I tandis que la CNEF menace de boycotter les examens de fin d’année . Le , un premier défilé est organisé par les étudiants d’Assas et de Malakoff. Le , des étudiants de 14 universités et grandes écoles, pour la plupart des juristes, sont représentés à une nouvelle réunion de cette coordination, suivie de la première manifestation nationale, de 7000 personnes devant les grilles de l'Assemblée nationale, et qui donne lieu rapidement à des affrontements avec la police. Le Monde dénonce la présence d'extrémistes dans le cortège tandis qu'il est au contraire présenté par Le Figaro comme un mouvement de « jeunes bon chic, bon genre, encadré par les modérés du CELF, de la CNEF et de l’UNI ». Les grévistes insistent sur leur indépendance, tant à l'égard des partis et syndicats que des actions menées en médecine. La première faculté non juridique à les rejoindre est Dauphine, qui pratique la sélection à grande échelle. La première grande école est l'IEP Paris. Le lendemain, c'est l’UNEF – Indépendante et démocratique qui parvient à rassembler entre 5 000 et 7 000 personnes dans les rues de la capitale. Le syndicat forme une délégation reçue par Pierre Joxe, président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, qui annonce un report de l’examen du texte à la fin mai. L'action des organisations étudiantes À côté d'étudiants qui refusent toute étiquette politique, se sont retrouvés dans les 5000 manifestants des membres du Parti des forces nouvelles, du Groupe union défense (GUD, extrême droite), de l'Union nationale inter-universitaire (UNI, antimarxiste) et aussi des jeunes giscardiens du Collectif des étudiants libéraux de France (CELF). Ces manifestations étudiantes permettent au GUD de reprendre du poil de rongeur, en particulier à Paris, sous la férule de Charles-Henri Varaut et Fabrice Saulais. Le deux cortèges défilent à Paris. Le premier fédère 9 000 personnes à l’appel du Comité de grève de Jussieu, faculté de sciences. Le second, organisé par la Coordination nationale des étudiants contre la loi Savary, rassemble de 6 000 à 8 000 personnes. Les facultés de sciences restent cependant peu mobilisées : le , seules 38 des 750 UER de France sont touchées par la grève, dont 33 de Droit et Sciences économiques. Les auditions et les conflits entre coordinations et syndicats Dans les facultés de droit de Toulouse, Lyon, Strasbourg et Aix-en-Provence, mais aussi à Paris, les militants du Groupe union défense parviennent à intégrer les délégations à la coordination. Alors qu'une délégation de l'UNEF ID avait été le reçue par Pierre Joxe, président du groupe socialiste, le ministre de l'Education nationale multiplie les auditions pour tenter d'apaiser. Le , Alain Savary reçoit de nouveau les délégués de la Coordination nationale des étudiants contre la loi Savary ainsi que les représentants de trois syndicats de droite, CLEF, CNEF et UNI, qui ressortent « déçus » de l’entretien et critiquent un projet « flou et imprécis ». De son côté l'UNEF ID critique Alain Savary qui « donne à la population l’image de la coordination comme porteparole du mouvement » alors qu’elle n'est pas représentative et qu'elle est « colonisée par les étudiants de droite et d’extrême droite ». Le lendemain, le ministre reçoit un groupe des « exclus » de cette Coordination nationale, parmi lesquels Jean-Léo Gros, président du CELF et Stéphane Mantion, président de la CNEF. Une deuxième coordination nationale est à ce moment-là créée à Montpellier par les délégués de « neuf facultés en lutte », au sein de laquelle les syndicats étudiants n’ont qu’une voix consultative. Cette deuxième coordination reproche au ministre d'avoir reçu le une « délégation jamais mandatée » et « appartenant à la troïka CELF-CNEF-UNI » , selon elle discréditée par « les menaces et la violence ». Trois cortèges différents se rassemblent le à Paris. Celui de la « seconde » coordination nationale, rassemble seulement quelques centaines de personnes à Jussieu et celui de l’UNEF – Indépendante et démocratique 1 500 à 2 000 personnes selon la police. De son côté, la "Coordination nationale des étudiants contre la loi Savary" rassemble de 12 000 à 15 000 personnes, rassemblement est entaché par des incidents multiples. Le journal télévisé montre en tête du cortège, les professeurs de droit en robe noire et rouge, applaudis par les étudiants. Les moyens de contestations parfois violents Les affrontements du 27 avril devant l'Assemblée nationale Le à Paris, 5000 manifestants étudiants en droit ou sciences économiques d'une demi-douzaine d'universités parisiennes participent au rassemblement, interdit place de la Concorde, qui a réussi néanmoins à traverser cette place et à parcourir une partie des Champs-Élysées et les rues avoisinantes. Des heurts ont eu lieu en particulier devant l'Assemblée nationale avec les forces de police, qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d'un canon à eau. La Coordination nationale, dans un communiqué, " rejette la responsabilité de ces incidents sur les seules forces de l'ordre ". Pour l’UNEF-Solidarité Étudiante, la violence des manifestations illustre la volonté de la droite de faire de l’Université un foyer de déstabilisation du pouvoir. Les manifestations des 5 et 9 mai Au cours de la manifestation du , des militants du Groupe union défense sont photographiés avec des masques sur la bouche et des bâtons de deux mètres en main. Elle se termine par des incidents près de la gare d’Austerlitz: des voitures sont incendiées, près de 100 policiers blessés, comme 80 étudiants dont deux grièvement. Parmi les 113 personnes arrêtées, quatre représentants de la Coordination nationale. Les manifestations reprennent le : 5 000 étudiants en Pharmacie issus de 24 facultés, réunis à l’appel de l’ANEPF – Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France – tentent sans succès d’occuper le Ministère de la Santé. Le 11 mai: occupations à la Sorbonne, la Haute-Autorité et au Festival de Cannes Le des manifestants du Groupe union défense détournent un bus de la RATP et brisent son pare-brise. Ce même jour, pendant que les délégués du Comité Inter-CHU négocient, les étudiants en Médecine veulent bloquer le Festival de Cannes, ce qui entraîne des affrontements avec les CRS puis bloquent le trafic ferroviaire entre Nice, Antibes et Marseille. Le même jour, des heurts ont lieu entre les étudiants de Paris II et la police après l’invasion de la cour de la Sorbonne et l’occupation des locaux de la Haute autorité de la communication audiovisuelle. Les affrontements dégénèrent à Paris, Lyon, Lille et Bordeaux où les étudiants tentent d’édifier des barricades dans la soirée. Les incidents font 14 blessés – 10 côté étudiants et 4 côté police – et sept personnes sont arrêtées, dont trois sont déférés devant le Parquet de Paris. Le début d'incendie au rectorat le 17 mai et la séquestration du président d'Assas Les incidents se multiplient durant la seconde quinzaine de mai. Les étudiants d’Aix-en-Provence procèdent à l’édification de barricades le . Le , ils bombardent le Rectorat d’œufs et de divers projectiles, notamment de cocktails molotov qui provoquent un début d’incendie. A Nice le même jour, dix enseignants de l’UER de Droit et Sciences économiques ainsi que le doyen de l’UER présentent leur démission pour protester contre la loi Savary avec le soutien de leurs étudiants. Ceux de Montpellier « tagguent » les bus de la ville et un avion en stationnement sur l’aéroport de Montpellier Fréjorgues. Le , environ 1 000 étudiants se rassemblent à l’appel des « Comités d’action d’universités parisiennes » et tentent à nouveau d’occuper la Sorbonne. Le à Paris, les étudiants de la faculté d’Assas, mécontents de ne pas avoir obtenu le rapport de leurs examens à septembre, ont décidé d’occuper leurs locaux, en retenant le président de leur université Jacques Robert, pendant plusieurs heures. Le face-à-face avec Jack Lang en pleine rue Au cours de ces semaines d'agitation le nom du Groupe union défense est cité des centaines de fois dans la presse. Le , Jack Lang est reconnu alors qu'il circulait en voiture près la Gare Montparnasse et se fait bousculer par des manifestants. Selon sa version, les manifestants criaient "à mort", selon ces derniers c'était "à poil". Le ministre affirme qu'on l’a "attaqué avec l'intention de le blesser" et dénonce "des fascistes utilisant des méthodes nazies". Le , le journal télévisé montre des manifestants casqués et armés de gourdins, qui manipulent un petit engin de terrassement sur le Pont Alexandre III, où les affrontements se poursuivront au Quartier Latin pour faire 251 blessés, et enfin une autre manifestation, celle de l'UNEF ID . Ce jour-là, 78 personnes sont interpellées, 11 gardées à vue, 31 policiers blessés. L'invasion du 20 heures à la télévision Le Le Premier ministre Pierre Mauroy déclare à l’Assemblée nationale que la loi sera appliquée avec fermeté et sévérité après les violences étudiantes de la veille. Le lendemain, le Journal télévisé d’Antenne 2 est perturbé par une cinquantaine d’étudiants ; leur irruption sur le plateau du journal de 20 heures oblige Patrick Poivre d'Arvor à annoncer que le journal du doit s'arrêter là. Derrière lui, on entend crier "Etudiants en colère !" et la caméra diffuse à l'antenne des plans des étudiants sur le plateau, tandis qu’à Bordeaux, l’entrée de FR3 est bloquée par les étudiants et qu'à Strasbourg, l’entrée du Palais de justice est murée par les étudiants en Pharmacie. Le contexte plus général de protestations sociales Les mouvements dans les universités de médecine Le mouvement des étudiants contre la loi Savary vont surtout se greffer sur la « journée nationale d’avertissement » organisée par le Comité Inter-CHU le , démarrée pour d'autres motifs, pour protester contre certaines dispositions de la loi du réformant les études médicales. À Paris, près de 4 500 étudiants défilent de l’hôpital de la Salpetrière au pont Alexandre III, où ils sont bloqués par la police. Le mouvement plus global, dit des "étudiants; internes et professeurs en médecine" a lui démarré dès le . Les étudiants en médecine défilent à nouveau à Paris le . Ce mouvement va durer jusqu'au , quand, réunis à la faculté de médecine de Rouen, les étudiants en médecine ont décidé par un vote la reprise des cours en acceptant le protocole d’accord des médiateurs, tout en demandant également que certains points soient éclaircis. Les médiateurs venaient de rendre public leurs propositions concernant les unités d’enseignement et de recherches médicales, ce que réclamaient les internes et chefs de clinique. Pour le professeur Robert Merle d'Aubigné, assurer l'avenir de l'hôpital universitaire, c'est d'abord maintenir une catégorie de médecins essentielle à ses yeux : celle des chefs de clinique tandis que le docteur Jean Carpentier dénonce des " artifices organisationnels ou budgétaires " alors que pouvoir se contente de gérer un modèle qui date d'un demi-siècle. Dès le pour tenter de résoudre les grèves des internes et des étudiants, un « conseil de médiateurs » avait été mis en place par le Premier ministre Pierre Mauroy. Le , une manifestation groupant sur les Champs-Élysées plusieurs centaines d'étudiants en pharmacie a été dispersée, dans la soirée, par les forces de l'ordre. Un mot d'ordre de grève nationale " totale et illimitée " a été lancé le par l'Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (U.N.E.C.D.). Ces étudiants réclament des précisions sur leur mode de participation aux travaux de réforme et demandent " le report du vote sur la loi d'orientation de l'enseignement supérieur " Dans un texte, remis le aux délégués des internes et les chefs de clinique des centres hospitalo-universitaires (C.H.U.), le Premier ministre reconnait la « spécificité des U.E.R. médicales » et décide une concertation sur le maintien d'un corps unique hospitalo-universitaire, s'opposant ainsi au projet initial d'Alain Savary Les manifestations agricoles contre les montants compensatoires monétaires Parallèlement se développe une mobilisation pour demander au gouvernement de supprimer les "montants compensatoires monétaires" mis en place après la dévaluation d', consécutive aux élections municipales. Les actions de contrôle et d'interception des camions transportant des viandes étrangères importées se multiplient. Un millier d'agriculteurs bretons escortent jusqu'à la rue de Varenne, siège du ministère de l'agriculture, un camion transportant de la viande de porc importée de Tchécoslovaquie, intercepté en Bretagne. Le convoi, formé d'une quinzaine d'autocars et de quarante camions, a fait halte à l'esplanade des Invalides, après avoir rallié des manifestants de tous les départements traversés. Le camion, estiment les manifestants venus de Landivisiau (Finistère), constitue selon les manifestants " la preuve irréfutable des importations déloyales de viande des pays étrangers ". Ceux-ci se mobilisent aussi pour deux militants paysans bretons dont l'incarcération le est à l'origine de violentes manifestations à Quimper et à Chateaulin (le Monde des 24-25 et ). Leur mise en liberté, ordonnée lundi par la chambre d'accusation de la cour d'appel de Rennes ne suffit pas à apaiser les agriculteurs. Près de Tourcoing un camion danois et un autre néerlandais ont été déchargés d'une partie de leur cargaison de jambons et de salaisons, tandis qu'à Rennes, les manifestants ont bloqué l'express Quimper-Paris et qu'à Nantes plus de deux cents agriculteurs ont occupé les locaux de la direction départementale de l'agriculture. Conséquences L'échec de Savary sur l'école privée en 1984 Les manifestations contre le projet de loi Savary sur les universités ont parfois été caricaturées ou critiquées avec virulence dans les médias pour leur extrémisme et n'ont pas empêché l'adoption de la Loi Savary, mais ont finalement affaibli le gouvernement de Pierre Mauroy plus qu'il ne l'escomptait et il en sera pénalisé lors de la contestation du Projet de loi Savary, un projet de loi française visant à la création d'un grand service public de l'éducation, lui aussi préparé par Alain Savary et évoqué dès le Conseil des ministres du . Les associations de parents de l'« École libre » réagissent très vivement et organisent une grande manifestation à Paris le qui rassemble deux millions de personnes selon les organisateurs, et selon la police. François Mitterrand, invité de TF1 le , tout en rendant hommage à Alain Savary et en trouvant sa , annonce qu'il en demande le retrait. Pierre Mauroy et Alain Savary apprennent l'information par la télévision. Le 17 juillet, Alain Savary présente sa démission, suivi de Pierre Mauroy quelques heures plus tard. Le soir, Laurent Fabius est nommé Premier ministre. Alain Savary est remplacé dès 1984 par Jean-Pierre Chevènement. Le président Mitterrand indique à des journalistes, en 1989, qu'il . Le projet de loi Devaquet de 1986 Par ailleurs, de nombreuses universités refusent d’appliquer la réforme Savary des universités et il faut attendre 1988 pour voir le gouvernement de Michel Rocard généraliser la réforme, après l’échec d’un « retour en arrière » avec la loi Devaquet. Le rejet par la droite de la Loi Savary sur les universités l'a en effet amené, entre-temps, à proposer lors de son retour au pouvoir en un autre projet de réforme des universités, le Projet de loi Devaquet, qui sera lui aussi contesté et même abandonné en . Lors des élections de 1983 auxquelles participent 25 % des étudiants, les syndicats qui ont participé au mouvement ne sont pas sur une dynamique ascendante. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste chronologique des grèves Grève en France Chronologie du mouvement étudiant français Loi Savary Projet de loi Savary Projet de loi Devaquet Mouvement social lié à l'éducation en France Droit de l'éducation 1983 en France Avril 1983 Mai 1983 Grève en France Grève aux XXe siècle
Louis Archimbaud
Louis Archimbaud est un organiste et compositeur comtadin, né à Carpentras en et mort dans cette même ville le . Biographie Enfant de chœur puis chanteur, il devient organiste de la cathédrale cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras en 1727, jusqu’à sa mort en 1789 après avoir été fait chanoine une dizaine d’années plus tôt. De 1734 à 1748 il occupa également le poste de maître de chapelle. Sur l’instrument de la cathédrale dont l’origine remonte au , il fait intervenir plusieurs fois durant cette période, le frère Isnard, à l’époque où ces derniers construisent le grand orgue de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Œuvres Archimbaud laisse un important corpus de compositions pour l’orgue et des œuvres vocales sacrées (6 messes, 2 magnificat, 2 Dixit Dominus, etc.) comme ses Leçons & Répons du Jeudy-Saint recréés en mars 2008 durant la Semaine Sainte Musicale d’Aix-en-Provence. Les messes avec et sans symphonie sont conservées sous la référence Ms 1019 à la Bibliothèque Inguimbertine de Carpentras. Le manuscrit le plus abouti est daté de 1781 mais il s'agit d'œuvres très probablement antérieures, brèves, d'une écriture fort simple, avec très peu de modulations et une absence marquée de références contrapuntiques. Ces messes sont un exemple de l'illustration musicale de l'ordinaire des "cérémonies en musique" des cathédrales provinciales sous l'Ancien Régime. Pour l’orgue, le riche fond musical de la Bibliothèque Inguimbertine renferme sept cahiers manuscrits (ms 1023) du chanoine Archimbaud. Cet ensemble est découvert dans les années 1978-1979 par le musicologue Marc Signorile, qui en informe ensuite le musicologue Joseph Scherpereel. Celui-ci s'intéressera au livre d'orgue - parfois identifié comme Livre d'orgue de Carpentras - constitué de préludes (cahiers 1 & 3 comportant 161 pièces; le est perdu), 50 offertoires (3 cahiers), 29 élévations (1 cahier) et autres morceaux divers (miscellanea), soit un total de plus de 400 pièces. Clairement destinées à la liturgie, organisées par mode, ces pièces sont généralement très courtes, plaisantes et d’un accès facile pour l’organiste commençant. Le musicien plus confirmé sera curieux quant à lui de découvrir à travers ces œuvres, la pratique musicale et la manière dont étaient illustrés les offices au dans le Comtat Venaissin. Enregistrements Livre d'orgue de Carpentras, extraits par Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim (orgues), label organ. Bibliographie Livre d'orgue de Carpentras, un choix de 286 pièces (sur les 408) par Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim, Paris: Éditions Combre, 2009. Voir aussi Articles connexes Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras Liens externes YouTube Offertoire en ut majeur (vol. 1, no 13) par Jean-Pierre Silvestre, orgue de la Collégiale de Vitry-le-François. Notes et références Concernant les messes d'Archimbaud, cf. le mémoire de maîtrise de Marc Signorile, "La messe en symphonie à Carpentras au XVIIIème siècle", 1979, Institut d'Art, université Aix-Marseille 1. Joseph Scherpereel. Historischer Notenfund in der Provence - Louis Archimbaud: "Livre d'orgue de Carpentras", Journal für die Orgel 03/2000, . Naissance à Carpentras Compositeur français de musique sacrée Compositeur français de la période baroque Compositeur français de la période classique Organiste classique français Naissance en novembre 1705 Décès en mai 1789 Décès à 83 ans
AEC Matador
L’AEC Matador est un tracteur d'artillerie construit par Associated Equipment Company (AEC) pour les forces britanniques et du Commonwealth durant la Seconde Guerre mondiale. AEC avait déjà construit un camion à 2 roues motrices, également connu sous le nom de Matador (tous leurs camions recevaient des noms en M). Description Le Matador se reconnaît à sa cabine à l'avant plat et au toit recourbé, quatre roues très écartées et un plateau couvert par une toile ou une bâche. La cabine était en frêne revêtu d'acier. Comme tous les tracteurs d'artillerie, il était équipé d'un treuil (de 7 tonnes, dans le cas précis). Il servit de base au véhicule de commandement blindé . AEC produisit aussi sur sa base un gros véhicule à 6 roues motrices, le (modèle O854), appelé aussi appelé Matador de façon informelle. Le O854 servit lui-même de base à un véhicule de commandement blindé, le O857. Service Environ ont été construits, dont certains destinés à la Royal Air Force (RAF). Dans l'Armée de terre britannique, il joua le rôle de tracteur d'artillerie moyen, entre le Morris C8 Quad, qui tractait des pièces d'artillerie plus petites comme l'Ordnance QF 25 pounder, et le Scammell Pioneer, qui tirait des pièces plus lourdes comme l'Obusier de 7,2 pouces. Il était généralement utilisé pour tracter le Canon de 5,5 pouces et le canon antiaérien QF 3,7 pouces. Il se révéla pratique et fut souvent adapté pour d'autres missions, notamment pour transporter l'Ordnance QF 25 pounder. La Royal Air Force utilisa ses Matadors en plateau nu pour transporter du matériel (ils avaient 10 tonnes de charge utile). Le Matador Type A, à , fut utilisé comme camion-citerne, capable de transporter de combustible, et aussi pour tirer à terre les hydravions Short S.25 Sunderland. En 1942-1943, certains Matador furent équipés du canon anti-char Ordnance QF 6 pounder pour la guerre du désert, donnant naissance à l'AEC Mk1 Gun Carrier « Deacon ». L'Armée canadienne utilisa aussi le Matador au cours de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, le Matador fut utilisé dans le civil comme véhicule de dépannage, véhicule de chantier et par les forains. Il fut également utilisé dans les travaux forestiers, grâce à ses bonnes performances en tout-terrain. Notes et références Liens externes AEC “Dorchester” Armoured Command Vehicle (version de commandement blindée) sur WarWheels.net Camion AEC Véhicule militaire britannique Véhicule militaire de la Seconde Guerre mondiale Tracteur d'artillerie
1927 aux Territoires du Nord-Ouest
Cette page concerne des événements d'actualité qui se sont produits durant l'année 1927 dans le territoire canadien des Territoires du Nord-Ouest. Politique Premier ministre : William Wallace Cory (Commissaire en gouvernement) Commissaire : Législature : Événements Naissances Décès Voir aussi Notes et références Chronologie des Territoires du Nord-Ouest 1927 au Canada
Djiguirone (Djibidione)
Djiguirone est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance, à proximité de la frontière avec la Gambie. Il fait partie de la communauté rurale de Djibidione, dans l'arrondissement de Sindian, le département de Bignona et la région de Ziguinchor. Lors du dernier recensement (2002), Djiguirone comptait 211 habitants. Présentation Djibidione a pour signification « préparatifs », en langue locale diola. Quartiers (4) : Mongone : Le quartier est près d’un baobab, dont les branches sont coupées. Kambirique : Le quartier se situe près des cadols. Djirinsainsang : La population a habité près d’une forêt. Diacoye : C’est la famille des forgerons. Sous-quartiers (5) : Batik : Ils étaient près d’une forêt d’arbres appelés en diola « boutik ». Diabak : La population est à côté d’un baobab. Kawouga : Il s’agit d’une vaste habitation. Djigouroung : Cela signifie le nom local du mortier. Kassagne : Cela signifie le nom local d’un arbre. Histoire Les premiers habitants du village étaient venus à partir du village de Batong. Il s’agit de la famille Diémé. D’autres personnes étaient venues de Boulighoye, ensuite les Diedhiou, famille de forgerons, est venue s’installer. Les conflits de terres sont à l’origine des guerres. Les arrivants se battaient pour acquérir de nouvelles terres et rechercher des points stratégiques de récolte du vin de palme. Les principaux combattants étaient Adabiro Diémé et Sana Diémé. Parmi les ennemis, nous pouvons citer les villages de Massara et Djiondji. Ces évènements datent du , avant l’arrivée de la religion musulmane. Géographie Superficie : Longueur : 8 km Largeur : 6 km Altitude moyenne : 12 Les villages qui l'entourent sont : Nord : Elole-madiédiam Sud : Djinéa-Diaguibé Ouest : Petit-balandine Est : Djiondji Les terres sont fertiles, les champs cultivables, le pâturage est abondant et les forêts sont denses. Notes et références Voir aussi Liens externes Plan local d'hydraulique et d'assainissement (PLHA) : Communauté rurale de Djibidione (PEPAM, ) Répertoire des villages officiels du Sénégal (PNDL) Village dans la région de Ziguinchor
Soute à bombes
Une soute à bombes ou soute à armement est la partie d'un bombardier dans laquelle sont entreposées les bombes en vue de leur largage sur les cibles. Généralités Elles disposent généralement d'un système d'ouverture sous la forme d'une double porte ou de volets mécaniques dont le fonctionnement est activé depuis le cockpit. Les bombes y sont entreposées généralement horizontalement, bien que certains avions aient possédé des soutes verticales. Certains appareils possèdent des barillets sur lesquels sont fixés les bombes ou missiles, c'est le cas notamment sur les bombardiers Northrop B-2 Spirit. Les premières soutes de ce type sont apparues lors de l'entre-deux-guerres. Durant la Seconde Guerre mondiale certains bombardiers-torpilleurs utilisaient des soutes à bombes pour le tir de leurs torpilles. Il en est de même des avions de patrouille maritime depuis 1945. Avec l'avènement des missiles de croisière il apparaît désormais que ces armes sont installées également à bord de soutes à bombes. La soute à bombes ne doit pas être confondue avec la soute de missiles emportée par certains chasseurs modernes comme le F-22. Exemples Voici quelques avions faisant appel à des soutes à bombes. Boeing B-29 Superfortress Dornier Do Y Grumman S-2 Tracker Heinkel He 111 Lockheed Martin F-117 Nighthawk Vickers Valiant Photos Notes et références Articles connexes JP233 Pods Construction aéronautique Équipement militaire
Tournoi de tennis de Sydney (dames 1893)
Le tournoi de tennis de Sydney est un tournoi de tennis. L'édition féminine 1893 se dispute du 13 au . EM Mayne, vainqueur du All comer's final, remporte également le Challenge round face à Mabel Shaw, tenante du titre. L'épreuve de double voit quant à elle s'imposer EM Mayne et Mabel Shaw dans le Challenge Round. En double mixte, la paire Mabel Shaw et G. Wickham enlève le titre. Résultats en simple Tableau La championne en titre 1892, Mabel Shaw, est directement qualifiée pour le challenge round (grande finale). Résultats en double Tableau Championne en titre 1892, la paire EM Mayne - Mabel Shaw est directement qualifiée pour le challenge round (grande finale). Résultats en double mixte Tableau final Championne en titre 1892, la paire EM Mayne - Ben Green est directement qualifiée pour le challenge round (grande finale). Premiers tours Notes et références Voir aussi Article connexe Tournoi de tennis de Sydney Lien externe Site officiel du tournoi Navigation dames 1893 Sydney 1893 en Océanie Mai 1893
Vélodrome Luis Carlos Galán
Le vélodrome Luis Carlos Galán est un vélodrome situé à Bogota, en Colombie. Histoire Il porte le nom du politicien colombien Luis Carlos Galán. En 1995, le vélodrome accueille les Championnats du monde de cyclisme sur piste. Caractéristiques Elle contient une piste de et une tribune d'environ . Compétitions Championnats du monde de cyclisme sur piste 1995 Notes et références Article connexe Liste de vélodromes dans le monde Bogota Cyclisme sur piste Sport à Bogota Bâtiment à Bogota
Élections législatives zimbabwéennes de 2018
Des élections législatives se tiennent au Zimbabwe le , en même temps qu'une élection présidentielle. Sont renouvelés les 270 membres de l'Assemblée nationale (chambre basse) et les 80 membres du Sénat (chambre haute). Contexte Robert Mugabe gouverne le pays de manière autoritaire depuis 1980. Les élections au début du siècle sont entachées de fraudes, de violences et d'actes d'intimidation à l'encontre de toute opposition politique. Le , Robert Mugabe annonce qu'il souhaite que son épouse Grace Mugabe, très impopulaire, devienne vice-présidente. Le , celle-ci lui demande publiquement de lui céder directement la présidence de la République. Le limogeage du vice-président Emmerson Mnangagwa le a ainsi pour objectif de conforter la première dame, mais déplaît aux forces armées, qui prennent le pouvoir durant la nuit du 14 au . Sous la pression, Robert Mugabe démissionne le . Emmerson Mnangagwa est désigné président et est investi en prêtant serment le . Il annonce la tenue d'élections présidentielle et législatives à échéance normale, en . Système électoral et politique L'élection de l'Assemblée nationale et du Sénat est régie par les dispositions de la Constitution adoptée en 2013. Le pays compte 210 circonscriptions électorales, élisant chacune un député à l'Assemblée nationale au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Pour les législatures de 2013 et de 2018 uniquement, soixante sièges supplémentaires sont pourvus à des femmes, six issues de chacune des dix provinces du pays, « d'après les votes exprimés en faveur de candidates représentant les partis politiques, proportionnellement à la part globale des voix obtenues par les partis dans le système majoritaire à un tour ». Soixante des quatre-vingt membres du Sénat sont élus par les citoyens au scrutin proportionnel plurinominal. Chaque parti dépose une liste de candidats dans chacune des dix provinces, la tête de liste devant être une femme, suivie d'une alternance de candidats et de candidates. Chaque citoyen porte son vote sur l'une des listes, et six sénateurs sont ainsi élus par province, à la proportionnelle. Par ailleurs, deux sénateurs handicapés (qui doivent être un homme et une femme) sont élus par un corps électoral constitué de membres d'associations de personnes handicapées. Enfin, les dix-huit autres sénateurs sont des chefs : Le président et le vice-président du Conseil national des chefs siègent ex officio, et seize chefs sont élus par les assemblées provinciales de chefs des huit provinces rurales a raison de deux par province. Il n'y a pas de Premier ministre, mais le président de la République choisit ses ministres parmi les parlementaires, et le Parlement peut adopter une motion de censure pour destituer le gouvernement. Le président de la République peut, à tout moment, dissoudre le Parlement et convoquer des élections législatives anticipées. Résultats Assemblée nationale Sénat Suites À partir du , après l'annonce de la victoire du ZANU-PF aux législatives, au cours desquelles celui-ci obtient la majorité absolue, des affrontements ont lieu et font six morts. Selon la mission d'observation de l'Union européenne, , ajoutant que . Références Zimbabwe 2018 2018 au Zimbabwe Politique en juillet 2018
Vico nel Lazio
Vico nel Lazio est une commune italienne d'environ habitants, située dans la province de Frosinone, dans la région Latium, en Italie centrale. Géographie Histoire Économie Culture Monuments et patrimoine Administration Hameaux Communes limitrophes Alatri, Collepardo, Guarcino, Morino Notes et références Commune dans la province de Frosinone
Connexion verte
Connexion verte (marque de Vertical Connect SAS) est un fournisseur d'accès à Internet par satellite. Il exploite principalement des satellites de la flotte Eutelsat. Connexion verte propose également des offres de : Téléphonie mobile Internet par ADSL Téléphonie fixe et présélection Fournisseur d'accès à Internet en France
Dino (automobile)
Dino est un constructeur automobile italien, filiale de Ferrari, créé par Enzo Ferrari (1898-1988), en souvenir et hommage de son fils Dino Ferrari (1932-1956), pour concevoir et fabriquer entre 1965 et 1976, une gamme de voiture GT de prestige et de voitures de course, à moteur V6 et V8 Dino. Historique Après un début de formation d'ingénieur en Suisse, Dino Ferrari travaille avec son père chez Ferrari, et participe avec les ingénieurs italiens Franco Rocchi et Vittorio Jano, à la conception d'un moteur V6 de à 65°, en aluminium, à doubles arbres à cames et trois carburateurs doubles Weber, avec lequel une Ferrari 156 de la Scuderia Ferrari remportera le titre de champion du monde des constructeurs du championnat du monde de Formule 1 1961. Dino Ferrari disparait précocement et tragiquement en 1956, à l'âge de , des suites d'une myopathie de Duchenne héréditaire. Pour honorer à titre posthume la mémoire de son fils, Enzo baptise Dino tous les moteurs V6 de sa production, et crée la marque automobile Dino, filiale de Ferrari, pour concevoir et fabriquer une série de voitures de prestige à moteur V6 et V8 pour la compétition automobile, et de grand tourisme, en parallèle des modèles Ferrari à moteur V12 de la Scuderia Ferrari. L'autodromo Enzo e Dino Ferrari (ou circuit d'Imola) porte également leur nom. En 1976, malgré le succès commercial et en compétition de la marque, Enzo baptise toutes ses voitures Ferrari pour un surcroit de prestige et d'image de marque. Compétition La Scuderia Ferrari remporte de nombreuses et prestigieuses victoires avec les Dino à moteur V6, puis V8, en Formule 1 et Formule 2, 24 Heures du Mans, championnats, en parallèle des modèles Ferrari à moteur V12. Les Dino sont baptisées en trois chiffres : deux premiers = cylindrée, = nombre de cylindres (246 pour 6-cylindres). Dino 156 F2 Dino 166 P, F2 Dino 196 S, SP (avec carrosserie de Ferrari 250 Testa Rossa) Dino 206 S, P, SP Dino 246 S, SP, F1 (avec carrosserie de Ferrari 250 Testa Rossa) Dino 286 SP Dino 296 S En 1973, la Scuderia Lancia conçoit les Lancia Stratos à moteur V6 Dino, qui domine la compétition mondiale, avec entre autres les Championnat du monde des rallyes 1974, 1975 et 1976. GT Modèles GT déclinés des modèles de compétition : 1967 : Fiat Dino coupé et spider 1965 : Dino 206 GT (150 ex.) 1969 : Dino 246 GT/GTS (3 000 ex.) 1973 : Dino 208 GT4 et 308 GT4 V8 Dino célèbre au cinéma 1970 : Amicalement vôtre, série télévisée, où le personnage Danny Wilde (Tony Curtis) possède une Dino 246 GT, alors que son ami Brett Sinclair (Roger Moore) possède une Aston Martin DBS. Références Voir aussi Enzo Ferrari - Ferrari (entreprise) - Scuderia Ferrari - Musée Ferrari - Musée Enzo Ferrari Constructeur automobile ayant son siège en Italie Ferrari
Mougel (patronyme)
Mougel était un prénom rare au Moyen Âge et est un patronyme français très fréquent dans l'est de la France, en particulier dans le département des Vosges où il est né. Étymologie Mougel est une des très nombreuses variantes hypocoristiques du patronyme Demenge, qui était à l'origine un prénom très courant dans les Vosges au et qui s'est répandu en Lorraine. Mougel est en revanche un prénom très rare, qui peut se confondre avec Mengel dans les registres paroissiaux lorsque l'écriture des rédacteurs (le curé ou l'employé de mairie) était de qualité médiocre. Le prénom Demenge provient de Dominicus, dérivé de dominus (le seigneur). C'est donc une variante lorraine du prénom Dominique. Il existe également, bien que rarement, le prénom Demange. Ces deux prénoms ont généré les patronymes Demenge (paradoxalement assez rare) et (environ 20 fois plus fréquent que Demenge). Exemples d'hypocoristiques de Demenge (voir la liste exhaustive sur ) : Demangeat, Demangel, Demangeon, Demangin, Demangeot, Demangeau ; Demengeat, Demengel, Demengeon, Demengin, Demangeot ; Demonge, Demongeon, Demongeot, Demonget, Demoge ; Demouge, Demougeot, Demougin, etc. et par aphérèse (suppression de la syllabe De) : Mange, Mangel, Mangenot, Mangeol, Mangeolle, Mangeon, Mangeot, ; Mengel, Mengeolle, Mengeot, Mengin ; Mouge, Mougé, Mougel, Mougenel, Mougeolle, Mougenot, , Mougeotte, Mougin, Grandmougin ; Monge, Mongin, Mongeot, Mongenot, etc. Le prénom Demenge et le patronyme Mougel ont coexisté au , de telle sorte qu'on trouve des individus qui s'appelaient Demenge Mougel dans les registres paroissiaux de cette époque des archives départementales des Vosges. Statistiques sur le patronyme Mougel Selon le site genealogie.com, le patronyme Mougel est classé au 2491 rang des noms les plus portés en France. Les patronymes vosgiens Selon les statistiques établies par les éditions Archives et Culture dans leur ouvrage Les noms de famille des Vosges (2008), parmi les 100 noms vosgiens les plus courants, 43 % sont des prénoms et 20 % sont des dérivés de prénoms ou des prénoms composés, soit une grande majorité de 63 % de patronymes vosgiens construits sur des noms de baptême. Exemples : Pierrel, Pierrat et Perrin dérivés de Pierre ; , Grandemange, , , Mougel, , , , , dérivés de Demenge ; et Claudon dérivés de Claude ; Absalon (ancien prénom au ) ; et (anciens prénoms du , variantes de Aimé) ; , dérivé de Rémi ; Villaumé, Villaume et Vuillaume dérivé de Guillaume ; et dérivés de Thierry ; Aubertin dérivé de Aubert (ancien prénom) ; Georgel dérivé de Georges ; (ancien prénom au , parfois masculin, parfois féminin) ; dérivé de Quirin (anciens prénoms au ) ; Colle, Colin et Collin, Colas, Grandcolas et Groscolas dérivés de Nicolas ; , , , , Grandgirard ; Humbertclaude dérivé de Humbert (ancien prénom au ) ; Demangeclaude, , Didierjean, Didierlemaire, , Humbertclaude, Claudepierre, Clémentdemange, Mangeonjean, Jeandemange. Références Patronyme français Patronyme lorrain Patronyme vosgien
1855 en Grèce
Cette page concerne les évènements survenus en 1855 en Grèce : Événement Joseph Colton, géographe et cartographe, réalise la carte colorée de la Grèce. Naissance , acteur. , évêque de l'Église orthodoxe de Constantinople, métropolite de Silivria , Ipertim et exarque de Thrace. Pávlos Koundouriótis, amiral et personnalité politique. , poète. , poète et écrivaine. Eva Louisa Travers, écrivaine religieuse britannique. Nikólaos Triantaphyllákos, premier-ministre. Aléxandros Zaïmis, président de la république. Décès , personnalité politique. , historien italien et personnalité politique. , officier de marine. , écrivain et philologue, traducteur de Virgile, Corneille, Racine et Voltaire en grec moderne. Kítsos Tzavélas, premier-ministre. Références Voir aussi Article connexe Histoire de la Grèce Chronologie de la Grèce au XIXe siècle
Hans Wagner
Hans Wagner (né en 1949), bobeur allemand. Hans Wagner (1896–1967), Generalleutnant allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Hans Wagner (1905–1989), ophtalmologiste suisse. Hans Wagner (né en 1963), homme politique néerlandais et allemand Hans Wagner (1980-), compositeur autrichien.
Alessandro Zagano
Alessandro Zagano (né le à Crema en Lombardie) est un joueur de football italien, qui évoluait au poste de défenseur. Réputé pour son sens du marquage mais peu pour sa technique, il n'a joué en zone que lors de la dernière saison de sa carrière, sous les ordres de Giovanni Galeone. Il vit aujourd'hui à Bologne, où il fait partie du Chemin néocatéchuménal avec sa famille. Biographie Tout d'abord formé chez les jeunes de l'AC Milan, il est repéré à l'âge de 15 ans par les recruteurs de la Juventus, qui le convainc de rejoindre le club de Turin. Avec le centre de formation des bianconeri, il joue avec plusieurs catégories de jeunes, de la Primavera en passant par la Nazionale Juniores. En 1974, à 19 ans, il rejoint en prêt le club de Brindisi en Serie B. Il joue dans les Pouilles une saison en tant que titulaire, avec 35 matchs pour un but. De retour à la Juventus, il est à nouveau prêté à Plaisance (relégués à la fin de la saison) puis à Lecce, qui en 1977 le rachète définitivement au club bianconero. Il s'impose chez les giallorossi durant ses trois saisons en Serie B, jusqu'à ce qu'en 1979, il finit par être acheté par le club de la Fiorentina (pour ce qui reste l'unique achat du club de la viola durant ce mercato estival). En Toscane, il est au départ titulaire, débutant en première division le contre l'Udinese. Il perd ensuite peu à peu sa place dans le onze de départ au profit du jeune Giovanni Guerrini, et finit la saison avec 15 matchs en championnat et 4 en Coppa Italia. Il rejoint alors Pistoiese, nouveau promu en Serie A, formant avec Marcello Lippi et Mauro Bellugi le rempart défensif du club, sans toutefois parvenir à éviter la relégation de l'équipe. La carrière de Zagano se poursuit ensuite en Serie B pour une saison à Pérouse, avant de descendre en Serie C1 avec Bologne, avec qui il obtient une promotion en Serie B en 1983-84. Il rejoint ensuite le club du SPAL, et y reste deux saisons avant de décider de mettre un terme à sa carrière à l'âge de 31 ans. Au total il joue 44 matchs en Serie A ainsi que 192 matchs pour 2 buts en Serie B. Annexes Notes et références Liens externes Stats sur LegaSerieA.it Stats sur Playerhistory.com Naissance à Crema Naissance en octobre 1955 Footballeur italien Joueur de la Juventus FC Joueur du Piacenza FC Joueur de l'US Lecce Joueur de la Fiorentina Joueur du Pérouse Calcio Joueur du Bologne FC 1909 Joueur de la SPAL
De beaux lendemains (roman)
De beaux lendemains (titre original : The Sweet Hereafter) est un roman américain de Russell Banks paru en 1991. Ce livre est choisi en 1998 par Nancy Pearl, Directrice du Centre Washington pour le livre pour être le premier du programme "If All Seattle Read the Same Book". Résumé Le roman se déroule dans un petit village au nord de l'État de New York, profondément bouleversé par l'accident d'un car scolaire au cours duquel la plupart des enfants du village ont péri. L'histoire est racontée par le biais de quatre personnages qui s'expriment tour à tour à la première personne : Dolorès Driscoll, la conductrice du bus scolaire accidenté, violemment choquée par le drame ; Billy Ansel, le père de deux victimes, qui tombe peu à peu dans la dépression ; Mitchell Stephens, un avocat new-yorkais qui s'insinue dans les vies et s'acharne à trouver les responsables de l'accident en vue de poursuites en dommages-intérêts ; enfin Nicole Burnell, une jeune survivante qui a perdu l'usage de ses jambes et qui est un précieux témoin de la tragédie. L'auteur se met dans la peau de chacun de ces personnages. De douleurs en rebondissements, il s'attache à décrire leurs doutes et leurs failles, et dévoile leur complexité. Adaptation 1997 : De beaux lendemains (The Sweet Hereafter), film canadien réalisé par Atom Egoyan, avec Ian Holm et Sarah Polley - Grand Prix du jury au festival de Cannes 1997 Roman américain paru en 1991 Roman de Russell Banks Roman se déroulant dans l'État de New York Roman américain adapté au cinéma
NGC 182
NGC 182 est une galaxie spirale intermédiaire entourée d'un anneau. Elle est située dans la constellation des Poissons à environ 235 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1790. La classe de luminosité de NGC 182 est I et elle présente une large raie HI. Des mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de , ce qui est à légèrement à l'extérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage. Groupe de NGC 182 NGC 182 est le principal membre d'un groupe d'au moins quatre galaxies qui porte son nom. Le groupe de NGC 182 comprend les galaxies NGC 194, NGC 198 et NGC 200. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des objets du NGC Liens externes NGC 182 sur spider.seds.org NGC 182 sur la base de données LEDA NGC 182 sur WikiSky NGC 182 sur le site du professeur C. Seligman 0182 Constellation des Poissons Galaxie spirale Galaxie spirale intermédiaire Objet céleste découvert en 1790 Objet céleste découvert par William Herschel
Moulin de Rouvres
Le moulin de Rouvres est un lieu historique meusien situé sur le territoire de la commune de Rouvres-en-Woëvre, dans le département français de la Meuse en région Grand Est. Les premières mentions de son existence remontent au . Il était à l'origine rattaché à une ferme occupée depuis la période gallo-romaine, puis transformé au en abbaye. Un étang, probablement antérieur à sa construction, lui procurait une double fonction, à la fois meunière et piscicole. Entre le , il est devenu un important moulin à eau ainsi qu'une source de revenus majeure pour la seigneurie de Rouvres-en-Woëvre. Face à la concurrence du poisson venu des côtes maritimes françaises ainsi que des minoteries industrielles, le moulin est finalement démantelé et son étang est asséché à la fin du . D'abord transformé en exploitation agricole, il est au cœur des combats de la bataille des frontières lors de la Première Guerre mondiale, puis occupé par l'armée allemande, il est transformé en camp militaire. Sa proximité avec la ligne de front au cours de la bataille de Verdun en faisait un lieu stratégique ; il pouvait alors abriter jusqu'à . Après la guerre, il retrouve sa fonction agricole, mais tombe progressivement en ruine. Il est partiellement restauré au début du et abrite ensuite un musée consacré à la Première Guerre mondiale. Situation géographie Contexte géomorphologie Le moulin de Rouvres se situe à l’extrémité sud de la dalle d'Étain, un affleurement tabulaire marno-calcaire du bathonien supérieur, très localisé, n’existant que dans le Nord-Ouest de la Lorraine. Cette couche se trouve dans une zone de transition entre la dépression Argileuse de la plaine de la Woëvre à l'ouest et le plateau calcaire du Pays Haut des côtes de Moselle à l'est. Les calcaires oolithiques de la dalle d’Étain sont d'une solidité bien supérieure aux autres couches calcaires de Meuse et s'accompagnent en surface de marnes à rhynchonelles. La qualité de cette roche a favorisé le développement d'une importante activité d'extraction qui a contribué au dynamisme économique des territoires autour du moulin lors du Moyen Âge. Près de Rouvres-en-Woêvre, les gisements s'enfoncent jusqu'à seize mètres de profondeur. Ainsi, l'exploitation des calcaires est attestée dès l'époque protohistorique et l'Antiquité et un fond archéologique composé d'une fosse rectangulaire contenant trois vases complets datés de l'Âge du bronze a été exhumé à quelques centaines de mètres du moulin. Cette découverte atteste de la présence de ce type d'activité dès la période allant de 1200 à . L'étang qui alimentait le moulin de Rouvres se distingue des autres plans d'eau de la Woëvre puisque, du fait des sols poreux en surface et massifs en profondeur, la dalle d'Étain est une couche peu propice à la formation d'étangs. Tandis que la plaine de la Woëvre est marquée par une importante densité aquifère de surface, l'eau de la dalle s'infiltre par des fissures de la couche calcaire et ne ressort que par quelques émergences pérennes au débit inconstant. La perméabilité des nappes phréatiques les rend ainsi très sensibles aux pollutions de surface et l'eau est le plus souvent impropre à la consommation sans traitement préalable, notamment depuis le développement de l'agriculture intensive, très importante sur le plateau du Pays Haut à l'est du moulin. Jusqu'à une période récente, les eaux de la dalle n'étaient utilisées que pour alimenter les besoins domestiques et agricoles. L'aménagement de l'étang du moulin a été permis par un agencement géologique spécifique de par le fait de la présence de sols imperméables retenus par une surélévation argileuse très localisée due au contact avec le plateau calcaire du Pays Haut. Contrairement à toute la bande à l'est de la dalle d'Étain, la transition entre les calcaires oolithiques et les marno-calcaires est au niveau du moulin moins nette du fait de la présence sur les bandes latérales d'éléments marneux accompagnés en surface de dépôts de limons. Cet agencement a favorisé la formation d'une dépression où la stagnation de l'eau a facilité le développement d'un terrain marécageux qui sera par la suite aménagé en étang. Fonctionnement hydrologique Au , des travaux menés par des moines bénédictins ont permis d'aménager un étang artificiel à l'aide de digues et de canaux en s'adaptant aux formations naturelles et géologiques. La digue du moulin a fermé le passage de sortie de la dépression et mené à une surélévation de la hauteur d'eau. L'étang s'étendait au début du sur près de et il captait l'eau du ruisseau de Rosa ainsi qu'une partie de celle du bassin versant du ru du moulin de Darmont. Le surplus rejoignait en contrebas le ruisseau du moulin de Darmont, puis l'Orne, un affluent de la Moselle et un sous-affluent du Rhin. Parallèlement, un second étang de plus petite taille a été aménagé par le détournement de l'eau du ruisseau de Rosa. La régulation du niveau de l'étang s'effectuait à l'aide d'une série de trois canaux. Lors de son fonctionnement, le moulin était activé par l'un des canaux qui traversaient la digue par l'intermédiaire d'un aqueduc et chutait au-dessus des pales de la roue à aubes. Cette dernière se trouvait sur l'un des murs extérieurs du moulin ; elle était reliée par un mécanisme de transmission à une meule à grains à l'intérieur du bâtiment. Le grain, stocké dans les trois étages au-dessus de la meule, était transformé en farine puis envoyé dans les villages aux alentours. À la suite de l'assèchement de l'étang, les aménagements du moulin sont restés en place. Afin de mettre en culture les terres de la dépression et éviter à nouveau la formation d'un marécage, des drains agricoles ont été creusés pour capter l'eau et la canaliser vers le ruisseau de Darmont. Lors de la Première Guerre mondiale, les garnisons allemandes ont réaménagé l'étang attenant au moulin et ont construit une troisième retenue d'eau en amont afin de répondre aux besoins en eau pour la consommation courante des soldats et le fonctionnement des engins à vapeur. Le moulin des seigneurs de Rouvres Origine et construction Les premières mentions du moulin de Rouvres remontent au , à une époque où, en Lorraine, la création d'étangs et de moulins se généralise. En aval du moulin, un second étang, celui de Darmont, occupait également des fonctions piscicoles et meunières. Ces constructions sont alors liées à l'implantation de communautés religieuses et d'abbayes. À Rouvres-en-Woëvre, la présence bénédictine est avérée en 962 lorsque l’évêque Wigfrid de Verdun prend la décision de remplacer dans son domaine une communauté dite de Saint-Saturnin par celle de Saint-Paul. Il est fait mention dans un document de 972 que cette congrégation tire de la commune de Rouvres des revenus de l'église et de deux manses. C'est cependant en 1144 qu'est avérée la présence de l'abbaye bénédictine de Rosa occupée par des moines de Saint-Paul. Un document de 1230 fait pour la première fois savoir que Gobert d'Aspremont reconnaît aux moines la propriété de l'étang situé en contrebas de l'abbaye et au-dessus du moulin. Les mentions du moulin se multiplient à partir du tandis que les infrastructures sont progressivement agrandies. Entre 1429 et 1430, grâce à la construction d'une digue de , l'étang est élargi et il atteint la surface de . Une série de trois canaux est aménagée afin de réguler la hauteur de l'étang tandis qu'un aqueduc est construit pour permettre d'activer la roue à aubes installée en contrebas de la digue et faire fonctionner la meule située à l'intérieur de la bâtisse. Deux chantiers sont ensuite engagés au cours des . Le premier, en 1466, vise à élargir la chaussée menant au moulin afin de faciliter l'accès aux villages. Un second, en 1556, permet d’améliorer les bâtiments et d'augmenter la capacité de stockage du grain et de la farine. En 1660, les matériaux provenant du moulin ruiné d'Orfonttaine, près de Moulainville servent également aux réparations et à l'agrandissement du moulin. Rattachement à la seigneurie de Rouvres-en-Woëvre Si la construction du moulin de Rouvres et de son étang est très probablement liée à la présence des bénédictins à Rosa, les bénéfices de la production meunière et piscicole étaient partagés entre l'abbaye et les seigneurs de Rouvres. L'origine de la seigneurie remonte à l’usufruit sur la commune de Rouvres qui est laissée par l'évêque Richer de Verdun entre 1098 et 1107 à son frère Albert, châtelain de Briey, pour le compte de Mathilde de Toscane. En 1144, le chevalier Albert de Romont rétrocède finalement à l'évêque de Verdun Albéron de Chiny une partie des terres de Rouvres à condition que celle-ci soit administrée par l'abbaye de Saint-Paul. Ce domaine devient celui de l'abbaye de Rosa. Cette donation est toutefois contestée en 1166 par Gobert V d'Aspremont avant qu'il ne finisse par la reconnaître et ajoute aux legs quelques terrains agricoles. Ainsi, la répartition des biens de la commune de Rouvres entre l'abbaye et le seigneur de Rouvres est précisée en 1230 lorsque Gobert VI d'Aspremont admet la propriété de l'étang au domaine de Rosa, tout en gardant en tutelle le droit de pêche et les revenus du moulin. En 1339, le moulin de Rouvres quitte le domaine de la maison d'Aspremont. À cette date, en échange de la maison forte de Mandre et de la justice haute et basse sur ce lieu, Jean Ier d'Apremont cède une partie de ses biens de Rouvres, dont le moulin et le terrage, à Mathieu de Noviant-aux-prés, seigneur de Mandres-aux-Quatre-Tours. Jusqu'à l'annexion de la Lorraine et du Barrois par le royaume de France en 1766, les descendants de Mathieu de Noviant-aux-prés sont les bénéficiaires des recettes du moulin, en fief de la principauté épiscopale de Verdun. Mathieu de Noviant-aux-prés crée alors la Cour de Rouvres, parfois appelée la Grande Cour de Rouvres, dont les biens se constituent, selon un vidimus de 1377, d'une maison avec ses dépendances, des fours banaux de Rouvres et de Lanhères ainsi que de diverses rentes sur le moulin, les prés, le terrage et les bourgeoisies de Rouvres. Les comptes de la prévôté d'Étain font connaître fidèlement les noms des bénéficiaires indivis de rentes sur le moulin et le terrage de Rouvres. Elles consistent, aux termes de l'acte de 1339, en une rente de sur le moulin et sur le terrage. Entre 1456 et 1457, il est signalé que Louis de Haraucourt, en tant que seigneur de Gondrecourt en Wœvre, perçoit une somme de sur le terrage et le moulin de Rouvres. En 1571, 1612, 1664 et 1699, la prévôté signale qu'Ancherin de la Réaulté puis Mathieu de la Réaulté, Goeury Warion et enfin François Warion touche des rentes de sur le terrage et sur le moulin. Déclin de la Cour de Rouvres et fin de l'activité meunière Entre 1450 et 1778, le fief de la Cour de Rouvres est émietté entre plusieurs copropriétaires à la suite de partages. Alors qu'il jouait un rôle économique important en Lorraine, il subit de plein fouet la guerre de Trente Ans et l'occupation française. La Cour de Rouvres est ravagée lors de cette période. La maison de la Cour est détruite et seulement trois murailles (nord, sud, ouest) subsistent. En 1766, lors de l'annexion du duché de Lorraine et de Bar, le moulin et les terrages sont rachetés par le royaume de France. Le pigeonnier ainsi que les fours banaux de Rouvres et Lanhère disparaissent au cours du . Selon le dernier remembrement de 1778, la Cour ne se constitue plus que d'une propriété foncière, un droit sur les bourgeois de Rouvres, et des amendes de « menus champêtres ». Après la Révolution, l'abbaye de Rosa est démantelée, et le moulin ainsi que l'étang sont vendus en tant que biens nationaux. Au cours du , le moulin perd en importance avec l'apparition des minoteries industrielles, et l'activité piscicole subit la concurrence du poisson venu des côtes maritimes françaises. En 1889, l'étang du moulin est mis à sec et les deux autres étangs attenants se transforment en marécages. Les maisons de pêcheurs qui entouraient le plan d'eau sont démontées. Le moulin est transformé en ferme et vendu à un propriétaire privé au début du . Deux granges, une bergerie et un lavoir sont construits afin de répondre aux nouveaux besoins des occupants. De l'occupation allemande à aujourd'hui Bataille d'Étain-Rouvres Au début de la Première Guerre mondiale, le moulin de Rouvres est au cœur des combats lors des journées des . Au moment de l'avancée allemande, le moulin sert de Verbandplatz (poste de premiers secours) pour la Landwhr de l'armée allemande. Les brancardiers y amènent les blessés des et pris sur la ligne de front entre Boinville-en-Woëvre et Warcq. Au cours de la bataille, le village de Rouvres-en-Woëvre est complètement détruit et ses habitants sont fusillés par l'armée allemande. Le moulin ne souffre quant à lui d'aucun dégât. Une base arrière à proximité du front Lorsque les positions des deux armées se stabilisent, le moulin devient un poste de secours permanent, un centre de ravitaillement et un important cantonnement des troupes allemandes engagées lors de la bataille de Verdun. Protégé de l'armée française par le relief boisé, le moulin est alors une base stratégique afin de relier le front. Plusieurs milliers d'hommes stationnent sur place avant de partir au front ou d'être transférés vers d'autres zones de guerre. De retour des combats, les soldats sont débarrassés de leurs vêtements, lavés, rasés, puis épouillés avant de pouvoir rejoindre leurs quartiers. La violence des combats autour des forts de Douaumont et de Vaux fait affluer de nombreux soldats blessés pris en charge sur place ou envoyés vers Metz. À l'arrière des lignes, le moulin constitue ainsi un lieu de repos à l'abri des bombardements et des combats auxquels les garnisons de retour du front avaient été exposées durant plusieurs semaines. Les documents d'archives et les vestiges montrent ainsi que la base du moulin était, au-delà de sa fonction militaire, un lieu de convivialité pour de nombreux soldats. L'armée allemande aménage une base desservie par un chemin empierré, une voie ferrée de , l’eau sous pression, l'électricité, le téléphone. Sur une longueur de , les officiers font construire, en bois, en torchis, en briques et en matériaux préfabriqués, des baraquements, des chalets en bois, des installations sanitaires, des douches et un kiosque à musique. L'ancien lavoir est transformé en écurie et un appentis, qui sera détruit après la guerre, est construit dans le prolongement du moulin. Le bâtiment principal est réaménagé. Un circuit est installé à l'intérieur afin de s'occuper des soldats de retour du front. Les sous-sols du bâtiment sont aménagés et servent d’entrepôt, de cuisine et d'infirmerie. Dans les étages, des dortoirs hébergent les soldats et les blessés. Les officiers bénéficient quant à eux d'un bâtiment construit directement sur la digue. Vers la patrimonialisation Les installations allemandes en bois sont démontées après la guerre, mais les constructions bétonnées restent en place. Il subsiste trois baraquements, plusieurs bunkers, un chalet de commandement en brique, la gare et l'officine du coiffeur. Le moulin retrouve après l'armistice une fonction agricole tournée vers l'élevage ovin, bovin et la polyculture. L'activité perdure jusqu’aux années 1990, période lors de laquelle la production décline et se restreint à un petit troupeau de bétail. Les bâtiments se dégradent progressivement et, à la fin du siècle, les toitures sont fortement endommagées, les charpentes menacent de s'effondrer et les canaux de la digue sont en partie obstrués. Le moulin est racheté au début des années 2000. La restauration permet dans un premier temps d'assurer la stabilisation durable des principaux bâtiments par la rénovation des toits, puis elle s'attache à revaloriser les vestiges médiévaux et allemands. En 2011, à l’approche du centenaire de la Première Guerre mondiale, un collectif local commence la restauration des installations allemandes, reconstruit une partie des baraquements démolis et, en 2012, ouvre un musée dans lequel sont exposés des vestiges retrouvés sur place. Des meubles, des armes et des restes de la vie domestique de la garnison illustrent le quotidien des soldats qui occupaient le moulin pendant la guerre. Notes et références Voir aussi Bibliographie Ouvrages Articles Articles connexes Histoire de la Meuse Première Guerre mondiale Moteur hydraulique Liens externes Rouvres-en-Woevre - Rouvres-Mühle und Schlacht bei Etain-Buzy - 23. - 26. August 1914 Première sortie pour « Die Rouvres Mülhe » Histoire de la Meuse Bataille de Lorraine Première Guerre mondiale Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale) Rouvres Monument dans la Meuse Rouvres
33e division SS Charlemagne
La SS « Charlemagne » nommée le plus souvent dans la littérature française d'après-guerre la « division Charlemagne » par simplification, est l'une des divisions d'infanterie de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale. Elle est constituée majoritairement de Français engagés volontaires pour combattre sous uniforme allemand avec les forces armées du Troisième Reich. La première unité de SS français est d'abord nommée en allemand « Französische (SS) Freiwilligen-Sturmbrigade », avec le numéro 8 ou « Sturmbrigade (SS) Frankreich ». Celle-ci est engagée en Pologne contre l'offensive Lvov-Sandomir en . Retirée en raison des pertes, elle est transformée en division à en regroupant tous les volontaires français (Kriegsmarine, LVF, etc.) qui combattent pour le Troisième Reich, auxquels s'ajoutent des hommes de la Milice française. Bien que la division n'ait pas terminé sa formation et soit sans armes lourdes‚ elle est engagée contre l'offensive de Poméranie orientale fin où elle est détruite en quelques jours. Le bataillon Charlemagne sera levé parmi les rescapés afin d'être engagé dans la bataille de Berlin où il combat du au . Historique Depuis , Adolf Hitler a donné son accord pour l'engagement de citoyens français dans la SS. À partir de , de plus en plus de Français s'étant engagés dans la NSKK en Belgique « désertent » pour rejoindre le principal camp de formation pour les volontaires occidentaux dans la Waffen-SS qui se trouve à Sennheim (nom allemand de la ville alsacienne de Cernay située à l'ouest de Mulhouse) et contracter un engagement. Jusqu'en , les effectifs de ces Français (officiellement enregistrés comme Flamands ou Wallons) auraient été 300, de l'ordre d'une compagnie environ. Le , un décret paru au Journal officiel permet aux Français de contracter officiellement un engagement dans la Waffen-SS, Heinrich Himmler souhaitant à terme intégrer tous les volontaires étrangers dans celle-ci. Les volontaires sont envoyés des différents centres de recrutement ouverts en France, à la caserne Clignancourt de Paris, pour ensuite être envoyés au camp de formation SS de Sennheim. La « 33. Waffen-Grenadier-Brigade der SS Charlemagne » remplace à l'automne 1944, entre autres, la Légion des volontaires français (LVF) et la « Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade ». Elle est formée au camp militaire de Wildflecken, le , en amalgamant tant bien que mal les unités francophones engagées au côté de l'Allemagne : de la LVF ; un millier de rescapés de la « Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade » et un autre millier encore formés à Sennheim ; de la Milice ; français de la Kriegsmarine ; quelques centaines de volontaires des Schutzkommandos ; quelques anciens du « Nationalsozialistische Kraftfahrkorps » (NSKK). Formation À l'origine, l'objectif des recruteurs de la Waffen-SS était de créer une, voire deux divisions entièrement françaises. La faiblesse du nombre de volontaires comme la sévérité de la sélection obligèrent Heinrich Himmler à revoir, le , ses ambitions à la baisse. De juillet 1943 à août 1944, environ se seraient présentés aux bureaux de recrutement, moins de la moitié seront effectivement acceptés (environ ). Peuvent s'engager les volontaires âgés de 17 à . La taille minimum est fixée à , puis ramenée à . Ils doivent être d'ascendance aryenne, ne pas être Juifs, noirs ou métissés. Une enquête réalisée à Paris en novembre 1943 par le RuSHA (direction des questions raciales et de peuplement de la SS) auprès de révèle que 48 % d'entre eux sont aptes à être admis dans la SS selon les critères applicables aux Allemands. 38 % d'entre eux sont de type nordique dominant, avec une répartition pour les autres types méditerranéen (37 %), dinarique (14 %), alpin (12 %) ou même extra-européen (9 %). 37 % proviennent de Paris et l'Île-de-France, 14,5 % d'Auvergne, les volontaires venant du grand Sud-Ouest sont aussi très nombreux. 54 % ont entre 17 et , 78 % sont catholiques, 62 % inscrits à un mouvement politique (dont 20 % au PPF et 10 % à la Milice française). Enfin, 58 % sont des travailleurs manuels et 25 % des étudiants. Joseph Darnand, qui a déjà prêté serment à Hitler le à l'ambassade d'Allemagne à Paris et est nommé à cette occasion SS-Frw.Obersturmführer, soucieux d'armer la Milice, obtient des armes du Haut-Commandement de la Waffen-SS après avoir fourni, le , une dizaine de ses cadres qui s'enrôlent pour devenir l'armature de la future unité SS française : Pierre Cance (délégué général de la Milice française et bras droit de Darnand), Noël de Tissot (secrétaire général de la Milice française et bras droit idéologique de Darnand), Léon Gaultier qui travailla pour le Ministère de l'information de Paul Marion à Vichy, Jean Artus (instructeur à l'école des cadres d'Uriage), Paul Pignard-Berthet (lui aussi instructeur), Henri Fenet (chef départemental de la Milice de l'Ain), Ivan Bartolomei, Albert Pouget (chef départemental de la Milice de Lozère), Pierre Bonnefoy (chef départemental de la Milice du Vaucluse), Émilien Boyer (Franc-Garde de Carcassonne), Jacques Lefèvre (chef départemental de la Milice de l'Aude), Jacques Massot (chef départemental de la Milice du Var) et Jacques-Flavien de Lafaye (chef départemental de la Milice de l'Allier). De janvier 1944 à mars 1944, une vingtaine d'élèves officiers français dont beaucoup de cadres miliciens sont envoyés en stage à l'école des cadets de la SS de Bad Tölz. Les sous-officiers sont eux formés à Posen-Treskau (janvier-février 1944) et la troupe reste à Sennheim. La Sturmbrigade se regroupe à Neweklau en . Seul le premier bataillon, soit plus de , commandé par le SS-Frw.Hstuf. Pierre Cance, part pour le front. Le second bataillon, formé par Jean Artus et Paul-Marie Gamory-Dubourdeau (Commandeur de la Sturmbrigade et le plus haut gradé SS français), est encore en cours de constitution. Le , les effectifs de la Sturmbrigade s'élèvent à , sans compter les nouveaux engagés encore à l’entraînement à Sennheim. Au moins une cinquantaine de Français a été envoyée au dans les formations spéciales d'Otto Skorzeny ; on ne sait rien de ces Français-là. Le corps contient au total près de en décembre 1944. Il est officiellement commandé par l’Oberführer Edgar Puaud ancien commandant de la LVF depuis septembre 1943, mais supervisé en fait par le général Krukenberg. En février 1945, la brigade « Waffen-Grenadier-Brigade der SS Charlemagne (französische Nr.1) » devient une division : la « 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr. 1) ». Secteur de Sanok Le , les éléments français partent vers le front, pour appuyer la Panzergrenadier-division SS « Horst Wessel », commandée par l'Oberführer Trabandt, notamment dans le secteur de Sanok (Dudyńce, Pielnia, Wolica, Galicie - Carpates polonaises). Ils sont engagés à partir du . Le bataillon est relevé le matin du par une unité de la Heer (Wehrmacht) ; les pertes s'élevent alors à une vingtaine de tués et près de 110 blessés. Le bataillon embarque à nouveau, pour Radomyśl Wielki, à une centaine de kilomètres au nord-ouest. Secteur de Mielec Débarqués le , les hommes prennent position. Les premiers vrais combats commencent le , puis le lendemain commence une énorme offensive soviétique sur tout le front oriental. Le dernier jour des combats, le , est particulièrement meurtrier. Les restes du bataillon sont rassemblés près de Tarnów. Sur les quelque engagés, on compte valides ou peu blessés (bientôt portés à 210 avec l'arrivée de nouveaux isolés), plus de , une cinquantaine de disparus ou prisonniers et . Sur les 19 officiers et aspirants du bataillon, six sont indemnes ou presque, quatre sont morts (Robert Lambert ; Jean-Louis Le Marquer ; Dominique Scapula ; Joseph Peyron), deux sont disparus (Noël de Tissot, sans doute mort ; Charles Laschett prisonnier) et sept ont été blessés et évacués (Cance, Fenet, Paul Pleyber, Gaultier, Pignard-Berthet, Pierre Hug et Henri Kreis). Beaucoup de Croix de fer à titre posthume seront remises. Le , le bataillon embarque à la gare de Tarnów. Ce sont les restes du et les effectifs du qui, joints à d'autres forces militaires ou paramilitaires françaises (le régiment de la LVF, une partie de la Milice française, les engagés de la Kriegsmarine et des Schutzkommandos de l'Organisation Todt), constitueront la brigade, puis division « Charlemagne » à partir du . Engagement de la division en Poméranie La division française est engagée par l'état-major allemand de manière anticipée pour tenter de contrer l'avance soviétique en Poméranie. Le , un premier contingent s'embarque à Fulda en direction de la Poméranie. À cette date, les armées soviétiques tentent d'encercler les troupes allemandes. Les Waffen-SS français ne disposent que de camions et de Panzerfaust. Pilonnées par l'aviation alliée, les troupes arrivent péniblement à Hammerstein (aujourd'hui Czarne, voïvodie de Poméranie) le . Dès le , jour où commence l'offensive du deuxième front biélorusse (Rokossovski), avant même d'avoir regroupé ses hommes, Puaud lance ses troupes autour des bourgs d’Elsenau (Olszanowo) et Bärenwald, au sud-est d'Hammerstein. Le lendemain , voulant exploiter, Rokossovski engage le blindé de la garde (général Panfilov), embarquant sur ses chars la de fusilier et appuyé par une grande force d'aviation. La Charlemagne, qui compte alors mais pas d'armes lourdes, et des éléments SS lettons, sont disloqués en seulement trois heures par les unités de Panfilov, qui continue sa route en direction de Köslin sans attendre. La Charlemagne fait ensuite face pendant trois jours et trois nuits à des troupes de la (général Kozlov, relevé au bout de quelques jours par Romanovski). . Au cours de ces premiers combats, durant lesquels le Brigadeführer Krukenberg a pris le commandement effectif de la division (laissant à Puaud un rôle tout juste symbolique), les Waffen-SS français ont perdu . Le 27 février, le bataillon Auphan s'oppose vigoureusement à l'attaque du de cavalerie de la garde (général Olikovski) soutenu par deux régiments d'artillerie automotrice et dans les airs. Le bataillon finit dispersé. Après un regroupement à Neustettin (qui sera pris par Olikovski le 28), suivie d'une rapide réorganisation, la division doit entreprendre une longue et difficile marche dans le froid et la neige pour rejoindre le secteur de Belgard, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest. Arrivés sur place le , les Français reçoivent aussitôt l'ordre de défendre la ville de Körlin (axe de repli des troupes et civils allemands). Engagés de manière dispersée, sans appui, ils établissent un périmètre de défense autour de la ville, mais, comme beaucoup d'autres divisions, sont finalement encerclés par les troupes soviétiques dès le 5 mars. Peu des Waffen-SS français réussissent à s'échapper de la nasse, la plupart étant tués dans la plaine de Belgard, avec Puaud à leur tête, notamment bombardés par des blindés soviétiques masqués aux Waffen-SS par une tempête de neige. Seul le bataillon de l'Obersturmführer Henri Fenet (accompagné de Krukenberg), qui a été le premier à percer, sortira quasiment au complet de cette campagne de Poméranie. Bataillon envoyé à Berlin Dans la nuit du 23 au , Krukenberg commandant depuis Carpin des rescapés de la division reçoit un télégramme du Führerbunker lui enjoignant de constituer un bataillon d'assaut (, connu aussi plus tard comme bataillon Charlemagne). Limités par le nombre de camions disponibles, les 320 ou forment ainsi la dernière unité qui entre dans Berlin avant l'encerclement de la ville. Krukenberg est envoyé remplacer à la tête de la SS Nordland et avec qui va combattre le bataillon Charlemagne, lequel est sous le commandement d'Henri Fenet. Dans les combats de rue, qui se déroulent d'abord à Neukölln, puis dans le secteur central, les Français à eux seuls auraient détruit une soixantaine de chars soviétiques. Le 27 avril, ce qu'il reste des troupes se retranche dans le métro berlinois. Le 28, ils défendent la place Belle-Alliance qui protège l'accès du bunker d'Adolf Hitler. Parmi les derniers défenseurs du bunker figurent des volontaires français aux côtés de collaborationnistes de plusieurs pays d'Europe. Jusqu'au 2 mai, alors qu'Adolf Hitler s'est déjà suicidé, ils résistent à l'avancée des troupes soviétiques. Les derniers hommes, dont Henri Fenet, sont faits prisonniers à cette date. Les SS français étaient les « derniers défenseurs » du bunker, le Bataillon Charlemagne ayant été la seule unité encore présente jusqu'au 2 mai, afin d'empêcher les Soviétiques de le prendre pour la fête du . Sur le front ouest D'autres éléments de la Waffen-SS française combattent le 29 avril contre les Américains en Bavière. Une douzaine de recrues, issues pour la plupart de la Charlemagne, se rendent aux troupes américaines qui les livrent le 6 mai à la blindée du général Leclerc, qui vient de prendre ses quartiers à Bad Reichenhall. Les prisonniers sont brièvement interrogés par Leclerc lui-même. Le lendemain, ou le surlendemain, ils sont fusillés sans jugement et sans que les autorités du GPRF, informées de leur capture, aient été tenues au courant de cette décision. La responsabilité de Leclerc dans cette exécution sommaire a été évoquée, sans qu'il soit possible de déterminer avec certitude si la décision a été prise par le chef de la DB en personne, ou bien par l'un de ses officiers. Les corps sont abandonnés sur place par les Français, et enterrés plus tard à la hâte par les Américains. Seuls cinq des prisonniers exécutés ont été identifiés avec certitude. En 1949, à la suite de la demande de la famille de l'un des fusillés, les corps seront exhumés et placés dans une tombe commune au cimetière de Bad Reichenhall. Cette histoire a inspiré une scène du film Un héros très discret, réalisé par Jacques Audiard en 1996. Désignations successives Octobre 1943 : Französische SS-Freiwilligen-Grenadier-Regiment Novembre 1943 : Französisches SS-Freiwilligen-Regiment 57 Juillet 1944 : Französische SS-Freiwilligen-Sturmbrigade Septembre 1944 : Waffen-Grenadier Brigade de la SS Charlemagne (französische Nr. 1) Février 1945 : 33. Waffen-Grenadier-Division de la SS Charlemagne (französische Nr. 1) Organigramme de la division À sa création Waffen-Grenadier-Regiment der SS 57 (französisches Nr. 1) Waffen-Grenadier-Regiment der SS 58 (französisches Nr. 2) SS-Artillerie-Abteilung 33 SS-Panzerjäger-Abteilung 33 SS-Pionier-Kompanie 33 SS-Nachrichten-Kompanie 33 SS-Feldersatz-Kompanie 33 de la brigade en Galicie, août 1944 Commandeur : SS-Frw. Hstuf. Pierre Cance Officier d'ordonnance : SS-Frw. Ustuf. Dominique Scapula Officier de liaison allemand : SS-Ustuf. Hans-Ulrich Reiche, SS-Ustuf. Hans-Paul Binder (Volksdeutscher de Roumanie) Officier médical : SS-Frw. Ostuf. Pierre Bonnefoy PK : SS-Frw. Ustuf. Jean-Louis Le Marquer Compagnie d'état-major Chef de compagnie : SS-Frw. Ostuf. Jean Croisille, SS-Frw.Oscha. Paul Pruvost Estafettes : SS-Frw. Oscha. Émilien Boyer Trésorier : SS-Ostuf. Kurt Danke Colonne de transports : SS-Frw. Ostuf. Henri Maudhuit, SS-Ustuf. Gustav-Adolf Neubauer Peloton des transmissions : SS-Frw. Oscha. Wladislas Czulowski Peloton des pionniers : SS-Frw. Oscha. Isidore Lopez Chef de compagnie : SS-Frw. Ostuf. Noël de Tissot, SS-Frw. Ostuf. Henri Maudhuit (à partir du 22.08.1944) Officier médical : SS-Frw. Uscha. Henri Jonquière peloton : SS-Frw. Ustuf. Paul Pignard-Berthet, SS-Frw. Uscha. Ruault (à partir du 10.08.1944), SS-Frw. Ostuf. Ivan Bartolomei (du 17 au ) peloton : SS-Frw. StdObJu. Pierre Hug peloton : SS-Frw. Oscha. Paul Mulier, SS-Frw. Uscha. Maurice Carré (à partir du 10.08.1944), SS-Frw.Ustuf. Ivan Bartolomei (du 17 au ), SS-Frw.Uscha. Maurice Carré (à partir du 19.08.1944) peloton : SS-Oscha. Kastner Chef de compagnie : SS-Frw. Ustuf. Léon Gaultier, SS-Frw. Ostuf. Ivan Bartolomei (du 10 au ), SS-Frw. Ostuf. Paul Pleyber (du 14 au ), SS-Frw. Ustuf. Robert Lambert (à partir du 16 au ), SS-Frw. Ostuf. Ivan Bartolomei (à partir du ) peloton : SS-Frw. Uscha. Jacques Lefèvre peloton : SS-Frw. StdObJu. Joseph Peyron, SS-Frw. Uscha. André Bayle (à partir du 15.08.1944) peloton : SS-Frw. Oscha. Edmond Charles peloton : SS-Frw. Ostuf. Ivan Bartolomei (avant le 10.08.1944) Chef de compagnie : SS-Frw. Ostuf. Henri Fenet, SS-Frw. StdObJu. Abel Chapy (à partir du 22.08.1944), SS-Frw.Uscha. Jacques Lefèvre peloton : SS-Frw. Ustuf. Robert Lambert (avant le 16.08.1944), SS-Frw. Uscha. Max Quinquempoix (à partir du 16.08.1944) peloton : SS-Frw.Ustuf. Robert Lambert peloton : SS-Frw. Uscha. Paul Delsart peloton : SS-Frw.StdObJu. Charles Laschette (armes lourdes) Chef de compagnie : SS-Frw.Ostuf. Paul Pleyber Peloton PAK (antichar) : SS-Frw. StdObJu. Henri Kreis Panzervernichtungstruppe : SS-Frw. StdObJu. Abel Chapy adjoint : SS-Oscha. Grossman (tué le 14.08.1944) puis SS-Frw.Uscha. François Anger Liste des commandants successifs Henri Fenet n'a jamais été nommé commandant de la division Charlemagne ; il n'a été que le dernier officier combattant et n'a dirigé qu'un Kampfgruppe qui tentait de quitter Berlin. Les Français de la Waffen SS ou de la division Charlemagne Jean Bridoux, Sturmbannführer Jean-Marie Balestre, Schütze François Barazer de Lannurien, Unterscharführer Jean Bassompierre, Hauptsturmführer Jean Boissel Victor de Bourmont, Hauptsturmführer Pierre Bousquet, Oberscharführer Gérard Brach, soldat de seconde classe Robert Dun, Rottenführer Henri Fenet, Hauptsturmführer Léon Gaultier, Untersturmführer Romain Guy Christian de La Mazière, Rottenführer Jean-Louis Legris Jean de Mayol de Lupé, Sturmbannführer Claude Platon, officier d'ordonnance du colonel Edgar Puaud Edgar Puaud, Oberführer Émile Raybaud, colonel Jean Saut Jean de Vaugelas, Sturmbannführer Yves Armani, Hauptscharführer, auteur de "Les pendus de Wildflecken" Bibliographie Études historiques Philippe Burrin, La France à l’heure allemande 1940-1944, Paris, Éditions du Seuil, 559 p., 1995. , , . Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand, Paris, Librairie académique Perrin, 1999. Henry Rousso, Un château en Allemagne. La France de Pétain en exil, Sigmarigen, 1944-1945, Paris, Éditions du Seuil, 1980. Robert Forbes, For Europe - The French Volunteers of The Waffen-SS (Solihull, Angleterre), Hellion, 2006. Peter Schöttler, « Trois formes de collaboration : l’Europe et la réconciliation franco-allemande – à travers la carrière de Gustav Krukenberg, chef de la ‘Division Charlemagne’ », Allemagne d’aujourd’hui, nº 207, 2014,  ; repris et développé dans : Peter Schöttler, Du Rhin à la Manche. Frontières et relations franco-allemandes au XXe siècle, préface de Henry Rousso, Tours, Presses Universitaires Francois Rabelais, 2017. Récits historiques romancés Éric Lefevre, « La Division Charlemagne : Des Français dans la SS », revue Axe & Alliés, H.S. , 2007. Saint-Loup, Les hérétiques, Paris, Presse de la Cité, 1965. Saint-Loup, Les nostalgiques, Paris, Presse de la Cité, 1967. Jean Mabire, La brigade Frankreich, Paris, Fayard, 1973. Jean Mabire, La Division Charlemagne, Paris, Fayard, 1974. Jean Mabire, Mourir à Berlin, Paris, Fayard, 1975. Henri Mounine, Le siège de Kolberg : 4-, Paris, L'Homme Libre, 2009. Henri Mounine, Cernay 40-45, Éditions du Polygone, 1999. Saint-Paulien, Bataille de Berlin, Paris, Editions de L'Homme Libre, 1999. Boris Laurent, Éric Lefèvre, La division Charlemagne, des Français dans la SS, Axe et alliés, Hors-série . Témoignages, mémoires et souvenirs romancés Léon Gaultier, Siegfried et le Berrichon : le parcours d'un « collabo », Perrin, 1991. Henri Fenet, Berlin, Derniers témoignages 2014 Luc Deloncle, Trois jeunesses provençales dans la guerre, Condé-sur-Noireau, Dualpha, 2004. Gilbert Gilles, Un ancien Waffen SS raconte… 2 tomes, GM International, 1989. Emil Marotel, La longue marche (Paris), Arctic (2007). Christian de La Mazière, Le rêveur casqué, Paris, J'ai lu, 1972 - Robert Laffont, 1972. Pierre Rostaing, Le Prix d'un serment, Ligugé (Vienne), La Table ronde, 1975. Pierre Rusco, Stoï, de combat sur le front russe, Artigues-près-Bordeaux, Jacques Grancher éditeur, 1988. Jean Malardier, Combats pour l'honneur, Paris, Éditions L'Homme Libre, 2007. André Bayle, Des Jeux Olympiques à la Waffen-SS, Editions du Lore, 2008. Christian Malbosse, Le soldat traqué, Éditions de la Pensée Moderne, 1971 ; Librairie Générale Française - 1977 - « Le Livre de Poche » . Robert Forbes, Les Volontaires français de la Waffen-SS, Éditions Gergovie, 1998 ; L'Aencre 2005. François Barazer de Lannurien, Le Sublime et la mort, Éditions L'Homme Libre, . Jacques Auvray, Les derniers grognards, Éditions Irminsul, 1999. Yves Armani, Les pendus de Wildflecken, Éditions L'Homme Libre, 2014 Romans Saint-Paulien, Les Maudits (2 tomes), Paris, Plon, 1958 Notes et références Voir aussi Articles connexes Unités de la Waffen SS Waffen-Grenadier Brigade de la SS Charlemagne (französische Nr. 1) Bataillon Charlemagne Liens externes Feldgrau (1) Feldgrau (2) Feldgrau (3) 33e division SS de grenadiers volontaires Charlemagne Régime de Vichy Collaboration en France pendant la Seconde Guerre mondiale Milice française
Un musicien parmi tant d'autres
Un musicien parmi tant d'autres est une chanson du groupe de folk rock québécois Harmonium. Elle a été composée par Serge Fiori et publiée dans leur album éponyme de 1974. Il s'agit d'une des chansons les plus reconnues du groupe. Historique En , ils sont invités à participer à l’émission Son Québec de CHOM-FM où ils interprètent, Pour un instant, Un musicien parmi tant d'autres et une chanson au titre similaire, qui ne sera jamais éditée en disque ou en cassette, Un refrain parmi tant d’autres. Lors de la dernière journée d'enregistrement de leur album, Michel Normandeau et Serge Fiori sortent du Studio Tempo sur l'Avenue McGill College et recrutent une dizaine de volontaires parmi la foule du samedi sur la rue St-Catherine pour former les chœurs en vue de l'enregistrement de la finale de la chanson. Parutions et reprises Cette chanson clôt le premier album du groupe. On la retrouve aussi sur Pure Laine, un disque compilation de chansons québécoises publié en 2005. Une version remixée est publiée sur la réédition du premier album du groupe le . La chanson prête son titre à l'album hommage à Serge Fiori sorti le où elle y est incluse deux fois. La première est une interprétation de Boom Desjardins enregistrée spécialement pour ce projet et la seconde est enregistrée sur scène par Diane Dufresne dans une version inédite captée au stade olympique de Montréal le lors du spectacle « Québec voici ta fête d'amour » à l'occasion de la Fête nationale. Elle a également été diffusée au Canada anglais lorsqu'elle a été utilisée le dans Bock et Biche, l'épisode six de la cinquième saison de la série télévisée anglophone . En 2019, la finale de la chanson figure en clôture de Seul ensemble, la trame sonore du spectacle du Cirque Eloize. Article connexe Pour un instant Notes et références Notes Références Chanson québécoise
(38020) Hannadam
(38020) Hannadam est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (38020) Hannadam est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à San Marcello Pistoiese par Luciano Tesi et Andrea Boattini. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 3,10 UA, une excentricité de 0,16 et une inclinaison de 13,2° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (38001-39000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1998 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Luciano Tesi Objet céleste découvert par Andrea Boattini
René de Marmande
Marie Constant Emmanuel Gilbert, vicomte de Rorthays de Saint-Hilaire, plus connu sous son pseudonyme de René de Marmande, est un journaliste libertaire, né à Vannes (Morbihan) le et décédé le dans le hameau de Mérangle sur la commune de La Chapelle-Forainvilliers (Eure-et-Loir). Biographie Il joue un rôle actif dans les mouvements syndicalistes et libertaires avant la Première Guerre mondiale et collabore à La Guerre sociale et aux Temps nouveaux. Il participe au Congrès anarchiste international d'Amsterdam d’. C’est à cette occasion qu’Emma Goldman en brosse un portrait coloré : « R. de Marmande, révolutionnaire et véritable bohême, jovial, plein d’esprit, avec un sens aigu de l’humour. Il refusait de voir dans la Mère de la Liberté – La Révolution – une nonne en robe noire, errant en pénitence et se désespérant sur les pêchés de l’humanité. La Révolution, pour lui, est le grand libérateur, le porteur de joie ». En 1917 il lancera un magazine pacifiste Les Nations. Pendant la Seconde Guerre mondiale il écrira dans la presse collaborationniste de Paris : le quotidien France socialiste (René Château, René Saive), les hebdomadaires L’Atelier (proche du R.N.P. de Marcel Déat), Le Rouge et le Bleu de Charles Spinasse. Œuvre Émile Rousset et l'enquête du lieutenant Pan-Lacroix, Schleicher frères, 1912. Pigault-Lebrun. Pages oubliées, La Société nouvelle, 1914. L'Intrigue florentine, Éditions de la Sirène, 1922. Dans la fourmilière politique, préf. Joseph Caillaux, Flammarion, 1928. Toi qui as le cœur gai, roman... Éditions du Monde moderne, 1933. Notes et références Source Simon Epstein, Les Dreyfusards sous l'Occupation, Éditions Albin Michel, 2001. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique. Vicomte français du XXe siècle Naissance en janvier 1875 Naissance à Vannes Décès en octobre 1949 Décès en Eure-et-Loir Journaliste français du XXe siècle Écrivain libertaire Anarchiste français Antimilitariste français Les Temps nouveaux Décès à 74 ans
Carnival Fantasy
Le Carnival Fantasy est un bateau de croisière appartenant à la compagnie de croisière Carnival Cruise Lines. Le Carnival Fantasy est le de la classe Fantasy appartenant à cette société. Il a officiellement été mis en service en 1990. Il était initialement basé à Miami en Floride. En raison d'une marée noire sur le fleuve Mississippi survenue le , il a été expatrié à Mobile en Alabama, jusqu'à ce qu'il bénéficie de son « evolution of fun » (programme de restauration des navires de la classe Fantasy). Depuis son séjour en cale sèche le Carnival Fantasy est basé à la Nouvelle-Orléans. Le , la société Carnival Cruise Lines a annoncé que ce navire rejoindra Mobile, en , en remplacement du navire Holiday. À la suite de la crise du Covid-19, il est envoyé avec le Carnival Inspiration en Turquie pour y être féraillé. L'Organisation maritime internationale a enregistré ce navire sous le numéro : 8700773 et son numéro de sécurité MMSI et le : 353486000 Description Le Carnival Fantasy est un bateau de 260,8 mètres de long, de 31,5 mètres de large et d'un déplacement de tonnes, pour une capacité de passagers. Ce navire peut naviguer à une vitesse de 19,5 nœuds, il est équipé de 6 moteurs dont 2 × Sulzer-Wärtsilä 8ZAV40S diesel et 4 × Sulzer-Wärtsilä 12ZAV40S diesel. Il dispose de 14 ascenseurs, 12 bars, 3 piscines, 2 restaurants, garde d'enfants, service blanchisserie, location de smokings, internet café, 6 jacuzzis, infirmerie et service postal. À l'intérieur des suites, différents services sont fournis, tels que : service de chambre, minibar, télévision, réfrigérateur et coffre-fort. Les activités à bord sont nombreuses : comédie spectacles, casino, discothèque, piano-Bar, salle de jeux, librairie, bibliothèque, sports et conditionnement physique, spa / salon de fitness, ping-pong, jeu de palet, aérobic, jogging, piscine, basket ball, volley ball et golf. Programme Evolution of fun Le programme « Evolution of fun » est un programme de restauration des navires de la classe Fantasy ; ce programme d'un montant de 250 millions de dollars a commencé en 2007 avec la restauration du Carnival Inspiration et du Carnival Imagination. Le Carnival Fantasy fut le troisième navire à recevoir ce programme, et resta en cale sèche pendant 28 jours à l'automne 2008. Ce programme a permis au Carnival Fantasy de disposer d'un nouveau parc aquatique, le Carnival WaterWorks, mais aussi d'une zone "Serenity" réservée aux adultes à l'extrémité du navire, sur le pont "Promenade". Cette restauration a également permis au Carnival Fantasy de disposer de suites rénovées, d'un parcours de mini golf, d'un restaurant Mongol, de nouvelles salles de relaxation, de tout nouveaux équipements pour le club de sport et un accès à internet sans fil dans la totalité du navire. Carnival Waterworks Le Carnival Waterworks est le tout nouveau parc aquatique du Carnival Fantasy, il dispose maintenant d'un toboggan de 4 étages de hauteur, soit plus de 90 mètres. Ce nouveau parc aquatique dispose également d'un toboggan double et de divers jets et pulvérisation d'eau. Le fond de la piscine est notamment en matière souple pour éviter tous les chocs violents. Zone "Serenity" La zone "Serenity" se situe sur le pont "Promenade" vers l'arrière du bateau ; elle est équipée d'un plancher en teck, de dizaines de chaises longues, mais aussi de deux bains à remous et d'un bar. Cette zone est uniquement accessible aux adultes pour faciliter la tranquillité. Mini golf Ce nouveau parcours de mini golf dispose de 8 trous. Il se situe sur le pont "Sun". Piscine La piscine a bénéficié de nouveaux aménagements, tels que des parasols et des palmiers, afin d'améliorer le confort des passagers. Les cabines Les cabines du Carnival Fantasy ont bénéficié de leurs evolution of fun, avec de nouvelles literies et l'installation de nouveaux écrans plats dans chaque cabine. Itinéraires Le Carnival Fantasy est actuellement basé à La Nouvelle-Orléans en Louisiane, et plus précisément au terminal Erato ; il devrait rejoindre Mobile en Alabama courant 2009. Liens externes Le Carnival Fantasy sur le site de Carnival Cruises Localiser le Carnival Fantasy en temps réel le dossier de presse sur la rénovation du Carnival Fantasy le detail du programme evolution of fun du carnival fantasy Nom de bateau Paquebot de croisière Bateau lancé en 1990 Fantasy Navire construit en Finlande
Radio Vorarlberg
Radio Vorarlberg est le programme régional d'Ö2, radio du service public ÖRF, pour le Vorarlberg. Programme Le programme consiste en un mélange de musique, d'actualités, de services, de sports, de culture et de débats spécialement sur la région du Vorarlberg. Outre la musique, le programme se concentre sur une large couverture de sujets dans les domaines de la société, du divertissement, du sport, de la politique, de la culture et de la religion. À certaines occasions (par exemple l'ouverture du festival de Bregenz ou le Hypo-Meeting), un studio de radio mobile entièrement équipé est présent sur les lieux, grâce auquel les programmes respectifs peuvent être gérés indépendamment du studio régional. Radio Vorarlberg joue principalement de la musique des années 1970, 1980 et 1990 et contemporaines. L'émission s'adresse aux personnes âgées de 35 ans et plus de la région du Vorarlberg et des régions voisines de Suisse (Zurich et Coire), en Allemagne (lac de Constance et Forêt-Noire) et au Liechtenstein. Radio Vorarlberg diffuse un bulletin d'informations toutes les heures, fournissant des informations sur l'Autriche et le monde. Toutes les demi-heures, il concerne les actualités régionales actuelles. Les principales émissions d'information sont les Landesrundschauen (matin, midi et soir) et le journal à 17h00. Il y a aussi des informations météorologiques et routières. Fréquences Audiences Au second semestre 2015, Radio Vorarlberg a une part de marché de 37% dans la moyenne hebdomadaire totale, personnes se connectent chaque jour à la radio régionale de l'ORF. Source, notes et références Voir aussi Article connexe Liste des radios en Autriche Station de radio en Autriche Österreichischer Rundfunk Vorarlberg Station de radio fondée en 1967
Réserve forestière de Baloumgou
La réserve forestière de Baloumgou se trouve dans la région de l'Ouest du Cameroun dans le département des Hauts-Plateaux. La réserve se situe à de la ville de Bangangté. La commune de Bangangté est responsable de la gestion cette réserve. Localisation et superficie Elle couvre une superficie de et s'étend sur les flancs des hautes montagnes de l'ouest. En date du , une mission de vérification et de réception des travaux de matérialisation des limites de la réserve est mise sur pied par le délégué départemental des forêts et de la faune du département du Ndé. Faune et flore La végétation de la forêt est essentiellement composée d'eucalyptus et de pin reboisé. La végétation naturelle est herbeuse et parsemée par endroits d'arbustes. La faune domestique se compose de porcs, volailles, de gros et petits ruminants. Dans la faune souterraine on trouve les grillons et les termites. On y aperçoit aussi quelques rares biches et singes en provenance des villages voisins. Celle-ci s'apparente à la savane arbustive humide avec les arbustes à tronc noueux et à bois dur de quelques mètres de haut étant beaucoup plus nombreux que les arbres de de haut qui se retrouvent dans les forêts sacrées et les concessions. Le réseau hydrographique dense occasionne la présence des forêts galeries et de nombreux raphias qui ont tendance à se raréfier de par leur surexploitation et leur destruction pour les autres cultures. Éléments constitutif de l'occupation du sol Le tableau ci-dessous présente les éléments constitutifs de l'occupation du sol de la réserve. Caractéristiques socio-démographiques La population totale de la commune est d'environ habitants. Le tableau ci-dessous donne un recensement du nombre d'habitants dans les villages riverains de la réserve que sont Baloumgou et Bamena: Les habitats construits dans les villages riverains sont en matériaux locaux, en brique de terre ou encore en parpaings avec les toitures en tôle, en paille ou en nattes. Ces constructions occupent une superficie comprise entre 90 et carrés par habitation. Les habitations sont en matériaux durables, ce qui traduit la pérennité des habitants dans la réserve. Chasse et braconnage Certains riverains continuent de chasser le petit gibier dans la réserve pour se nourrir. De ce fait on y trouve quelques pièges traditionnels. D'autres par contre pratiquent le braconnage qui menace fortement certaines espèces telles le rat. Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Baloumgou Aire protégée tropicale Forêt au Cameroun
Pipeau
Pipeau peut désigner : un pipeau, une flûte droite, cousine de la flûte à bec ; un mensonge (familier) ; une nouvelle d'Anton Tchekov (Le pipeau) parue en 1887 ; une chanson enregistrée par Sheila (Le pipeau), parue en 1966 ; une chanson enregistrée par Brigitte Fontaine (Pipeau), parue en 2001. Homonymie de titre
Smokey Harris
Wilfred Harris, dit Smokey, (né le à Port Arthur en Ontario au Canada - mort le ) est un joueur de hockey sur glace professionnel. . Biographie Harris commence sa carrière professionnelle en jouant pour les Millionnaires de Vancouver de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique en 1920-1921. Il y joue trois saisons puis rejoint les Metropolitans de Seattle. Il rejoint la nouvelle franchise de la Ligue nationale de hockey pour la saison 1924-1925, les Bruins de Boston. Il ne joue que six matchs avec l'équipe mais inscrit le premier but de l'histoire du club contre les Maroons de Montréal lors d'une victoire 2-1 le . Il finit sa carrière en jouant dans différentes ligues de faible niveau d'Amérique du Nord. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. | 1910-1911 || Thistle de Kenora || MMHL ||6 ||13 ||0 ||13 ||0 ||2 ||3 ||0 ||3 ||0 |- | 1911-1912 || Millionnaires de Vancouver || PCHA ||15 ||4 ||0 ||4 ||55 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1912-1913 || Millionnaires de Vancouver || PCHA ||16 ||14 ||6 ||20 ||61 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1913-1914 || Millionnaires de Vancouver || PCHA ||15 ||14 ||3 ||17 ||33 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1914-1915 || Rosebuds de Portland || PCHA ||18 ||14 ||3 ||17 ||39 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1915-1916 || Rosebuds de Portland || PCHA ||18 ||10 ||6 ||16 ||75 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1916-1917 || Rosebuds de Portland || PCHA ||23 ||18 ||13 ||31 ||39 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1917-1918 || Rosebuds de Portland || PCHA ||8 ||6 ||5 ||11 ||19 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 1918-1919 || Millionnaires de Vancouver || PCHA ||20 ||19 ||6 ||25 ||0 ||2 ||2 ||0 ||2 ||3 |- | 1919-1920 || Millionnaires de Vancouver || PCHA ||22 ||14 ||11 ||25 ||12 ||2 ||0 ||1 ||1 ||0 |- | 1920-1921 || Millionnaires de Vancouver || PCHA |||| 24 || 15 || 17 || 32 || 6 |||| || || || || |- | 1921-1922 || Millionnaires de Vancouver || PCHA |||| 23 || 10 || 4 || 14 || 21|| || || || || || |- | 1922-1923 || Maroons de Vancouver || PCHA |||| 22 || 10 || 6 || 16 || 10 |||| || || || || |- | 1923-1924 || Seattle Metropolitans || PCHA |||| 29 || 8 || 10 || 18 || 32|| || || || || || |- | 1924-1925 || Bruins de Boston || LNH |||| 6 || 3 || 1 || 4 || 8|| || || || || || |- | 1924-1925 || Maroons de Vancouver || WCHL || ||14 || 0 || 1 || 1 || 16 |||| || || || || |- | 1926-1927 || Eskimos d'Edmonton || PrHL || ||32 || 12 || 12 || 24 || 68 |||| || || || || |- | 1929-1930 || Millionaires de Hollywood || CalHL |||| 42 || 7 || 12 || 19 || 28 |||| || || || || |- | 1930-1931 || Blackhawks de San Francisco || CalHL ||||31 || 8 || 10 || 18 ||- || || || || || || |- | 1931-1932 || Rangers de San Francisco || CalHL ||||30 || 3 || 8 || 11 || 0|| || || || || || Références Voir aussi Naissance en octobre 1890 Joueur canadien de hockey sur glace Joueur des Bruins de Boston Décès en juin 1974 Attaquant de hockey sur glace Décès à 83 ans
Synsphyronus gracilis
Synsphyronus gracilis est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Garypidae. Distribution Cette espèce est endémique du Pilbara en Australie-Occidentale. Elle se rencontre vers Marillana Station. Description La femelle holotype mesure . Publication originale Harvey, 1987 : A revision of the genus Synsphyronus Chamberlin (Garypidae: Pseudoscorpionida: Arachnida). Australian Journal of Zoology, Supplementary Series, , . Liens externes Notes et références Garypidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique d'Australie-Occidentale
Sea Wolves du Mississippi
Les Sea Wolves du Mississippi sont une franchise professionnelle de hockey sur glace en Amérique du Nord qui évoluait dans l'ECHL. L'équipe était basée à Biloxi dans le Mississippi aux États-Unis Historique L'équipe est créée en 1996 et a remporté la Coupe Kelly en 1999. En 2005, à la suite de l'ouragan Katrina qui ravage la ville de Biloxi, les Sea Wolves ne participent plus à l'ECHL pendant deux ans. Ils la réintègrent pour la saison 2007-2008. En 2009, l'équipe décide de suspendre ses activités. Durant son existence, la franchise a servi de club-école pour de nombreuses équipes : les Griffins de Grand Rapids de 1996 à 1999, les Roadrunners de Phoenix en 1996-1997 et les Solar Bears d'Orlando en 1998-1999 pour la Ligue internationale de hockey, les Falcons de Springfield de 1996 à 2002, les Citadelles de Québec en 2001-2002, les Admirals de Norfolk en 2007-2008 et les Aeros de Houston en 2008-2009 de la Ligue américaine de hockey, et enfin les Kings de Los Angeles de 1996 à 1999 puis en 2000-2001, les Coyotes de Phoenix de 1996 à 1999 et de 2000 à 2002, les Canadiens de Montréal en 2001-2002, le Lightning de Tampa Bay en 2007-2008 et le Wild du Minnesota en 2008-2009 de la Ligue nationale de hockey. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |- | 1 || 1996-1997 || 70 || 34 || 26 || - || 10 || 241 || 255 || 78 || align="left"|, division Sud-Ouest || align="left"| Défaite au premier tour |- | 2 || 1997-1998 || 70 || 34 || 27 || - || 9 || 225 || 224 || 77 || align="left"|, division Sud-Ouest || align="left"| Non qualifiés |- | 3 || 1998-1999 || 70 || 41 || 22 || - || 7 || 251 || 215 || 89 || align="left"|, division Sud-Ouest || align="left"| Victoire |- | 4 || 1999-2000 || 70 || 35 || 27 || - || 8 || 241 || 221 || 78 || align="left"|, division Sud-Ouest || align="left"| Défaite au deuxième tour |- | 5 || 2000-2001 || 72 || 34 || 33 || - || 5 || 221 || 218 || 73 || align="left"|7 place, division Sud-Ouest || align="left"| Non qualifiés |- | 6 || 2001-2002 || 72 || 41 || 26 || - || 5 || 251 || 232 || 87 || align="left"|2 place, division Sud-Ouest || align="left"| Défaite en finale d'association |- | 7 || 2002-2003 || 72 || 44 || 24 || - || 4 || 250 || 211 || 92 || align="left"|1 place, division Sud-Ouest || align="left"| Défaite en finale d'association |- | 8 || 2003-2004 || 72 || 45 || 20 || - || 7 || 256 || 200 || 97 || align="left"|, division centrale || align="left"|Défaite au premier tour |- | 9 || 2004-2005 || 72 || 39 || 24 || 4 || 5 || 223 || 215 || 87 || align="left"| , division Sud || align="left"|Défaite au premier tour |- | 10 || 2007-2008 || 72 || 29 || 40 || 1 || 2 || 204 || 262 || 61 || align="left"| , division Sud || align="left"|Défaite au premier tour |- | 11 || 2008-2009 || 71 || 28 || 35 || 7 || 1 || 203 || 256 || 64 || align="left"| , division Sud || align="left"|Non qualifiés Personnalités Références Mississippi Mississippi Mississippi
L'Esprit public (radio)
L'Esprit public est une émission de radio diffusée le dimanche à par France Culture depuis 1998. Longtemps animée par le journaliste Philippe Meyer, elle a été présentée, toujours sur France Culture, et dans le même esprit, par Émilie Aubry puis par Patrick Cohen. De son côté, Philippe Meyer a créé une nouvelle émission, diffusée en podcast, sous le titre Le Nouvel Esprit public. Principe L'émission est animée par Philippe Meyer de à , puis par Émilie Aubry de à , puis par Patrick Cohen depuis . Après une introduction, trois ou quatre analystes débattent de deux ou trois thèmes pris dans l'actualité française et internationale. Ils sont choisis parmi des intellectuels responsables de laboratoires d'idées, journalistes, écrivains, personnalités politiques, philosophes, économistes, historiens, diplomates, souvent énarques, normaliens, agrégés ou docteurs. Comme l'animateur de l'émission, les intervenants sont souvent plurivalents. Plus qu'un débat au sens où les médias électroniques le pratiquent, il s'agit d'une conversation dont les participants expriment leurs analyses, puis s'écoutent, se répondent et tentent de mettre les événements en perspective. En été, l'émission prend la forme de « thématiques » enregistrées à l'avance et consacrées à un grand témoin qui vient exposer son point de vue sur un ou plusieurs sujets (par exemple en 2010 : Jean Daniel, Michel Rocard, Nicole Notat, Kofi Yamgnane, Valéry Giscard d'Estaing, etc.). Après le départ de Philippe Meyer, c'est la journaliste Émilie Aubry qui reprend l'émission sous le même nom, dans le même et avec une équipe réaménagée (certaines invités et intervenants demeurent, d'autres suivent Philippe Meyer dans son nouveau projet de podcast). Après un conflit juridique, le nom de reste la propriété du groupe Radio France ; Philippe Meyer choisit, en forme de pied de nez, de baptiser son nouveau podcast Le Nouvel Esprit Public, et est suivi par une grande partie de ses intervenants réguliers. Depuis l'arrivée d'Émilie Aubry s'ajoute à la diffusion radiophonique une diffusion par vidéo, relayée notamment par une succession de publications sur le compte Twitter de France Culture, reprenant les « petites phrases » des intervenants. À partir de la rentrée 2021, Patrick Cohen, de retour sur le groupe Radio France après quatre années chez Europe 1, reprend la présentation du programme, Émilie Aubry désirant, pour sa part, se concentrer sur son émission Le Dessous des cartes. Générique Le générique de l'émission animée par Philippe Meyer était extrait d'une œuvre d'Antonín Dvořák, Trio « Dumky » (op. 90), jouée par le Trio Wanderer. Le générique de l'émission d'Émilie Aubry est quant à lui tiré du morceau Red and Black Light d'Ibrahim Maalouf, musicien d'abord connu comme trompettiste, dans une interprétation au piano par le compositeur enregistrée en public au Zénith de Nantes. Intervenants récurrents ou occasionnels 1998-2017 Philippe Meyer, sociologue, écrivain, journaliste et producteur-animateur d'émissions de radio présente l'émission de 1998 à 2017. et par ordre alphabétique Nicolas Baverez, sociologue et essayiste Katrin Bennhold, journaliste au New York Times Jean-Louis Bourlanges, énarque, ancien député européen (jusqu'au ) François Bujon de l'Estang, énarque, ambassadeur de France, ancien ambassadeur aux États-Unis (de 2012 à 2017) Jean-Claude Casanova, économiste Éric Dupin, journaliste et écrivain Bruno Frappat, journaliste, ancien directeur de la rédaction du Monde, ancien directeur de La Croix et ancien président du directoire du groupe Bayard Presse. Max Gallo, historien, académicien français, personnalité politique (jusqu'au ) Nicole Gnesotto, normalienne (Cachan), titulaire de la chaire Union européenne au CNAM Sylvie Kauffmann, journaliste, directrice de la rédaction du Monde Éric Le Boucher, économiste, journaliste Bernard Maris, économiste, journaliste (décédé le 7 janvier 2015) Yves Michaud, normalien, philosophe Pierre Nora, académicien français, historien Denis Olivennes, énarque, chef d'entreprises Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova Thierry Pech, normalien (Saint-Cloud), directeur général de la fondation Terra Nova Bernard Poulet, journaliste, ancien rédacteur en chef au mensuel L'Expansion Jean-François Revel, académicien français, philosophe, journaliste, écrivain (décédé le ) Michel Rocard, énarque, homme politique (décédé le ) Alain-Gérard Slama, essayiste, journaliste et historien Alberto Toscano, journaliste et écrivain italien résidant à Paris , journaliste, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. 2017- (nouvelle émission sur France Culture) Émilie Aubry, journaliste, animatrice de télévision et de radio François-Xavier Bellamy, professeur de philosophie, maire-adjoint (divers droite) de Versailles, élu député européen en 2019 Monique Canto-Sperber, philosophe, directrice de recherche au CNRS Daniel Cohen, économiste, directeur du département d'économie de l'École normale supérieure Gérard Courtois, journaliste au quotidien Le Monde Marie Desplechin, écrivaine Gaspard Gantzer, haut fonctionnaire et homme politique Sylvie Kauffmann, journaliste, directrice de la rédaction du Monde Mathieu Laine, entrepreneur et intellectuel libéral, dirigeant du cabinet Altermind. Wajdi Mouawad, auteur, metteur en scène et comédien Christine Ockrent, journaliste et productrice à France Culture Thierry Pech, directeur général de la fondation Terra Nova Pascal Perrineau, professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris Dominique Reynié, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, directeur général de la Fondapol Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères Le Nouvel Esprit public Le , Philippe Meyer annonce en préambule à l'émission du jour que celle-ci ne sera pas reconduite à la rentrée de , et lit la lettre qu'il a reçue de la direction de Radio France. Deux pétitions sont lancées pour demander au président de Radio France, Mathieu Gallet, et à la directrice de France Culture, Sandrine Treiner, de revenir sur leur décision et de maintenir L'Esprit public sur l'antenne de France Culture. Le , France Culture diffuse, sous le même titre et sur la même tranche horaire, une nouvelle formule de l'émission, sous la forme d'un tour de table dirigé par la journaliste Émilie Aubry. Au même moment, Philippe Meyer annonce vouloir maintenir son émission via une diffusion par podcast et un financement participatif et enregistre en public Le Nouvel Esprit public au théâtre de l’École alsacienne, conviant quatre invités (Jean-Louis Bourlanges, Nicole Gnesotto, Marc-Olivier Padis et ). Philippe Meyer avait initialement voulu garder le nom de L’esprit public pour son nouveau podcast, mais le groupe Radio France s'y était opposé, puisqu'il était propriétaire du titre. De son côté, France Culture a tenté d'interdire à Philippe Meyer l'utilisation de la marque « Le Nouvel Esprit public », prétextant qu'elle était très proche de « l'Esprit public », mais la radio est déboutée par la justice. Les intervenants en sont : Nicolas Baverez, essayiste et ancien collaborateur de Philippe Séguin Jean-Louis Bourlanges, énarque, député François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France, ancien ambassadeur aux États-Unis Béatrice Giblin, ancienne directrice de l'Institut français de géopolitique et de la revue Hérodote Nicole Gnesotto, normalienne (Cachan), titulaire de la chaire Union européenne au CNAM Éric Le Boucher, éditorialiste aux Échos et cofondateur de Slate.fr Marc-Oliver Padis, normalien, directeur des études de la fondation Terra Nova Lucile Schmid, énarque, membre du comité de rédaction de la revue Esprit Richard Werly, journaliste suisse du quotidien suisse Le Temps et collaborateur de Libération , journaliste, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Notes et références Liens externes Site officiel de l'émission « L'Esprit public » sur France Culture (depuis ) Site du « Nouvel Esprit public » de Philippe Meyer (depuis ) Émission de radio depuis la France Émission de radio en français Programme du dimanche Programme de jour Programme contenant une conversation Émission de radio sur France Culture Émission de radio créée en 1998 Émission de radio en production
Dawidy Bankowe
Dawidy Bankowe (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Nadarzyn dans le powiat de Pruszków de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Il se situe à environ au sud-est de Raszyn (siège de la gmina), à l'est de Pruszków (siège du powiat) et à au sud de Varsovie (capitale de la Pologne). Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Varsovie. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Pruszków
Liste des membres de la 19e Knesset
Cette liste présente les 120 membres de la législature de la Knesset d'Israël au moment de leur élection le lors des Élections législatives israéliennes de 2013. Elle présente les élus par partis. Répartition des sièges Élus Voir aussi Knesset Premiers ministres d'Israël Liste des présidents d'Israël Liens externes Portail de la Knesset (en anglais, arabe, hébreu, russe) Composition du gouvernement de l’État d’Israël par la diplomatie française. Références 19e
1496 en philosophie
L’année 1496 a été marquée, en philosophie, par les événements suivants : Événements Publications Naissances Vittore Trincavelli (né vers 1496 à Venise, alors capitale de la République de Venise et mort en 1568) est un médecin et philosophe vénitien de la Renaissance. Décès Notes et références Voir aussi 1496 en littérature 1496 XVe siècle en philosophie
Hadjiyev
Djovdat Hadjiyev (1917-2002), compositeur azerbaïdjanais. Raouf Hadjiyev (1922-1995), musicien azerbaïdjanais. Shahana Hajiyeva (2000-), judokate handisport azerbaïdjanaise.
Tour des Alpes 2021
La du Tour des Alpes (nom officiel : Tour of the Alps 2021) a lieu du au , en Autriche et en Italie, sur un parcours de . La course fait partie de la Coupe d'Italie et du calendrier UCI ProSeries en catégorie 2.Pro. Équipes 23 équipes participent à la course, 13 UCI WorldTeams, 8 UCI ProTeams, une équipe continentale, une sélection nationale. Étapes Déroulement de la course étape étape étape étape étape Classements finaux Classement général final Classements annexes finaux Classement par points Classement du meilleur grimpeur Classement des sprints Classement par équipes Classement UCI La course attribue des points au Classement mondial UCI 2021 selon le barème suivant. Évolution des classements Notes et références Liens externes 2021 Cyclisme en Italie en 2021 Sport en Autriche en 2021 Cyclisme sur route en 2021 Cyclisme en avril 2021
Khaled Saleh
Khaled Saleh () est acteur égyptien né le et mort le à la suite d'une opération chirurgicale à cœur ouvert . Liste sélectives de ses films 2000 : Al nems : avocat Mustafa 2002 : Al-naama wa al tawoos : Tablawi 2004 : Mohami khulaa : un juge 2004 : Ahla al awkat : Ibrahim 2004 : Hala Khalil 2004 : Tito : officier Refaat 2005 : Harb Atalia : Bakr 2005 : Fattah eneek : Said El Rawey 2006 : L'Immeuble Yacoubian (Omaret yakobean) : Kamal El Fouly 2006 : An el ashq wel hawa : Magdy 2007 : Le Chaos : Hatem 2007 : Ahlam hakekya : Dr Ahmed 2008 : Alrayes Omar Harb : Omar Harb 2010 : Ebn el Koonsol : 2onsool 2012 : El-jazira 2 : Sheikh Principales pièces théâtrales Séries Faraoun (2013) Al Rayyan Saultan algharam (2007) Notes et références Liens externes Naissance en janvier 1964 Acteur égyptien de cinéma Décès en septembre 2014 Mort liée à une opération chirurgicale Décès à 50 ans
Trolleybus d'Esslingen am Neckar
Le est un réseau de trolleybus qui dessert l'agglomération allemande de Esslingen am Neckar. C'est l'une des trois villes allemandes, avec Eberswalde et Solingen, à être actuellement dotée d'un tel réseau. Historique Réseau actuel Aperçu général Le réseau actuel compte deux lignes. Matériel roulant Le réseau utilise neuf Van Hool AG300T. Notes et références Voir aussi Articles connexes TrolleybusBus électrique Liste de trolleybus du monde Trolleybus en Allemagne Transport en Bade-Wurtemberg
Apologie du terrorisme
L'apologie du terrorisme ou l'incitation aux actes de terrorisme ( en anglais) est toute action de communication publique présentant sous un jour favorable des actes terroristes, ou ceux qui les ont commis. La justification de tels actes est également considérée comme une apologie. Cet acte peut être perpétré à travers tout type de média notamment depuis des réseaux sociaux sur internet. Constitution du terme En droit, la définition exacte de l'apologie du terrorisme est délicate. Certains spécialistes du droit comme le Conseil national des droits de l'homme du Maroc, ou Amnesty International, estiment que ce terme devrait mieux être défini afin d'éviter l'application de lois liberticides. Histoire En France En France, l'apologie du terrorisme est un délit depuis la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ; il était réprimé par l'article 24 alinéa 6. Aujourd'hui, il est réprimé par l'article 421-2-5 du Code pénal depuis la loi du renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Depuis l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015, des associations de défense des droits de l'homme relèvent un accroissement des arrestations et condamnations pour ce délit, selon les statistiques du ministère de l'intérieur. On remarque une augmentation du nombre de mineurs poursuivis, ainsi qu'un élargissement envers des affaires n'impliquant généralement pas d'incitation directe à la violence, mais tournant autour d'interactions en état d'ivresse avec la police ou de déclarations provocantes dans les cours d'école ou sur les médias sociaux. Un danger pour la liberté d'expression est dénoncé par Human Rights Watch. En octobre 2020, dans le contexte de menace par le gouvernement de dissolution d'associations à la suite de l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, France Info note : Notes et références Note Références Voir aussi Apologie Prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne Antiterrorisme Discours de haine
Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Passy-Grigny
Léglise Pierre et Paul de Passy-Grigny est une église romane construite du . Historique L'église Saint-Pierre-Saint-Paul est classé au titre des monuments historiques par arrêté en 1922. Architecture Notes et références Voir aussi Articles connexes Liens externes Monument historique classé en 1922 Patrimoine du XIIe siècle Patrimoine du XVe siècle Passy-Grigny Patrimoine du XIIIe siècle Passy-Grigny
Bossay-sur-Claise
Bossay-sur-Claise est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Géographie Situation Bossay-sur-Claise est une commune d'Indre-et-Loire, elle appartient au canton de Preuilly-sur-Claise et fait partie de la communauté de communes de la Touraine du Sud. Le village se situe dans la vallée de la Claise. La commune s'étend sur ( du département pour la superficie, au niveau national), soit hectares. Elle compte plusieurs zones forestières ( hectares de bois), principalement la forêt de Preuilly et le bois de Vinceuil. Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Bossay est une commune « périphérie d'un pôle rural ». Communes limitrophes La commune compte huit communes limitrophes. Quatre sont situées dans le département d'Indre-et-Loire et quatre dans le département de l'Indre. Villes les plus proches Par la route, le village se situe à de Descartes, de Le Blanc et de Châtellerault. Le chef-lieu du département, Tours est à et Poitiers à . Transports et voies de communications Sentiers de Randonnée La commune est traversée par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud et par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne. La municipalité a également balisé cinq sentiers de petite randonnée sur le territoire communal, pour le Circuit sud, pour le Circuit sud (variante 1), pour le Circuit nord (variante), pour le Circuit nord et pour le Circuit sud (variante 2). Réseau routier La commune est desservie par les routes départementales D750, D14, D41, D50, D105 et D106. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie à Châtellerault Nord de l' située à environ . Desserte ferroviaire La gare SNCF () la plus proche est la gare de Châtellerault. Bus Le village n'est pas desservi par les réseaux de transport en commun. Lieux-dits, hameaux et écarts Troisième commune d'Indre-et-Loire par sa superficie ( hectares), la commune dispose d'un très grand nombre de hameaux. Certains de ses hameaux et rues se situent en limite de la zone agglomérée de Preuilly-sur-Claise : rue des Varennes, rue de la Pointe, rue Chantereine, rue des Chicards, les Vignes Blanches… Les hameaux et écarts au nord de la Claise Les hameaux et écarts au sud de la Claise Relief Géologie Hydrographie La commune est bordée sur son flanc sud par la Vienne (), qui en constitue la limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de , comprend en outre deux petits cours d'eau. La Vienne, d'une longueur totale de , prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à , après avoir traversé . La station de Chinon permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur pour cette station) varie de au mois d'août à au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de le , la hauteur maximale relevée a été de le . Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Climat Le climat de Bossay-sur-Claise se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre et . Les hivers sont doux (min / max ) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min / max ) le reste du temps. Les précipitations sont de sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an. Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-St Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 : Zones protégées, faune, flore Une partie du territoire communal est classé en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique). Il y a quatre zones à Bossay. Une de type II La Brenne et trois de type I, l'étang Neuf, l'étang Perrière et les Landes de la Forêt de Preuilly. Les hectares de bois de la commune sont répartis principalement sur deux massifs forestiers la forêt de Preuilly et le bois de Vinceuil situés au nord de la commune. Urbanisme Typologie Bossay-sur-Claise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Le parc immobilier en 2007 est constitué de 549 logements dont 365 résidences principales (66,5 %), 128 résidences secondaires (23,5 %) et 55 logements vacants (10 %). Le taux de résidences secondaires est supérieur à la moyenne départementale de 4,7 %. Sur les 365 titulaires de résidences principales, 84,5 % sont propriétaires, 12,5 % locataires et 3 % logés gratuitement. Entre 1999 et 2007, le nombre de logements s'est accru de 9,8 %, passant de 500 à 549, soit 49 de plus. Le parc immobilier est composé à 1,1 % d'appartements et 98,2 % de maisons individuelles. Au , la commune ne comptait aucun logements sociaux. Nombre de logements source INSEE Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), prairies (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones urbanisées (0,7 %), cultures permanentes (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Histoire Préhistoire Le site solutréen des Maîtreaux à au sud-ouest de Bossay est en 2008 le seul site connu à avoir livré des pigments d'hématite produits par chauffage de goethite, vieux d'environ ans. Il a également livré un niveau d'occupation badegoulien. Époque moderne Le , un décret impérial supprime la commune de Saint-Michel-du-Bois, et la rattache principalement à celle de Preuilly. Certains hameaux de cette ancienne commune sont cependant attribués à d'autres localités ; ainsi des hameaux de la Tuilerie, les Mondains, Villejesus, la Commanderie, la Philonnerie, la Gagnetterie et Foix, qui se voient rattachés à Bossay. Politique et administration Municipalité Intercommunalité Bossay-sur-Claise fait partie de la communauté de communes de la Touraine du Sud qui regroupe 21 communes situées dans la pointe sud de la Touraine entre le Poitou et le Berry. Créée le , elle comprenait habitants en 2007 pour une superficie de ², soit une densité de 24 habitants au km². Fiscalité Le taux de la taxe professionnelle est de 0 car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Son taux est actuellement de 13,02 %. Cette fiscalité est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente (communes de 500 à habitants) à l'exception de la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ces taux sont en moyenne de 11,07 %, 15,42 % et 45,06 %. Budget de la commune En 2010, le budget de la commune s'élevait à et son endettement à . Jumelages Bossay-sur-Claise n'a pas développé d'associations de jumelage. Population et société Démographie Évolution démographique Pyramide des âges La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 22,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 43,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Enseignement La commune possède une école élémentaire publique qui relève de l'académie d'Orléans-Tours. Le village est sectorisé sur le collège Gaston-Defferre de Preuilly-sur-Claise situé à à l'ouest et le lycée général Pasteur au Blanc, situé à environ au sud-est. Santé Il n'y a pas d'offre de soins sur la commune.Les hôpitaux et les cliniques sont à Châtellerault et Le Blanc.Les médecins sont à Preuilly-sur-Claise, Yzeures-sur-Creuse, Martizay et Tournon-Saint-Martin.Les pharmacies sont présentes à Preuilly-sur-Claise et Yzeures-sur-Creuse.Les dentistes sont à Preuilly-sur-Claise et La Roche-Posay. Pour les animaux, la clinique vétérinaire la plus proche est à Yzeures-sur-Creuse. Sécurité La commune dépend de la brigade de gendarmerie de Preuilly sur Claise.Elle dépend du Centre d'Incendie et de Secours de Preuilly-sur-Claise. Services publics Dans le bourg sont situées la mairie et le point Poste commerçant. Sports Le village possède le stade du Ris consacré au football et utilisé par l' Union Sportive Yzeures-Preuilly. Également présent sur le territoire communal, un plateau sportif comportant un terrain de basket-ball, un terrain de pétanque et servant pour l'EPS. Enfin, un centre équestre privé propose une découverte de l'équitation. Cultes Bossay-sur-Claise dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Martin. Elle fait partie de la paroisse du Pays de Preuilly qui relève du doyenné de Loches et du diocèse de Tours. Vie associative La ville possède un club de cyclisme : le Cyclosport Val de Claise. Club UFOLEP le président actuel est M. Pierre METHAIS - 11 rue du Champ-Perray ; 37290 Bossay-sur-Claise 02 47 94 64 37 Le club organise chaque année une course. Les Anciens d'AFN ont une section et organisent des manifestations chaque année. Dans le passé, il y avait un club de tennis de table, l’Éveil Pongiste de Bossay-sur-Claise fondé par des jeunes de la commune qui donnaient des cours d'initiation aux deux écoles dans la commune. Il y a également une chorale et un club de théâtre. Une kermesse est organisée chaque année. L'Association de Préhistoire et d'Archéologie de Bossay-sur-Claise (APAB) gère un musée situé 4 rue du Bois Rouge. Ce musée contient 800 pièces lithiques couvrant la préhistoire de -400.000 à -3.000 ans. Car le territoire de la commune est fort bien pourvu en silex de grande qualité pour la taille et il a été visité tout au long de la préhistoire. Ce musée est bien présenté de manière simple et pédagogique. L'APAB publie un bulletin annuel de bonne tenue scientifique - 16 bulletins ont déjà été édités. Une conférence est organisée tous les ans à l'occasion de son assemblée générale, réunissant de nombreux experts pour traiter des sujets historiques et techniques. Le siège de l'association se situe à Bossay-sur-Claise. Médias La commune reçoit la chaîne de télévision locale France 3 Paris Île-de-France Centre. Le quotidien La Nouvelle République relate les informations locales dans son édition Indre-et-Loire (Touraine Est) ainsi que l'hebdomadaire La Renaissance Lochoise. Économie Secteur Primaire La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay. Secteur Secondaire Secteur Tertiaire Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Vestiges préhistoriques et antiques Stations paléolithiques. Vestiges gallo-romains. Architecture civile Château féodal avec donjon carré du dernier tiers du et remanié au (Inscrit Monument Historique). Il se compose de deux pièces au rez-de-chaussée et d'une salle à l'étage, accessibles par un escalier en vis du XVe siècle, surmonté par une grand comble. Remanié par la suite, de nombreux vestiges dans les maçonneries permettent de suivre l'évolution du bâtiment et de restituer les dispositions d'origines. Château de Ris du , restauré en 1850 (https://chateauderys.com/). Château de Cingé, , ancienne chapelle castrale de 1624 (grange). Château de Vinceuil, . Architecture sacrée Église Saint-Martin ( et remaniée en 1883, Monument historique). Commanderie de Villejésus. Ancienne chapelle de Saint-Lifard . Ancienne chapelle castrale du château de Cingé 1624 (reconvertie en grange). Personnalités liées à la commune Émile Georget (1881-1960), coureur cycliste, notamment troisième des Tours de France 1907 et 1911, est né sur la commune. Héraldique Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes d'Indre-et-Loire Liens externes Le site de la mairie Commune en Indre-et-Loire
Nabokov (homonymie)
Patronymes Nabokov (masculin ; ) ou Nabokova (féminin ; ) est un patronyme russe porté par plusieurs personnalités (par ordre alphabétique) : Ievgueni Nabokov (1975-), joueur de hockey sur glace russe ; Ivan Alexandrovitch Nabokov (1787-1852), général russe au cours des Guerres napoléoniennes ; Dimitri Nikolaïevitch Nabokov (1826-1904), homme politique russe, ministre de la Justice de 1878 à 1885, grand-père de l'écrivain Vladimir Nabokov ; Dmitri Nabokov (1934-2012), chanteur d'opéra et traducteur, fils de l'écrivain Vladimir Nabokov ; Dmitri Nabokov (1977-2019), joueur de hockey sur glace russe ; Nicolas Nabokov (1903-1978), compositeur et écrivain d'origine russe ; Vladimir Dmitrievitch Nabokov (1870-1922), homme politique russe, père de l'écrivain Vladimir Nabokov ; Vladimir Vladimirovitch Nabokov (1899-1977), écrivain américain d'origine russe. Jeu d'échecs Le « thème Nabokov » est un thème de la composition d'échecs. Il doit son nom à l'écrivain Vladimir Nabokov, également problémiste passionné. Patronyme russe
Aéroport international de Craiova
L'aéroport international de Craiova () est situé dans le sud-ouest de la Roumanie, à à l'est de Craiova, l'une des plus grandes villes de Roumanie. La zone aéroportuaire est le siège de Avioane Craiova (anciennement IRAv Craiova), la société qui a construit les avions roumains IAR-93 et IAR-99. Historique Un nouveau terminal a été ouvert dans l'aéroport de Craiova en décembre 2010. Les travaux de rénovation ont eu lieu à l'été 2015. Depuis juillet 2014, l'aéroport de Craiova sert de base à la compagnie Wizz Air, qui dessert 10 destinations dans sept pays. En mars 2018, Ryanair annonce qu'elle arrêtera les vols au départ d'Oradea et de Craiova après la fermeture de la base de Timișoara d'ici octobre 2018. Situation Compagnies aériennes et destinations Statistiques En graphique En tableau Transport terrestre L'aéroport est relié à la ville par la ligne de bus 9 (métro - marché central - Craioviţa Nouă) de la société de transports en commun RAT Craiova. Voir aussi Transport en Roumanie Références Liens externes Site officiel Google Map – Vue aérienne Craiova Craiova
Leaders Cup 2018
La sixième édition de la Leaders Cup de basket-ball (ou Disneyland Paris Leaders Cup LNB pour des raisons de parrainage) se déroule du 16 au à la Disney Events Arena de Disneyland Paris à Chessy (Seine-et-Marne). Contexte À l'issue de la phase « Aller » de la saison 2017-2018 du championnat de Pro A, les huit premières équipes sont qualifiées pour la compétition. Celle-ci se joue sur trois jours, à partir des quarts de finale, suivant le format des matches à élimination directe. Résumé Les huit équipes qualifiées sont reversées dans deux chapeaux (un chapeau pour les équipes classées de 1 à 4 et un deuxième chapeau pour les équipes classées de 5 à 8) pour le tirage au sort des rencontres. Équipes qualifiées Classement des huit premières équipes de Pro A à l'issue de la de la saison 2017-2018 : |} Chapeaux Tableau Rencontres Quarts de finale Demi-finales Finale Leaders Cup Pro B Finale Notes et références Basket-ball en France en 2018 Sport en France en février 2018 Disneyland Paris Événement sportif en Seine-et-Marne
Oronte
LOronte (en ; en / Oróntēs) ou lAssi (en / al-ʿāṣī, signifiant littéralement « le Rebelle », mais vraisemblablement une déformation de l'ancien macédonien Ἀξιός / Axiós) est un fleuve du Proche-Orient. Il prend sa source au centre du Liban, traverse la Syrie occidentale et se jette dans la Méditerranée près du port de Samandağ, dans la région du Hatay, au sud-est de la Turquie (région revendiquée par la Syrie). Il est long de et son débit naturel (au nord de la plaine de la Bekaa) est de de m/an ( de m/an au niveau de son embouchure). Caractéristiques physiques Source À vol d'oiseau, la source de l'Oronte est située à moins de de la mer Méditerranée, dont elle est séparée par le mont Liban (Qurnat as Sawda', ). Elle se situe dans la région de Hermel, dans l'Anti-Liban, plateau désertique reliant la plaine de la Bekaa libanaise à la Syrie, dans lequel le fleuve Oronte a creusé un véritable canyon de de profondeur. La source elle-même se situe au Liban, à d'altitude. La source de l'Oronte, appelée Aïn es Zarqa, est en fait l'émergence, dans le lit même d'une ancienne rivière asséchée, d'une puissante source artésienne. Ses eaux remontent, à la faveur d'une faille recoupant l'axe d'un synclinal, à travers les sédiments calcaires du plateau. La zone d'alimentation de la nappe phréatique se situe sur le mont Liban et l'eau provient donc de la fonte des neiges de ce dernier. Cours Le cours de l'Oronte est long de presque (comparable au cours de la Garonne). Une digue en Syrie retient les eaux de l'Oronte en amont de la ville de Homs, formant le lac de Homs. L'Oronte passe par une gorge fortement encastrée quasiment inaccessible juste après Hama. Débit Dès sa naissance, la source de l'Oronte présente un débit puissant et régulier, de /s, qui alimentera les nombreuses cultures de son cours supérieur (arbres fruitiers essentiellement, en particulier des noyers). Après avoir reçu les eaux de deux affluents, l'Afrin et le Karasu, au niveau du lac Amik en Turquie, le débit atteint /s à son embouchure sur la Méditerranée. Hydronymie Le nom « Arantu » est attesté par des documents assyriens du . Les attestations les plus anciennes du nom « Oronte » dans les œuvres grecques sont dues à Polybe (5.59.10), Diodore (26.19) et Strabon (6.2.9 et 16.2.7). Selon Strabon, le nom définitif d'Oronte lui aurait été attribué en souvenir d’un constructeur de pont. Des colons gréco-macédoniens à Apamée semblent avoir donné le nom « Axios » au fleuve ou, du moins, à la partie de celui-ci qui s'écoulait devant Apamée. Selon Prosper-Auguste Poulain de Bossay : Pour ce qui est du nom arabe, ainsi que l'a expliqué Mohamed al-Dbiyat, « d'aucuns disent [que le fleuve] a reçu cette appellation parce qu'au Proche-Orient, il est le seul fleuve à se diriger vers le nord » — « on le nommait aussi pour la même raison : « Al-Maqloub », ce qui signifie littéralement : « celui qui est à l'envers ». » Mais, d'après Mohamed al-Dbiyat, « d'autres invoquent les difficultés d'utilisation de ses eaux dans la traversée des plateaux de Homs et de Hama. » Selon Getzel M. Cohen, le nom d'« Axios », et davantage que celui d'« Oronte », sous-tend le nom arabe du fleuve. Histoire humaine L'Oronte fut la principale rivière de la Syrie antique. L'Oronte jaillit entre les massifs du Liban et de l'Anti-Liban, à la hauteur d'Héliopolis (l'actuelle Baalbek). Les villes d'Émèse (Homs), Aréthuse (Rastane), Épiphanie (Hama), Larissa (Shaizar) et Antioche furent toutes arrosées par lui, et Séleucie de Piérie fut fondée à hauteur de son embouchure. L'Oronte aurait été grâce à de nombreux travaux d'entretien de l'armée romaine, et contrairement à aujourd'hui, navigable entre son embouchure (Séleucie de Piérie) et Antioche durant l'Antiquité, comme l'attestent les écrits de Strabon, de Libanios et de Pausanias le Périégète. Antiochos XI, roi séleucide, s'y noya en 90 . Selon Henri Seyrig, « on ne voit guère que [ la digue du lac de Homs ] n'ait pu être construite pour autre chose que pour [ la ville de Homs et sa banlieue maraîchère ]. Du reste, ce coûteux ouvrage, haut de 5 mètres et long de 850 mètres, n'a évidemment été bâti que par une ville déjà riche et considérable. Or cette prospérité, Émèse (Homs) ne l'a connue que sous l'empire romain — c'est-à-dire justement à l'époque où semble pouvoir remonter l'appareil de la digue. » Contentieux hydropolitique Comme pour les fleuves voisins, le Tigre, l'Euphrate ou le Jourdain, aucun des pays qu'il traverse n'a réussi à donner un statut juridique aux eaux de l'Oronte, engendrant ainsi tensions et affrontement dans une région marquée par le manque d'eau. Un accord a toutefois été signé entre la Syrie et le Liban (sous son contrôle) pour répartir les eaux de l'Oronte à hauteur de 90 % pour la Syrie et 10 % pour le Liban. Cet accord exclut la Turquie de ce partage car la propriété de la province turque du Hatay est contestée par la Syrie (voir l'article sur le sandjak d'Alexandrette). Le fleuve alimente stations de pompage et canaux d'irrigation surtout en Syrie : le débit moyen passe de de m à la frontière syro-libanaise, à à la frontière syro-turque. Évocations artistiques Juvénal en fait un symbole de l'Orient dans une de ses Satires, qui dénonce les dérives du syncrétisme romain : , « L'Oronte s'est déversé dans le Tibre » (III, 62). L'Oronte au temps des Croisades est décrit dans Un jardin sur l'Oronte, roman de Maurice Barrès paru en 1922 et adapté à l'opéra en 1932. Molière a repris le nom trois fois : dans L'École des femmes où Oronte est le père d'Horace et un ami d'Arnolphe ; dans Le Misanthrope où il aime Célimène ; enfin dans Monsieur de Pourceaugnac où il est le père de Julie. Notes et références Notes Références Annexes Bibliographie . Collectif, Dictionnaire illustré des merveilles naturelles du monde, Reader's Digest, 1982, notice rédigée par Aïn es Zarqa. . . . . . . . Liens externes Image satellite Google des sources de l'Oronte. Cours d'eau au Liban Cours d'eau en Syrie Cours d'eau en Turquie Levant
Ambros Supersaxo
Ambros Supersaxo est un guide de haute montagne suisse, né le à Saas-Fee où il est mort en 1932. Il constitua une cordée avec Henry Seymour King pour la première ascension de l’aiguille Blanche de Peuterey. Biographie Durant les cinquante années de son activité professionnelle, il visite quasiment tous les massifs alpins, des Dolomites au massif du Mont-Blanc et de l'Engadine à l'Oberland, tout en s'adjugeant une trentaine de premières, la plupart en compagnie de Henry Seymour King. Ascensions 1882 : première ascension de la face nord-est du Lenzspitze. 1885 : conquête de l'aiguille Blanche de Peuterey, avec Émile Rey, Aloys Anthamatten et Henry Seymour King. 1887 : premier parcours de l'arête du Rotbrett à la Jungfrau, avec Louis Zurbrucken et Henry Seymour King. 1889 : première ascension du Fletschhorn, avec J. D. James. Notes et références Bibliographie Alexander Perrig, « Ambros Supersaxo », Die Alpen, Les Alpes, Le Alpi, Monatsschrift des Schweizer Alpenclub, Band XI, Berne, 1935, p.42 ff. In Memoriam, Alpine Journal Alpiniste suisse Personnalité de l'histoire valaisanne Guide de haute montagne Naissance en décembre 1853 Naissance dans le canton du Valais Décès en janvier 1932 Décès dans le canton du Valais Décès à 78 ans
Vision Racing
Vision Racing est une écurie de sport automobile qui évolue dans le championnat IndyCar Series. Liens externes Site officiel Écurie IRL Indy Racing League
Albumen
L'albumen est un organe de réserve de la graine chez les angiospermes (plantes à fleur), constitué essentiellement d'un tissu de réserves nutritives. Lors de la double fécondation, caractéristique des angiospermes, un des anthérozoïdes (gamète mâle) fusionne avec les deux noyaux polaires contenus dans le sac embryonnaire (l'albumen est donc polyploïde), tandis que le deuxième anthérozoïde féconde l'oosphère, le gamète femelle végétal, pour former l'embryon. Si les réserves (protéiques, lipidiques et glucidiques) sont stockées dans l'albumen qui se développe aux dépens du nucelle et du tégument interne qui dégénèrent, alors il est volumineux et les cotylédons (ébauches foliaires) sont très minces : on dit que la graine est albuminée (cas du ricin). Si au contraire les réserves sont digérées au cours de la maturation et que les substances (amidon, aleurone, huile) sont transférées dans les cotylédons (cas du haricot), ou que la graine ne comporte pas du tout de réserves (cas de certaines orchidées), l'albumen devient extrêmement réduit ou même fait défaut : on dit que la graine est « exalbuminée ». Chez les gymnospermes, l'origine du tissu correspondant à cette fonction de réserve fait encore débat : ce pourrait être le nucelle ou bien un embryon surnuméraire transformé. Selon la théorie du conflit parents-progéniture, c'est ce rôle nourricier vital qui a conduit à l'évolution des gènes soumis à empreinte qui s'expriment dans l'albumen des plantes à graine et le placenta des mammifères. Terminologie Pour les botanistes français, l'endosperme est le tissu nourricier contenu dans les graines des gymnospermes tandis que l'albumen triploïde est le tissu nourricier qui se développe après la double fécondation dans les graines d'Angiospermes. Ils ont donc la même fonction. L'origine de cette dualité terminologique se situe en 1874, date à laquelle Van Tieghem en France pense qu'il est souhaitable d'utiliser des termes différents pour qualifier des tissus qui ne sont pas homologues. C'est alors qu'il propose les termes d'endosperme et d'albumen avec le sens donné ci-dessus à ces mots. Adoptée d'emblée par tous les botanistes français, cette terminologie ne sera pas retenue par la communauté scientifique étrangère qui, privilégiant l'analogie fonctionnelle, emploie le même terme, endosperm, pour les deux types de tissus de réserve. D'ailleurs, dans certains recueils, on peut encore trouver l'utilisation d'endosperme ou "endosperme triploïde" à la place d'albumen. L'anglais endosperm désigne d'ailleurs l'albumen en français, d'où des confusions fréquentes. Développement On distingue quatre phases dans le développement de l'albumen : La phase syncytiale ; La phase de cellularisation ; La phase de différenciation ; La mort cellulaire. Origine évolutive Deux hypothèses majeures ont été historiquement proposées concernant les origines de l'albumen. La première hypothèse suggère qu'il est homologue à un embryon surnuméraire stérile ayant acquis une fonction de nutrition. La seconde hypothèse suggère que l'albumen est homologue d'une partie du gamétophyte, et n'a donc pas eu à acquérir de fonction nutritive. Ces deux hypothèses principales ont des arguments pertinents et l'origine évolutive de l'albumen n'est toujours pas claire. Notes et références Voir aussi Bibliographie Raven, P.H., et Evert, R.F. et Eichhorn, S.E. (2007). Biologie végétale. . De Boeck Université, Bruxelles, 824 pp. Articles connexes Glossaire de botanique Double fécondation Graine Son (meunerie) Histologie végétale Reproduction végétale
Bussières (Seine-et-Marne)
Bussières est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Au dernier recensement de , la commune comptait . Géographie Localisation La commune est située à environ au sud-est de La Ferté-sous-Jouarre. Communes limitrophes Géologie et relief L'altitude de la commune varie de à pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible. Hydrographie Réseau hydrographique Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés : le ru de la Fonderie, , affluent du Petit Morin ; le cours d'eau 02 des Moulins, , conflue avec le ru de la Fonderie ; le cours d'eau 01 de la Cour d'Artois, , qui conflue avec la Marne. La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de . Gestion des cours d'eau Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie. La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin () et du Grand Morin (). Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse ». Climat La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010 à pour 1991-2020. Milieux naturels et biodiversité L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Bussières comprend trois ZNIEFF de : les « Bois de Boitron et Alentours du Ru de la Fonderie » (), couvrant du département ; les « Carrières Souterraines des Potences » (), couvrant du département ; le « Le bois des Meulières » (), couvrant du département ; et un ZNIEFF de , la « vallée du Petit Morin de Verdelot à la Ferte Sous-Jouarre » (), couvrant du département. Urbanisme Typologie Bussières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe . Lieux-dits, écarts et quartiers La commune compte administratifs répertoriés. Les hameaux suivants sont rattachés à la commune de Bussières : les Baillets, Bel-Air, Bois-Martin, les Cabarets, Chavosse, Fontaine d'Ain, la Garennière, les Hameaux, la Jarie, les Moulins, la Pierre Hamelot, les Potences et Séricourt. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,4% ), forêts (19,9% ), zones urbanisées (3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %). Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018. Planification La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme. Logement En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de dont 83,1 % de maisons et 15,4 % d’appartements. Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77% contre 21,9 % de locataires, dont 0,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux) et 1,1 % logés gratuitement. Voies de communication et transports Voies de communication Bussières est situé sur la route départementale 407 entre Montapeine à l'ouest et Bassevelle à l'est. Transport en commun Bussières est desservie par la ligne 33 (Gare de La Ferté-sous-Jouarre ↔ Bassevelle) du réseau de bus Marne et Morin, qui la relie en 15 minutes à la gare de La Ferté-sous-Jouarre , permettant de nombreuses correspondances ainsi qu'une desserte des établissements scolaires de La Ferté-sous-Jouarre. Depuis 2011, une demande de prolongation de la ligne jusqu'à Nogent-l'Artaud ou Viels-Maisons a été présentée au STIF, afin de permettre un remaniement total de cette ligne qui souffre de son manque de rotation en semaine et le samedi et d'horaires parfois mal agencés en fonction des correspondances SNCF en semaine. À terme, ce changement vise une augmentation des usagers et une réponse aux besoins des nouvelles populations qui s'installent massivement sur les communes desservies par la ligne 33. Toponymie Le nom de la localité est attesté sous la forme Buxeriae en 1249. Ce toponyme signifie, « lieu où pousse le buis ». Histoire Au , le château de la seigneurie s’élève à l’emplacement du domaine de Séricourt. À la même époque, Bussières avait comme monument religieux l'église de Saint-Médard. En 1793, un orme est planté pour représenter la liberté. Son tronc atteint une circonférence de dans les années 1930 et il vivra jusqu'en 1949. En 1877, l’actuelle mairie-école est édifiée sur l’emplacement des anciens bâtiments reçus en don en 1842. Économie Revenus de la population et fiscalité Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de représentant et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de . Emploi En 2016, le nombre total d'emplois dans la zone était de , occupant résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,8 % contre un taux de chômage de 11,5 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5 % de retraités ou préretraités et 7,4 % pour les autres inactifs. Entreprises et commerces En 2015, le nombre d’établissements actifs était de dont dans l’agriculture-sylviculture-pêche, dans l’industrie, dans la construction, dans le commerce-transports-services divers et étaient relatifs au secteur administratif. Ces établissements ont pourvu postes salariés. Secteurs d'activité Agriculture Bussières est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP). Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de en 1988 à en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bussières, observées sur une période de : Politique et administration Équipements et services Eau et assainissement L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au . Assainissement des eaux usées En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bussières est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée. L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Eau potable En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie. Population et société Démographie Sports La commune possède un terrain omnisports, ainsi qu'un terrain de football et un terrain de pétanque. Numérique XDSL Internet arrive à Bussières grâce au DSLAM BUR77 qui se trouve dans le local situé juste à côté de la salle des fêtes, rue de la mairie, et qui est raccordé au POP mareuil-asr903-1. Il fournit l'ADSL ainsi que le VDSL2+ et est actif depuis 2009. Il a une capacité de 750 lignes. Les opérateurs suivants sont disponibles sur ce DSLAM : Orange, SFR, Free, Bouygues et OVH. Il dessert également les villages suivants : Bassevelle, Boitron, Doue, Orly-sur-Morin, Saint-Cyr-sur-Morin, Saint-Ouen-sur-Morin et La Trétoire. Fibre Certaines habitations rue d'orly sont déjà raccordées à la fibre, et ca devrait être disponible pour l'ensemble du village au second semestre 2020. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Le village possède un monument aux morts. Il reste les ruines d'une église datant du . Celles-ci ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté du 24 janvier 1930. On sait qu'en 1874 l'église sera reconstruite. Vers les années 1930 le clocher s'est écroulé, laissant l'église en ruines. Le clocher sera reconstruit en 1957. En 2002, les vitraux sont rénovés. Personnalités liées à la commune En 1829, Eugène Scribe a acquis le domaine de Séricourt de M. Musset de Séricourt. Il se plut à embellir ce domaine. Héraldique Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes de Seine-et-Marne Liens externes Site de la mairie Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Bussieres Aire urbaine de Paris
Juan Carlos Loaiza
Juan Carlos Loaiza Mac-Leod (Lanco, Chili, ) est un cavalier de rodéo chilien. Il est le grand gagnant dans l'histoire, neuf fois champion du Chili. Championnats Voir aussi Rodéo chilien Huaso (cavalier) Liens externes Juan Carlos Loaiza, el mejor Cavalier chilien Naissance en octobre 1955
Khosrov II d'Arménie
d'Arménie (en arménien ) est un roi arsacide d'Arménie occidentale ayant régné de 279-280 à 287. Biographie est le fils aîné du roi . Il se réfugie chez les Romains après la conquête de l'Arménie par le Sassanide. En 279-280, Narseh, roi vassal d'Arménie pour le compte de son frère le « Grand Roi » sassanide , doit céder l'Arménie occidentale à l'empereur romain Probus, qui donne le trône à , fils du dernier roi arsacide. En 287, est assassiné et remplacé par son propre frère . Son fils, le futur , s'enfuit à Césarée de Cappadoce et commence alors une carrière dans l'armée romaine. Voir aussi Bibliographie Anne Elizabeth Redgate, The Armenians, Blackwell Publishing, 1998, 331 pages . . Cyrille Toumanoff, « The Third-Century Armenian Arsacids: A chronological and Genealogical Commentary », dans Revue des études arméniennes, (1969), 233-281. Roi d'Arménie Arsacide arménien Décès en 287
Harandane Dicko
Harandane Dicko est un photographe malien, né à Tonka, dans la région de Tombouctou. Biographie Harandane Dicko fait son apprentissage de la photographie dans le centre de Formation en Photographie, à Bamako. Il travaille au sein de diverses structures européennes : le journal Der Landbote, à Winterthour en 2002, le Zentrum für Kulturproduktion PROGR, à Berne en 2006, le Centre d’Enseignement Professionnel CEPV de Vevey (Suisse) en 2007, la Cité Internationale des Arts de Paris en 2008. Harandane Dicko est formateur au CFP de Bamako. Expositions Participation aux Rencontres africaines de la photographie de Bamako Participation à l'exposition "Visages Francophones" de Cahors, à Paris Participation à la Biennale de Fes 2008, au Maroc Participation à l'IFA Gallery à Berlin et Stuttgart Récompenses Harandane Dicko est lauréat du programme visas pour la création 2008 de culturesfrance Lauréat du concours Afrique Photo organisé par le Centre Andalous de photographie. Bibliographie 2007 Harandane Diko, photographe texte de Armelle Canitrot, L'Œil, . Références Photographe malien Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Mythes et Légendes : Epok IV
Mythes et Légendes : Epok IV (sous-titré 35 ans de musique) est le quatrième volume d'une série de vidéos du groupe français de rock progressif Magma. Il a été enregistré en 2005 en public au Triton à Paris par Francis Linon. Il est paru en 2008 sur le label Seventh Records. Contexte Ce DVD présenté en digipack noir frappé du sigle de Magma fait partie d'un ensemble de quatre DVD enregistrés entre le et le au Triton à Paris. À cette occasion, Magma célébrait son en proposant quatre répertoires différents sur quatre semaines consécutives, revisitant ainsi l'essentiel de sa carrière en huit heures de concert. Tous les "grands" morceaux de Magma sont interprétés : les trois mouvements de la trilogie Theusz Hamtaahk, Köhntarkösz, K.A, De Futura ... Chaque semaine, un ou plusieurs anciens musiciens de Magma était invité à se joindre au groupe. Contenu Ce quatrième et dernier volume contient une version de K.A proche de celle de l'album du même nom de 2004, deux extraits de Merci datant de 1984 (The Night We Died et Otis, hommage de Christian Vander à Otis Redding), un petit instrumental signé et interprété par Frédéric d'Oelsnitz, et surtout une magnifique version de Zëss, morceu alors pas encore enregistré en studio. Pour cette quatrième et dernière semaine, du mardi au samedi , il n'y avait pas un invité particulier, mais Klaus Blasquiz (chant), Jannick Top (basse) et les trois cuivres présents sur Epok I se joignaient au groupe pour une version de Kobaïa (premier morceau de leur premier album paru en 1970) où les musiciens se retrouvaient à seize sur la scène. Liste des titres Zëss (32:37) In a Dream (2:14) The Night We Died (3:46) Otis (9:00) K.A (50:00) Kobaïa (9:53) Bonus : Om Zankah (extrait de K.A) de l'intérieur de la batterie Musiciens Christian Vander : batterie, chant Antoine Paganotti : chant, batterie Stella Vander : chant, percussions Isabelle Feuillebois : chant, percussions Himiko Paganotti : chant James Mac Gaw : guitare Philippe Bussonnet : basse Frédéric d'Oelsnitz : Piano électrique Fender Rhodes, claviers Emmanuel Borghi : Fender Rhodes, claviers Benoît Widemann : Fender Rhodes, claviers Aymeric Avice : trompette Hugues Mayot : saxophone Avec sur Kobaïa la participation de : Klaus Blasquiz : chant Jannick Top : basse Fabrice Theuillon : saxophone Yannick Soccal : saxophone Rémi Dumoulin : saxophone Liens externes http://www.seventhrecords.com/ http://www.progarchives.com/album.asp?id=18338 Notes et références DVD musical Album de Magma
Maigret et le Fantôme
Maigret et le Fantôme est un roman policier de Georges Simenon publié en 1964. Il fait partie de la série des Maigret. L'écriture de ce roman s'est déroulée du 17 au . Il est daté de Noland, pays imaginaire ; en réalité écrit dans le château d'Échandens (canton de Vaud), Suisse. Résumé Le titre se justifie par le fait que, derrière les rideaux d'un atelier de peinture, on y apercevait une silhouette vêtue de blanc s'y déplacer dans une demie obscurité. Au lendemain d'un interrogatoire épuisant, Maigret est réveillé par la visite d'un de ses inspecteurs, qui lui annonce la tentative d'assassinat dont a été victime l'inspecteur Lognon, dit le Malgracieux. Maigret apprend que, depuis deux semaines, Lognon passait ses nuits chez une jeune esthéticienne, Marinette Augier. Or, celle-ci a disparu. Grâce à un vieillard misanthrope et curieux, voisin de l'esthéticienne, Maigret est informé des agissements bizarres des Jonker, un couple dont l'hôtel particulier est situé en face de l'appartement de Marinette Augier. Norris et Mirella Jonker deviennent, pour Maigret, les suspects principaux. Une visite chez eux se révèle fructueuse et lance le commissaire sur une piste intéressante qui va le conduire dans le monde de la peinture et des faussaires. Par des renseignements pris par téléphone chez des inspecteurs de Londres et de Nice, qu'il a connu au cours de précédentes enquêtes, Maigret apprend que le nom de Mirella Jonker n'est autre qu'une certaine Marcelle Mailland, dont l'amant, Stanley Hobson, est un escroc notoire. Un témoin de dernière minute signale à Maigret l'enlèvement raté d'un homme, transporté par deux inconnus, de l'hôtel particulier des Jonker à une Jaguar jaune stationnée devant. Ayant mis rapidement la main sur le propriétaire de la voiture, Ed Gollan, un expert en tableaux, grâce à son immatriculation particulière en TT (Transit temporaire), Maigret découvre peu à peu le fil qui relie entre eux les divers éléments du drame. Il confond rapidement Jonker, qui avoue avoir contraint à peindre de faux tableaux de maître par Frederico Palestri, un artiste déséquilibré, mais génial, hébergé, voire séquestré. Ceci sous la contrainte de l'expert, devenu maître chanteur après qu'il eut découvert qu'un tableau vendu par Jonker était un faux Van Gogh, alors que le scrupuleux et honnête collectionneur hollandais était certain de son authenticité. Alertés par la surveillance peu discrète de l'inspecteur Lognon, qui venait le soir se poster dans l'immeuble d'en face, derrière la fenêtre de Marinette Augier, Gollan et Hobson ont essayé d'enlever le peintre de l'hôtel particulier, et, après l'avoir assommé, de le transporter dans la Jaguar jaune stationnée devant. Lognon ayant suivi la scène de son poste d'observation accourut et Hobson n'hésita pas à tirer sur lui, le laissant pour mort. Maigret retrouve le peintre dans l'hôtel particulier , mais il arrive trop tard : celui-ci s'est pendu dans la salle de bains où il était séquestré. Sur ces entrefaites, Marinette, qui a fui par crainte des assassins, est retrouvée et explique les agissements mal interprétés de Lognon. Ce dernier guérira et retrouvera son épouse acariâtre, avec laquelle il partira en cure de repos. Aspects particuliers du roman La succession précipitée des événements permet à l’intrigue, compliquée à première vue, de se dénouer rapidement. Fiche signalétique de l'ouvrage Cadre spatio-temporel Espace Paris (avenue Junot). Temps Époque contemporaine ; l’enquête dure un jour et se déroule mi-novembre. Les personnages Personnage principal Norris Jonker, Hollandais. Riche collectionneur de tableaux. Marié, pas d’enfants. 64 ans Autres personnages Charles Lognon, dit le Malgracieux, inspecteur de la brigade du , âge mûr. Marinette Augier, esthéticienne, 25 ans. Mirella Jonker, de son nom de jeune fille Marcelle Mailland, épouse de Norris, divorcée d’un industriel anglais, Herbert Muir ; a été la maîtresse, à 18 ans, d’un voleur de bijoux, Stanley Hobson ; 34 ans. Frederico Palestri, peintre déséquilibré mais faussaire de génie, 22 ou 23 ans. Ed Gollan, Américain, critique d’art et expert en tableaux, escroc à l’occasion, 38 ans. Éditions Prépublication en feuilleton dans le quotidien Le Figaro, n° 6131-6153 du 18 mai au 12 juin 1964 Édition originale : Presses de la Cité, 1964 Tout Simenon, tome 12, Omnibus, 2003 Livre de Poche, n° 31727, 2004 Tout Maigret, tome 8, Omnibus, 2019 Adaptations Sous le titre Maigret en het spook, téléfilm néerlandais avec Jan Teulings, diffusé en 1969. Maigret et son Fantôme, téléfilm français de René Lucot, avec Jean Richard, diffusé en 1971. Sous le titre Keishi to yūrei, téléfilm japonais de Fujita Meiji, avec Kinya Aikawa (Commissaire Maigret), diffusé en 1978. Maigret et le Fantôme, téléfilm français de Hannu Kahakorpi, avec Bruno Cremer, diffusé en 1994. Source Maurice Piron, Michel Lemoine, L'Univers de Simenon, guide des romans et nouvelles (1931-1972) de Georges Simenon, Presses de la Cité, 1983, p. 378-379 Article connexe Liste des œuvres de Georges Simenon Liens externes Fiche ouvrage de l'AJRAF Fiche ouvrage sur Tout Simenon Maigret of the month: Maigret et le fantôme Roman de Georges Simenon mettant en scène le commissaire Maigret Roman adapté à la télévision Roman se déroulant à Paris Roman belge paru en 1964 1964 en littérature policière
(9162) Kwiila
(9162) Kwiila est un astéroïde Apollon découvert le par Jean Mueller à l'observatoire du Mont Palomar. Liens externes Astéroïde Apollon Astéroïde aréocroiseur Astéroïde cythérocroiseur Objet céleste découvert en 1987 Objet céleste nommé d'après un personnage d'une mythologie amérindienne Objet céleste découvert par Jean Mueller
Michael Kafui Helegbe
Michael Helegbe est un footballeur ghanéen né le . Il joue au poste de milieu de terrain avec le KV Ostende. Premier match en Ligue 2 : Amiens SC 3-1 EA Guingamp le 27/04/07 Carrière 1992-1996 : SS Marseille Model Football Academy 2003-2005 : Liberty Professionals Août 2005-Décembre 2005 : SK Brann Janvier 2006-Décembre 2006 : Liberty Professionals Janvier 2007-Août 2009 : EA Guingamp Août 2009- : KV Ostende International International Ghanéen. Footballeur international ghanéen Naissance en septembre 1985 Joueur du SK Brann Joueur de l'En avant Guingamp Joueur du KV Ostende Joueur de l'Asante Kotoko FC
MIO Biwako Shiga
Le MIO Biwako Kusatsu (MIO びわこ草津, Mio Biwako Kusatsu) est un club de football japonais basé à Kusatsu, dans la Préfecture de Shiga. Le club est promu dans la Japan Football League pour la première fois en 2007. Pour sa première saison en 2008, le club se classe du championnat. "Biwako" est une référence du lac Biwa, le plus grand lac du Japon. Historique Club de football au Japon Club de football fondé en 2005 Préfecture de Shiga
Lesseps (canton)
Lesseps est un canton de l'est du Québec situé dans la région administrative de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dans La Haute-Gaspésie. Le canton de Lesseps fut proclamé officiellement le . Il couvre une superficie de . Notes et références Liens externes Canton québécois
Lacenas
Lacenas est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon. Géographie Lacenas est un village situé à 6 km de Villefranche-sur-Saône. Il se situe à 290 mètre d’altitude avec une altitude minimum de 229 m et maximum de 371 m. Géographiquement la latitude de Lacenas est de 45.992 degrés Nord et sa longitude de 4.646 degrés Est. La superficie de Lacenas est de 3.36 km ² soit 336 hectares ; Les communes limitrophes de Lacenas sont Denicé qui se situe à 1.35 km au nord, Cogny qui se situe à 1.69 km à l’ouest, Liergue se situe à 2.93 km au sud et enfin Gleizé à l’est se situe à 4.13 km. Communes limitrophes Urbanisme Typologie Lacenas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,9 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (8,2 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Aucune trace d'occupation durable n'est attestée pendant la période romaine, toutefois des monnaies ont été découvertes à proximité des carrières de pierre dans la première moitié du . Politique et administration Liste des maires Politique de développement durable La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008. Jumelages . Population et société Démographie Enseignement Manifestations culturelles et festivités Santé Sports . Cadre de vie Lieux et monuments Patrimoine religieux L'ancienne église Notre-Dame-du-Sou du hameau de Saint-Paul bâtie au et rénovée au est décorée de peintures murales. L'église et son décor intérieur ont été inscrits monument historique le . Les fonts baptismaux de la chapelle Saint-Paul sont une cuve circulaire sculptée datant du ornée de petits masques naïfs. Ils sont aussi inscrits monument historique depuis 1942. Patrimoine civil La commune abrite plusieurs édifices remarquables, dont quatre châteaux d'époques différentes : le château du Sou, dont la porte fortifiée est classée monument historique depuis le ; le château de Bionnay médiéval et remanié aux qui abrite un jardin remarquable depuis 2010 et visitable ; le château de Montauzan de la fin du , privé ; le château des Carbonnières, manoir bourgeois du , également privé. Enfin le territoire abrite également le caveau des compagnons du Beaujolais, un pressoir d'importantes dimensions de la fin du . Patrimoine Outre son patrimoine religieux qui comprend également l'église paroissiale dite église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste dominant la place centrale du village, la place François-Denoyer, qui accueille le monument aux morts, la commune possède un lavoir chemin des Rousselles et une croix de chemin au hameau de Montauzan, à l'intersection du chemin du Champ-de-la-Croix et de la route des Compagnons, en limite communale avec Denicé. Enfin, le cimetière est situé en contre-haut du bourg, sur la route menant au Chazier, hameau dominant la commune à l'ouest. Personnalités liées à la commune Gaël Morel y est né le . Héraldique Voir aussi Liste des communes du Rhône Notes et références Notes Références Liens externes Cuvage de Lacenas des Compagnons du Beaujolais Lacenas sur le site de l'Institut géographique national Commune dans le département du Rhône Unité urbaine de Lyon Aire urbaine de Lyon
Winslow (Royaume-Uni)
Winslow est une ville du Buckinghamshire en Angleterre. Elle est jumelée avec Cours-la-Ville, devenue commune déléguée de Cours en 2016, en Rhône-Alpes Histoire Thomas Gainsborough a réalisé en 1759 le portrait de Richard Lowndes (1707-1775), fils aîné de Robert Lowndes, ministre de la reine Anne et l'un des fondateurs de la Banque d'Angleterre. Il a vécu dans la maison familiale de Waddon Hall, à Winslow, et a été haut-shérif du Buckinghamshire de 1738 à 1739 et député de 1741 à 1774. Personnalités liées à la ville William Lowndes (1652-1724), homme politique britannique whig, y est né. Notes Liens externes Ville dans le Buckinghamshire Paroisse civile dans le Buckinghamshire
Maitena Burundarena
Maitena Inés Burundarena, connue sous son premier prénom, Maitena, née en mai 1962 à Buenos Aires est une auteure de bande dessinée argentine. Biographie Maitena Inés Burundarena naît en mai 1962 à Buenos Aires d'une mère architecte et d'un père ingénieur. Celui-ci dirige l’Université technologique de Buenos Aires avant d'être ministre de l'éducation dans le dernier gouvernement de la dictature militaire du général Videla. Elle est le sixième enfant de la famille et a trois frère et sœurs. Alors que ceux-ci suivent un parcours scolaire classique, Maitena se révolte très tôt et fugue dès l'âge de douze ans. Refusant le système scolaire, elle préfère apprendre par elle-même. À dix-sept ans elle est enceinte de son premier enfant. Deux ans plus tard, mariée, elle attend le deuxième. Elle commence sa carrière de dessinatriceĪen plaçant des dessins dans de nombreuses revues argentines. Mais c'est dans les années 1980 qu'elle prend son envol en étant dessinatrice pour de nombreuses revues érotiques d'Amérique du Sud ou d'Europe comme Makoki, Sex Humor, Fierro, Humor et Cerdos&Peces. Sex Humor et Humor sont à l'époque des institutions de la bande dessinée contestataire. Maitena affirme que c'est là qu'elle a vraiment appris son métier de dessinatrice. Pour Fierro elle crée la série Barrio Chino avec Juan Martini. Ses bandes dessinées sont d'abord exclusivement pornographiques mais peu à peu elle y apporte de l'humour au point de ne plus réaliser que des bandes dessinées humoristiques. En plus de ces dessins de presse ou ses bandes dessinées érotiques, elle fait aussi des illustrations de livres pour enfants. Elle crée sa première bande dessinée non-érotique, intitulée Flo pour le journal Tiempo Argentino. En 1993, elle se voit confier une page hebdomadaire dans , le plus important journal féminin argentin, où elle crée Les Déjantées (Mujeres alteradas). Le succès est immédiat, reprise dans plusieurs journaux à travers le monde, la série est compilée en cinq albums vendus à plus d'un million d'exemplaires, dont 700.000 hors d'Argentine, surtout dans les pays hispanophones et lusophones mais également en France. Elle travaille à partir de 1998 sur la série intitulée Superadas pour La Nación dont le lectorat est plutôt conservateur. Cependant le succès ne se dément pas et ses dessins d'humours touchent plusieurs catégories de lecteurs bien qu'elle critique les bases de la société argentine. En 1998, elle est mère pour la troisième fois. L'année d'après, son strip Superada commence à paraître dans le journal espagnol El Pais. De ce moment, elle acquiert une gloire internationale et ses strips sont publiés dans vingt pays. En 2003, elle arrête superadas et crée, toujours pour La Nación Purvas peligrosas. Influences Maitena dans sa jeunesse lit beaucoup et parmi les auteurs dont elle reconnaît l'influence, se trouve Quino, Fontanarrosa et Claire Bretecher ; la série animée des Simpsons est aussi une œuvre dont elle se réclame. Reconnaissance Le travail de Maitena a une audience internationale. Publiée dans vingt pays, les recueils de ces bandes dessinées ont été vendues à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde. Des romanciers ont tressé ses louanges comme Juan José Millás qui explique qu'. Quant à l'autrice Rosa Montero elle affirme : . Analyse L'œuvre de Maitena est complexe car elle peut être interprétée de plusieurs façons. Elle est autant une mise sur papier de la vie des argentines dans lesquelles peuvent se reconnaître les femmes des autres pays et le monde qu'elle dépeint est celui de toutes les sociétés occidentales. Toutefois, ces femmes sont issues de la bourgeoisie, sont hétérosexuelles et leurs soucis sont ceux d'une certaine partie de la population. Les autres femmes sont exclues de ce monde. De plus alors qu'à ses débuts, elle était une rebelle, elle a repris, depuis que ses bandes sont publiées dans des journaux reconnus, les modèles de pensée d'une société bien-pensante. Dans Side Dishes, Melissa A Fitch affirme ainsi que Maitena reprend une idéologie classique, voir stérétypique concernant les femmes, les homosexuels, etc. Par ailleurs, quoiqu'elle ait réalisé des séries pornographiques et que, selon ses dires, elle apprécie les relations sexuelles, dans ses strips, la sexualité est présentée plutôt de façon déprimante. Publications en langue française Les Déjantées, Métailié, 4 vol., 2002-2005. Tournants dangereux, Métailié, 2 vol., 2005-2008. Notes et références Annexes Bibliographie . . . Liens externes Auteur argentin de bande dessinée Dessinatrice argentine Humoriste argentin Naissance à Buenos Aires Naissance en mai 1962
Jeff Hoffman
Jeffrey Robert Hoffman (né le à Latham, New York, États-Unis) est un lanceur droitier des Diamondbacks de l'Arizona de la Ligue majeure de baseball. Carrière Joueur des Pirates de l'East Carolina University, Jeff Hoffman est le athlète choisi au total lors du repêchage amateur de 2014 et est le choix de première ronde des Blue Jays de Toronto. Il commence sa carrière professionnelle dans les ligues mineures en 2015 avec un club affilié aux Blue Jays mais fait partie de cette organisation pendant peu de temps. En effet, le , Toronto échange Hoffman, le joueur d'arrêt-court José Reyes, le releveur droitier Miguel Castro et le lanceur droitier des ligues mineures Jesus Tinoco aux Rockies du Colorado en retour de l'arrêt-court étoile Troy Tulowitzki et du releveur droitier LaTroy Hawkins. Au début de l'année 2015, Hoffman fait une première apparition sur la liste annuelle des 100 meilleurs joueurs d'avenir dressée par Baseball America : entré en place du palmarès, il est classé au début 2016 avant d'être considéré le joueur le plus prometteur du baseball au début 2017. Jeff Hoffman fait ses débuts dans le baseball majeur avec les Rockies du Colorado le . Lanceur partant face aux Cubs de Chicago, il encaisse la première de 4 défaites en 8 matchs, dont 6 comme partant, pour les Rockies en 2016. Il remporte sa première victoire dans les majeures le sur les Dodgers de Los Angeles. Notes et références Liens externes Statistiques de Jeff Hoffman sur Baseball-Reference. Statistiques de Jeff Hoffman sur le site des Ligues majeures de baseball. Naissance en janvier 1993 Naissance dans le comté d'Albany (New York) Joueur américain de baseball Joueur des Rockies du Colorado Lanceur des ligues majeures de baseball Joueur de baseball des Pirates d'East Carolina
Amora
Amora est un dérivé du prénom "Amour" fêtée le 9 août. Un Amora (pluriel : Amoraïm) était un érudit du judaïsme qui développa l'enseignement de ses aînés, les Tannaïm, et dont l'enseignement compilé forme la Guemara, seconde partie du Talmud. Amora en hébreu veut dire « peuple ». Amora est une marque de moutarde et de condiments. Amora, l'enchanteresse, sorcière, dans la bande dessinée Thor d'Asgard (Marvel Comics). Amora, ville moyenne et paroisse civile du Portugal, rattachée à la municipalité de Seixal, dans le district de Setúbal.
Addition électrophile
L'addition électrophile est une réaction d'addition en chimie organique, où une liaison π est supprimée par la création de deux liaisons covalentes. Ces réactions sont fortement exo-thermiques et quasi-totales. Principe général L'addition électrophile se fonde sur l'attirance qu'a un groupement électrophile pour le champ des électrons π d'une double liaison (d'un alcène dans la plupart des cas). Les liaisons π sont en effet bien plus cassables que les liaisons σ. . Une addition consiste donc à l'appropriation des électrons π par un électrophile qui formera une liaison σ avec l'un des carbones de la double liaison. Dans la majorité des cas, l'addition électrophile sera suivie de l'addition d'un nucléophile. Cette réaction conduira à un grand nombre de composés, tels que des alcools, thiols, halogénohydrines ou encore époxydes. Addition de H+ Synthèse de composés halogénés L'ajout d'un acide halogénohydrique (chlorhydrique, bromhydrique ou iodhydrique) sur un alcène conduit à la formation d'un composé halogéné. On appelle ce type de réaction hydrohalogénation. L'électrophile H+ réagit sur les électrons π pour conduire à un carbocation intermédiaire. L'ion halogénure restant vient alors attaquer le carbone déficitaire pour finalement former la molécule halogénée. On constate donc que l'addition électrophile est nécessairement suivie d'une addition nucléophile pour stabiliser le carbocation. Régiosélectivité : le proton H+ choisira de se positionner sur le carbone permettant de conduire au carbocation le plus stable. Cette règle est connue sous le nom de régiosélectivité de Markovnikov. Exemple : Le propylène CH3-CH=CH2 pourra passer par l'intermédiaire CH3-CH2-C+H2 ou CH3-C+H-CH3. Les effets inductifs des méthyles stabilisent le deuxième carbocation. D'après la règle Markovnikov, c'est donc ce dernier qui se formera à quasiment 100 %. Stéréosélectivité : quelle que soit la configuration de l'alcène de départ (Z ou E lorsque les a≠b≠c≠d), la réaction conduira a un mélange des quatre stéréoisomères (si les deux carbones sont asymétriques) RR, SS, RS et SR, l'halogénure X- attaquant indifféremment le carbocation par un côté ou l'autre. Cette synthèse n'est donc pas stéréosélective, il n'y a aucun intérêt à choisir l'isomère Z plutôt que le E au départ, et inversement. Hydratation, synthèse d'alcools Selon un procédé identique, on peut hydrater un alcène pour former un alcool. On a besoin d'être en milieu acide pour activer la réaction (formation du carbocation). La forme oxonium R-O+H2 est en équilibre avec l'alcool sur le papier mais comme on est en présence d'une catalyse homogène acide, l'ion H+ formé réagit avec l'alcène de départ et donc déplace l'équilibre vers la formation de l'alcool. Cette réaction n'est pas stéréosélective, et la régiosélectivité est toujours liée au carbocation intermédiaire (H+ est toujours l'électrophile). Synthèse de thiols L'addition de l'analogue soufré de l'eau, c'est-à-dire le sulfure d'hydrogène (H2S), conduit quant à elle à la synthèse d'un thiol, l'analogue soufré d'un alcool. Les propriétés de cette réaction sont les mêmes que pour l'addition de l'eau. Addition de X+ Addition de dihalogène Lorsqu'un dihalogène X2 (Cl2, Br2, I2) est proche du champ des électrons π d'une double liaison, il se polarise. Dans le cas du brome, X+ vient ensuite former sur le substrat un pont halonium (bromonium) par-dessus la liaison C-C. L'halogénure X- préalablement libéré attaque ce composé intermédiaire en anti, générant ainsi un composé dihalogéné. Cette réaction ne présente pas de régiosélectivité particulière, en raison de la symétrie du pont halonium qui couvre la totalité de la liaison C-C. Par contre, cette addition est qualifiée de diastéréosélective. En effet, l'attaque de l'halogénure se faisant en anti, on forme un couple d'énantiomères (si les deux carbones sont asymétriques). De plus, si l'on part de l'isomère configurationnel Z et que l'on obtient le couple RR/SS, alors on obtient le couple RS/SR avec l'isomère E, et vice-versa. Le terme de diastéréosélectivité est conservé si le couple RS/SR est un composé méso. Addition d'acides hypohalogéneux, synthèse d'halogénohydrines Selon le même principe, les acides hypohalogéneux (HOX) viennent réagir sur une double liaison pour former un composé présentant un groupement hydroxyde et un halogène sur le carbone voisin. Ces composés sont appelés halogénohydrines. Les atomes d'oxygène n'ayant pas forcément la même priorité selon Cahn, Ingold et Prelog que les halogènes, on n'obtiendra pas les mêmes stéréoisomères qu'avec l'addition d'un dihalogène. On a toutefois toujours une réaction diastéréospécifique. Formation d'epoxydes L'action d'un peracide sur un alcène conduit à un époxyde On peut ensuite attaquer l'époxyde avec un nucléophile fort, à l'instar de l'attaque d'un pont halonium. On peut ainsi générer une grande palette de composés. Réaction d'addition
Vanneau indien
Le Vanneau indien (Vanellus indicus) est une espèce d'oiseaux limicoles de la famille des Charadriidae. Répartition Cet oiseau vit en Irak, Iran, au Pakistan, en Afghanistan, Inde, Cachemire, Népal et Asie du Sud-Est. Description Le Vanneau indien est un grand échassier mesurant environ 35cm de long (un peu plus gros qu'un pigeon biset mais avec des jambes plus longues). Son envergure est d'environ 80 cm. Les ailes et le dos sont brun clair avec des reflets violets, mais la tête, la poitrine et la partie antérieure du cou sont noirs. Une large bande blanche s'étend entre ces deux couleurs, depuis la queue jusqu'à la couronne. La queue, courte, est à bout noir. Il a une caroncule charnue rouge en avant de chaque œil, un bec rouge à bout noir et de longues pattes jaunes. En vol, on voit une grande barre alaire blanche formée par les plumes secondaires. Il a une masse de 110 à 230 g. La sous-espèce aigneri est légèrement plus pâle et plus grande que la sous-espèce nominale et se trouve en Turquie, Iran, Irak, Afghanistan et dans la vallée de l'Indus. La sous-espèce nominale se trouve dans toute l'Inde. La sous-espèce lankae du Sri Lanka est plus petite et plus foncée, alors que la sous-espèce atronuchalis rencontrée dans le nord-est de l'Inde et l'est du Bangladesh a une joue blanche entourée de noir. Mâles et femelles ont des plumages semblables, mais les mâles ont des ailes légèrement plus longues et ont tendance à avoir un éperon tarsien plus long. Habituellement rencontré à deux ou en petits groupes, non loin de l'eau, il peut former de grandes bandes en hiver, en dehors de la saison de reproduction. Habitat Le vanneau indien vit dans des contrées ouvertes proches des sources d'eau fraîche ou saumâtre comme les marais, les bords de rivière, les rizières, les jeehls, les bancs de vase, les prairies humides et les réservoirs artificiels. Il apprécie particulièrement les cultures de céréales, les prairies et les pâtures, les jardins de grande taille. Nutrition Le vanneau indien est insectivore. Il mange des coléoptères et d'autres insectes, y compris de papillons, des fourmis, des larves de mouche, des sauterelles, des criquets, des punaises, des pinces-oreilles et des termites. Il ingurgite aussi des mollusques, des vers de terre et des crustacés. Reproduction Le vanneau indien construit un nid qui est souvent une simple dépression naturelle ou un grattage au sol. La petite cavité est parcimonieusement garnie de végétaux ou non. Le lieu de ponte qui contient 3 ou 4 œufs ornés de taches noires est parfois entouré d'un petit parapet de petits galets de pierre ou de bouses séchées. Les deux parents couvent à tour de rôle pendant 25 jours les œufs. Les oisillons naissent avec une grosse tête, de longues pattes et un plumage parsemé de taches noires et blanches. Galerie de photographies Notes et références Taxinomie D'après Alan P. Peterson, cette espèce est constituée des sous-espèces suivantes : V. i. aigneri (Laubmann, 1913) : du sud-est de la Turquie au Pakistan ; V. i. indicus (Boddaert, 1783) : du centre du Pakistan au Népal, nord-est de l'Inde et Bangladesh ; V. i. lankae (Koelz, 1939) : Sri Lanka ; V. i. atronuchalis (Jerdon, 1864) : du nord-est de l'Inde au sud de la Chine, Indochine, péninsule Malaise et nord du Sumatra. Liens externes Charadriidae Oiseau d'Asie de l'Ouest Oiseau d'Asie du Sud Oiseau d'Indochine
Raise Your Fist
Raise Your Fist est le studio de la chanteuse allemande Doro Pesch sorti le . L'album est précédé d'un EP intitulé Raise Your Fist in the Air comprenant quatre chansons dont une en français, le titre Engel est chanté en allemand. L'EP est publié sous Nuclear Blast Records et sorti le aux formats CD, vinyle et digital. L'EP est produit par Andreas Bruns à Hambourg et mixé par Jacob Hansen au Danemark. L'album Dans une interview donnée par le site XplosiveMetal.com, Doro Pesch parle d'une nouvelle chanson intitulée Raise Your Fist in the Air et qui fut interprétée pour la première fois pour le festival Wacken Open Air dont elle eut de bonnes réactions à propos de ce titre: Lors d'une interview en 2011 avec le webzine Metal Kaoz, Doro déclare qu'elle et son équipe ont complété 80 % de l'album et qu'une chanson sera dédiée au chanteur Ronnie James Dio, intitulée Hero. Liste des titres Raise Your Fist Raise Your Fist in the Air Crédits Composition du groupe Doro Pesch - chants Nick Douglas - basse Luca Princiotta - guitare, claviers Bas Maas - guitare Johnny Dee - batterie Invités Lemmy Kilmister - chants sur It's Still Hurts Gus G. - guitare solo sur Grab the Bull (Last Man Standing) Équipe technique Andreas Bruns - producteur Jacob Hansen - mixage Jens Dreesen - mastering (Skyline Tonfabrik) Charts Références Album de Doro Pesch Album musical sorti en 2012 Album publié par Nuclear Blast
Zone (roman)
Zone est un roman de Mathias Énard publié le aux éditions Actes Sud et ayant obtenu plusieurs prix, dont le prix Décembre la même année et le prix du Livre Inter l'année suivante<ref>[http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=687 du Prix du LIvre Inter] sur le site officiel de France Inter</ref>. Résumé Dans un train en Italie, entre Milan et Rome, long monologue à la première personne (une seule phrase de près de 500 pages, excepté durant les chapitres IV, XIII et XX, où s'intègrent des pages de l'ouvrage que lit le narrateur sur la guerre israélo-palestinienne) d'un homme qui change de vie et d'identité, après avoir travaillé dans des services de renseignements, sur l'Algérie puis sur le Proche-Orient. Analyse Fond du roman Selon l'auteur : Pour Grégoire Leménager, du Nouvel Observateur : , et Pour Robert Solé, du journal Le Monde : , et Forme du roman Le monologue Le monologue s'étend d'une seule phrase de près de 500 pages. Selon l'auteur : . Coupure du monologue Trois chapitres (les chapitres IV, XIII et XX) viennent briser la longue phrase narrative du personnage principal. Pour l'auteur : Les kilomètres parcourus par le narrateur, entre Milan et Rome. Neuf parties ponctuent le roman selon les principales villes italiennes traversées, et vingt-quatre chapitres le composent. Hommages Deux citations en langue anglaise originale du poète Ezra Pound ouvrent et ferment le roman, poète dont la vie est évoquée à plusieurs reprises dans l'ouvrage. La seconde épigraphe, en français, est d'un autre poète, Yehuda Amichaï. Proximité littéraire Par sa forme, un long monologue dans un train, ce livre peut se rapprocher d'un autre roman ferroviaire français : La Modification'' de Michel Butor, publié en 1957 : Prix et distinctions Le roman a reçu de nombreux prix littéraires : Prix Décembre 2008 Prix du Livre Inter 2009 Prix Candide 2008 Bourse Thyde-Monnier SGDL 2008 Prix Cadmous 2008 Prix Initiales 2009 Éditions . Références Roman français paru en 2008 Roman ferroviaire Roman se déroulant dans les années 2000 Roman se déroulant en Italie Œuvre littéraire se déroulant dans un train Prix Décembre Prix du Livre Inter
Hoscheid-Dickt
Hoscheid-Dickt ( ) est une localité de la commune luxembourgeoise du Parc Hosingen située dans le canton de Clervaux. Notes et références Localité dans le canton de Clervaux Parc Hosingen
223e division
Dans le domaine militaire, peut désigner : Allemagne 223e division d'infanterie (Empire allemand) d'infanterie (Allemagne) Italie côtière (Italie)
Relations entre le Bangladesh et la Nouvelle-Zélande
Les relations entre le Bangladesh et la Nouvelle-Zélande sont les relations bilatérales de la république populaire du Bangladesh et de la Nouvelle-Zélande. Relations diplomatiques Le Bangladesh et la Nouvelle-Zélande n'ont pas de relations diplomatiques directes entre eux. L'ambassade de la Nouvelle-Zélande en Inde, à New Delhi est doublement accréditée auprès du Bangladesh, tandis que l'ambassade du Bangladesh en Australie à Canberra est doublement accréditée auprès de la Nouvelle-Zélande. Visites d'État Le Ruhal Haque, ancien ministre de la santé du Bangladesh, a effectué une visite officielle à Wellington en . En 2014, l'envoyé spécial du Premier ministre néo-zélandais, Sir Jim Bolger, a effectué une visite officielle de quatre jours à Dacca. Coopération en éducation Le Bangladesh et la Nouvelle-Zélande ont coopéré dans le secteur de l'éducation. Chaque année, un certain nombre d'étudiants bangladais de premier et de deuxième cycles reçoivent des bourses pour étudier en Nouvelle-Zélande. Coopération économique Le commerce bilatéral entre le Bangladesh et la Nouvelle-Zélande a connu une croissance constante. La Nouvelle-Zélande est devenue l'un des nouveaux marchés pour l'industrie de la construction navale bangladaise lorsque le gouvernement néo-zélandais a signé un accord avec Western Marine Shipyard en 2013 pour construire un navire océanique qui opérerait entre les îles Tokelau et Samoa. Une fois construit, ce serait le premier navire de fabrication bangladaise pour le Pacifique. L'accord a toutefois soulevé quelques controverses, le gouvernement néo-zélandais ayant choisi une entreprise étrangère plutôt que les chantiers navals locaux. Les autres exportations bangladaises vers la Nouvelle-Zélande comprennent des vêtements tissés et en laine, des produits en jute . Le commerce bilatéral est largement en faveur de la Nouvelle-Zélande. En 2011, le commerce bilatéral entre les deux pays s'est élevé à près de de dollars US, dont un peu plus de de dollars pour les exportations de la Nouvelle-Zélande vers le Bangladesh. Les produits d'exportation de la Nouvelle-Zélande sont largement dominés par les produits laitiers. Articles connexes Politique étrangère du Bangladesh Références Nouvelle-Zélande Bangladesh
Gremaud
Édouard Gremaud (1925-1992), homme politique suisse François Gremaud (né en 1975), comédien et metteur en scène suisse Mathilde Gremaud (née en 2000), skieuse acrobatique suisse
Zoura (Kongoussi)
Zoura est une localité située dans le département de Kongoussi de la province du Bam dans la région Centre-Nord au Burkina Faso. Lors du recensement de 2006, on y a dénombré . Géographie Histoire Économie Santé et éducation Annexes Notes et références Liens externes Articles connexes Ville dans le département de Kongoussi
Orchestral Manoeuvres in the Dark (album)
est le premier album studio du groupe . La pochette fut conçue par Peter Saville. Liste des pistes – 2:53 – 3:44 – 2:45 – 3:39 – 5:41 Messages – 4:12 – 4:41 – 3:11 – 2:58 – 3:47 Album d'Orchestral Manoeuvres in the Dark Premier album musical sorti en 1980
Coupe nationale de rugby à XV 1941-1942
L'édition 1941-1942 de la coupe nationale est la de la Coupe nationale. Zone Nord Matchs joués Finale Zone Sud Matchs préparatoires Matchs joués Finale Finale nationale Notes et références Rugby à XV en 1941 Rugby à XV en 1942 Sport en France en 1941 Sport en France en 1942 Coupe nationale de rugby à XV
Edubuntu
Edubuntu est un système d'exploitation basé sur la distribution GNU/Linux Ubuntu comprenant un ensemble de logiciels libres dédiés à l'éducation. Sa principale particularité est l'intégration d'un client léger Linux Terminal Server Project (LTSP) qui permet, à partir d'un ordinateur serveur, de faire fonctionner un groupe hétéroclite d'ordinateurs à l'échelle d'une salle de classe. Distribution Logiciels Edubuntu contient les logiciels suivants, présents dans Ubuntu : LibreOffice, Mozilla Firefox, GIMP, Pidgin, GNOME Vidéos, etc. Edubuntu contient de plus Kino, Scribus, Dia, GCompris, et une partie de la suite éducative du projet KDE (Kdeedu) : Kalzium, , KBrush, KEduca, , Kig, KmPlot, KPercentage, KStars, KTouch, KTurtle, et KVocTrain. D'autres logiciels éducatifs libres peuvent être installés au moyen d'une connexion Internet : les logiciels Le Terrier d'AbulÉdu, Celestia, DrGeo, etc. Apparence L'interface graphique par défaut est l'environnement de bureau Unity. Il est possible de le remplacer par KDE (comme dans Kubuntu) ou par Xfce (comme dans Xubuntu). L'intégration facilitée d'Edubuntu (donc des solutions Edubuntu) est disponible pour KDE, et en cours de réalisation pour Xfce pour simplifier encore l'accès aux machines les plus anciennes. Spécificité Grâce à LTSP, on peut recycler les vieux ordinateurs en clients légers, c'est-à-dire en postes de travail utilisant la puissance d'un autre ordinateur : le serveur. Ce système permet de créer un parc informatique avec un minimum d'investissement en mélangeant des machines anciennes, PC et/ou Mac. Versions Le cycle de développement d'Edubuntu ne diffère pas de celui de la distribution parente. Les deux projets partagent la même base logicielle et les mêmes dépôts, on peut donc se référer à la liste des versions d'Ubuntu. Les versions 8.04, 8.10 et 9.04 d'Edubuntu ont été distribuées sous forme d'une surcouche à la distribution Ubuntu, elles pouvaient donc se transformer sans peine en Ubuntu, Kubuntu, Lubuntu ou Xubuntu. La première version d'Edubuntu a paru en même temps que la version 5.10 Breezy Badger d'Ubuntu, en . À partir de la version 8.10, il n'a plus été possible de commander Edubuntu via le programme ShipIt. Après la publication de la version 14.04 LTS, Edubuntu est devenue exclusivement LTS. La prochaine version aurait donc dû être la 16.04 LTS, mais celle-ci a été annulée, faute de contributions en nombre suffisant. Support Une assistance est proposée sur Internet par Ubuntu-fr, la communauté francophone d'utilisateurs d'Ubuntu. Un support technique payant est proposé par la société commerciale de la fondation Ubuntu (Canonical), et des sociétés indépendantes, affiliées ou non. Pour les versions LTS (Long Term Support) ce service est proposé pendant au moins cinq ans après la date de sortie. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste de live CD consacrés à l'éducation SLIS (serveur Linux pour l'Internet scolaire) Liens externes Edubuntu Communauté francophone d'utilisateurs d'Ubuntu Documentation Ubuntu Francophone (wiki) Edubuntu-fr sur Scideralle (intérêt historique) Autres DebianEdu (wiki) Distribution dérivée d'Ubuntu Live CD Logiciel éducatif Logiciel sous licence libre
Russell Simpson
Russell Simpson est un acteur américain, de son nom complet Russell McCaskill Simpson, né à Danville (Californie, États-Unis) le , mort à Los Angeles — Woodland Hills — (Californie, États-Unis) le . Biographie Au théâtre, Russell Simpson joue à Broadway dans une pièce en 1909 et une opérette en 1912. Il débute en 1914 au cinéma et y apparaît dans plus de deux cents films (dont plus de soixante-dix films muets) jusqu'en 1959, avec Les Cavaliers de John Ford, pour lequel il tourne au total dix films. À la télévision, il se produit dans quelques séries de 1951 à 1959. Filmographie partielle Au cinéma 1914 : The Virginian de Cecil B. DeMille 1918 : Rêve brisé (A Weaver of Dreams) de John H. Collins : Martin chandler 1919 : Desert Gold de T. Hayes Hunter 1919 : Fighting Cressy de Robert Thornby : Hiram McKinstry 1919 : La Marque sanglante (The Brand) de Reginald Barker 1920 : La Galère infernale (Godless Men) de Reginald Barker 1920 : The Deadlier Sex de Robert Thornby 1922 : Peg de mon cœur (Peg o' My Heart) de King Vidor 1923 : Desire de Rowland V. Lee 1923 : L'Enfant du cirque d'Edward F. Cline 1923 : The Huntress de John Francis Dillon et Lynn Reynolds 1925 : Les Orphelins de la mer () de Frank Lloyd 1927 : Now We're in the Air de Frank R. Strayer 1928 : La Piste de 98 (The Trail of '98) de Clarence Brown 1928 : The Bushranger de Chester Withey 1929 : La Chanson de Paris 1930 : 1930 : Abraham Lincoln de D. W. Griffith 1930 : Billy the Kid de King Vidor 1931 : La Courtisane (Susan Lenox : Her Fall and Rise) de Robert Z. Leonard 1932 : Ombres vers le sud (Cabin in the cotton) de Michael Curtiz 1932 : de Lloyd Bacon 1934 : Three on a Honeymoon de James Tinling 1934 : Le Monde en marche (The World moves on) de John Ford 1935 : Paddy O'Day de Lewis Seiler 1936 : Ramona de Henry King 1936 : Back to Nature de James Tinling 1936 : San Francisco de W. S. Van Dyke 1938 : La Bataille de l'or (Gold Is Where You Find It) de Michael Curtiz 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums along the Mohawk) de John Ford 1939 : Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith goes to Washington) (non crédité) de Frank Capra 1939 : Vers sa destinée (Young Mister Lincoln) (non crédité) de John Ford 1940 : La Caravane héroïque (Virginia City) de Michael Curtiz 1940 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford 1940 : Les Déracinés (Three Faces West) de Bernard Vorhaus 1940 : L'Odyssée des Mormons (Brigham Young) d'Henry Hathaway 1941 : La Route du tabac (Tobacco Road) de John Ford 1941 : L'Étang tragique (Swamp Water) de Jean Renoir 1941 : Le Dernier des Duane (Last of the Duanes) de James Tinling 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) (non crédité) de Frank Capra 1941 : L'Appel du Nord (Wild Geese Calling) de John Brahm 1942 : Les Écumeurs (The Spoilers) de Ray Enright 1942 : Tennessee Johnson de William Dieterle 1944 : L'Amazone aux yeux verts (Tall in the Saddle) d'Edwin L. Marin 1944 : Révolte dans la vallée (Roaring Guns) de Jean Negulesco 1945 : Les Sacrifiés (They were expendable) de John Ford et Robert Montgomery 1945 : Le Grand Bill (Along came Jones) de Stuart Heisler 1945 : La Blonde incendiaire (Incendiary Blonde) (non crédité) de George Marshall 1945 : Roughly Speaking de Michael Curtiz 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford 1947 : L'Heure du pardon (The Romance of Rosy Ridge) de Roy Rowland 1948 : Le Sang de la terre (Tap Roots) de George Marshall 1948 : Jeanne d'Arc (Joan of Arc) (non crédité) de Victor Fleming 1948 : La Descente tragique (Albuquerque) de Ray Enright 1949 : La Belle Aventurière (The Gal Who Took the West) de Frederick de Cordova 1950 : Le Convoi des braves (Wagon Master) de John Ford 1951 : Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri) (non crédité) de William A. Wellman 1951 : Deux nigauds chez les barbus (Comin' Round the Mountain) de Charles Lamont 1952 : L'Étoile du destin (Lone Star) de Vincent Sherman 1953 : Le soleil brille pour tout le monde (The Sun shines bright) de John Ford 1954 : Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (Seven Brides for Seven Brothers) de Stanley Donen 1954 : La Lance brisée (Broken Lance) (non crédité) d'Edward Dmytryk 1955 : Quand le clairon sonnera (The Last Command) de Frank Lloyd 1955 : Oklahoma ! (non crédité) de Fred Zinnemann 1955 : L'Aventure fantastique (Many Rivers to Cross) (non crédité) de Roy Rowland 1956 : La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) (non crédité) de William Wyler 1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford À la télévision 1957 : La Grande Caravane (Wagon Train), Saison 1, épisode 4 The Ruth Owens Story de Robert Florey Théâtre (à Broadway) 1909 : Two Women and that Man, pièce de Henry D. Carey 1912 : Le Comte de Luxembourg (The Count of Luxembourg)'', opérette, musique de Franz Lehár, livret adapté par Glen McDonough, nouveaux lyrics d'Adrian Ross et Basil Hood Liens externes Acteur américain Acteur américain du muet Acteur du XXe siècle Naissance en juin 1880 Naissance dans le comté de Contra Costa Décès en décembre 1959 Personnalité inhumée au Forest Lawn Memorial Park (Glendale) Décès à 79 ans
La Bien Querida
, de son vrai nom Ana Fernández-Villaverde, née à Bilbao, en Biscaye, le , est une chanteuse espagnole. Biographie Initialement dédiée à la peinture, elle décide de commencer sa carrière en 2007 dans le monde de la musique sous l'impulsion de Juan Ramón Rodríguez (Jota), leader du groupe musical Los Planetas. En 2007, et soutenu par Horacio Nistal, elle enregistre sa première démo qui sera élue meilleure démo de l'année par le magazine Mondosonoro. En 2008, elle effectue plusieurs performances soutenues par le groupe Antonio Luque, Sr. Chinarro, et le label Elefant Records avec lequel, en 2009, elle publie son premier album, Romancero, produit par David Rodríguez (leader des groupes Beef et La Estrella de David), qui comprend les sept chansons de la démo et cinq nouvelles. Romancero est élu meilleur album national de 2009 par les magazines Mondosonoro et Rockdelux. Le , la version numérique de son deuxième album, Fiesta, est publiée, accompagnée de la version CD le . Il comprend les singles Hoy et Noviembre. Précédé du single Arenas movedizas, Ceremonia, son troisième album studio, paraît en . Album qui, selon le communiqué de presse de la présentation, sonnerait Discographie Notes et références Liens externes Chanteuse espagnole Chanteuse de rock
Neuropathie amyloïde
Les neuropathies amyloïdes sont des neuropathies périphériques qui peuvent être génétiques (neuropathies amyloides familiales) ou secondaires à la présence d'une immunoglobuline monoclonale dans le sang. La maladie est due à la présence de dépôts d'amylose toxiques pour les tissus. Ce sont des neuropathies très graves atteignant à la fois les nerfs moteurs et sensitifs mais également le système nerveux autonome. Une atteinte cardiaque, oculaire voire rénale peuvent survenir en fonction du type d'amylose. Le traitement de référence des formes familiales repose sur la transplantation hépatique (le foie étant la source de fabrication l'amylose). Une nouvelle molécule Tafamidis vient de montrer son efficacité dans les formes génétiques liées à une mutation Val30Met du gène de la transthyretine. Les formes liées à une gammapathie monoclonale sont traitées par chimiothérapie. Voir aussi Lien externe Maladie du système nerveux périphérique
IXe dynastie égyptienne
La se situe dans la Première Période intermédiaire, une époque d'instabilité politique en Égypte. Les et s sont regroupées sous l'appellation dynasties héracléopolitaines, car il est souvent difficile d'attribuer avec certitude les rois à une dynastie ou à l'autre. Ces deux dynasties sont présentes sur le canon royal de Turin mais absentes des autres listes (listes d'Abydos et de Saqqarah particulièrement). Elles avaient comme capitale Héracléopolis au sud du Fayoum, métropole du vingtième nome de Haute-Égypte. Leur souveraineté se limitait à une partie de la Haute-Égypte et elles étaient sans cesse en lutte avec les rois thébains de la . D'après Pascal Vernus et Jean Yoyotte, la dynastie « semble s’être étendue sur plusieurs générations à en juger d’après les généalogies des hauts dignitaires contemporains ». Souverains de la dynastie !scope=col width="45%" | Canon royal de Turin !scope=col width="45%" | Hayes (1971) !scope=col width="10%" | Dynastie | lacune | Meribrê Khety | |- | lacune | perdu | |- | Neferkarê | Néferkarê | |- | Khety | Nebkaourê Khety | |- | Senen... | Senen... | |- | ... Neferkarê (Khety Sa-Neferkarê) ? | perdu | |- | Mer...rê Khety | Mer... | |- | Shed...y | Shed...y | |- | H... | H... | |- | lacune | perdu | |- | lacune | perdu | |- | lacune | perdu | |- | lacune | Ouser... ? | |- | lacune | Merihathor ? | |- | lacune | Néferkarê ? | |- | lacune | Ouahkarê Khety | |- | lacune | Merikarê | |- | lacune | perdu | |} Ces et s sont peu connues. Seuls 5 noms de cette période nous sont parvenus : Meribrê Khety, attesté par un brasero en cuivre (Assiout), une baguette en ébène (Meir) et un fragment de sarcophage (Licht) ; Nebkaourê Khety, attesté par poids en jaspe rouge (Tell el-Retabah) ; Ouahkarê Khety, cité sur le sarcophage non contemporain (Deir el-Bersha) ; Merikarê, attesté par une palette de scribe (Assiout), cité dans la tombe d'un nomarque Khety Assiout, dans les Enseignement pour Merikarê et sur 9 stèles portant sur sa pyramide nommée Wȝḏ-swt-mry-kȝ-ra (« Les places de Merikarê sont prospères ») et son culte à Saqqarah ; Néferkarê, cité dans la tombe d'Ânkhtyfy (Héfat). Notes et références Bibliographie Liens externes Chronologie, cartouches, histoire, translittérations, etc. un site très complet Index égyptologique Dynastie égyptienne Première période intermédiaire égyptienne
Problème de l'aiguille de Kakeya
En mathématiques, et plus particulièrement en géométrie, le problème de l'aiguille de Kakeya demande l'aire minimale d'une région D du plan, telle qu'on puisse y faire tourner une aiguille (ou plus rigoureusement un segment unité) d'un tour complet ; une telle région est appelée un ensemble de Kakeya. Abram Besicovitch a démontré qu'il existe des ensembles de Kakeya de mesure (non nulle) aussi petite que l'on veut. Plus généralement, un ensemble de Besicovitch est un ensemble de points d'un espace euclidien qui contient un segment de droite de longueur 1 dans chaque direction. De nombreux résultats et conjectures intéressantes concernent ces ensembles ; ainsi, Besicovitch a montré qu'il en existe de mesure nulle ; ce résultat a amené la formulation d'une conjecture plus précise, appelée conjecture de Kakeya, sur la taille minimale des ensembles de Kakeya en dimension quelconque, mais elle n'est démontrée pour l'instant que pour des espaces de petite dimension ; des généralisations de cette conjecture (en particulier aux corps finis) ont connu récemment d'importants développements. Le problème de l'aiguille de Kakeya Le problème de l'aiguille de Kakeya demande l'aire minimale d'une région D du plan, telle qu'on puisse y faire tourner (continûment) une aiguille (ou plus rigoureusement un segment unité) d'un tour complet. Cette question fut d'abord proposée, pour des régions convexes, par Sōichi Kakeya. Il semble avoir suggéré que la région D d'aire minimale, sans la restriction sur la convexité, serait une deltoïde. Le problème initial (demandant que D soit convexe) fut résolu par , montrant que la solution dans ce cas est un triangle équilatéral d'aire (et donc de côté et de hauteur 1). Ensembles de Besicovitch Besicovitch montra que l'aire d'une région D, permettant de tourner une aiguille d'un tour complet, peut être rendue aussi petite que l'on veut. Ceci développait un de ses travaux antérieurs, concernant les ensembles (à présent appelés ensembles de Besicovitch) contenant un segment unité dans chaque direction ; Besicovitch avait montré dès 1919 qu'un tel ensemble pouvait être de mesure arbitrairement petite. Il est d'ailleurs possible que le problème ait déjà été étudié auparavant. La méthode de construction d'ensembles de Besicovitch décrite ci-dessous et illustrée sur la figure de gauche utilise des « arbres de Perron », ainsi nommés d'après O. Perron qui les utilisa pour simplifier la construction originale de Besicovitch : partant d'un triangle de hauteur 1, on le divise en 2 et on translate les pièces pour que leurs bases se recouvrent partiellement. La figure ainsi obtenue contient des segments unités de mêmes directions que ceux du triangle initial passant par le sommet servant au découpage, et son aire a diminué. Plus généralement, divisant le triangle en 2n pièces (de bases égales), on les regroupe 2 par 2, puis 4 par 4, et ainsi de suite ; la figure ainsi obtenue ressemble à un arbre, et peut être rendue d'aire aussi petite que l'on veut. Partant d'un triangle équilatéral, et combinant trois de ces arbres (correspondants aux trois sommets du triangle), on obtient un ensemble de Besicovitch d'aire arbitrairement petite. Une adaptation de la même idée à des parallélogrammes permet même d'obtenir des suites d'ensembles emboîtés , dont l'intersection est par conséquent un ensemble de Besicovitch de mesure nulle. Il existe d'autres méthodes de construction d'ensembles de Besicovitch de mesure nulle. Par exemple, Kahane a utilisé des ensembles de Cantor pour construire un tel ensemble dans le plan. Ensembles solutions du problème de l'aiguille Utilisant une technique due à Pál (les jonctions de Pál, des ensembles de mesure arbitrairement petite permettant de déplacer continûment un segment unité entre deux lignes parallèles fixées), et partant d'un ensemble de Besicovitch formé d'arbres de Perron, on peut construire un ensemble de Kakeya (c'est-à-dire un ensemble permettant une rotation complète de l'aiguille) de mesure également aussi petite que l'on veut. En 1941, H. J. Van Alphen montra qu'on peut même construire des ensembles de Kakeya à l'intérieur d'un cercle de rayon (où est arbitrairement petit). Des ensembles de Kakeya simplement connexes d'aire plus petite que celle de la deltoïde furent trouvés en 1965. Melvin Bloom et I. J. Schoenberg construisirent indépendamment des ensembles d'aire tendant vers (le nombre de Bloom-Schoenberg) ; Schoenberg conjectura que cette aire ne pouvait pas être améliorée pour des ensembles simplement connexes. Cependant, en 1971, F. Cunningham montra que, pour tout , il existe un ensemble de Kakeya simplement connexe d'aire inférieure à et contenu dans un cercle de rayon 1, ce qui est clairement le meilleur résultat possible (puisque toute rotation de l'aiguille ne peut se faire que dans un ensemble d'aire, et donc de mesure, strictement positive). La conjecture de Kakeya Énoncé La question de la « taille » minimale des ensembles de Besicovitch en dimension supérieure fut alors posée, donnant naissance à un ensemble de conjectures connues comme les conjectures de Kakeya, et qui ont stimulé en partie la naissance de la théorie géométrique de la mesure. En particulier, l'existence d'ensembles de Besicovitch de mesure nulle amène naturellement à se demander s'ils pourraient également être de mesure de Hausdorff (de dimension s) nulle pour s (non nécessairement entier) strictement plus petit que la dimension de l'espace euclidien considéré. Cette question amène à la conjecture suivante : Conjecture de Kakeya (pour les ensembles) : Soit B un ensemble de Besicovitch dans Rn (c'est-à-dire que B contient un segment unité dans chaque direction). La dimension de Hausdorff et la dimension de Minkowski de B sont alors égales à n. Ce résultat est vrai pour n = 2 (et trivialement pour n=1), mais on ne connait que des résultats partiels en dimensions supérieures. La fonction maximale de Kakeya Une approche moderne de ces conjectures est d'étudier des particulières, construites comme suit : notant Sn-1 ⊂ Rn la sphère unité, on définit comme étant le cylindre de longueur 1 et de rayon , centré au point a ∈ Rn, et d'axe parallèle au vecteur unitaire e ∈ Sn-1. Pour une fonction localement intégrable f, on définit la fonction maximale de Kakeya de f comme étant , où m est la mesure de Lebesgue de dimension n (on remarquera que est une fonction définie sur les vecteurs e de la sphère Sn-1). La conjecture suivante implique alors la conjecture de Kakeya pour les ensembles de Besicovitch : Conjecture de Kakeya pour les fonctions maximales : Pour tout , il existe une constante telle que pour toute fonction f et tout , (les normes utilisées sont celles définies dans l'article Espace Lp). Résultats On a démontré les résultats suivants : La conjecture de Kakeya est vraie pour n = 1 (trivialement) et pour n = 2 (Davies, 1971). Dans un espace de dimension n, Wolff a montré que la dimension d'un ensemble de Kakeya est au moins (n+2). En 2002, Katz et Tao ont amélioré la borne de Wolff, obtenant , (c'est une amélioration pour n>4). En 2000, Jean Bourgain obtint une relation entre le problème de Kakeya et l' mettant en jeu l'analyse harmonique et la théorie additive des nombres. Applications à l'analyse De façon surprenante, ces conjectures ont été reliées à de nombreuses questions dans d'autres domaines, en particulier en analyse harmonique. Ainsi, en 1971, Charles Fefferman utilisa une construction d'ensemble de Besicovitch pour montrer qu'en dimension supérieure à 1, des intégrales de Fourier tronquées sur des boules centrées à l'origine, de rayon tendant vers l'infini, ne convergent pas forcément en norme Lp si p ≠ 2 (contrairement à la dimension 1, où la convergence a toujours lieu). Généralisations du problème de Kakeya Ensembles contenant des cercles ou des sphères Parmi les problèmes analogues au problème de Besicovitch, on a étudié des ensembles contenant des formes plus générales que des segments de droites, par exemple des cercles. En 1997 et 1999, Wolff a démontré que des sous-ensembles de Rn contenant des n-sphères de tout rayon doivent être de dimension de Hausdorff n ; sa démonstration utilise le calcul de bornes d'une fonction maximale circulaire, analogue à la fonction maximale de Kakeya. Une conjecture affirmant l'existence d'ensembles de mesure nulle contenant une sphère autour de chacun de leurs points fut réfutée par des résultats de Elias Stein montrant que ces ensembles sont de mesure positive si n ≥ 3, et Marstrand, montrant le même résultat dans le cas n = 2. Ensembles contenant des disques ou des boules Une autre généralisation de la conjecture de Kakeya est de considérer des ensembles contenant des portions de sous-espaces de dimension k. Définissons un (n,k) -ensemble de Besicovitch K comme étant un compact de Rn de mesure nulle et contenant un translaté de tous les disques unités de dimension k (autrement dit, si B désigne la boule unité centrée en 0, pour tout sous-espace affine P de dimension k, il existe x ∈ Rn tel que ). Ainsi, les ensembles de Besicovitch définis précédemment sont les(n,1)-ensembles de Besicovitch. On a alors la Conjecture des (n,k)-Besicovitch : il n'existe pas de (n,k)-ensembles de Besicovitch pour k>1. En 1979, Marstrand montra qu'il n'existait pas de (3,2)-ensembles de Besicovitch. Vers la même époque, Falconer montra plus généralement qu'il n'existait pas de (n,k)ensembles de Besicovitch pour 2k>n. La meilleure borne actuelle est due à Bourgain, montrant qu'il n'existe pas de tels ensembles si 2k-1+k>n. Ensembles de Kakeya sur des corps finis En 1999, Wolff proposa une conjecture analogue pour les corps finis, dans l'espoir que les techniques permettant de la résoudre pourraient se transposer au cas euclidien : Conjecture de Kakeya pour les corps finis : Soit F un corps fini, et soit K ⊆ Fn un ensemble de Besicovitch, c'est-à-dire que pour chaque vecteur y ∈ Fn, il existe x ∈Fn tel que K contient une droite {x+ty: t ∈ F}. Alors l'ensemble K est de taille au moins cn|F|n, où cn>0 est une constante ne dépendant que de n. démontra cette conjecture en 2009 (avec cn = 1/n!), en utilisant ce que Terence Tao appela un "argument superbement simple", de la manière suivante : Dvir observa que tout polynôme à n variables de degré inférieur à |F| s'annulant sur un ensemble de Besicovitch doit être identiquement nul. Or les polynômes à n variables de degré inférieur à |F| forment un espace vectoriel de dimension . Il y a par conséquent au moins un polynôme non trivial s'annulant sur un ensemble donné ayant moins de points que ce nombre ; combinant ces deux observations, on voit que les ensembles de Besicovtch doivent avoir au moins |F|n/n! points. Il n'est pas clair que cette technique puisse être adaptée pour démontrer la conjecture de Kakeya dans le cas euclidien, mais cette démonstration en renforce du moins la vraisemblance, en montrant l'impossibilité de contre-exemples essentiellement construits de manière algébrique. Dvir a écrit un article de synthèse sur les progrès réalisés dans le cas des corps finis (jusqu'en 2009), et leur relation à la notion d'. Notes et références Notes Références Voir aussi Ensemble de Besicovitch Références Liens externes Kakeya at University of British Columbia Besicovitch at UCLA Kakeya needle problem at mathworld Analyse harmonique Analyse réelle Géométrie discrète Théorie géométrique de la mesure
Jacqueline Toboni
Jacqueline Toboni (de son nom complet Jacqueline Rose Driscoll Toboni) est une actrice américaine, née le à San Francisco, Californie. Elle est connue notamment pour son rôle de Rebelle dans la série Grimm de NBC Jeunesse et études Jacqueline Toboni est la cadette de cinq enfants. Sa sœur Gianna Toboni est correspondante et productrice auprès de Vice Media. Elle est diplômée du St. Ignatius College Preparatory de San Francisco (en 2010) et de l’Université du Michigan (en 2014). Elle a également suivi de nombreux cours de théâtre, par exemple le Williamston Theatre Festival en tant qu’apprentie, le Movement Studio Theatre à New York, et la Royal Academy of Dramatic Art à Londres. Avant même d’être diplômée, elle avait quitté pour prendre un rôle récurrent dans la série Grimm, en 2011. Elle est d’origine italienne par son père et irlandaise par sa mère. Carrière Jacqueline Toboni est connue pour son rôle de Theresa Rubel (dite « Rebelle ») dans la série Grimm de NBC, de 2014 à 2017. En 2015, elle est apparue dans un épisode de Major Crimes. En 2016, elle est également apparue dans quatre épisodes de la série Netflix Easy, En 2017, elle apparaissait dans la seizième saison de Hell’s Kitchen, en tant qu’invitée dans le onzième épisode lors d’un dîner de gala de charité en faveur des malades du cancer. En 2019, elle fait partie des actrices principales de la série The L Word: Generation Q. Filmographie Cinéma Séries télévisées Voix française Victoria Grobois est la voix française de Jacqueline Toboni dans Grimm. Notes et références Liens externes Actrice américaine de cinéma Actrice américaine de télévision Actrice de The L Word Naissance en février 1992 Naissance à San Francisco
Regroupement QuébecOiseaux
Le Regroupement QuébecOiseaux (anciennement l'Association québécoise des groupes d'ornithologues) a été fondée en 1981. Cet organisme à but non lucratif fédère les clubs et sociétés d’observateurs d’oiseaux du Québec. Ses objectifs sont de « favoriser le développement du loisir ornithologique, de promouvoir l’étude des oiseaux et de veiller à leur protection et à celle de leurs habitats ». Mode d'action Il permet aux divers organismes affiliés de communiquer entre eux et offre des services susceptibles d'aider ces organisations dans leurs activités. Il participe au développement des connaissances sur la répartition, l’écologie et la conservation des oiseaux par le développement et le maintien de banques de données nommée ÉPOQ depuis 1988. Il diffuse de l'information par l'intermédiaire d'un site web et du magazine QuébecOiseaux lancé à partir de 1989. Le Regroupement QuébecOiseaux intervient publiquement dans les dossiers ayant trait à la protection des oiseaux du Québec dont un programme de suivi des espèces en péril. Principales réalisations Magazine QuébecOiseaux Congrès des ornithologues amateurs du Québec Grand Défi QuébecOiseaux eBird Québec Liste commentée des oiseaux du Québec Suivi de l'occupation des sites de nidification des populations d'oiseaux en péril du Québec (SOS-POP) Atlas des oiseaux nicheurs du Québec Conseil d'administration 2015 - Président : Réal Bisson 2015 - Vice-président : André Desrochers Prix Charles-Eusèbe-Dionne Depuis 2005, Regroupement QuébecOiseaux remet le prix Charles-Eusèbe-Dionne, qui vise à souligner la contribution exceptionnelle d'une personne à l'avancement de l'observation et de l'étude des oiseaux du Québec. Récipiendaires 2005 - Raymond Cayouette 2006 - Normand David 2008 - André Cyr 2011 - Jacques Larivée Voir aussi Articles connexes Protection des oiseaux du Québec Lien externe Association ou organisme ayant son siège à Montréal Association fondée en 1981 Société ornithologique Conservation de la nature au Canada Faune au Québec Association ou organisme de conservation de la nature
Denis Wucherer
Denis Wucherer, né le , à Mayence, en Allemagne de l'Ouest, est un joueur et entraîneur allemand de basket-ball. Il évolue durant sa carrière aux postes d'arrière et d'ailier. Biographie Palmarès Finaliste du championnat d'Europe 2005 Coupe d'Allemagne 1993, 1995 Supercoupe d'Italie 1999 Références Liens externes Naissance en mai 1973 Naissance à Mayence Joueur international allemand de basket-ball Joueur du Bayer Giants Leverkusen Joueur du S.Oliver Baskets Joueur du Francfort Skyliners Joueur du TV Langen Joueur du BC Oostende Joueur de l'Olimpia Milan Joueur du Benetton Trévise Joueur du Pallacanestro Varese Entraîneur allemand de basket-ball
Avenir et développement du Mali
Avenir et Développement du Mali (ADM) est un parti politique du Mali, se réclamant social-démocrate et panafricain. Il est présidé par Madani Tall. Sa devise est « La politique au service du peuple » et a trois baobabs pour symbole. Son président, Madani Tall, est un économiste formé à la SAIS de l’Université Johns-Hopkins de Washington DC ; son secrétaire général du Parti est Aboubacar Makanguilé, un biologiste spécialiste de la croissance verte. Historique Le , l’Association Avenir et Développement du Mali (ADM) est créée. Elle regroupe des jeunes cadres maliens œuvrant pour la réélection d’Amadou Toumani Touré lors de l’élection présidentielle malienne de 2007. Au sortir de cette élection qui a vu la victoire du président sortant, l’ADM a présenté une liste indépendante pour les élections législatives maliennes de 2007 dans le cercle de Kati. À la grande surprise de la classe politique malienne, cette association se place en troisième position, derrière deux conglomérats composés des partis les plus solidement implantés du pays, les groupements ADEMA/PASJ – URD et RPM – CNID/FYT avec moins de mille voix d’écart. En 2009, l'association présente des candidats aux élections communales ; Madani Tall est élu conseiller communal au pays dogon. Le , l’ADM a tenu son congrès constitutif, se transformant en parti politique. Notes et références Lien externe Site officiel Parti politique au Mali Parti politique fondé en 2007
Mélanie Calvat
Mélanie Calvat (née le à Corps, Isère – morte dans la nuit du 14 au à Altamura, Italie), également connue sous le nom de Sœur Marie de la Croix, est une jeune bergère qui raconta avoir été témoin, avec le jeune Maximin Giraud, le , de l'apparition de la Sainte Vierge Marie à La Salette en Isère, France. Biographie Enfance Mélanie Calvat (Françoise Mélanie Mathieu à l'état civil et au registre de baptêmes) nait à Corps dans l'Isère. Elle est la quatrième des dix enfants de Pierre Calvat, tailleur de pierres et scieur de son état, qui, pour nourrir sa famille nombreuse, dont Julie Barnaud son épouse, n'hésite pas à prendre tout emploi qu'il peut trouver. La pauvreté de la famille est telle que les jeunes enfants sont parfois envoyés dans la rue pour y mendier. Très tôt, Mélanie est embauchée pour s'occuper des vaches des voisins. Du printemps à l'automne de 1846, elle travaille pour Jean-Baptiste Pra aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette. Une telle vie, loin de sa famille, fait d'elle une enfant chétive et renfermée, timide, taciturne et toujours sur ses gardes. Elle ne parle que le dialecte régional de l'occitan haché de français. N'ayant pas fréquenté l'école, ni reçu d'instruction religieuse, elle ne sait ni lire ni écrire. Apparition Le , veille de la fête de Notre-Dame des Douleurs, elle garde le troupeau avec Maximin Giraud, ils voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s'adresse à eux. La dame adresse aux enfants un message destiné à être raconté à tous, et, à chacun d'eux, un message personnel. Le soir, ils en informent leurs maîtres. La veuve Pra (dite veuve Caron), maîtresse de Mélanie, leur dit qu'ils ont vu la Sainte Vierge et engage les enfants à tout raconter au curé de La Salette. Ce qu'ils font le lendemain dimanche au matin. Le curé pleure d'émotion, prend des notes ; en larmes, il parle du fait dans son sermon dans l'église Notre-Dame. L'évêque de Grenoble, Philibert de Bruillard, nomme plusieurs commissions chargées d'examiner les faits, les premières sont créées en , l'une formée de professeurs du grand séminaire de Grenoble et l'autre de chanoines titulaires. Cette commission conclut qu'un examen plus approfondi est nécessaire avant de formuler un jugement. Une nouvelle enquête a lieu de juillet à , menée par deux membres de la commission : le Chanoine Orcel, supérieur du grand séminaire, et le Chanoine Rousselot. Une conférence sur la question se tient à la résidence de l'évêque en novembre-. Seize membres - les vicaires généraux du diocèse, les prêtres de la paroisse de Grenoble et les chanoines titulaires – se réunissent en présence de l'évêque. La majorité conclut à l'authenticité de l'apparition, après examen du rapport de Rousselot et d'Orcel. Par ailleurs l'évêque de Sens a très soigneusement examiné trois guérisons attribuées à Notre-Dame de La Salette, qui se sont produites dans la ville d'Avallon. L'ordinaire du lieu, Mellon Jolly, reconnait, le , comme miraculeuse, une de ces trois guérisons, qui s'était produite le . Depuis 1847, est ainsi convaincu de la réalité de l'apparition. L'année suivante, il autorise la publication du rapport Rousselot, qui confirme la réalité de l'apparition. Dans sa lettre d'approbation, imprimée sous forme de préface, l'évêque de Grenoble déclare qu'il partage l'opinion de la majorité de la commission qui a adopté les conclusions du rapport. Toutefois, le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon dont l'évêché de Grenoble est suffragant, soupçonne une supercherie. Le cardinal exige que les enfants lui confient leur secret, en affirmant qu'il a un mandat du Pape. Les enfants accèdent finalement à cette demande. Mélanie, toutefois, exige que son texte soit directement porté au Souverain pontife. C'est sous cette condition que l'évêque de Grenoble envoie à Rome deux représentants. Le texte des deux secrets privés est transmis au pape Pie IX le . Il semble que la procédure ait été favorable, puisque la décision de , modifiée selon les observations du cardinal Lambruschini, Préfet de la Sacrée Congrégation des Rites à Rome, est signée le , et publiée le . Dans ce document, l'évêque de Grenoble promulgue ce jugement : Nous jugeons que l'apparition de la Sainte Vierge aux deux bergers, le ... dans la paroisse de La Salette... porte en elle toutes les caractéristiques de la vérité, et que les fidèles ont des raisons de la croire incontestable et certaine. Les motifs de la décision, qui reposent sur le travail de Rousselot et celui de la Commission de 1847, sont : l'impossibilité d'expliquer de manière humaine les événements, les miracles et les guérisons, les fruits spirituels de l'apparition (notamment les conversions) et, enfin, les attentes légitimes et les souhaits d'un très grand nombre de prêtres et de fidèles. Par la suite le , l'évêque de Grenoble publie une déclaration selon laquelle la mission des petits bergers est terminée et l'affaire est maintenant entre les mains de l'Église. L'évêque précise que l'approbation de l'Église ne concernait que la révélation originale de 1846 et non pas des apports ultérieurs. La Salette suscite immédiatement une grande ferveur dans la société française, elle provoque aussi d'ardentes discussions. Les petits visionnaires sont perturbés par les interrogatoires incessants, les menaces, quelquefois violentes, de la part d'opposants politiques et ecclésiastiques, et aussi les assauts de ferveur. Mélanie particulièrement se voit vénérée comme une sainte, comme sainte Bernadette Soubirous quelque temps plus tard. Tout cela porte atteinte à l'équilibre des deux visionnaires. Mélanie aura de la difficulté à vivre une vie religieuse équilibrée et Maximin, une fois entré au séminaire qu'il quitte bientôt, aura également bien du mal à mener une vie normale. Vie comme religieuse Après l'apparition, en 1846, Mélanie est placée comme pensionnaire au couvent des Sœurs de la Providence à Corenc près de Grenoble, où une enquête concernant l'apparition a lieu. À vingt ans, elle entre en religion. En 1850, elle devient postulante de l'ordre et, en , elle prend le voile sous le nom de sœur Marie de la Croix. Pendant son séjour à Corenc, on raconte qu'elle avait coutume de s'asseoir au milieu d'auditrices captivées, et de leur raconter des histoires de son enfance. En , démissionne (il meurt en 1860) et, au début de 1854, son successeur Ginoulhiac refuse d'accorder à Mélanie l'autorisation de faire profession, ne la jugeant pas suffisamment mûre spirituellement. Mélanie proteste que la véritable raison de ce refus était que l'évêque cherche à gagner la faveur de Napoléon III. À la suite de ce refus, Mélanie est officiellement autorisée à aller dans un couvent tenu par les Sœurs de la Charité. Cet ordre se voue à des travaux pénibles pour aider les pauvres, et Mélanie entre en contact avec le bon sens, ce qui la change de la flatterie ou de l'adulation. Elle continue à parler des apparitions et du complot maçonnique visant à détruire la France catholique. Après trois semaines cependant, on la fait retourner à Corps pour y continuer son éducation. Napoléon III au pouvoir, les républicains s'agitent et les royalistes travaillent à restaurer un roi catholique. La controverse politique domine la France, et l'Église s'efforce de rester neutre. Mélanie cause donc des difficultés à sa hiérarchie, en continuant à répéter les paroles de la Vierge Marie et à dénoncer la franc-maçonnerie. L'évêque, conscient des sympathies passionnées et ouvertement royalistes de Mélanie, s'inquiète qu'elle s'implique dans la politique et, par là, y implique le culte de Notre-Dame de La Salette. Mélanie accepte la suggestion de Newsham, évêque de Darlington, qui lui rend visite à Corenc, de venir au Carmel de Darlington en Angleterre, où elle arrive en 1855. Soustraite ainsi aux controverses politiques françaises, à la grande joie de l'évêque, elle prononce des vœux temporaires en 1856. En 1858, Mélanie écrit de nouveau au pape pour lui transmettre la partie du secret qu'elle a été autorisée à révéler cette année-là. Pendant son séjour à Darlington, elle parle de toute une série d'événements étranges et de miracles. L'évêque du lieu Hogarth lui défend de parler en public de ces prophéties. Elle ne prononce pas le vœu de clôture. "Quand elle veut sortir et qu’on essaye de l’en retenir, elle jette des lettres par-dessus le mur de clôture pour faire savoir qu’on la séquestre. Désireux d’éviter tout scandale, Mgr Hogarth la fait raccompagner à Marseille". En 1860, elle est libérée par le Saint-Père de son vœu de rester cloîtrée au Carmel, pour qu'elle continue à accomplir sa mission, et elle revient sur le continent. Elle entre alors dans la Congrégation des Sœurs de la Compassion à Marseille sous le nom de sœur Zénaïde. Une des sœurs, Marie, est désignée pour être sa compagne. Elles séjournent dans le couvent de Céphalonie, en Grèce, où toutes les deux sont parties ouvrir un orphelinat, puis restent quelque temps au Carmel de Marseille. Mélanie revient chez les Sœurs de la Compassion, où, en octobre 1864, elle est admise comme novice, à condition de ne pas révéler son identité. Mais elle est bientôt reconnue et chassée pour désobéissance. Au début de 1867, elle part avec sa compagne. Et, après un bref séjour à Corps et à La Salette, elles s'installent à Castellamare, près de Naples, où l'évêque local Petagna, leur fait bon accueil. Mélanie y réside dix-sept ans, mettant par écrit son secret qui comprenait la règle d'une fondation religieuse future. Controverse Pendant ce temps, sous les auspices de l'évêque de Grenoble, des congrégations se sont créées à La Salette, chargées de s'occuper des pèlerins et de diffuser le message de la vision. Mélanie fait savoir hautement que l'apparition l'avait autorisée à donner elle-même à ces congrégations leurs noms, leurs règles et leurs costumes. Celui destiné aux hommes doit s'appeler l'Ordre des Apôtres des Derniers Jours, celui pour les femmes l'Ordre de la Mère de Dieu. Quand l'évêque refuse de se plier à ses exigences, elle fait appel au pape Léon XIII qui lui accorde une audience privée le . Entretemps, vers 1873 Mélanie met de nouveau par écrit son message personnel, avec l'imprimatur du cardinal Sforza, archevêque de Naples, et avec l'approbation de Pie IX. Le message est officiellement publié par Mélanie Calvat elle-même, le , sous le titre de L'Apparition de la Sainte-Vierge sur la montagne de La Salette, et reçoit l'imprimatur de Zola, évêque de Lecce près de Naples, qui dans son diocèse a protégé Mélanie et l'a aidée. Dès le début, le message de 1873 est exploité par les anticléricaux et les francs-maçons français pour attaquer les catholiques dans le pays. La confusion qui en résulte atteint le prestige de La Salette relégué au rang de site mineur de pèlerinage catholique en demi-sommeil. À la suite de cette publication, une dispute historique commence sur ce qui faisait partie du secret et ce qui y avait été ajouté, qui dure encore aujourd'hui. En 1880, l'évêque de Troyes dénonce au Saint-Office le livre qui a reçu l'imprimatur à Lecce, et à son tour le cardinal Caterini, secrétaire de cette congrégation, lui répond publiquement ainsi qu'à l'évêque de Castellamare et aux autres membres de la hiérarchie que : Le Saint-Office est mécontent de la publication de ce livre. Sa volonté expresse est que chaque exemplaire qui a été mis en circulation soit, dans la mesure du possible, retiré des mains des fidèles. Par la suite, le Vatican met ce livre à l'Index. Mélanie s'installe à Cannes, puis à Chalon-sur-Saône, cherchant à fonder une communauté avec le parrainage du chanoine de Brandt, d'Amiens. Elle a un litige avec Perraud, l'évêque d'Autun, au sujet d'un héritage qu'on lui a donné pour aider cette fondation. En 1892, après de vains efforts pour établir la congrégation de la Mère de Dieu, tant en Italie qu'en France, Mélanie retourne à Lecce, en Italie. Elle se rend à Messine en Sicile, à l'invitation d'Hannibal Marie Di Francia qui lui confie pour une durée limitée à un an la direction et le sauvetage d'une communauté religieuse qu'il avait fondée à Messine et dont la suppression est décidée. Arrivée le , elle mène à bien cette mission. Après quelques mois dans la région du Piémont, elle est invitée à s'installer dans l'Allier par l'abbé Gilbert Combe, curé de Diou, très friand de prophéties politico-religieuses. C'est là qu'elle termine une autobiographie assez artificielle. En 1901, Gilbert Combe publie sa version personnelle du secret interdit de Mélanie sous le titre Le Grand Coup avec sa date probable, orientée contre les Bonaparte et pour les Bourbons. Il est réimprimé ne varietur à Lyon, en 1904, quelques mois avant la mort de Mélanie. Cet ouvrage est aussi mis à l'Index. Les 18 et , Mélanie visite une dernière fois la montagne de La Salette. Elle retourne ensuite à Altamura, près de Bari dans le sud de l'Italie, et y meurt le . Mélanie Calvat est inhumée au pied d'une colonne de marbre ornée d'un bas-relief représentant son accueil au Ciel par la Vierge Marie. Tout au long de sa vie difficile, Mélanie est restée pauvre et pieuse, toujours fidèle à son premier témoignage. Après la mort de Mélanie En 1906 une autre des publications de Combe, intitulée Le Secret de Mélanie et la Crise actuelle est à son tour mise à l'Index. Ces décisions de l'Église jettent un grand trouble dans l'esprit des catholiques, aussi l'Église est obligée de préciser que le message originel, confié à Maximin et Mélanie en 1846, est toujours approuvé et que l'interdiction ne vise que les derniers messages, et particulièrement l'édition de 1872-1873 où il est écrit que Rome perdrait la foi et deviendrait le siège de l'Antéchrist. En , une déclaration publique en réponse à une requête du cardinal Luçon, Albert Lepidi o.p., Maître du Sacré Palais, confirme cette approbation du message original de 1846. Encore une fois, sous le pontificat de Benoît XV, l'Église doit donner des précisions sur l'affaire. Le Pape publie un admonitum ou avertissement pontifical officiel dans lequel il reconnaît les nombreuses versions du secret sous toutes ses formes différentes, mais défend aux fidèles ou au clergé de les étudier ou de les discuter sans la permission de leurs évêques. L'admonitum affirme en outre que l'interdiction de l'Église publiée sous Léon XIII garde sa force contraignante. Depuis Vatican II, les règles concernant la discussion des visions ont été assouplies et l'Index supprimé. Le livre de Mélanie a été réédité et la discussion a repris. L'épiscopat français en général et Ginoulhiac, le nouvel évêque de Grenoble qui devait quitter avant la fin le Premier Concile du Vatican parce qu'il s'opposait à la déclaration de l'infaillibilité pontificale, est un grand adversaire du Secret, parfois avec véhémence, parce qu'il n'accepte pas les avertissements du message concernant les ambitions politiques de Napoléon III et de l'état fâcheux déplorable dans lequel il décrit en général le clergé. Après sa mort, de nombreux essais échouent pour établir enfin les congrégations religieuses liées aux apparitions. L'hebdomadaire France catholique rapporte () qu'Hannibal Marie Di Francia la tenait pour et qui la considérait comme une grande sainte. Notes et références Voir aussi Biographie . Cf. notamment chapitres 2, 14 et 15. Articles connexes Laïcs dominicains Liens externes Biographie de Mélanie Calvat sur le site Jesusmarie.com La vie de Mélanie, voyante de La Salette, site de la CRC Religieuse française Melanie Calvat Notre-Dame de La Salette Tertiaire dominicaine Naissance en Isère Naissance en novembre 1831 Décès en décembre 1904 Décès à 73 ans Décès dans la province de Bari Voyant de la Vierge Marie Altamura
Paroisse de Douglas
La paroisse de Douglas est à la fois une paroisse civile et un district de services locaux (DSL) canadien du comté d'York, au Nouveau-Brunswick. Il comprend les autorités taxatrices de Carlisle Road, de Douglas Intérieur et de Lower Douglas. Toponymie La paroisse de Douglas est nommée ainsi en l'honneur de Sir Howard Douglas (1776-1861), lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick de 1823 à 1832. La paroisse contient les hameaux de Barton, Boyds Corner, Burtts Corner, Cardigan, Currieburg, Dorn Ridge, Fredericksburg, Jones Forks, Keswick, MacLean Settlement, Napadogan, Pughs Crossing, Rockland, Springhill Station, Stoneridge, Lower Stoneridge, Upper Stoneridge, Stone Settlement, Tay Creek, Tay Mills et North Tay. Deersdale et Half Moon Pit sont des points ferroviaires. Delong, Lawrence, Nashwaaksis Valley, North Cardigan et Semple Settlement ont disparu. Une partie de Douglas a été annexée à Fredericton. Barton commémore la mort accidentelle de John Barton à cet endroit. Le hameau s'appelait auparavant Jonesbury Settlement et ensuite Upper Keswick. Burtts Corner s'appelait à l'origine Smiths Corner, en l'honneur de J.E. Smith, qui possédait un magasin à l'intersection. Le nom actuel date de 1892, en l'honneur du premier maître des postes, Elwood Burtt. Le nom de Cardigan fait référence au comté de Ceredigion, au Pays de Galles, d'où étaient originaires les fondateurs. Il se peut que Currieburg soit nommé en l'honneur de Asa L. Currie, le premier maître des postes en 1905, où en l'honneur de William et Jon Currie, qui ont été parmi les fondateurs. Dorn Ridge commémore Nathaniel Dorn, établit à cet endroit vers 1860. Jones Forks est nommé ainsi en l'honneur de Burdick Jones et Ephraim Jones, qui émigrèrent des États-Unis au début du . Keswick est nommé ainsi d'après sa position sur la rivière Keswick, dont le nom provient du malécite-passamaquoddy Nookamkeechwak, ce qui signifie « rivière graveleuse ». Le village portait le nom de Mouth of Keswick à l'origine, ce qui signifie « l'embouchure de la Keswick ». Il se peut que MacLean Settlement soit nommé en l'honneur de la famille de John MacLean. Le toponyme Napadogan fait référence à la rivière Napadogan, dont le nom dérive du malécite-passamaquoddy Napudaagan, qui signifie possiblement « rivière à suivre [pour se rendre au sud-ouest] ». Le nom s'épelait Napudogan jusqu'en 1955. Pughs Crossing est possiblement nommé ainsi en l'honneur de John Pugh, le premier maître des postes vers 1889. Stone Settlement est nommé ainsi en l'honneur de Leman Stone, un des premiers résidents. Tay Creek, Tay Mills et North Tay font référence à la rivière Tay, elle-même nommée d'après la plus grande rivière d'Écosse. Plus précisément, Tay Creek a porté le nom de Tay Settlement jusqu'en 1918. Douglas s'appelait à l'origine Clairmont. Ce nom fut donné en 1783 en référence à la confiscation de la demeure des Philippse sur le fleuve Hudson. L'épouse de Beverly Robinson Jr., l'un des propriétaires terriens, était une Philippse. Le village a été renommé en 1866 en l'honneur de Sir Howard Douglas, comme pour la paroisse. L'origine des noms de Boyds Corner, de Fredericksburg, de Lower Stoneridge, de Rockland, de Springhill Station, de Stoneridge et d'Upper Stoneridge n'est pas connue. Géographie Villages et hameaux Burtts Corner est le principal hameau. Il est situé sur la rive gauche (nord) de la rivière Keswick, à l'intersection de la route 104 et de la route 517. L'agglomération s'étend au nord le long de cette route. Pughs Crossing est situé directement à l'est, le long de la route 104. Keswick est quant à lui situé à six kilomètres au sud-est, à l'intersection de la route 104 et de la route 105, près de l'embouchure de la rivière Keswick dans le fleuve Saint-Jean. La partie la plus à l'est du hameau s'appelait autrefois Rockland. Douglas est situé entre le DSL de Carlisle Road et la cité de Fredericton, le long de la route 105 et au bord du fleuve, à 14 kilomètres au sud-est de Burtts Corner. Une partie de Douglas s'appelait autrefois Springhill Station. MacLean Settlement est situé à 4,5 kilomètres au nord-est de Burtts Corner, le long du chemin MacLean Settlement. Jones Forks est situé à 3,7 km au nord, le long du chemin Dorn Ridge. Le hameau de Dorn Ridge est quant à lui situé à neuf kilomètres au nord de Burtts Corner, le long du même chemin. Lower Stoneridge est situé à l'ouest de Burtts Corner, le long du chemin Lower Stoneridge. Lower Stoneridge comprend l'ancien établissement de Lawrence. Stoneridge est situé à cinq kilomètres à l'ouest de Burtss Corner, le long du chemin Upper Stoneridge au bord de la rivière Keswick. Upper Stonerdige est situé le long du même chemin, cette fois-ci à huit kilomètres au nord-ouest de Burtts Corner. Barton compte seulement deux maisons et est situé à 15,5 kilomètres au nord-ouest de Burtts Corner. Cardigan est situé le long de la route 520, au nord d'Estey's Bridge et à douze kilomètres au nord-est de Burtts Corner. Il comprend l'ancien établissement de North Cardigan. Tay Mills, Tay Creek et Boyds Corner s'étendent successivement le long de la route vers le nord, jusqu'à un virage vers l'est. Boyds Corner est situé à 22 kilomètres au nord de Burtts Corner. Stone Settlement était un autre hameau aujourd'hui confondu avec Cardigan et Tay Mills et il comprenait Semple Settlement. North Tay est situé à quatre kilomètres à l'ouest de Tay Creek et à 19 kilomètres au nord de Burtts Corner, accessible par le chemin North Tay. Fredericksburg est accessible par le chemin du même nom et est situé à 2,8 km à l'est de Boyds Corner. Currieburg est situé au bout du chemin du même nom, près de la rivière Nashwaak, à quatre kilomètres au nord de Boyds Corner. Napadogan est situé au nord, le long du chemin de fer. Il est accessible par la route 107. Logement Le territoire regroupant la paroisse de Douglas, Estey's Bridge et Carlisle Road comptait 2286 logements privés en 2006, dont 2139 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 89,1 % sont individuels, 0,5 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,6 % sont des appartements ou duplex et 1,2 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 6,3 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons mobiles. 91,2 % des logements sont possédés alors que 8,8 % sont loués. 62,9 % ont été construits avant 1986 et 9,5 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 7,2 pièces et aucun ne compte plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de , comparativement à pour la province. Histoire La rives du fleuve Saint-Jean et de la rivière Keswick sont colonisées entre 1784 et 1785 par des soldats ldémobilisés du Régiment américain Prince of Wales et des New York Volunteers, tous des Loyalistes. Même un « lieu acadien » est colonisé par eux. Des immigrants gallois et irlandais colonisent par la suite l'arrière-pays. L'inondation d'octobre 1798 détruit des barrages, tue du bétail et laisse une couche de sédiments dans les champs. Hamtown est fondé avant 1820, vraisemblablement par des immigrants irlandais. Cardigan est fondé en 1819 par 27 familles originaires du comté de Ceredigion, au Pays de Galles; certaines se déplacent ensuite à Woodland, Hamtown et les environs. Les autres établissements sont fondés à partir de 1823 par la New Brunswick and Nova Scotia Land Company ou des colons néo-brunswickois. Jones Forks est fondée par la compagnie et colonisé par des gens vraisemblablement originaires de localités voisines. Stone Settlement est fondé par la compagnie et peuplé par des colons britanniques. En 1825, la paroisse est touchée par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre et dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes. Tay Creek est fondé vers 1835. Dorn Ridge est fondé vers 1860 par la New Brunswick and Nova Scotia Land Company. La même compagnie fonde aussi Fredericksburg, un hameau peuplé d'immigrants écossais. Le chemin de fer York et Carleton, d'une longueur de , est construit de 1900 à 1901 entre Stanley et Cross Creek, rejoignant le chemin de fer de l'est du Canada. Huit autres kilomètres sont ajoutés en 1909 en direction de Ryans Creek; le manque de fonds empêche de continuer les travaux jusqu'à Foreston. Le chemin de fer n'est pas rentable, est racheté plusieurs fois et est abandonné en 1986. Un pont couvert traversait la rivière Keswick à Upper Stoneridge. Il fut construit en 1914 mais fut détruit dans un incendie le . Il mesurait mètres de long. L'école Keswick Valley Memorial, de Burtts Corner, est inaugurée en 1951. La municipalité du comté de York est dissoute en 1966. La paroisse de Douglas devient un district de services locaux en 1967. Démographie D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 5719 habitants en 2001, comparativement à 5666 en 1996, soit une hausse de 0,9 %. La paroisse compte 2106 logements privés, a une superficie de ² et une densité de population de 4,0 habitants au km². Administration Commission de services régionaux La paroisse de Douglas fait partie de la Région 11, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le . Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste. Représentation et tendances politiques : La majeure partie de Douglas fait partie de la circonscription provinciale de York-Nord, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Kirk MacDonald, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu pour la première fois lors de l'élection générale de 1999 puis réélu à chaque fois depuis, la dernière fois en 2010. La rive du fleuve est plutôt comprise dans la circonscription provinciale de Fredericton-Nashwaaksis, qui est représentée par Troy Lifford, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu lors de l'élection générale de 2010. : Douglas fait partie de la circonscription électorale fédérale de Tobique—Mactaquac, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Michael Allen, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la générale, en 2006, et réélu en 2008. Économie Entreprise Central NB, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique. J.D. Irving opère une scierie à Deersdale, traitant le bois tendre. Vivre dans la paroisse de Douglas Douglas compte deux écoles publiques anglophones. L'école Douglas accueille les élèves de la maternelle à la et fait partie du district scolaire #18. L'école Keswick Valley Memorial de Burtts Corner accueille les élèves de la maternelle à la et fait partie du district scolaire #14. Le DSL est inclus dans le territoire du sous-district 10 du district scolaire Francophone Sud. Les écoles francophones les plus proches sont à Fredericton alors que les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont dans le Grand Moncton. Burtts Corner possède aussi une caserne de pompiers et un bureau de poste. Il y a aussi un comptoir postal à Keswick. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Keswick Ridge. L'église St. James de Tay Creek est une église anglicane. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et The Daily Gleaner, publié à Fredericton. Ils ont aussi accès au bi-hebdomadaire Bugle-Observer, publié à Woodstock. Les francophones ont accès par abonnement au quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Culture Personnalités George Adkin Hartley (1842-1910), prêtre, né à Mouth of Keswick John Pickard (1824-1883), homme d'affaires et homme politique Frederick P. Thompson (1846-1922), sénateur. Architecture et monuments La Chapelle galloise et le Cimetière 42nd Highland Memorial sont des sites historiques provinciaux. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie District de services locaux au Nouveau-Brunswick Comté d'York (Nouveau-Brunswick) Paroisse civile au Nouveau-Brunswick New Brunswick and Nova Scotia Land Company Fondation en 1784
(8377) Elmerreese
(8377) Elmerreese est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (8377) Elmerreese est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à Kitami par Kin Endate et Kazuro Watanabe. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,54 UA, une excentricité de 0,10 et une inclinaison de 9,7° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (8001-9000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1992 Astéroïde de la ceinture principale
Flash de rayons gamma terrestres
Les flashs de rayons gamma terrestres (TGF, de l'anglais ) réfèrent aux émissions de rayons gamma par l'atmosphère terrestre, associées aux orages. Observés pour la première fois depuis l'espace en 1991 par l'Observatoire de rayons gamma Compton, les TGF durent entre 0,1 et 2 millisecondes, et ont des énergies allant jusqu'à 40 mégaélectron-volt (MeV) . Des chercheurs ont déterminé qu'environ 50 TGF se produisent quotidiennement. Des émissions de positrons et d'électron de haute énergie sont également associées aux TGF. Les flashs de rayons gamma terrestres sont probablement causés par une émission Bremsstrahlung produit par une accélérés par des champs électriques intenses produits au-dessus ou à l'intérieur de certains orages. Observations Les flash de rayons gamma terrestres ont été observés pour la première fois en 1991 par le détecteur d'impulsions gamma de faible énergie BATSE, à l'Observatoire de rayons gamma Compton. Pendant 2 ans, les scientifiques n'ont pu observer qu'une douzaine de flashs, pour un total de 74 phénomènes observés pendant les neuf ans d'existence du satellite, ne sachant pas vraiment ce qu'était ce phénomène et où il se produisait. Ces phénomènes n'avaient pas encore été observés principalement pour deux raisons : les outils et les détecteurs utilisés en astronomie gamma de haute énergie utilisaient un collimateur et personne n'avait pensé à viser un orage électrique avec ces instruments et la résolution temporelle des satellites de l'époque ne permettaient pas de détecter les TGF, qui se produisent extrêmement rapidement. Par la suite, le Reuven Ramaty High Energy Solar Spectroscopic Imager (RRHESSI), plus performant, a permis d'observer les dégagements de rayons gamma dans un spectre de . Le RRHESSI a ainsi observé 499 flashs en 3 ans d'observations De plus, dans une autre étude, des chercheurs ont déterminé que, dans 50 % des cas analysés, le satellite RHESSI a reçu l'émission électrique des TGF entre 0 et 1 milliseconde après que celui-ci s'est produit, ce qui peut amener une idée sur la vitesse à laquelle ces particules se dispersent. Principes physiques La production des flashs de rayons gamma terrestres est encore mal comprise. Les flashs seraient émis lorsque des électrons, voyageant à des vitesses proches de celle de la lumière, entrent en collision avec les noyaux des atomes de l’air. L’énergie résultante est alors émise sous forme de rayons gamma par rayonnement continu de freinage (ou Bremsstrahlung). Une quantité importante d’électrons en mouvement peut être formée par l’effet avalanche causé par un champ électrique intense. Les champs électriques sont fort probablement engendrés par la foudre puisque la plupart des TGF enregistrés se sont produits dans les quelques millièmes de secondes suivant cette dernière. Au-delà de ce principe rudimentaire, les détails du phénomène sont plus flous et demeurent de l'ordre de l'hypothèse. L’une d’entre elles postule que les TGF peuvent être provoqués par d'autres types de foudre ou de décharges électriques qui se produisent dans l’atmosphère terrestre, tels les farfadets, les elfes et les jets (que l'on regroupe sous l'appellation de phénomènes lumineux transitoires). Ainsi, on suppose que le champ électrique pourrait être induit par la séparation de charges dans un nuage d'orage, souvent en lien avec les farfadets. Il pourrait également être induit par l'impulsion électromagnétique d'une décharge de foudre, ce qui est associé aux elfes. D’autre part, il y a des TGF en absence de foudre bien qu'ils se produisent toujours dans l'espace les entourant. Ce phénomène a amené une comparaison aux jets bleus car ils ne semblent pas être directement en lien avec l'activité des éclairs non plus. Les recherches récentes tendent toutes vers un modèle de production à l'intérieur du nuage d'orage (< 15 kilomètres d'altitude) , et semblent donc abandonner l'hypothèse d'un lien direct avec les événements lumineux transitoires . Faisceaux d'électrons et de positrons Les flashes de rayonnement gamma terrestre sont capables de produire des paires électrons / positrons en interagissant avec l'atmosphère terrestre à plus haute altitude . Une partie de ces électrons et positrons sont capables de s'échapper de l'atmosphère terrestre et sont ensuite guidés par les lignes de champ magnétique terrestre, formant un faisceau . En 2011, le Fermi Gamma-ray Space Telescope a reporté l’observation d'un TGF relativement long (>5 millisecondes) présentant une raie à 511 keV dans son spectre d'énergie, ce qui est cohérent avec un tel faisceau, qui serai ainsi composé d'environ 15% de positrons et 85% d'électrons . Dans les années suivantes, une vingtaine d’événements similaires ont pu être observés . Aviation Des chercheurs pensent que les TGFs représentent un danger potentiel pour les avions commerciaux. En effet, ces avions atteignent parfois la même altitude que celle où se produisent les TGFs (environ 10 à 15 kilomètres), ce qui fait qu'ils pourraient être directement touchés par ceux-ci, même s'ils doivent éviter d’entrer dans les nuages d'orages . Une dose de rayons gamma provenant des orages pourrait être jusqu'à 400 fois plus élevée que celle reçue lors d'une radiographie. Cela pourrait augmenter le risque de développement d'un cancer. Il y a aussi un effet potentiel sur l'équipement électronique de l'avion . Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Orage Phénomène lumineux transitoire Rayon gamma Effet avalanche Liens externes Les orages peuvent fabriquer de l'antimatière sur www.futura-sciences.com NASA's Fermi Catches Thunderstorms Hurling Antimatter into Space Thunderstorms Shoot Antimatter Beams Into Space sur news.nationalgeographic.com Source gamma Phénomène météorologique
Nobuyuki Tsujii
, né à Tokyo le , est un pianiste et compositeur japonais. Biographie Aveugle de naissance, Nobuyuki Tsujii n'a que deux ans lorsqu'il joue Jingle Bells sur un piano jouet après que sa mère eut fredonné l'air. Il prend des leçons de piano à quatre ans. À sept ans, il gagne le premier prix au concours All Japan Music of Blind Students de la Tokyo Helen Keller Association. À dix ans, il se produit sur scène avec l'orchestre Century à Osaka et à douze ans au Suntory Hall de Tokyo. Le , il fait ses débuts au Carnegie Hall, à Manhattan. En , Tsujii étudie à l'université Ueno Gakuen, dont il sort diplômé en . La même année, la maison Avex-Classics publie son premier album intitulé Debut. En , en sont vendus. En 2009, il remporte le premier prix au Concours international Van Cliburn (ex-aequo avec Haochen Zhang) en interprétant notamment les Études opus 10 de Chopin. Méthode Tsujii apprend les nouvelles œuvres musicales strictement à l'oreille. Un article de Time datant de 2009 explique : En 2017, une journaliste de l'Australian Broadcasting Corporation, Monique Schafter, a demandé à Tsujii : Le pianiste a répondu : Le chef d'orchestre Bramwell Tovey a commenté : Discographie Références Voir aussi Liens externes Pianiste classique japonais Naissance en septembre 1988 Naissance à Tokyo Musicien aveugle